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écologie réaliste

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À propos de écologie réaliste

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Réputation sur la communauté

  1. Relisez mon premier post dans ce fil, il traite exactement du sujet. En listant différentes explications possibles, la disparition des haies par exemple, ou les insecticides, bio ou non, en abordant également le sujet lié de la nécessité des pesticides. N'ayant reçu aucune réponse construite sur ces points, je me suis contenté de répondre à vos posts, en soulignant leurs contradictions internes. Mais je me suis abstenu d'intervenir sur le sujet qui semble être le plus important pour vous, le fric, ou plutôt, votre fric. Bref, dialogue sans intérêt, je l'arrête sur vos dernières accusations, les agriculteurs seraient paresseux et cupides. Je me demande si une telle déclaration outre sa bassesse, ne tombe pas sous le coup de la loi.
  2. Vous citez un article qui précise que : « "L’alimentation est souvent la principale source d’exposition aux pesticides. En particulier, les fruits et les légumes frais peuvent parfois contenir des traces de pesticides. Ces quantités sont toutefois très faibles et respectent généralement les normes fixées par Santé Canada pour les concentrations de pesticides tolérées dans les aliments, appelées « limites maximales de résidus ». Selon le Bilan 2013-2014 de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), les aliments d’origine végétale et animale ont fait l’objet d’analyses ciblant des résidus de pesticides; le taux de conformité aux limites maximales de résidus établies par Santé Canada était de 98,27 %. De plus, le Projet sur les aliments destinés aux enfants de 2013-2014 de l’ACIA, incluant les aliments pour bébés, a montré que toutes les concentrations de résidus de pesticides dans ces aliments respectaient dans une proportion de 100 % les limites maximales de résidus. » Avec ces données rassurantes, que voulez-vous démontrer, quel est le problème, quel est votre problème ?
  3. Vous contestez que les pesticides soient sans risque pour les consommateurs. Mais quels sont vos arguments, quelles sont les recherches qui vous permettent de contester ? Vous répondez par un article hors sujet : je parlais des risques pour les consommateurs, aux doses auxquelles ils sont exposés, avec des références dans le lien que j'ai donné. Votre article, lui, ne parle pas des risques, mais des dangers des pesticides. Ce n'est pas la même chose. Evidemment qu'ils sont dangereux. Si vous ne mangez que des pesticides et rien d'autre, vous aurez des problèmes ; mais ce n'est pas le cas de la plupart des consommateurs. Vous pouvez considérer que mon pseudo est "usurpé", parce que je ne me contente pas d'ânonner le catéchisme vert. En effet je ne récite pas, je ne confonds pas danger et risque, j'essaye d'être précis, de désenfumer des discussions basées sur des dogmes. La synthèse des nombreuses études sur le sujet est celles-ci : - Les pesticides, bio ou de synthèse, sont responsables de cas de cancer parmi les professionnels, essentiellement les agriculteurs. - En dépit de cela, globalement, les agriculteurs vivent plus longtemps et ont moins de cancers, toutes localisations confondues, que la population générale. - Il n'a pas été détecté de risques sanitaires pour les simples consommateurs. - Les pesticides sont nécessaires pour nourrir l'humanité, sans déforester. (L'agriculture biologique pourrait-elle nourrir toute l'humanité (sans déforestation)) - Ils sont nécessaires pour combattre diverses épidémies. - Ils sont l'une des causes du problème environnemental de la raréfaction des insectes et des oiseaux. Selon l'article que vous donnez en lien "il existe des alternatives efficaces aux pesticides chimiques, sans danger pour la santé et l'environnement, comme les pesticides bio." Comme si les pesticides bio étaient inoffensifs ! Ce seraient des pesticides pour de rire, il font seulement semblant de tuer les pestes ! Mon pseudo n'est pas usurpé, il est parfaitement justifié lorsque je vous invite à lire les étiquettes de produits à base de pyrèthre, un pesticide bio qui tire sur tout ce qui bouge, qui présente des risques pour les utilisateurs, pour la faune aquatique, pour la faune terrestre dont les abeilles : L'invention de l'agriculture biologique... et des pesticides bio !
