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extraits : Trente-quatre mineurs ont été tués et soixante-dix-huit blessés dans les affrontements, jeudi 16 août, entre grévistes et policiers à la mine de platine Lonmin de Marikana, en Afrique du Sud, selon un bilan officiel de la police nationale. Le syndicat des mineurs NUM a évoqué trente-six morts. Par ailleurs, deux cent cinquante-neuf personnes ont été arrêtées, "pour différents motifs, violence publique, meurtre, tentative de meurtre, rassemblement illégal, possession d'armes dangereuses", a ajouté la chef de la police nationale, MmeRiah Phiyega. Ces morts s'ajoutent aux dix survenues dans les violences entre syndicats survenues depuis dimanche sur ce site minier, où plusieurs centaines de grévistes réclamaient d'importantes augmentations de salaire. Lire l'article : Bain de sang dans une mine en Afrique du Sud Le président sud-africain, Jacob Zuma, a annoncé la création d'une commission d'enquête pour faire la lumière sur cette fusillade. "Nous devons faire éclater la vérité sur ce qui s'est passé ici, c'est pourquoi j'ai décidé d'instaurer une commission d'enquête pour découvrir les causes réelles de cet incident", a déclaré le chef de l'Etat à Marikana, revenu précipitamment d'un sommet régional au Mozambique pour se rendre sur les lieux du drame. ......(.......)...... Jeudi matin, plusieurs centaines d'hommes armés de gourdins, de barres de fer et de machettes s'étaient de nouveau regroupés à l'extérieur de la mine pour réclamer des augmentations de salaire. Le porte-parole du syndicat des mineurs, Lesiba Seshoka, a déclaré à la chaîne d'information eNews que le président de l'AMCU, le petit syndicat qui avait appelé à la grève, avait tenté de persuader les mineurs de reprendre le travail, en vain. "Ils lui ont dit qu'ils étaient prêts à mourir (...) qu'ils n'avaient pas l'intention de bouger, qu'ils allaient appeler leurs enfants à les rejoindre" sur la colline où ils sont regroupés depuis lundi. Des incidents avaient commencé vendredi dernier à la mine, lorsque des centaines de mineurs de fond ont lancé une grève sauvage. Certains, encouragés par le syndicat AMCU, réclamaient 12 500 rands par mois (1 250 euros), soit plus qu'un triplement de leur salaire. Des affrontements ont alors éclaté entre partisans de la NUM et ceux de l'AMCU, né d'une dissidence de la NUM. Les mineurs, qui vivent dans des taudis accolés à la mine, sans eau courante, touchent environ 4 000 rands par mois (400 euros)."Nous sommes exploités, ni le gouvernement ni les syndicats ne sont venus à notre aide", avait déclaré l'un d'eux mercredi, Thuso Masakeng, "les sociétés minières font de l'argent grâce à notre travail et on ne nous paye presque rien. Nous ne pouvons pas nous offrir une vie décente. Nous vivons comme des animaux à cause des salaires de misère". .....(.....).... lire en entier sur : http://www.lemonde.f...46943_3212.html
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Soupe populaire végan stoppée par poulet aux amandes enragées Publié le 26 décembre Maj le 25 décembre Mardi dernier, le 20 décembre, nous avons installé une soupe populaire/info-kiosque dans le quartier de Vaise avec les camarades. C’est l’hiver et comme tout le monde le sait, y a toujours plus de froid, de souffrance et de tristesse en cette période de l’année. C’est l’époque des personnes qui ne trouvent pas de quoi se loger décemment, qui n’ont pas forcément de liens sociaux et humains. Des projets d’austérité qui veulent supprimer les services publiques, qui n’ont pas assez de bénévoles pour entretenir toutes celles et tous ceux qui dorment dans les rues de la ville en cette saison. A une dizaine, nous avons bien partagé un peu de notre temps avec les personnes venues prendre du bon temps, se réchauffer un moment autour d’une soupe de légumes de la récup’ du matin au marché de la X-Rousse. Faite par nos bons soins, une bonne soupe et aussi un info-kiosque