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frédifrédo

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Réputation sur la communauté

  1. Non tout n'est pas ni tout faux ni tout juste dans le Coran. Simplement le Coran est UNE Vérité, une facette de la Vérité, il n'est pas LA Vérité. Une vérité qui avait besoin d'être racontée, et qui nous servira toujours d'une façon ou d'une autre. La Vérité ? Je répondrais ceci : "Les voies du Seigneur sont impénétrables". Nous pouvons certes nous approcher de La Vérité, sans jamais l'atteindre pleinement, tout comme la paix, la paix de l'âme, ne peut être atteinte pleinement dans le monde. La paix de l'âme ne doit pas non plus être un objectif total, dans le monde incarné. Ce serait totalitaire, précisément, et donc contre-productif, utopique surtout car impossible à moins d'éradiquer toute vie organique. L'agitation de l'âme fait partie de la Vie, et l'inconnu de nos destinées, l'impossibilité d'atteindre toute vérité, y est pour beaucoup. C'est le Mystère qui guide nos pas. Nécessairement. Comme une étoile invisible mais réelle pourtant. Mais aussi, ce qui guide nos pas, c'est ce que nous voulons, nous les Humains. Vivre bien. Ou Vivre, tout simplement. Jour après jour. Encore. "En coeur", cela ressemble en langue française, c'est beau. Et en bonne santé de l'âme, si possible, et si voulu. Quelque chose comme ça. Et je dis "nous les Humains" avec un grand "H". Non pas que nous soyons l'égal de Dieu, mais qu'une part du Divin réside en nous... souvent bien petite certes. L'humilité devant le Seigneur tout puissant, devant le principe de la Grande Causalité Universelle (qui est aussi un principe logique factuel et pas seulement une croyance). Ça le Coran et l'Islam l'enseignent très profondément. C'est comme pour Jésus Christ. On le nommait "Fils de Dieu", on voulait croire avec ferveur à son infinie sagesse, mais lui-même se disait "Fils de l'Homme". Comme pour contrebalancer (et pour signifier la nécessité des très riches enseignements humains qu'il a pu recevoir). Alors on a tranché, on l'a compris dans les églises comme mi-homme, mi-Divin. ... un concept loin d'être nouveau :) Et le prophète Mahomet ? Je ne me permettrais pas d'en juger. A mon avis d'ailleurs personne ne devrait se permettre de juger qui que ce soit au plus profondément de ce qu'il est. Et il me semble que c'est logiquement impossible. Essayons de faire au mieux, avec les moyens que nous avons, et avec les personnalités dont on arrive à s'entourer. Ce sera déjà pas mal, non ? Que la paix de l'âme soit avec nous, mes amis :) ... Et j'assume complètement mon côté "soporifique, dégoulinante de guimauve et de cette moraline exaspérante dont parlait Nietzsche" ... Et après tout ça, la volonté d'imposer la "Charia" à la sauce islamiste aux musulmans et aux êtres humains parait bien petite, vous ne trouvez pas ?
  2. Ouais j'ai lu un peu, c'est pas mal. ... mais je crois que j'aime bien aussi la "moraline exaspérante dégoulinante de guimauve", pour peu qu'elle touche le fond de la nature humaine, la Belle :)
  3. Tout à fait. Ceci dit, j'ai commencé à lire la Bible, et je dois reconnaître que les évangiles, c'est-à-dire les enseignements de Jésus (une petite partie de la Bible), ressortent du lot en matière de qualité spirituelle. Et je dis ça sans être chrétien, moi je serais plutôt "déiste non pratiquant".
