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La dépression : éclairage et témoignage


Invité MAD.

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Invité MAD.
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Je viens de gambader à droite et à gauche sur les topics et posts du sujet santé de nous autres... je suis retourner par vos mots et phrases qui sortent tout droits du plus profond de vous même.

Alors je me lance moi aussi en tachant de regrouper comme le titre le dit sans ambiguïté :éclairage et témoignage; à commencer par le mien, ma maladie, mon calvaire au quotidien...tout... tout sur cette maladie qui vous tombe dessus sans crier gare et vous ronge de l'intérieur avant d'emettre des signes extérieurs alarmant.

Je ne veux ni ne cherche de compassion de votre part... simplement témoigner, informer et aider à ma modeste façon... ouvrir des pistes sur lesquelles chacuns et chacunes puissent retrouver un repère ou quelque chose de similaire.

Je sais bien que ça parait idiot de prime abord, mais je viens de lire trop de choses pour continuer à me taire...

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Membre, 36ans Posté(e)
Monkey.D.Luffy Membre 4 868 messages
Baby Forumeur‚ 36ans‚
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J'avais pas vu qu'il y'avait des topics sur la dépression, tu fais bien de m'en parler ; je crois que je vais tout lire demain. Là je suis mort de fatigue, je vais me dodoter, bonne nuit !

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Invité MAD.
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Invité MAD.
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La dépression...j'y trempe depuis longtemps mais sans le savoir. Vi, c'est une maladie insinueuse et sournoise qui combien même: mal diagnostiquée ou pas du tout, ben le jours où...ça fait très mal... mais c'est déjà trop tard. Fatigue, coup de blues, déprime passagère quand c'est pas la volonté de passer de l'autre côté...

C'est justement ce qui m'est arrivé ... j'ai voulu allé voir de l'autre côté du rideau sans succes, heureusement ou malheureusement... je ne sais pas encore...vi je ne sais pas...

Je vais dire que j'ai eu de la chance...beaucoup de chances; de ne pas passer de l'autre côté... alors j'ai réalisé que je devais accepter ma maladie et consulter un psychiatre...

Pour tout dire (moi qui n'aime pas parler de moi); je devenais impossible pour mon entourage, je perdais mes amis(es), ma famille et mes proches ne me comprenaient plus...je ne mangeais presque plus, je n'ouvrais plus mon courrier, je ne regardais plus la télé, je ne parlais plus, je ne dormais plus beaucoup... tout ce que j'aimais faire c'était fini...je buvais de plus en plus et fumais aussi beaucoup trop. Je pleurais pour rien. Je n'était plus moi...plus du tout...un zombie ou un robot... ou je ne sais quoi...vi je ne savais plus qui j'était... le reflet de la glace ne me ressemblait pas...

Je fais en plusieurs post car je tape pas très vite :snif:

Alors c'est depuis une dizaine d'années que je traîne ce boulet mais je ne m'en rendai pas compte.. des hauts... des bas...des plus que bas.... du yoyo comme j'ai lu sur ce fofo.

Absorbé par le boulot j'ai rien vue venir... des années à trimer comme un âne sans me rendre compte que j'était ça et là au bord du ravin en dansant joyeusement sur un pied et à flirter avec dame mort. Et cette année, comme une mauvaise recette de cuisine : prenez une pincée de morosité, un zest de déception, une larmichette de fatigue et un bol de larme; arroser le tout d'un peu d'alcool et vlan!!!...me voilà partie avec la ferme intention de voir dame mort sans rendez vous ...

Mais que c'est il passé ?

J'étais au bout et à bout. J'ai loupé volontairement l'ascenseur médical parce que je n'acceptais pas ce que j'étais devenu : un fantôme et même pas l'ombre de moi même...comme peter pan...je ne voyais même plus mon ombre.

Pas facile d'admettre et encore moins facile de se confier. J'avais honte de ce que j'étais devenu et j'avais peur de parler et d'être pris pour un cinglé. Même le plus précieux ne comptait plus pour moi : mon amour et mes enfants. Même moi je ne comptait plus pour moi même...