pour de l’info, de la lecture si on n’a pas forcément envie de se joindre aux autres. Nous nous sommes installés sous l’abri devant la médiathèque car il pleuvait. Y avait les copains qui étaient venus pour mettre en place un spectacle de jongle, un peu d’ambiance dans le quartier de Vaise, près de la place Valmy. Les bols et les tasses nous ont été gracieusement donnés par certain-e-s commerçant-e-s du quartier lors de notre arrivée. De 19 H à 21H , nous avons servi de la soupe, soudain au moment de remballer, 3 flics nous ont rejoins. L’ordre à trois d’entre nous de donner nos pièces d’identité, fut exprimé par l’un des poulets. Réaction en chaîne, l’un de nous prend les devant et demande à ces « valeureux » le motif de leur contrôle. Ils répondent que nous n’avons aucune autorisation pour s’être posé, là, sur la voie publique. De plus, qu’un petit panneau, est hors la loi car dessus, y est inscrit « Prix Libre » et que nous faisons donc, de la concurrence déloyale envers les commerces environnants. Venus apporter leur sauce au bleu, des collègues de l’OPJ débarquent, nous demandent de quitter les lieux, sauf pour l’un d’entre nous qui se fera embarquer pour aucun motif donné, et par la force de leurs gros bras. Notre camarade restera quelques heures au commissariat afin de lui poser quelques questions auxquelles il n’aura rien à déclarer. Pour que les autorités policières arrêtent de réprimander, de sanctionner, d’utiliser leur pression sur autrui, et la force de leur bêtise, stupide et inutile, sur les plus miséreux. Nous demandons à chacun-e de se réapproprié-e le pavé pour le bien de toutes celles et tous ceux qui vivent la rue au quotidien. Plus de « FOOD NOT COPS » vont prendre place sur Lyon, ils veulent nous faire peur, nous diviser, ou encore nous ruser, mais NOUS ON N’LACHERA RIEN !!! Parce qu’on à la rage d’aller jusqu’au bout !!! La Vie ne vaut que par l’Anarchie http://rebellyon.info/soupe-populaire-vegan-stoppee-par.html
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Tentative de meurtre sur un des caricaturistes de Mahomet Samedi 02 janvier - 10:52 © Archives AFP | Kurt Westergaard, l'auteur d'une des caricatures polémiques de Mahomet Aarhus (Danemark) | Un Somalien de 28 ans armé d'une hache a été appréhendé vendredi soir par la police danoise peu après être entré dans la maison de Kurt Westergaard, l'auteur d'une des caricatures polémiques de Mahomet. AFP Suite de l'article... Source: 24heures.ch
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Fin de manif du 1er mai , un groupe de punks zonent , des gendarmes ont pour consignes de les déloger. Soudain 6 encapuchonnés volent au secours de leurs copains . Ils invectivent, provoquent , les projectiles volent. Les gendarmes embarquent tout le monde , tous sauf les 6 provocateurs ! Et pour cause... Une heure avant 30 de ces chauffeurs de manifs sortaient des fopurgons de polices . La préfecture de police ne nie pas leur existence . Ces faux manifestants font partie d'une compagnie de sécurisation créee en 2005 par Sarkozy Officiellement il s'agit de protéger les manifestants contre les provocateurs! Ses membres agissent en civil cherchant le flag voire en le provoquant. Heureusement la loi contre les bandes d'encagoulés va sévir! :smile2: source le canard d'auj
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Yannick Landurain, 28 ans, est gardien de la paix à la compagnie départementale d'intervention de Bobigny. Membre du syndicat Force ouvrière, il livre ici un témoignage d'une rare intensité sur ses conditions de travail et celles de ses collègues. La politique du chiffre fait des ravages, les cités font la loi, la hiérarchie se fout de la base, les dépressions sont légion et les suicides en hausse. En quoi consiste votre travail ? Notre mission essentielle, c'est l'anti-criminalité : nous intervenons dans le cadres de violences urbaines comme en 2005, ou quand ça chauffe un peu dans une cité. Parfois, nous assistons la police judiciaire pour des interpellations à domicile ou assistons les effectifs locaux lors de contrôles d'identité, au cas où cela pourrait dégénérer. Sinon, nous partons en patrouille, nous tournons et cherchons le flagrant délit. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ? Nous intervenons principalement en renfort des collègues, souvent au sein des cités mêmes. La situation est presque toujours un peu chaude. Il y a un manque d'effectifs locaux. Il n'est pas rare, lorsque nous ne faisons que passer en voitures dans les cités, de recevoir un tas de projectiles sur notre véhicule ; ça, c'est en journée. Mais le plus grave, c'est la nuit, on voit des cocktails Molotov arrivés sur la voiture. Là, je peux dire que ceux qui font ça ont passé un cap. Je suis arrivé il y a 7 ans et demi dans le service, on se prenait alors un légume ou un ¿uf sur le véhicule, ça restait gentillet. Depuis les violences urbaines de 2005, ça s'est aggravé. On passe dans les cités, on se fait insulter, on se fait caillasser sans raison. On ne vient pas forcément voir les jeunes. On nous tire même dessus au flashball. La cité leur appartient. C'est de plus en plus virulent, ils viennent au contact. Il n'est pas rare qu'on ait des collègues blessés. Et ces évènements se passent où ? C'est un peu partout mais le plus critique, c'est les 4000 à La Courneuve, les 3000 à Aulnay-sous-Bois, à Stains au Clos Saint-Lazare aussi, les plus grosses cités du 93. Certains de nos agresseurs sont armés, ils ont notamment des flashballs, un armement de police, en principe. Là, dernièrement, des collègues qui contrôlaient des caves, ont voulu sortir d'un hall d'immeuble de la cité des 4000 et des habitants leur ont tiré dessus au flashball ; ils prennent un peu les mêmes armes que nous. On les retrouve aussi avec des armes de guerre, des kalachnikovs, il doit y avoir une filière parallèle, on pense que ça vient des pays de l'Est. Ces difficultés sont-elles spécifiques à la Seine-Saint-Denis ? Il y a un gros turn-over au sein de la police en Seine-Saint-Denis : la plupart des fonctionnaires veulent partir en province. Sur Drancy, il y avait une trentaine de fonctionnaires. Quand il a été mis fin à la police de proximité, les collègues qui partaient en province n'ont pas été remplacés. Quand je suis arrivé en 2002, il y avait 30 policiers à Drancy. Là, ils doivent être 6 ou 7. A Aulnay-sous-Bois, où il y a de 80 à 90 000 habitants, il y a deux, maximum trois voitures de patrouilles qui tournent. C'est bien trop peu. Pour être muté dans le Nord de la France, il faut trois à quatre ans de service. Un policier qui a fait ses 3-4 ans est remplacé par un jeune sorti de l'école. Or un jeune policier a besoin d'être cadré. Là, on lâche les jeunes policiers, comme ça. Et alors, comment ça se passe ? A l'école de police, on nous apprend tout ce qui est théorie, c'est-à-dire le code pénal, les moyens légaux d'intervention. Mais quand on intervient dans une cité, s'il y a 10 personnes devant nous, on n'ira pas interpeller l'une d'elles. Il y a tout un aspect psychologique de ces jeunes de cité qu'on ne nous apprend pas du tout. En plus, il y a un manque flagrant d'encadrants en Seine-Saint-Denis. Ils essayent de remettre une police de proximité, ils les appellent pas comme ça mais c'est pareil. C'est les UTEQ (Unités territoriales de quartier). Ils sont très peu nombreux dans les cités; je prends le cas au Franc-Moisin à Saint-Denis, ils doivent être une dizaine. Ils tournent à 6-7 par jour. Le camion les lâche dans la cité à pied et ils tournent dans la cité. Quels types de situations affrontent-ils ? Maintenant, c'est les beaux jours et les scooters sont de sortie. On n'a pas le droit de les chasser lorsque ceux qui les conduisent sont en infraction ou font du tapage. Ils nous attendent tout le temps dans les cités. Là, j'ai été à Bobigny, dans la cité de l'Abreuvoir, il y a un gamin qui