  4. je veux bien reconnaître que dans le Coran on trouve aussi bien des messages d'harmonie que des messages d'incitation au conflit et à la guerre... des messages d'incitation au conflit et à la guerre, en abondance ! Ne peut comprendre que celui qui maîtrise l'Arabe ? Si c'était vrai, alors l'Islam n'aurait pas le droit de se qualifier de religion universelle. Une religion universelle qui ne pourrait se comprendre que dans une seule modalité langagière, vous ne semblez pas réaliser le niveau d'ignorance philosophique qu'il faut pour soutenir cette idée, pardonnez-moi de me montrer insultant. Est-ce mauvaises traductions que de dire que le Coran insiste très lourdement sur le principe qu'il faut avoir peur de brûler en enfer pour, non pas bien vivre, mais bien mourir ? Est-ce mauvaise traduction que de dire que la notion d'amour de son prochain est faiblement développée dans le Coran ? Lisez d'autres livres de sagesse d'origine diverse, lisez-les honnêtement, et osez me soutenir que le Coran est un livre complet ! Si vous fermez les yeux sur le fait que le Coran est imparfait, comme toute chose de l'Univers qui ne soit pas le principe même de la perfection -c'est-à-dire toute chose sauf la Perfection elle-même-, je continuerais de tenter de vous faire ouvrir les yeux. "Alors regarde, regarde un peu, je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux, Alors regarde, regarde un peu, tu verras tout c'qu'on peut faire, si on est deux. Si on est Deux." (Patrick Bruel)
  5. Je soutiens que la doctrine contenue dans le Coran pèse sur ce refus d'une société pluraliste qui accepte les dilutions relatives des identités et qui repousse le plus loin possible la fin du monde. J'ai lu un peu plus de la moitié du Coran. Ce texte est jonché de destructions, de violences, et de "peu importe qu'un homme meure ici-bas, seul la vie dans l'au-delà vaut". Ce n'est pas une citation précise, mais l'état d'esprit y est. Vous rendez-vous compte des ravages de cette simple idée peut créer, quand elle est martelée à outrance... et encore si ce n'était que ça . Après je veux bien reconnaître que si la vision corano-centrée a pris le dessus dans leur monde du XIe siècle en pleine mutation, c'est que les peuples, et leurs capacités liées à leurs conditions de vie, y sont pour beaucoup aussi. Un point de comparaison : dans l'ancien testament, on trouve aussi une grande abondance, souvent très lourde, de violences, de châtiments divins disproportionnés, d'horreurs de la guerre et des villes qu'on anéantit dans des bains de sang, des peuples naguère joyeux et épanouis qu'on malmène comme s'ils n'étaient que des poupées de chiffe. Mais dans ces histoires, bien souvent, c'est le peuple juif lui-même qui se trouve être la victime de ces châtiments divins (bien qu'il se trouve parfois aussi en position de bourreau). L'idée grossièrement, c'est : "on s'est fait défoncer grave, mais nous devons l'accepter et préparer l'avenir. C'est Dieu qui l'a voulu, nous n'avons manifestement pas été suffisamment bons, d'une façon ou d'une autre, pour éviter ces grandes catastrophes". Dans le Coran, on retrouve ces mêmes idées, mais se joint une innovation : l'incitation à se trouver dans le camp de ceux qui éradiquent, du côté des anges vengeurs et châtieurs. Quand je lis le Coran, c'est très clair, aussi clair que le prophète Mahomet fit tuer de nombreux êtres humains. Nous savons que tuer un être humain déchire l'âme, et le Coran témoigne, pour moi très clairement et même magnifiquement, de ce déchirement de l'âme... bien sûr pour s'en rendre compte, il faut ouvrir ses yeux sur le reste de la Connaissance du monde. Heureusement le Coran possède lui aussi ses aspects positifs, bien pauvrement développés, mais d'autant plus précieux. Et ces musulmans (enfin ceux qui sont à leur tête) sont malheureusement des lecteurs du Coran, des lecteurs particulièrement assidus même, des fondamentalistes en somme. Pauvrement instruits donc... De toute façon le Coran brille par sa capacité à inciter à la conflictualité et à la guerre, à l'instar du Talmud que je n'ai pas lu mais dont j'ai entendu parler. Salam Malekoum, oui, Salam Malekoum. Le problème c'est que la voie de la paix ne consiste pas à fermer les yeux comme on vivrait dans le désert. Le prophète Mahomet, que Dieu le garde, a fait ce qu'il pouvait dans le monde où il vivait. Il ne pouvait pas vivre seul, et le fait est qu'aucun pouvoir meilleur que lui n'a été en mesure de prendre le dessus dans les pays du désert, globalement. D'où la Charia telle qu'elle est appliquée. Il en avait bien conscience, le Coran en témoigne, mais je le répète : il a fait ce qu'il pouvait. Aujourd'hui tout est possible, toi l'ami musulman qui me lis :)
  6. Euh, je pense que si tu lisais les Evangiles tu comprendrais qu'il est extrêmement gonflé de prétendre que le Coran en fasse synthèse !