Mais après avoir tapé un mur à 100km/h (de façon volontaire) sans faire de blessés à part moi même... après avoir raté le rencart avec dame mort, j'ai décidé d'en parlé avec un médecin à mon admissions aux urgences. Comme un dernier reflexe. j'ai voulu mourrir mais je veux vivre.

J'ai fait des cauchemars terribles pendant trois mois. Je ne mangeais pas plus que ça, vi j'ai perdu presque 10 kilos en sept mois. Je ne parlais presque pas, je n'avais plus goût à rien... je ne bougeais plus beaucoup non plus... amorphe... vi c'est le mot, j'était amorphe.

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Invité MAD.
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Invité MAD.
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Pourtant le matin même j'avais été voir mon généraliste en lui répondant à sa question : comment ça va... je lui ai répondu : ça va très mal.

Ca faisait trois semaines que je reluquais un endroit,une méthode pour mettre fin à mes souffrances... drôle de gamberge me diriez vous...ben vi je sais bien mais c'est comme ça. On ne calcule pas vraiment parce que on est plus en mesure de calculer ou même de relativiser quand on est dans la dépression.

J'avais pas envie d'en parler; d'ailleurs je n'y arrivai pas. J'avais une boule dans la george qui m'étouffait quand je souhaitais en parler.Le pire c'est que je me voyais partir en chiffon ou plutôt en lambaux, petit à petit. Les traits de mon visage se creusaient de plus en plus, j'avais des containers sous les yeux rougies par les larmes. Je pleurais tout le temps pour un oui ou pour un non; mais je ne me rendais même pas compte que j'étais en train de glisser dangeureusement... je me consolais en me disant: jusque là tout va bien... mais en faite, ça allait de plus en plus mal et je ne voulais pas le voir ni l'admettre.

A vouloir être fort pour ne pas inquièter, je me suis détruit tout seul sans le savoir ou sans vouloir le savoir... je ne sais pas. Il y a des questions auxquelles je n'ai pas encore de réponse. Petit à petit je remonte la pente tout en sachant que je risque de glisser pour me retrouver de nouveau tout en bas.

Ne pas inquièter... C'est justement ce qui m'a mis dedans. J'usais de stratège pour que rien ne filtre ni se remarque. Je ne voulais pas être comme une bête de foire. Je sais c'est con comme raisonnement, mais c'est malheureusement une triste réalité. A la suite de ma première TS, le regard des autres était trop pesant pour moi. Je baissais la tête comme si mes yeux criaient une vérité muette mais parfaitement compréhensible pour les autres...la honte... oui j'avais honte et je me cachais comme je cachais tous les signes de ma décrépitude...

Mes vêtements étaient devenues trop large. Oui ça me gênait...

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Invité MAD.
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Invité MAD.
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Le plus gros dommage n'est pas à l'extérieur mais bel et bien à l'intérieur du corps. En façade l'organisme récupère bien, mais à l'intérieur c'est un beau bordel...et ça laisse des traces je pense. Mais si le premier pas vers un bib n'est pas facile, celui d'un mauvais diagnostique est encore plus désastreux. C'est pour cette raison qu'il ne faut pas se contenter d'un seul avis et dans la mesure du possible de se faire accompagner lors de la visite. La dépression, un état dépressif, un coup de blues ou une crise d'angoisse (à ne pas mélanger) c'est individuel. Comme un virus à souches multiples. Chacun sa chacune et c'est pour ça que c'est dur à décéler de façons justes. Pour le traitement médicamenteux (si traitement il faut), là je vais dire que c'est un peu la foire au cobaye... on parle de traitement modulable... heureusement car le but c'est pas de se retrouver dans le paté non-stop. Mais au debut c'est un peu comme ça alors il faut trouver l'énergie pour dire: ben nan ça va pas là.. le traitement est trop fort.