  4. On constate en effet, en certaines zones, une raréfaction des insectes, et donc des oiseaux et autres espèces qui s'en nourrissent. Les chants d'oiseaux disparaissent. La phobie récente des pesticides fait que s'est imposée l'idée que les pesticides, les pesticides seuls, en seraient responsables. Mais quels pesticides ? Seulement les pesticides de synthèse, alors que les pesticides bio n'auraient rien à se reprocher ? En réalité, les causes sont multiples ; les pesticides sans doute, bio ou non, mais aussi la disparition des haies, la disparition des "mauvaises herbes" trop bien éliminées, l'apparition de pathogènes importés accidentellement (virus, parasites...), la disparition des prairies et des jachères. Depuis des années nous craignons les pesticides, soupçonnés de nuire à la santé des consommateurs, des soupçons que les chercheurs ont invalidés. En réalité, le problème est ailleurs : non pas dans la santé des consommateurs mais dans celle des insectes non ravageurs. C'est important aussi. Nous sommes ainsi confrontés à ce dilemme : il faut accroître les rendements pour nourrir toute l'humanité. Il faut donc continuer à lutter contre les ravageurs. Les pesticides sont un moyen efficace, sans risque pour la santé des consommateurs. Mais ils sont en partie responsables de la raréfaction des insectes et des oiseaux. La réaction instinctive est de demander la suppression des pesticides, bio ou non. Mais en prenant alors le risque de ne plus pouvoir nourrir l'humanité. Les dangers des pesticides... et leurs bénéfices.
  5. Elle a raison. Elle a raison d'alerter... mais ça ne sert pas (plus) à grand chose ; presque tout le monde aujourd'hui est convaincu du réchauffement climatique. Presque tout le monde est convaincu qu'il faut faire quelque chose... mais que ce n'est pas à eux, mais aux gouvernements de le faire. Greta Thunberg la même attitude, elle dépose plainte contre des pays... tout en se payant un voyage luxueux. Les coupables, ce sont les autres. « Le train de l'humanité et son panache de CO2, mais aussi le nombre de ses voyageurs qui augmente de 1,5 million d'âmes chaque semaine, accélère sa course. Depuis l'an 2000, les émissions de gaz à effet de serre par rapport à la décennie précédente ont triplé : de 1 % chaque année à 3,4 %. […] Il s'agit de freiner en quelques minutes un train qui fonce vers l'abîme tout en changeant en pleine course le moteur et le carburant de la locomotive, mais aussi en improvisant de nouveaux brevets et des technologies alternatives. Le tout en convainquant les passagers confortablement installés sur leurs sièges que ce chambardement à froid est pour leur bien ! » (Rendez-vous avec la planète - Le Nouvel Observateur, semaine du 03 décembre 2009, par Daniel Cohn-Bendit, Guillaume Malaurie, Vincent Jauvert) La plupart des conducteurs de locomotive ont bien compris qu'il y a un problème, qu’il n’est pas possible d’avoir le beurre et l'argent du beurre, d'avoir à la fois, croissance et progrès social et réduction des émissions de CO2. Mais il faut beaucoup de courage pour l'annoncer aux passagers du train ! D'autant plus qu'il faut aussi leur demander de payer d'avance, de débourser dès aujourd'hui l'argent du beurre de demain. Peut-on échapper au réchauffement climatique ? Que peuvent les gouvernements ? Que pouvons-nous ?
  6. Les scientifiques alertent, depuis des décennies sur le risque du réchauffement climatique. Il est donc probable qu'ils soutiennent cet aspect de l'action de Greta Thunberg : alerter. Mais les scientifiques estiment qu'on ne peut éviter un réchauffement climatique catastrophique sans développer davantage l'énergie nucléaire. Sur ce point, je n'ai pas entendu Greta Thunberg, demander que l'on développe l'énergie nucléaire. « Dans la majorité des scénarios de stabilisation à faible concentration de carbone (entre 450 et 500 ppm éqCO2 environ, niveaux pour lesquels il est au moins à peu près aussi probable qu’improbable que le réchauffement se limite à 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels), la part de l’approvisionnement en électricité sobre en carbone (ce qui comprend les énergies renouvelables, l’énergie nucléaire et le CSC, y compris la BECSC) augmente par rapport à la proportion actuelle d’environ 30 % à plus de 80 % en 2050 et à 90 % en 2100, et la production d’électricité à partir de combustibles fossiles sans CSC est presque entièrement abandonnée d’ici 2100 ». (GIEC - Changements climatiques 2014 Rapport de synthèse) « L’électricité décarbonée est la clef de voûte de la transition énergétique. Le secteur électrique mondial peut parvenir à des émissions de CO2 nettes nulles d’ici 2060 dans le scénario 2DS, au moyen du déploiement à plus grande échelle d’un portefeuille de technologies propres et d’une production électrique issue à 74 % des renouvelables (dont 2 % de bioénergie durable avec CSC [BECSC]), à 15 % du nucléaire, à 7 % de centrales électriques alimentées par des combustibles fossiles et équipées de dispositifs CSC, le reste provenant de la combustion du gaz naturel ». (IEA - Energy Technology Perspectives 2017) La transition énergétique : sortir du réchauffement climatique, ou sortir du nucléaire ?