tournait sans casque, il essayait de nous attirer au milieu de la cité et non pas de s'enfuir. Quand on a un peu d'expérience, on sait, on n'y va pas, mais quand ce sont des policiers de 20 ans, eux, ils vont y aller et ils ne savent pas ce qui les attend. Depuis les émeutes de 2005, les guets-apens sont de plus en plus réguliers. Le ras-le-bol est plus que général au sein des fonctionnaires de la police. La Seine-Saint-Denis, c'est vraiment la Bérézina, on a des véhicules qui ont près de 200 000 km au compteur, nos moyens matériels et humains ne sont pas du tout à la hauteur des missions qu'on nous confie. Quand on attend 10 ou 15 minutes du renfort, quand ça chauffe vraiment, c'est plus que long. Et l'Etat vous demande des résultats¿ La pression sur les chiffres a explosé. Ce sont des objectifs chiffrés écrits. Chaque fonctionnaire de police reçoit les siens. Si on n'arrive pas à atteindre les objectifs chiffrés, on est sanctionnés. Je prends mon exemple personnel : il y a deux ans, il fallait faire quatre interpellations et j'en avais fait deux. J'ai été chez mon commissaire signer une lettre de mise en garde parce que je n'étais pas entré dans ces quotas. Il faut savoir qu'une mise en garde est dans votre dossier administratif. Avant, nous avions notre marge d'appréciation sur le terrain, nous arrêtions qui nous voulions. Maintenant, les chiffres sont précis, nous devons faire des chiffres de violence de voie publique. Parfois, ce sont des « ILE », interventions sur les étrangers... Les sans-papiers... Ce mois-ci, il faut interpeller plus de sans papiers. Ras-le-bol là encore des fonctionnaires, qui ont perdu toute capacité d'appréciation des situations. Il faut vraiment arrêter tout ce qui bouge. Le regard de la population sur nous est de pire en pire, la hiérarchie nous met de plus en plus la pression pour remplir les objectifs chiffrés. Le policier a vraiment le cul entre deux chaises et c'est pas facile pour lui. Comment le policier gère-t-il cette pression ? Il n'y a jamais eu autant de dépressions dans la police que ces dernières années, les chiffres explosent. Je ne parle pas des suicides qui sont en augmentation constante. Là où je travaille, en janvier dernier, il y a en eu trois en trois semaines sur la Seine-Saint-Denis. Il y avait sûrement des problèmes familiaux mais cette pression permanente du chiffre, ajoutée aux insultes des gens, auxquelles la hiérarchie nous interdit de répliquer... Quand, en plus, dans le cocon familial, ça va mal, alors c'est de plus en plus dur. Un fonctionnaire de police à Stains s'est suicidé en janvier parce qu'il n'avait pas réussi son permis de conduire alors qu'il le faut dans la police. Pouvez-vous être plus explicite sur ce cas ? Ce fonctionnaire de police devait passer son permis avant février 2009, c'était une injonction administrative. Or, il a eu une date de passage de permis en mars seulement. L'administration n'a jamais voulu lui accorder 15 jours de répit. Il n'avait que son boulot comme échappatoire à ses problèmes familiaux. Il s'est suicidé à son bureau, alors qu'il y avait des collègues derrière la porte. Eux, ils ont été plus que choqués. Dans ces cas-là, il y a un psychologue qui va venir une demi-journée et après il n'y aura plus de soutien. Il y a un psychologue pour toute l'Ile-de-France. On nous dit « si vous avez un problème, voilà le numéro du psychologue ». Mais pour prendre rendez-vous, c'est très dur. C'est pipeau, quoi. C'est vraiment histoire de dire vous avez des psychologues à disposition, mais ce n'est pas comme ça que ça se passe. En plus, on a peur, car si on va les voir, les psychologues, le chef de la police peut à tout moment désarmer le fonctionnaire s'il sent qu'il ne va pas bien. Et ça sera notifié dans le dossier administratif. Donc ça nous freine. Tout ça fait qu'on ne va pas voir ces fameux psychologues. Pourquoi la population n'est-elle pas plus au courant de l'état actuel de la police ? Moi, je vous parle, je suis délégué syndical, mais il faut savoir qu'un fonctionnaire de police n'a pas le droit de parler à la presse. Tout doit rester en famille, tout est étouffé. On nous dit « faut interpeller ». Le problème c'est que s'il arrive la moindre « chiure » au sein d'une cité, on n'est jamais couvert. On va à l'IGS (Inspection générale des services) pour calmer la presse qui pourrait faire monter la pression, on va taper sur le fonctionnaire de police. C'est de plus en plus fréquent, il n'y a jamais eu autant de révocations et de conseils de discipline que depuis 4 ou 5 ans dans la police. Avant, il y avait 1 à 2 conseils de discipline par mois, maintenant c'est tous les mercredis. Votre expérience personnelle en la matière ? Il y a trois semaines de cela un scooter m'a foncé dessus et j'avais un flashball dans les mains. J'ai tiré sur le scooter avec le flashball. L'individu, je ne l'ai pas touché, j'ai touché la carrosserie. Il est tombé du scooter, il n'a pas été blessé. On l'a interpellé, il n'y a eu aucune vague. J'ai pris une lettre de mise en garde parce que j'avais tiré sur le scooter au flashball, alors que pour moi, j'étais en état de légitime défense. Encore, il y aurait eu une enquête qui aurait reconnu que je n'étais pas en état de légitime défense, je veux bien. Mais là, le procureur de la République a dit que je n'étais pas en état de légitime défense. Ils ne veulent pas que les tirs des policiers au flashball sur les scooters deviennent une habitude et que ça dégénère en émeutes. Alors que là, j'étais dans mon droit, j'ai pris une sanction. Surtout qu'en Seine-Saint-Denis, si vous avez le malheur de rayez un enjoliveur de voiture de police, c'est une sanction tout de suite. C'est de la sanction à outrance. La police nationale, je la compare à une usine de petits pois. On tape sur les ouvriers pour qu'ils en ramènent le plus possible. Mais, s'il y a un problème, le soi disant fautif, on le dégage. Vous estimez être traités comme des gamins ? Je donne un exemple : la brigade anti-criminalité avait serré un mec qui avait 3 kg de cocaïne sur lui. Le commissaire a dit à ses agents qui se félicitaient de la prise qu'ils avaient faite, « moi, je préfère que vous preniez 3000 mecs qui ont un gramme ». Quand vous avez un chef de service qu'il vous dit ça, alors que vous, vous pensez avoir fait votre travail correctement, ça ne peut pas vous motiver. Ils préfèrent qu'on fasse deux jeunes en train de fumer un joint qu'un jeune qui vole une voiture. On ne regarde plus les affaires. C'est des croix dans les cases. Après, ils peuvent se targuer que la délinquance baisse, mais si c'est 5000 fumeurs de joints... La violence augmente. On ne fait plus de travail qualitatif depuis 2004-2005. Les syndicats n'arrêtent pas de le dénoncer. On a fait des tracts...Mais il y a tout cet effet médiatique autour, faut que les chiffres soient là, à la fin de l'année. Bref, l'ennemi, c'est les chiffres. Faudrait avoir la source de ces chiffres. Des collègues qui travaillent dans le bureau de ces patrons nous disent que les chiffres sont trafiqués. Un collègue m'avait raconté qu'une personne avait brûlé trois voitures ; trois voitures, ça a donné au final trois rapports différents, pour gonfler les chiffres, et ça c'est tout le temps, tout le temps... Avant, le policier, il aimait son métier. Là, c'est terminé. Le nombre d'indisponibilités demandées par les fonctionnaires n'a jamais été aussi élevé. Environ 80 % sont entrés dans la police par vocation. Mais au bout de 3, 4 ou 5 ans en Seine-Saint-Denis, la vocation disparaît. On a tous été à l'IGS pour un rien. J'ai interpellé quelqu'un deux fois en deux ans : une fois, il roulait sans permis, une autre fois, c'était pour outrage et rébellion. Il a dit que je le harcelais. J'ai été convoqué à l'IGS sans qu'on me dise pourquoi. Et à l'IGS, on vous prend votre carte. Donc, pendant un laps de temps vous n'êtes plus policier. Je