L'écoute est aussi importante mais par dessus tout c'est la confiance et le bien être qu'on rescend avec son bib. Incontournable et primordial.

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Invité MAD.
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Invité MAD.
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Merçi MONKEY et bonne nuit à toi aussi :snif: .

La meilleure qualité d'un auditeur c'est son silence, son absence de jugement... en gros sa neutralité ( c'est mon avis perso).

C'est difficile de m'exprimer sur le sujet car je veux pas donner de conseils. Juste une vision des choses en parlant un peu voir beaucoup de ce que j'ai traversé pour que chacun et chacunes qui se sentent concernés ou interressés s'y retrouvent. Evidemment chaque histoire est différente. Je pense qu'il y a une trame de fond commune et ensuite c'est individueloperso. Moi même je suis bien loin d'avoir fait le tour de la question, mais vouloir savoir c'est un premier pas vers la guérison. Même si c'est un tout petit pas... on avance pas tous à la même vitesse de toute façon.

Perso je vais pas très vite en avant; par contre pour la dégringolade c'est vitesse grand V. La rechute c'est terrible. J'arrive à prendre du recul sur les situations mais pas assé... pas encore...

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Membre, 53ans Posté(e)
ange77 Membre 27 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
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bonjour,je viens t aporter mon temognage,car moi aussi je suis conserner par cette fichut maladie.

je suis depresive chronique depuis l age de 15ans,j en ai bientot 37.

j ai du prendre des dizaines de traitements antidepresseur,anxuolitique,corecteur d humeur,axtiogene,somnifer,neuroleptique et autre...

j ai vecus ce mal me detruire,penetrer dans mes entrailles,bousiller mon elant vital,perturber mes emotions,j ai voulu en mourir tellment je soufrais.je pourais t en parler des heures si bien je connais la maladie(d ailleur c est ce que je fais a travers divers associations).

cette maladie deviens de moins en moins tabout car de plus en plus de gens sont conserner,malgré ca beaucoup de personnes pense que c est une maladie de fou et ca leur fait peur.seul ceux concerner peuvent comprendrent.

ca fait deux ans que je suis stabiliser grace a un traitement qui me convient(chaque personne et diferente et ne reagit pas de la meme facon a un meme traitement)il faut parfoit des annees pour trouver le ou les bon medicament.c est une maladie qui prend du temps pour querir.il faut absolument ce faire aider par un psychiatre ainssi que d un psycholoque pour s ent sortir,parfois il faut une hospitalisation, ca aide beaucoup,et surtout il ne faut pas avoir peur de se faire aider des les premiers symptomes.ne vous laisser pas deperire reagisser tout de suite car plus on attent plus il est dificil de s en sortir,personne n est a l abrit.

voila,si vous vouler plus de renseignement vener me voir je me ferais un plaisir de vous aider.bon courage

ange

pardon pour les fts. bises

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Invité javab
Invités, Posté(e)
Invité javab
Invité javab Invités 0 message
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Une foutue maladie sournoise et dont on a beaucoup de mal à s'en sortir mais déjà quand on commence à en parler cela veut aussi dire que l'on commence à refaire surface.

Moi j'ai de temps en temps de grand coup de déprime, à un moment je suis euphorique et 30 secondes plus tard plus rien ne va et personne ne peut rien y faire pour nous aider.

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Invité MAD.
Invités, Posté(e)
Invité MAD.
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Je mets ici le lien d'un cite plein d'infos sur le sujet et sur d'autre bien sûr.

pour info rubrique la dépression chez l'adulte

Vous retrouverez aussi l'intrégralité de la campagne TV (spot) en video ainsi que la plaquette complète à télécharger au format pdf.

