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Les Rita Mitsouko, c'est l'histoire de deux destins qui se croisent sur la scène d'une comédie musicale, c'est une « Histoir[e] d'A » qui commence bien dans la vie, qui entremêle professionnel et sentimental, c'est le duo Catherine Ringer er Frédéric Chichin. Avant leur « Histoir[e] d'A », le duo est en solo, et a sa propre histoire. Celle de Catherine Ringer ne débute pas par « Il était une fois », mais par le 18 décembre 1957. C'est à cette date qu'elle voit le jour, à Suresnes. Catherine naît dans un univers artistique : son père, ancien déporté, est artiste-peintre ; sa mère est architecte. Les études ne la passionnant pas, Catherine quitte très tôt l'école pour se consacrer à l'art, sous toutes ses formes : le cinéma, le théâtre, le chant ou la danse. De son côté, Frédéric naît à Clichy, le 28 avril 1954. La famille dans laquelle il voit le jour ne semble pas le prédestiner à une vie d'artiste : son père travaille dans une entreprise de travaux publics et sa mère s'occupe du foyer. Mais, passionnés de ciné, les parents du petit Chichin laissent leur fils vivre d'une manière un peu bohême. Comme Catherine, Frédéric n'aime pas l'école. Il préfère largement sa guitare qui lui révèle son talent. Le virtuose quitte le lycée. L'aventure lui faisant moins peur que l'ennui sur les banc de l'école, il part vivre de petits boulots, en France, mais aussi au Maroc et en Angleterre. Au pays des Beatles, Frédéric dort dans les squats. L'artiste qui sait manier la guitare collabore avec un manipulateur de marionnettes. Pour le marionnettiste, Frédéric compose des musiques. L'aventure revient vers le lieu de son départ. Il découvre une France sous influence électronique. Il se lance dans cette voie, puis il part vers le rock plus dur, notamment vers Taxi Girl. Le guitariste, en participant à une comédie musicale, ne sait pas qu'il prend le taxi pour la rencontre de sa vie. Sur place, à Montreuil, il rencontre Catherine Ringer. Nous sommes en 1979, et c'est le début d'une longue histoire. Le couple décide de former aussi un duo sur scène. A Paris, leurs titres composés dans leur cuisine se font une petite réputation. Certains couples s'offrent du coton au bout d'un an pour leurs « noces ». Eux s'offrent le Gibus. En 1980, dans la boîte parisienne réputée, Catherine et Frédéric se produisent sous le nom de Rita Mitsouko. Les Rita Mitsouko sont excentriques, provocants, énergiques. S'ils ont tout pour électriser leurs auditeurs, ils n'y parviennent pas avec leur quatre titres. Débutants sans succès, ils sont à deux doigts de se faire virer de chez Virgin, mais Philippe Constantin, le directeur artistique croit suffisamment en eux pour les garder malgré l'échec commercial. En 1984, Les Rita Mitsouko passent des quatre titres à l'album complet, un éponyme. Le disque a du mal à démarrer. On pourrait croire un échec, comparable à celui de la précédente sortie, mais tout change quand « Marcia Baila », extrait de l'opus, sort. Le titre qui rend hommage à Marcia Moretto, la chorégraphe argentine avec qui Catherine Ringer a travaillé. Les rythmes, dans le rock et le latino, emportent la France dans une véritable danse frénétique. A l'époque, « Marcia Baila » est, d'après la Sacem, le titre le plus diffusé à la radio. Le triomphe, comme souvent, emmène en tournée. Les Rita Mitsouko chantent et dansent en France, mais aussi à New York et au Japon. Après leurs délires en scène, Les Rita Mitsouko se lancent dans la musique de film : ils s'occupent de la B.O . de « Nuit d'ivresse », où joue Josiane Balasko. Déçus par Conny Plank, qui a travaillé sur leur premier album, les Rita Mitsouko décident de travailler avec un nouveau producteur : ce sera Tony Visconti. Impressionné par le groupe français, capable de rivaliser avec des formations américaines ou anglaises, celui qui a collaboré avec des pointures comme T-Rex ou David Bowie travaille sur « The No Comprendo ». L'album contient des titres indémodables, souvent repris : « Les Histoires d'A », « Andy » ou « C'est comme ça ». Les Rita Mitsouko, qui ont conquis la France et l'Europe, charment les Ricains. Aux Etat-Unis, l'excentricité des frenchies fait fureur dans les clubs de New York. Le groupe, filmé par Jean-Luc Godard, pendant l'enregistrement de « The No Comprendo », est sur les écrans, en 1987, dans « Soigne ta droite ». Les Rita Mitsouko, en duo ou en solo, sont de plus en plus demandés. Catherine Ringer, par exemple, chante en duo « Qu'est-ce que t'es belle » avec le séducteur de ces dames, Marc Lavoine. En 1988, le troisième album paraît : « Marc et Robert ». Le succès est mitigé, mais « Le petit train » sort son épingle du jeu. Dans les années 90, la locomotive Rita Mitsouko ralentit son rythme. Mais toujours curieux, toujours à la recherche d'expériences musicales, Les Rita Mitsouko demandent à des DJ de remixer quelques-uns de leurs titres. Sur « Re », on retrouve notamment la touche Dee Nasty. En 1990, les Rita Mitsouko, cigales chantantes et généreuses, sont sur scène, à la Cigale. Pensant même aux enfants, les parents jouent le dimanche et en matinée. En 1993, « Système D » paraît. Pas