«La tour sombre» est une BD surprenante. Scénarisée par l'Américain Peter David et mise en images par Jae Lee et Richard Isanove - tous trois maîtres du comic book - elle est la toute première adaptation d'un roman de Stephen King en bande dessinée. De quoi frémir d'avance. Mêlant les ambiances western, fantastique et morbide, elle est «le reflet de ce que King a imaginé en écrivant le roman», explique Olivier Jalabert, directeur éditorial adjoint des éditions Soleil. Une transformation très fidèle des aventures de Roland le Pistolero, minutieusement chapeautée par le Maître.

Les dessins sont léchés, figés. Ils ne sont pas confinés dans les cases habituelles d'une BD classique, mais s'étendent sur toute la largeur des pages, sur fond noir. Quant au déroulement de l'histoire, un avertissement figure au début du livre: «Si le lecteur des romans de «La tour sombre» ne sera pas dépaysé, il est possible qu'il faille une phase d'adaptation pour le lecteur non averti.» Plutôt difficile d'accès pour les novices, donc. Stephen King a en effet inventé un monde parallèle et le langage qui va avec. Nous voilà paumés jusqu'au milieu du bouquin? C'est normal. Quelques textes et cartes géographiques en fin d'ouvrage nous aident à y voir plus clair... Peter David et Olivier Jalabert, eux, nous ont donné leurs clés pour comprendre les coulisses de la réalisation de cette nouvelle BD.




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A voir, je pense qu'il y aura quand même beaucoup de déçus. La tour sombre c'est quand même un pure petit bijou de littérature.

Chacun s'est forgé sa propre image du pistoléro et de ses compagnons, de l'environnement, de l'ambiance.

Mais bon, sait-on jamais, cette BD peut se révélée surprenante.

si je ne me trompe pas on a une description du Pistoleros , King fait dire a un policier qui l'a rencontré dans un des ses passage a notre epoque , qu'il ressemble comme un frere au Terminator

vivement que je la lise cette BD