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Invité MAD.
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Invité MAD.
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bonjour,je viens t aporter mon temognage,car moi aussi je suis conserner par cette fichut maladie.

je suis depresive chronique depuis l age de 15ans,j en ai bientot 37.

j ai du prendre des dizaines de traitements antidepresseur,anxuolitique,corecteur d humeur,axtiogene,somnifer,neuroleptique et autre...

j ai vecus ce mal me detruire,penetrer dans mes entrailles,bousiller mon elant vital,perturber mes emotions,j ai voulu en mourir tellment je soufrais.je pourais t en parler des heures si bien je connais la maladie(d ailleur c est ce que je fais a travers divers associations).

cette maladie deviens de moins en moins tabout car de plus en plus de gens sont conserner,malgré ca beaucoup de personnes pense que c est une maladie de fou et ca leur fait peur.seul ceux concerner peuvent comprendrent.

ca fait deux ans que je suis stabiliser grace a un traitement qui me convient(chaque personne et diferente et ne reagit pas de la meme facon a un meme traitement)il faut parfoit des annees pour trouver le ou les bon medicament.c est une maladie qui prend du temps pour querir.il faut absolument ce faire aider par un psychiatre ainssi que d un psycholoque pour s ent sortir,parfois il faut une hospitalisation, ca aide beaucoup,et surtout il ne faut pas avoir peur de se faire aider des les premiers symptomes.ne vous laisser pas deperire reagisser tout de suite car plus on attent plus il est dificil de s en sortir,personne n est a l abrit.

voila,si vous vouler plus de renseignement vener me voir je me ferais un plaisir de vous aider.bon courage

ange

pardon pour les fts. bises

Pas grave pour les fautes c'est compréhensible donc ça va :snif: . ben toi c'est pas top non plus... la chronicité c'est vraiment balo. Ca revient, ça repart pour revenir de nouveau :o ...

Vi c'est chiant d'autant que les médocs c'est pas du sûr et du tout de suite. Moi je viens d'écluser trois traitements et il ne se passe pas grand choses. Il faut compter 1 semaine voir 2 pour que les effets commence à se faire sentir. Bien sûr, comme un gros bourrin indiscipliné, j'ai stoppé net mon premier et deuxième traitement sans avis médical :snif: . Vi je sais c'est la dernière chose à faire et bien sûr j'ai attiré la foudre de mon bib :o ... donc ne faites pas comme moi ;) .

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Invité MAD.
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Invité MAD.
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Confidences dans la confiance...( je voulais écrire petites confidences dans la grande confiance mais c'est plutôt dans la grande rien du tout). A ne plus avoir envie de rien (même ma libido est passée d'extrème à zero) je faisais une boulimie de communication. C'était comme en heure de pointe sur les grands routes, un véritable torrent d'envie de discuter de tout et de rien comme pour... je sais pas... me sentir exister peut être...

J'existe donc je suis... vi mais je suis quoi et dans quel état... c'est déroutant ce changement d'état de soi. Je passe de tout à rien et du coup c'est les autres que je mets en déroute. Même mon bib à du mal à suivre. Passer du rire aux larmes en un tour d'aiguillle c'est ou ça peu faire peur.

J'ai toujours une faculté de discernement assé extraordinaire qui m'a sauvé d'un eventuelle marlou en quête de proie facile. Vi dans cette maladie, affaiblie et vulnérable, on devient une cible de premier choix.

Ben dans l'épreuve j'ai trouvé un ami . un vrai ( c'est rare car tout le monde à tendance à mettre les voiles façe à cette situation).

Au début c'était juste un colègue de taf, mais, c'est le seul qui m'a pas sauté sur le paleto en me disant :snif: h t'as eu un accident et comment ceci et cela... quand je vous disais une bête de foire...

Nan lui ne m'a rien demandé de prime abord alors qu'il savait tout autant que les autres. J'ai trouvé son attitude de réserve positive et réconfortante. Je me suis dit ça mon vieux MAD, c'est un mec bien. Et je me suis pas gouré car on a parlé de l'accident de façon progressive ( c'est à dire qu'il me laissait toutes liberté d'en parler sans poser une seule question). J'ai trouvé ça rassurant . Enfin j'avais le sentiment d'être moi et pas un numéro ou un fait divers mais bel et bien quelqu'un.

