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épixès

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À propos de épixès

  • Date de naissance 25/07/1974

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    Homme
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    Héricourt, 70400
  • Intérêts
    Philosophie, histoire des sciences, physique, sociologie, histoire, psychologie, cinéma, littérature

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Réputation sur la communauté

  1. Eh bien vivement que les fêtes soient passées comme ça nous pourrons retourner à notre bienheureuse indifférence: elles auront toujours froid, mais plus à Noël.
  2. Tout à fait, les mêmes facteurs explicatifs rendent compte de ce phénomène: ce sont avant tout les jeunes hommes aux faibles revenus qui y sont majoritaires, quelle que soit leur ethnie d'origine.
  3. Aux USA il y a 2 fois plus de blancs tués que de noirs (2416 contre 1265 en 2020) seulement la proportion de blancs dans la population est beaucoup plus importante, ce qui fait dire aux journalistes et aux militants qu'un noir à deux fois plus de chances d'être tué qu'un blanc. Ce qui n'est dans l'absolu pas faux mais c'est ramener la problématique à une dimension monocausale alors qu'en réalité l'âge, les revenus et d'autres facteurs socioéconomiques expliquent assez facilement cette surreprésentation. Mais le traitement journalistique de ces affaires n'est pas homogène et de la même façon qu'en France les actes anti catholiques passent largement sous les radars médiatiques, on mettra plus facilement en lumière les actes anti islamiques bien plus vendeurs car plus à même d'exacerber en nous peur et intolérance, ce qui donne une fausse représentation de la réalité dans laquelle nous vivons mais fait bien les affaires de ceux qui ont intérêt à entretenir ces amalgames.
  4. Moui enfin la notion de proximité est là toute relative. 15 années lumières correspondent tout de même à 141 000 milliards de kilomètres.... Considérant que pour se rendre à Proxima du centaure (4 années lumière) à 10% de la vitesse de la lumière pour un vaisseau de 100 tonnes, il faudrait 40 ans et toute la production énergétique mondiale actuelle pendant un siècle, cela fait réfléchir.
  5. épixès

    Limites de l'univers.

    Et moi cela fait plus de deux ans que j'aime l'idée que vous cessiez d'être dans la critique et le dénigrement mais comme vous ne cessez de le démontrer, la réalité ne correspond pas nécessairement à ce que l'on désire.
  6. épixès

    Limites de l'univers.