me rappelle, j'avais demandé à aller aux toilettes, on m'avait dit : « Non, non. Vous, vous ne circulez pas librement », comme si j'étais un délinquant et on m'y avait accompagné. Si un jeune policier course un scooter et que ce dernier se renverse, la carrière du policier, elle est finie. A vous entendre, on a l'impression que le discours de l'Etat sur la sécurité est dur, mais que dans les faits, c'est plutôt laxiste. Pour aller en prison en Seine-Saint-Denis, il faut vraiment être multirécidiviste, et encore, il faut avoir commis des actes très graves. éa faisait trois semaines que j'étais à Drancy quand un de mes collègues s'est pris un coup de couteau au niveau du c¿ur. Heureusement, il n'a eu qu'une côte cassée car il avait un gilet par balles, moi j'avais été assommé avec une chaise. On a interpellé la personne sur place. Il a pris deux mois de prison et il nous devait 1000 euros qu'il ne nous donnera jamais, alors qu'il a essayé de tuer un fonctionnaire. N'importe qui vous dira que c'était une tentative d'homicide sur un agent de la force publique, or ça a été requalifié en violence volontaire. Il y a vraiment un régime à deux vitesses en Seine-Saint-Denis. Les juges qui font des erreurs ne sont jamais sanctionnés et nous, si on fait une rayure, on y a droit. Du coup, on ne dépose plus de plaintes, ça ne sert à rien. Ce qui est étrange, c'est que votre hiérarchie ne se révolte apparemment pas contre les situations que vous décrivez. Pourquoi ? L'administration a été maligne là-dessus en distribuant des primes. J'ai un ami qui est sorti de l'école de commissaires, il m'a dit que maintenant, pour lui, c'est du management. Il s'agit de rendre l'« entreprise » rentable¿ Des commissaires se révoltent mais pas très longtemps. Quand vous avez 15 000 à 20 000 euros de primes à la fin de l'année, ça incite à vous taire. Propos recueillis par Stéphanie Varet Source.
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Mercredi, vers 22h30, à Herblay (Val-d'Oise), deux policiers de la PJ de Cergy Pontoise, en civil et garés pour une mission de surveillance, ont été agressés par trois personnes pour une raison encore inconnue, a appris franceinfo jeudi 8 octobre de source policière. Un des deux policiers a été grièvement blessé. On sait que son pronostic vital est engagé. Les agresseurs sont en fuite. Il n'y a a priori pas de témoins. La brigade criminelle de Versailles est saisie. https://fr.news.yahoo.com/val-doise-deux-policiers-blessés-054205420.html
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Royan face à un groupe de jeunes de l'Essonne patibulaire Dimanche soir, la tension est encore montée d'un cran lorsque le petit groupe, qui avait déjà tenté d'extorquer 200 euros au videur d'une boîte de nuit, s'en est pris à un vendeur de sandwichs installé sur le front de mer. «Sans prévenir, l'un des jeunes a dégradé un accessoire publicitaire avant de porter des coups au forain, qui s'est ensuite vu réclamer la somme de 1 000 euros pour résoudre le différend», résume le procureur de Saintes, Fabienne Atzori. Lundi, en milieu de journée, une trentaine de forains excédés se sont réunis dans le centre de Royan, visiblement bien décidés à régler le problème eux-mêmes. Armés pour certains d'une barre de fer ou d'une clé à molette, ils se sont présentés devant le garage où s'était retranchée la dizaine de jeunes. Selon plusieurs témoins, l'un des assaillants aurait même fait usage d'une arme de type Gomm-Cogne pour intimider les jeunes fauteurs de troubles, juste avant que la police n'intervienne. Le calme revenu, plusieurs riverains persistaient hier à fustiger la «passivité» des pouvoirs publics. De son côté, le parquet de Saintes a ouvert une enquête afin de déterminer si les forains doivent être poursuivis par la justice. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/20...le-a-royan-.php Heureusement qu'il y avait les forains sinon les jeunes seraient encore à Royan !