Dans l'épreuve c'est important de se sentir exister à sa valeur et non jugé comme si on posait sur vous une étiquette... comme sur une boîte de cassoulet... un numéro... un produit...

Numéro je le suis. Hosto, bib, tribunal. Les structures sont surbookées et remplies de numéros comme moi. Le côté humain ne compte plus. C'est dans cette douleur et au travers des épreuves que je me suis rendue compte que je n'étais qu'un simple numéro... un dossier parmis pleins d'autres dossiers...

On parle de rentabilité et de rien d'autre. Des sous des sous . Pourquoi je vous dis ça ? ... parce que même pas 2 mois après j'ai recommencé. Vi malgré un suivi sois disant bénéfique ( et volontaire de ma part) j'ai encore été chercher dame mort mais cette fois ci je me suis mis en danger tout seul comme un grand à l'abrit des regards des autres sans risquer d'emmener avec moi des innocents. C'est ma namour qui ma retrouvé au bout de trois jours car inquiète d'être sans nouvelles de moi. Et si ma namour ne m'avait pas trouvé...

Ben si ma namour ne m'avait pas trouvé et appellé les secours je ne serai peu être pas là pour vous en parler...

C'est pour ça que je témoigne même si c'est difficile pour moi... faut pas rester prostré dans le silence car le silence est assassin. C'est comme une bombe à retardement dont l'horloge du détonnateur fait du yoyo avec le temps. Ca peut exploser à n'importe quel moment sans que qui que ce soit ne s'aperçoive de quoi que ce soit...

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Invité Soulflytribe
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Invité Soulflytribe
Invité Soulflytribe Invités 0 message
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J'pourais poster un enorme texte moi aussi :snif:

Allez courage tout le monde poutouilles!

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Invité MAD.
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Invité MAD.
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Une deuxième TS ( que je pensais réussie) pour qu'enfin le corps médical se décide à ne plus me lâcher :snif: et à me suivre de près :snif: ... enfin sur l'instanté... :o

C'est vraiment dommage d'en arriver à ces extrêmes pour être pris un tout petit peu au sérieux... vi mais c'est comme ça et c'est pour tout le monde pareil. Ne vous y méprenez pas, c'est comme ça.

Le nombre de lit à l'hosto est compté au plus juste comme son personnel qui cumule un nombre d'heure, de rtt et de repos non accordé et non rémunéré ( à tel point que l'état ne peut plus faire façe). C'est maintenant qu'on se bile pour la santé et des moyens alors que pendant des années on a viré lits et personnel pour faire ce que j'appelle du stock zéro... jolie promesse électorale... les sous pour payer on les trouvera... certes... mais comment redonner de la motivation à tous ceux qui chaque jours: oeuvrent pour que notre séjour à l'hosto soit le plus agréable possible car ils ont perdu eux aussi la foie...

Vi dans ma peine et comme je l'ai dit plus haut :lucide, je restais aux aguets dans la quête de la moindre petite intention. Même toute petite, mais en cherchant à comprendre pourquoi j'était au premier rang pour assister et vivre un tel cauchemar. C'est un constat alarmant que nos établissements de santé publics vivent aujourd'hui... je peux dire survivre..

On est passé d'une logique de service public à une logique de rentabilité au détriment du reste... l'humanité... je sais de quoi je parle puisque j'y baigne dans le service public et ayant été moi même brancardié aux urgences il y a 22 ans...

22 ans... mon dieu que ça passe et déjà on jouait la compression sur les moyens. J'ai pas reconnu le service public hospitalier quand j'ai eu à faire à lui en tant que patient... mince alors à l'époque on avait déjà pris le virage de la compression de moyens.... j'avais senti celà mais le choc à été sans précédent... absence de moyens, de dialogues, de soutients... un lit, un numéro et une boutique à faire tourner...

Ben surtout te gênes pas SOULFLYTRIBE. C'est là pour ça ce topic ;)

J'ai ouvert ce topic pour secher des larmes ( les miennes aussi), réchauffer des coeurs ( le mien aussi) et se sentir quand, quand bien même ça va pas il ne faut pas se taire et le crier très fort: j'ai peur, j'ai mal, je pleure, plus envie de rien,je ne suis rien....