  7. @ Docteur CAC Salut je te rejoins tout à fait dans tes considérations sur le divin et la métaphysique, sur les dogmes et la croyance. J'ai fait une petite sélection de tes écrits, j'ai trouvé à rebondir dessus pour faire avancer l'interrogation. Quand on dit qu'on croit à quelque chose de l'ordre de Dieu mais qu'on ne se rattache pas à une doctrine en particulier, on peut dire qu'on est "déiste", je trouve ce terme approprié (même s'il a lui aussi, nécessairement, une orientation). Donc tu dis entre autres choses que avoir la foi n'a pas besoin des religions, au sens de religions instituées et en particulier qu'elle n'a vraisemblablement pas besoin des religions abrahamiques monothéistes, qui elles ont tendance à imposer de manière dogmatique leur vision du sacré (enfin tu le dis à peu près). Alors il faut peut-être à ce moment de la réflexion s'appesantir sur la notion de "religion". A l'origine, dans les sociétés tribales que nous connaissons et dont nous avons trace, le "mystico-métaphysico-sacré" fait pleinement partie de la vie collective, et aussi il me semble de la vie des individus. Notons quand même qu'il y a toujours des individus plus dévots et des individus plus pragmatiques et "terre à terre". Donc à l'origine, le concept de "religion" n'existe pas vraiment, on baigne dans une vie pleine de choses qui dépassent l'accès logique à la compréhension de l'Univers, pleine de choses qui posent d'éternelles question dépourvues de réponses physiques (exemple de base : qu'est-ce que le Soleil et la Lune ?), le métaphysique, le mystère, est donc nécessairement partout, dans la nature, et de fait les réponses des "chamans", des responsables du côté mystique de la communauté, prennent une place difficilement contestables par la communauté. Le "religieux", le principe de "LA religion" peut à la limite se définir, mais UNE religion n'a à mon sens pas de raison d'apparaître. A l'origine on baigne tous dans une magie permanente, expérimentée au quotidien, et certains mettent de la poésie, et de l'ordre, là dessus. A un moment donné le concept de "religion" se dessine. Le principe c'est quoi ? C'est que la fonction chamanique, en même temps que le développement des structures sociales en villes et en territoires de plus en plus organisés, se développe et se structure elle aussi. Vu ainsi on voit la continuité entre le mystique et le religieux, entre les contes des mystères du monde et les doctrines... et les dogmes. Une question qui me parait dès lors majeure est la suivante : que serait aujourd'hui le "mystico-métaphysico-sacré" sans organisation construite ? Mais aussi : vivons-nous différemment, mieux ou moins bien, dans un monde dépourvu d'une dimension "mystico-métaphysico-sacrée" ? J'approfondis déjà le questionnement : est-il seulement possible de vivre sans croire en quoi que ce soit ? (attention, il y a des choses auxquelles nous croyons sans nous en rendre compte) Dès lors n'est-il pas préférable que les choses en lesquelles nous croyons soient organisées, et développées en doctrines, diverses et unifiables ? Quoi qu'il en soit, il me semble qu'une pensée érigée en dogme ce n'est jamais bon. Mais par contre, je pense que même à partir de la Torah ou du Coran, on peut tirer l'essence non dogmatique du "mystico-métaphysico-sacré". ... mais je ne dirais pas que ce soit facile ! Et pour en revenir à notre sujet, je reprendrais l'argument des islamistes pro-charia : au sens profond, "charia" signifie "la source". Si l'on pouvait s'en tenir à cette source, précisément, de spiritualité, on comprendrait qu'il ne sert en rien de se formaliser, et que les seules choses qui sont immuables sont celles qui se trouvent au coeur de la nature profonde des choses et de la vie (et dont l'Islam n'a certainement pas à être le porte-parole exclusif). Même en plein désert gagné par la mort et la désolation. Mais ne fermons pas les yeux, le Coran, quantitativement parlant, est une ode à la formalisation et au dogme. Et c'est très précisément pour cela, le Coran lui-même, que l'islamisme radical est si puissant aujourd'hui dans les pays musulmans, et fait tant de bruit -et d'attentats psychopathologiques- dans les pays non musulmans. Voici pour vous instruire, un peu annexe à la question de l'autoritarisme (la logique de l'obéissance par la violence et l'exaction est fondamentale chez les musulmans radicaux), mais un élément à la source de celui-ci, la perte du naturel amour de l'humanité (amour au sens noble), et du plaisir de vivre (au sens noble du terme) : Naruto épisode 58 Si vous ne souhaitez pas regarder tout l'épisode, allez directement à la minute 10.00.
  8. Le Libre arbitre ? On peut associer le Libre Arbitre à ce que chacun a d'authentique au fond de lui, la liberté intime, la capacité qu'a l'être à créer, à générer en lui-même grâce au coeur de lui-même. Le libre arbitre, au sens transcendant, au sens de toute sa grandeur, on peut appeler ça Dieu . Personnellement je ne sais pas si je crois en Dieu, cette question est délicate. Je vous dis par contre qu'avoir une notion de Dieu est faisable par la logique. Pour de plus amples explications sur ce point de détail : http://www.forumfr.c...losophique.html (vou pouvé lir sui là aussi, y n'fé pas d'mal http://www.forumfr.c...losophique.html) Apparemment c'est aussi ton problème Quand au mépris pour toutes les visions magiques du monde, pour les grimoires, et à l'éloge de ceux qui "n'en ont rien à foutre", je ne te félicite pas, je te pensais plus sage Dubandelaroche. Il serait si simple de réduire le sentiment de magie du monde à trois doctrines boîteuses...