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Mardi après-midi, six policiers sont arrivés devant l'école élémentaire Louis-Aragon, à Floirac, en Gironde. Lire la suite l'article Puis les policiers ont interpellé deux élèves âgés de 6 et 10 ans.Les deux jeunes enfants ont été emmenés au commissariat de Cenon pour êtres interrogés. Un interrogatoire qui a duré deux heures, selon la mère du garçon de 10 ans. Cette interpellation de deux jeunes enfants provoque pas mal de remous à Floirac. Les policiers sont intervenus mardi à la suite de la dénonciation d'une autre mère d'élève. Cette dernière avait pensé que le vélo sur lequel était arrivé le jeune garçon de 10 ans était celui qui lui avait été volé¿
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http://www.humanite.fr/societe/amiens-fafet-un-quartier-reste-au-bord-de-la-route-502434
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Les policiers américains blancs ne sont pas plus susceptibles d'abattre des personnes noires ou hispaniques que leurs collègues issus des minorités, selon une nouvelle étude. [...] L'équipe de chercheurs a collecté dans la presse et auprès des autorités des données sur les policiers impliqués dans la mort de plus de 900 personnes abattues en 2015 par des membres des forces de l'ordre. Parmi les victimes, 26% étaient Noires, alors que les Afro-américains ne représentent que 12% de la population américaine. Mais après différents calculs, «nous n'avons trouvé aucune relation entre la couleur du policier et celle de la personne tuée», résume Joseph Cesario. Les chercheurs ont alors cherché quel autre facteur augmentait la probabilité d'être tué par un policier et ils ont trouvé que «le taux de criminalité local de chaque groupe ethnique» était déterminant. «En d'autres termes, dans un comté où les Blancs commettent beaucoup de crimes violents, les Blancs ont plus de chances d'être abattus par des policiers», et de même pour les Noirs ou les Hispaniques, explique le chercheur. «Cela semble suggérer qu'au niveau national, le fait qu'il y ait une plus grande proportion de Noirs tués par des policiers que leur part dans la population ne vient pas de préjugés des policiers, mais des personnes avec lesquelles ils entrent en contact», ajoute-t-il. [...] https://www.lefigaro.fr/flash-actu/usa-un-noir-n-est-pas-davantage-en-danger-face-a-un-policier-blanc-selon-une-etude-20190723
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http://www.lefigaro.fr/actualite-france/un-commissariat-de-l-eure-attaque-par-des-jeunes-aux-cris-d-allah-akbar-20190628#xtor=AL-201 Une enquête de flagrance a été ouverte des chefs de «dégradations volontaires de biens d’utilité publique en réunion» et «violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique avec armes par destination». Selon les premières investigations, les auteurs des faits sont des jeunes âgés de 15-20 ans. Lors de l’assaut, plusieurs d’entre eux ont crié «Allah Akbar», d’autres insultant les forces de l’ordre. «Bande d’enculés de Français», «Venez sortez on va vous cramer», ont scandé les suspects, cagoulés mais pas gantés, qui se sont enfuis à l’arrivée des renforts. Sur les lieux, les restes de 115 projectiles ont été retrouvés.