  7. J'avais précisé que mon hypothèse de pavillons de 1ha était une exagération d'école pour faire ressortir, en exagérant clairement les paramètres, combien le pavillon avec jardin est consommateur d'espace, non soutenable. A vous lire, ce type de pédagogie ne fonctionne pas. De la même façon, j'ai simplifié en parlant de "surface agricole", alors que mes calculs s'appuient sur la SAU, "Surface Agricole Utile" : terre arable, plus prairies, vergers, vigne, etc. J'ai donc calculé à partir de 30 millions d'ha de SAU, alors que vous calculez à partir de 20 millions de d'ha de surface agricole, en oubliant prairies et vergers. Ceci précisé, vous calculez que 30 millions de pavillons de 1000m2 ne mangeraient que 1/6 de la surface agricole. Dans vos hypothèses je trouve non pas 1/6, mais 0,6. Où est l'erreur ? Et tout cela, sans tenir compte des villes et banlieues, des villages, des routes, etc. Même avec 1/6, vous confirmez ma thèse. Ce qu'il y aura dans le futur (dans 50 ans?) je ne sais pas. Mais je suppose que les banlieues pavillonnaires, bétonneuse et macadameuses ne pourront pas continuer à s'étaler, et ce sera une bonne chose pour limiter l'artificialisation des sols, et pour la qualité de vie des banlieusards eux-mêmes. Il restera des villes denses, verticales, et des gros bourgs. PS : évitez d'écrire "30 milliards de m² ou 30 millions de km²"
  8. L'argument de la voiture électrique qui économiserait le CO2 ne vaut pas. Ou plutôt, la voiture électrique économise du CO2... en France, et pratiquement en France seulement. Cela grâce à l'électricité nucléaire française, bas carbone : 50g CO2/kWh en France contre 490g CO2/kWh en Allemagne (2017). On a raison de soutenir la voiture électrique en France ; à condition d'être cohérent en soutenant aussi l'électricité nucléaire. De plus, en raison des mauvaises performances des batteries, les voitures électriques sont petites et de faible autonomie : elles sont essentiellement adaptées à une petite utilisation urbaine, en été. La voiture électrique ne se substitue pas à la voiture thermique ; elle se traduit par des voitures en plus. La voiture électrique roule aussi aux énergies fossiles ! J'avais écrit : « "à l'heure actuelle" les transports en commun ne sont pas à la hauteur. Mais il faut envisager demain, et pour cela choisir les investissements : pas dans la voiture électrique, mais justement dans les transports en commun. » Ce message a suscité quelques réponses critiques sur l'insuffisance actuelle des transports en commun, la nécessité de la voiture hors des villes, etc. Ces critiques sur l'état actuel des choses ne répondent pas à l'esprit de mon message. J'ai bien écrit que "à l'heure actuelle" les transports en commun ne sont pas à la hauteur. Ceci dit, mon message se tournait vers ce qu'il faudrait faire pour l'avenir : investir des sommes folles vers les voitures individuelles, électriques ou non, et laisser les transports en commun en l'état, insuffisant ? Ma réponse est non, il faut investir massivement dans les transports en commun ou partagés. Même le cas cité de la personne âgée qui doit se rendre tous les deux ou trois mois chez un médecin pourrait souvent être résolu par un système de taxis (ou ambulances) subventionnés. L'important est de choisir où vont les subventions que nous payons tous, citadins ou non. Après, il y avait l'idée, polémique, que nous irons à long terme vers une civilisation de plus en plus urbaine et verticale. Parce que Vivre à la campagne fait disparaître la campagne. La version moderne de la petite maison dans la prairie c'est le petit pavillon "mon rêve", avec sa petite pelouse ; mais ces petits pavillons de rêve doivent être irrigués par un réseau dense de routes et autoroutes pour gagner le bureau, les commerces, les écoles, etc., avec leur lot d'encombrements de circulation et de bouchons. Le petit pavillon et son jardin, au contraire des images bucoliques que cela évoque, c'est en réalité encore plus de macadam et de pots d'échappement. Ce n'est ni écologique ni durable. S'il y avait en France 30 millions de pavillons avec jardin d'un hectare chacun, ils couvriraient la totalité de la surface agricole de la France métropolitaine, prairies comprises, sans compter les routes. Même si ces terrains de un hectare sont plus grands que la moyenne des pavillons en France, l'exemple montre que la multiplication horizontale des pavillons n'est pas tenable. Comme dit Répy : "On ne peut pas tout avoir : le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière !" C'est la ville qui sauvera la campagne ! Avec transports en commun et ou partagés.