J'ai pris mon courage à deux mains pour le crier...le silence est tellement assasin...

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Invité Lyak
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Invité Lyak
Invité Lyak Invités 0 message
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c'est pas facil comme maladie, et surtout c'est mal compris des autres.

je suis anorexique-boulimique depuis 7/8 ans, et dépressive par la même occasion... j'ai fait plusieurs TS, et 2 séjours longue durée en hopital psychiatrique.

je me déteste tellement que j'ai envie de mourir tous les jours, et ma dépression chronique m'a empèché d'aller au lycée, d'avoir donc un diplome, et par la suite un travail... c'est la bataille tous les jours pour essayer d'integrer cette fouttue société et d'arriver à passer une seule journée sans automutilation ou pleurs...

mais il restent les bons moments, y'a que ca qui nous fait rester, et puis l'espoir aussi.. au fond on croit tous que ca va s'arrêter sinon ca fait longtps qu'on aurait sauté d'un imeuble et pas seulement joué à la roulette russe avec des tentatives de suicide.

de toute facon, la pente est toujours très difficile à remonter, alors autant essayer de pas s'enfoncer.. tous les petits efforts de tous les jours nous aident à aller mieux ( prendre une douche, se lever le matin, avoir une hygiène de vie, aller voir des gens et sortir le weekend... ) personnellement je voudrais pouvoir vivre enfermée chez moi, mais je me force dès que j'ai un minimum de motivation pour que mon prochain coup de déprime soit moins dur à vivre.

aussi si on a un traitement, il faut le prendre régulièrement, et ne pas croire bêtement que ca va mieux et l'arrêter... franchement entre prendre un cachet le matin en me levant et passer mes journées à pleurer, le choix est vite fait.

bon courage à tous.

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Invité MAD.
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Invité MAD.
Invité MAD. Invités 0 message
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Bouffe, sommeil, activité quotidienne ( que ce soit boulot ou loisirs)... cette maladie met tout sans dessus-dessous . On veut bouger mais on reste assis des heures en errant du regard. On a faim et on est ecoeuré à la deuxiéme bouchées. On se couche pour se relever 1 heure après parce qu'on à déja compté les moutons et quand c'est l'heure d'aller au taf on irait bien se coucher.

Je ne parle même pas du regard des autres quand pour une raison inconnue on s'écroule en larmes.

On a plus envie de mettre un pied devant l'autre... on a plus envie de rien...

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  • 3 ans après...
Membre, 36ans Posté(e)
Nawelle Membre 36 messages
Baby Forumeur‚ 36ans‚
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lazy.giflazy.giflazy.gif Rechute après arrêt du traitement pour réguler l'humeur par neuro .

Ma vie sociale et au point zéro, avoir un mec encore moins, bref la mouise quoi ! crying8vr.gifcrying8vr.gif

je suis pessimiste quand à mon avenir désolée mais très peu comprenne cette maladie et srtt pas ma famille ! alors je m'isole, mais bon sa va j'ai le boulot et le psy,

même si j'aimerais être comme tt le monde en bonne santé et pouvoir vivre ma vie à fond j'ai des année de dépression derrière moi alors que je suis encore jeune y en a marre j'en pleurerais bien de tout mon être !!

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Invité som28
Invités, Posté(e)
Invité som28
Invité som28 Invités 0 message
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peut être que une des choses les plus difficiles à admettre dans cette maladie, c'est la réaction de l'entourage. Quand on a une "maladie dite somatique", même grave, en général, on a pas peur d'en parler. Là, c'est différend, car on ne sait pas comment l'expliquer, et l'entourage a du mal a comprendre, et réagit souvent de façon décalé..

je ne sais pas si je me suis fais comprendre, mais bon.... je trouve que les psy n'aident pas assez les patients sur ce point là !

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