rancunière, Catherine Ringer reprend sur cet album un titre de Serge Gainsbourg, qui l'avait violemment attaqué au cours d'une émission. Son expérience du film X et sa dent en moins avaient provoqué les insultes de Gainsbarre. Elle l'avait traité de dégueulasse, mais tout est oublié. Dans « Système D », on trouve aussi « My love is bad » en duo avec Iggy Pop. Dans cet album, James Brown est aussi le « Godfather of soul ». Après la tournée, Catherine Ringer revient en force, en 1995, en interprétant la chanson des « Trois frères », le carton des Inconnus. Elle passe des salles obscures à la Cité de la Musique, à Paris, où elle reprend Charles Trenet, Léo Ferré ou Mick Jagger. Dans l'album live, « Acoustique », enregistré en 96, Les Rita Mitsouko continuent les collaborations inattendues : Doc Gynéco chante « Riche ». En 2000, « Cool Frénésie » paraît. En 2001, Les Rita Mitsouko sortent leur best-of : « Bestoy ». « Clown de mes malheurs » est l'inédit qui fête les vingt ans de carrière. Ce titre résume bien l'univers des Rita Mitsouko entre humour et gravité. En 2002, ils sortent « La femme trombone ». Ils enchaînent sur une tournée. Ensuite, Catherine Ringer se lance dans la comédie musicale : dans « Concha Bonita », elle joue le rôle d'un homme qui devient une femme. Le groupe sort ensuite un live et un nouvel album en 2007. Pour la promotion de "Variety" le groupe assure une tournée européenne qui ne sera pas menée à terme en raison de l'état de santé du guitariste Chichin. Ce dernier atteint d'un cancer est mort des suites de la maladie fin novembre 2007. Source : Ados.fr 1. Leur site officiel... 2. Leur page MySpace... [/color] 3. Le site d'un passionné du groupe... Vidéos : L'illustrissime "Marcia Baila"... L'ultra-connu "Andy"... Le select : "Les Amants"... "C'est comme ça" et pas autrement... "Les histoires d'A" et B... "Les histoires d'amour finissent mal", pas vrai Fred?? [/color]
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- rock
- The Beatles
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L'histoire du "Velvet Underground" démarre avec celle de son leader, au début des sixties. Lou Reed est à l'époque un parolier banal employé par un label tout aussi banal, "Pickwick Record"s (on lui doit quelques modestes enregistrements du King Elvis). En 64, Reed rencontre John Cale, brillant musicien - il est tour à tour bassiste, pianiste ou violoniste ¿ et fonde avec lui les Primitives. Le groupe change régulièrement de nom, devenant "The Warlocks" puis "The Falling Spikes" et enfin "The Velvet Underground", référence au titre d'un ouvrage sur le sadomasochisme. "The Velvet Underground" achève leur démo l'année suivante et tente de la refourguer à Marianne Faithfull d'abord puis à Mick Jagger. C'est finalement Andy Warhol, père du pop art, qui lui tend la main. Il devient son mécène en échange de quoi, le "Velvet" s'engage à intégrer l'actrice et top model Nico dans ses rangs. La collaboration n'est pas des plus appréciées par Lou Reed qui le fait savoir en intitulant le premier album du groupe : «The Velvet Underground And Nico». Ce dernier passe quasiment inaperçu (Brian Eno dira que les 1000 personnes qui l'ont acheté ont fondé UN groupe), quoique pas tout à fait puisque sa pochette dessinée par Warhol - une banane destinée à être pelée ¿ provoque un tollé parce que représentant un symbole phallique ! En 68, Reed craque et dégage Nico ainsi que Warhol. Tom Wilson, connu pour ses collaborations avec "Simon & Garfunkel" mais aussi Bob Dylan, devient le nouveau producteur du "Velvet Underground". Celui-ci enregistre l'album «White Light / White Head», le plus repris du groupe (David Bowie et Nirvana lui ont, entre autres, rendus hommage). Malgré son succès populaire, Reed pique encore une crise et vire cette fois John Cale. Il reviendra pourtant prêter main forte pour la réalisation de l'opus suivant : «The Velvet Underground», l'album aux balades somnolentes. Le groupe tente tant bien que mal de se reprendre mais joue de mésaventures avec la grossesse de sa batteuse, Moe Tucker, et le dernier pétage de plombs de Lou Reed qui largue le Velvet en 70. Remplaçant de Cale, Doug Yule se retrouve seul à la sortie de «Loaded», l'ultime chef-d'¿uvre de la formation. Un autre album, «Squeeze», verra le jour mais n'a jamais été reconnu légitimement par les critiques. Depuis, Lou Reed continue encore aujourd'hui sa carrière en solo, avec des hauts et des bas. John Cale est resté l'homme de l'ombre aux côtés des "Stooges", de Patti Smith ou encore d'Alan Stivell. Nico, enfin, est décédée à l'âge de 49 ans, laissant un enfant, Ari, né d'une union avec Alain Delon. Reed et Cale se sont retrouvés à trois reprises (1990, 1993 et 1995) dans des concerts hommages, ressuscitant un temps le fameux groupe à la banane¿ Bon, si vous voulez en savoir plus ce groupe de légende, sur ces deux sites, il y est possible d'y écouter des extraits de musique du groupe. Site 1 Site 2 Quelques vidéos : Sunday Morning Femme Fatale (live) Heroin I'm Waiting for the Men Rock and Roll
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- rock
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