  9. Lisez mieux. Vous habitez un bourg, je parlais de pavillons avec jardin. Et je n'ai pas écrit que vivre à la campagne est une connerie. Si vous voulez faire croire qu'il n'y a pas plus de routes aujourd'hui qu'au temps de l'empire romain, vous risquez le ridicule. La réalité est que la bétonnisation et la maccadamisation mangent de plus en plus de terre, la terre se fait rare alors qu'il faut nourrir de plus en plus de Terriens. La ville est le meilleur moyen d'économiser la terre agricole,. Oui, la bagnole sera encore utile longtemps. Mais ce n'est pas la voie de l'avenir, ce n'est pas dans cette direction qu'il faut investir, et ce n'est pas un débat citadin / provincial.
  10. Vous avez raison, "à l'heure actuelle" les transports en commun ne sont pas à la hauteur. Mais il faut envisager demain, et pour cela choisir les investissements : pas dans la voiture électrique, mais justement dans les transports en commun. Le Coût CO2 de la fabrication de la batterie est évoqué dans le lien que j'ai donné dans mon premier message. J'ajoute, pour à plus long terme, ce que beaucoup considèrent comme une hérésie : aller vers une civilisation plus citadine. Parce que Vivre à la campagne fait disparaître la campagne. C'est la ville qui sauvera la campagne ! Avec transports en commun et ou partagés. La version moderne de la petite maison dans la prairie c'est le petit pavillon "mon rêve", avec sa petite pelouse ; mais ces petits pavillons de rêve doivent être irrigués par un réseau dense de routes et autoroutes pour gagner le bureau, les commerces, les écoles, etc., avec leur lot d'encombrements de circulation et de bouchons. Le petit pavillon et son jardin, au contraire des images bucoliques que cela évoque, c'est en réalité encore plus de macadam et de pots d'échappement. Ce n'est ni écologique ni durable.
  11. En effet on peut chasser la petite bête, en oubliant la grosse bête derrière, le réchauffement climatique. Donc disons qu'elle pollue peu, ou moins, comme vous préférez.
  12. La voiture électrique ne pollue pas l’air de la ville où elle circule, c'est positif ; mais elle pollue quand même la planète, car il faut bien produire l'électricité qui l'alimente. En France, grâce à son électricité nucléaire bas carbone, une voiture électrique moyenne commence à économiser du CO2 par rapport à une voiture thermique, au bout de 50 000 km environ. Ce n'est pas le cas en Allemagne. On a raison de soutenir la voiture électrique en France ; à condition d'être cohérent en soutenant aussi la production électrique nucléaire. En raison des mauvaises performances des batteries, les voitures électriques sont petites et de faible autonomie : elles sont essentiellement adaptées à une petite utilisation urbaine, en été. => La voiture électrique ne se substitue pas à la voiture thermique ; elle se traduit par des voitures en plus. Le vrai problème n'est pas de choisir entre tel ou tel type de voiture particulière. Il est d'aller vers la multiplication des transports communs ou partagés, même s'il faut les subventionner, diffus partout, en ville comme dans les campagnes. La vraie transition énergétique, ce n'est surtout pas de subventionner la voiture individuelle, même électrique. La voiture électrique roule aussi aux énergies fossiles !
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