Aujourd'hui, un couple marié sur deux passe par la case divorce. Entré dans les m¿urs, le phénomène cause donc moins de bobos quand on est un enfant de divorcés. On n'est loin du temps où, montré du doigt, il fallait s'allonger sur le sofa du psy tous les mercredis après-midi pour gribouiller des nuages gris au-dessus de la tête de Papa ou encore, si on n'avait rien à dire, pour feuilleter les derniers Dragon Ball Z de la salle d'attente. La raison ? Moins de scènes version «feux de l'amour» entre les parents et Maman n'a plus la garde exclusive... même si c'est encore vrai dans 85% des cas.

Certains cependant souffrent de la séparation parentale. Tristesse, difficultés à s'endormir, bouffées de stress sévissent fréquemment après une rupture, pour beaucoup parce qu'on se sent responsable de celle-ci. Le traumatisme cesse une fois qu'on a compris que ses géniteurs rompent parce qu'ils sont malheureux ensemble et non pas avec l'ensemble de la famille. Bien sûr, les parents doivent aussi prendre sur eux et éviter de tirer à boulets rouges (ah la vilaine pension alimentaire !) sur leur ex en présence de leur progéniture. C'est là qu'une thérapie AVEC Papa / Maman chez le psy du mercredi peut s'avérer efficace.

Restons zen, les enfants de divorcés finissent pour la plupart en adultes bien dans leurs pompes et parfois plus futés que ceux fêtant les noces de porcelaine de leurs vieux. Essayer après tout de négocier votre argent de poche en faisant monter les enchères et chez l'un, et chez l'autre... C'est sûr, ça forge la ruse !