    Avant tout je tiens à signaler que je n'ai aucune légitimité particulière pour parler de ce sujet, ce que je vais donc exposer ici n'est que le fruit de ma compréhension des diverses lectures et réflexions que j'ai eu sur le sujet. Nous n'en savons rien mais les deux hypothèses privilégiées en cosmologie sont celles d'un univers infini et celle d'un univers fini sans bords. Pour tenter d'appréhender cette dernière notion il faut se représenter la surface d'une sphère qui est bien finie et pourtant sans bord puis la transposer à notre univers, je sais que l'esprit renâcle à une telle gymnastique mais pourtant cela fait sens mathématiquement. Par définition l'univers est tout ce qui existe, l'univers ne saurait donc être entouré par quoique ce soit, pas plus une atmosphère qu'un espace vide. Demander si l'univers est entouré par quelque chose revient à demander ce qu'il y a au-delà de l'espace. Ce qui nous amène à la question de @Talon 1 Je pense que pour répondre à cette question il faut éclaircir plusieurs notions, à commencer par distinguer l'espace de l'univers. Comme je viens de le dire l'univers est tout ce qui existe, l'espace est donc un élément de l'univers et si c'est une facilité de langage bien compréhensible je pense qu'il est fautif de parler d'expansion de l'univers car cela nous suggère un objet qui grandirait dans l'espace. Il me semble plus juste (mais pas nécessairement plus facile à se représenter) de parler d'expansion de l'espace à l'intérieur de l'univers, un peu comme si il y avait de plus en plus d'espace au sein d'un objet dont la forme et le volume ne varieraient pas. Une des difficultés qui nous empêchent de concevoir cela est que nous avons une compréhension intuitive Newtonienne de l'espace, un espace absolu vu comme le théâtre dans lequel objets et phénomènes prennent place tandis qu'en réalité il faut plutôt le concevoir en terme de relations, un peu à la façon de Leibniz. -Quels scientifiques ? -Il faut bien comprendre que les différentes couches atmosphériques n'ont pas d'existence propre, il y a une atmosphère que nous avons arbitrairement subdivisée par commodité et en fonction de discontinuités dans les variations de température, de la composition chimique, de la densité ou encore de l'altitude. Il est pareillement arbitraire de fixer une limite précise de l'atmosphère puisque celle-ci part de la densité que nous avons au sol puis s'amenuise progressivement pour n'avoir plus que quelques molécules par mètres cubes, ainsi poser une limite nette à un phénomène par nature discontinu est toujours plus une décision humaine qu'une réalité physique mais pour autant, à part dans des récits religieux, je n'ai jamais entendu parler de couches atmosphériques qui entoureraient l'univers. Cela n'a physiquement pas de sens.
  7. Assurons-nous bien du fait, avant que de nous inquiéter de la cause. Il est vrai que cette méthode est bien lente pour la plupart des gens qui courent naturellement à la cause, et passent par-dessus la vérité du fait ; mais enfin nous éviterons le ridicule d’avoir trouvé la cause de ce qui n’est point. Ce malheur arriva si plaisamment sur la fin du siècle passé à quelques savants d’Allemagne, que je ne puis m’empêcher d’en parler ici. « En 1593, le bruit courut que, les dents étant tombées à un enfant de Silésie1 âgé de sept ans, il lui en était venu une d’or à la place d’une de ses grosses dents. Horstius, professeur en médecine dans l’université de Helmstad, écrivit, en 1595, l’histoire de cette dent, et prétendit qu’elle était en partie naturelle, en partie miraculeuse, et qu’elle avait été envoyée de Dieu à cet enfant pour consoler les chrétiens affligés par les Turcs ! Figurez-vous quelle consolation, et quel rapport de cette dent aux chrétiens ni aux Turcs2 ! En la même année, afin que cette dent d’or ne manquât pas d’historiens, Rullandus en écrit l’histoire. Deux ans après, Ingolsteterus, autre savant, écrit contre le sentiment que Rullandus avait de la dent d’or, et Rullandus fait aussitôt une belle et docte3 réplique. Un autre grand homme, nommé Libavius, ramasse tout ce qui avait été dit de la dent, et y ajoute son sentiment particulier. Il ne manquait autre chose à tant de beaux ouvrages, sinon qu’il fût vrai que la dent était d’or. Quand un orfèvre l’eut examinée, il se trouva que c’était une feuille d’or appliquée à la dent, avec beaucoup d’adresse : mais on commença par faire des livres, et puis on consulta l’orfèvre. » Rien n’est plus naturel que d’en faire autant sur toutes sortes de matières. Je ne suis pas si convaincu de notre ignorance par les choses qui sont, et dont la raison nous est inconnue, que par celles qui ne sont point, et dont nous trouvons la raison. Cela veut dire que, non seulement nous n’avons pas les principes qui mènent au vrai, mais que nous en avons d’autres qui s’accommodent très bien avec le faux. Bernard Le Bouyer de Fontenelle, « Chapitre 4. Que les histoires surprenantes qu’on débite sur les oracles doivent être fort suspectes », Histoire des Oracles, 1687.
  8. épixès

    Dieu tue-t-il?