  9. Une loi est censée se baser sur le principe de la justice, sur ce qui est juste. Le principe du juste, au sens le plus large possible, on peut nommer ça Dieu. Ainsi, avoir une intuition, dans un espace temps donné, de quelque chose d'exceptionnellement lucide quant à ce qu'il est juste de concevoir ET de faire, on peut appeler ça être en connexion avec Dieu. Reste que certains espaces temps sont plus favorisés par la nature et par les aléas de l'Histoire des humains, que d'autres. Au Royaume des aveugles les borgnes sont rois, aussi vrai qu'au royaume des ignorants les apprentis sorciers sont... les seuls à pouvoir tenter quelque chose. Mais comme dirait l'autre : "Mais ça c'était avant". Aujourd'hui si tu nais bédouin du désert tu peux quand même avoir accès, par l'information, au reste du monde. ... enfin si tu nais fils de Taliban caché dans les montagnes ou fille de réfugié à moitié vivant qui a tout perdu dans un conflit ethnique absurde, ça reste difficile :(
  10. Merci de tes remerciements Jae . Pour la question d'aller voir des prostituées en couche culotte, oui tu peux bien le faire ! Tu as le droit d'imposer une pratique aussi... inhabituelle qu'inoffensive à une nana que tu payes pour assouvir tes pulsions... aucune honte à avoir, tu dois juste contractualiser (oralement) le fait que tu ne la prendras qu'à condition qu'elle accepte, dis-lui cash ce que tu attends d'elle, ne la met pas devant le fait par surprise, c'est là que éventuellement ça pourrait poser des soucis. Si t'es réglo avec la prostituée, aucune inquiétude à avoir... et si elle refuse va voir une autre :) Pour ce qui est de tes aspirations à la liberté, si je puis me permettre, continue d'insister sur ces questions, explore. Sur ce, je te souhaite bonne chance pour la suite de tes pérégrinations :)
  11. Bon finalement je me tape l'interview . A la minute 26, je cite : Et à cela, le Cheikh répond : Donc ce Cheikh Zacharia Seddiki est un homme bon (et le journaliste s'avère de la même philosophie finalement), pour lui c'est le vivre ensemble en harmonie qui l'emporte. Il explique que les premières lois islamiques de fait n'ont déjà presque plus cours aujourd'hui, et que ce sont les fondamentaux de la foi et de l'harmonie, de la "source" de spiritualité, qui doivent guider l'Islam. Que Dieu veille sur les gens qui sont comme lui. Notons que les musulmans qui ne sont pas comme lui, peuvent être victimes de la démagogie électorale, de l'effet de groupe populationnel, mais aussi de la lecture du Coran lui-même. Car cette vérité ne doit pas être cachée, une très forte proportion de versets du Saint Coran vont à l'encontre de cette finalité de convivialité entre les gens qui sont différents, et s'opposent clairement à ce que dit Cheikh Zacharia Seddiki. Ça ne veut pas dire que l'un ou l'autre ait raison ou tort, ça veut dire qu'il faut savoir refuser l'abrogation des versets pacifistes, des débuts des révélations du prophète, avant que les choses ne s'enveniment dans la guerre (et que les versets destructeurs de convivialité n'apparaissent). Ça veut dire qu'en plus d'être interprétés, le Coran et les hadiths majeurs doivent être moralement sélectionnés, si et surtout d'une façon pleinement institutionnelle, si l'Islam veut un jour survivre à la modernité de la vie des humains, une vie dans laquelle les chroniques des grands guerriers "à la Alexandre le Grand" font partie de nos pages définitivement tournées. Sinon le radicalisme musulman ne peut que se développer chez le lecteur musulman du Coran.
  12. @ Chaouia : Ton interview de oumma.com : Je n'ai pas le temps de tout écouter, de toute façon je connais leur message général. Première chose qui m'interpelle, à une minute. Je cite : "Que vous nous expliquiez si la Charhiha (charia) peut apporter des solutions aux enjeux politiques internationaux qui touchent le monde musulman aujourd'hui". Voici donc la première préoccupation de ce journaliste islamiste au sujet de la Charia. Pour lui l'important, son importance, c'est d'apporter des réponse à des enjeux internationaux. ... Et les enjeux humains ? Ne devraient-ils pas être au coeur de ces dits enjeux internationaux, les enjeux humains ? PS : si la question des enjeux humains est abordée dans cette interview, veuillez m'en excuser. J'imagine qu'il n'en est pas question, mais si je me trompe, veuillez s'il vous plait m'éclairer.
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