    Dans Drunk with blood: God's killings in the bible, Steeve Wells dénombre un minimum de 2.8 millions d'individus tués, directement ou sur son ordre, par Dieu. Ce chiffre pourrait monter à 25 millions en tenant compte de l'imprécision de certains épisodes bibliques tel que le Déluge (sans compter les milliards d'animaux non humains, bien entendu). Petit rappel non exhaustif: Il a ordonné la mort des Amalécites et du peuple de Canaan. Il a détruit les villes de Sodome, Gomorrhe, Admah et Zéboïm par le souffre et le feu. Il a exterminé tous les êtres vivants peuplant la planète à l'exception de Noé, sa famille (8 personnes en tout) ainsi que 7 couples d'animaux purs, une paire d'animaux impurs et 7 couples d'oiseaux. Bon on ne sait pas trop comment il s'est démerdé pour noyer les poissons mais bon, c'est Dieu après tout.
  9. Oui donc si on fait quelque chose de bien on ne peut en réclamer le mérite mais si on fait quelque chose de mal, là c'est notre faute....c'est brillant.
  10. Soit ce sont de bonnes grosses larmes de crocodile, soit il lui faut une injection de testostérone d'urgence.
  11. Même en acceptant le postulat de l'existence de Dieu je me refuserais à lui abdiquer ma volonté ou mon libre arbitre. -Vous dites que le mal provient de l'absence de Dieu mais on le dit pourtant omniprésent, je vois là un paradoxe. -Accepter de se faire posséder par Dieu pour n'avoir que du bien en soi, comme vous dites, c'est me semble-t-il se soustraire au test cosmique de celui-ci qui, nous laissant notre libre arbitre face au mal, ne se résume pas à le rejeter intellectuellement mais en l'éprouvant. Il semble que pour Dieu cela ne soit pas suffisant de dire (et de penser) "je rejette le mal", il faut que cette décision se fasse en conscience du mal, de la tentation, il faut l'éprouver pour que notre refus de celui-ci ait une valeur à ses yeux. -Ce qui est moral est-il aimé de Dieu parce que c'est moral ou bien ce qui est moral est moral parce que Dieu le commande ainsi ? Dans le premier cas la morale serait indépendante de Dieu et celui-ci y serait inféodé tout comme ses créatures le sont. Il ne serait donc qu'un messager de la connaissance morale. Dans le second cas la morale serait arbitraire et si Dieu avait commandé que le viol, le meurtre et la torture soient des vertus, alors il en aurait été ainsi. Sans compter que dans ce cas-là il serait tautologique de dire que Dieu est bon puisque ce dernier serait défini par lui.
  12. En effet. L'amour étant un sentiment il est un produit du cerveau mais n'a pas de conscience, à l'instar des pissenlits et de la petite vérole.
  13. Si la conscience de notre mortalité exacerbe la question du sens et à l'évidence la rend plus urgente, je ne suis pas du tout convaincu qu'elle y soit consubstantielle. Elle me semble plus liée à l'existence elle-même et à une forme de soif d'absolu, une valeur transcendante et intemporelle qui fonderait les nôtres. Pour quelqu'un qui souffre et dont la qualité de vie ne peut que se dégrader, croyez bien que c'est la perspective d'une fin elle-même qui apparait belle et précieuse. Je souhaite que la vie ne vous enseigne jamais cette leçon. Si la vie n'avait jamais de fin c'est l'enfer et la folie qui seraient notre lot. Ne vous êtes-vous jamais temporairement lassé de votre activité favorite ? De votre plat préféré ? Imaginez maintenant recommencer encore et encore pendant 1000 ans, 100 000 ans, un milliard de milliard de milliard d'années. Vous pourrez pratiquer toutes les activités, pas seulement celles que vous aimez et cela sans fin: ces milliards de milliards de milliards d'années ne constitueraient pas même l'ombre d'un avant-goût de l'éternité et aucune de vos supplications forcenées ne viendraient mettre un terme à vos souffrances éternelles. Tout simplement parce que l'amour n'est pas rationnel. Il ne pose pas de questions, il ne cherche aucune justification. Il est.
  14. épixès

    Points de vue et réalités

    Nous devrions inciter nos enfants à invoquer cette excuse après des dictées fautives devant leurs profs de Français, je suis curieux de voir leur réaction. Les scientifiques ? Comme s'ils formaient un groupe homogène....Ceux se revendiquant d'une réalité changeante et assimilable aux points de vue sont surtout les sociologues déconstructivistes postmodernes qui gangrènent de leur épistémologie défectueuse ce que plusieurs siècles de réalisme scientifique nous ont péniblement acquis de connaissances.
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