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Reo

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Tout ce qui a été posté par Reo

  1. Reo

    Appelez la sécurité ! (Intérieure)

    Cela peut correspondre à deux types de vécus différents. Soit dans l'illusion de la toute-puissance, du sentiment d'indépendance totale. Soit dans l'absolue confiance, celle du tout petit, dans la fusion avec l'être aimé: dépendance complète. Entre les deux, l'angoisse.
  2. Reo

    Mon testament spirituel

    rasibus a écrit : "Je n'ai jamais trouvé personne avec qui parler sérieusement de ce sujet." Je veux bien essayer...quoique j'ignore si je suis capable d'en discuter avec la pertinence souhaitable.
  3. Celui qui dirait le contraire ne serait pas crédible. C'est pourquoi, pour essayer de comprendre et de m'expliquer ce qui se passe, je m'efforce de repérer les grandes lignes avant les détails. Il y a du boulot.
  4. Notre développement, si c’est bien celui d’un monde pour l’homme que nous prétendons rechercher, ne diffère nullement, dans son principe, du développement biologique de l’être vivant : comme lui, il consiste à tendre sans cesse à une meilleure adaptation mutuelle avec le milieu et c’est, semble-t-il, le but que les hommes, où qu’ils soient, ont toujours pensé poursuivre en se donnant leurs institutions. Vu l’extension planétaire de nos moyens de communication et d’échange, ce principe, loin de s'arrêter aux frontières, ne peut dès lors que s'appliquer à la société humaine dans son ensemble. Car les Etats comme les organisations internationales, si tant est que demeure leur vocation originelle, apparaissent aujourd’hui désarmés devant l’imbrication croissante de leurs responsabilités, qui les dessaisit de plus en plus brutalement de leurs prérogatives. Une telle situation, faute d’être aménagée, remet en question, au-delà de leurs développements respectifs, celui de leur mandant et fondateur, la personne humaine. Aussi ce développement conjugué, actuellement anarchique et soumis à tous les aléas, réclame-t-il une gouvernance, qui prenne le relais à l’échelon mondial. Cependant une autorité supranationale ne peut tirer sa légitimité que d’une prise de conscience générale de cette interdépendance planétaire et de la nécessité de la prendre en charge. Ce qui revient à dire que, parmi les communautés de notre planète, aucune, quels qu'en soient l’origine et le statut, ne puisse encore ignorer les autres et se comporter comme si certaines d’entre elles n'existaient pas. Condition indispensable pour la découverte de cette souveraineté commune et l’adhésion à son exercice. Si l’option d’une gouvernance mondiale devait être retenue, son premier objectif, préalable naturel à de nouveaux choix de développement, serait, pour évacuer les désordres écologiques et socio-économiques et les crises qui en dérivent, de rechercher au plus tôt un premier équilibre de solvabilité entre l’offre et la demande des prestations de services, et un équilibre correspondant dans la distribution des missions et des charges. Avec la fragilisation, puis la rupture de ces équilibres, entraînée par une mondialisation inéluctable, l’armature de droit international politique et économique, telle qu’elle est perçue et appliquée, est devenue _ sans doute définitivement _ inadaptée au développement des personnes et des populations. En effet, au lieu de les soulager des charges confiées _ comme naguère dans chaque Etat _ à différentes institutions, elle a, dans sa configuration actuelle, incité la plupart de celles-ci à s’en débarrasser, en les autorisant à poursuivre _ au grand large _ leurs propres objectifs. Aujourd’hui revendiqués comme prioritaires, ces derniers s’avèrent _ paradoxalement _ de moins en moins compatibles avec la poursuite du développement. Dès lors, en reprenant à son compte les vocations chancelantes des puissances continentales, avec cette part de souveraineté qu’elles sont désormais incapables d’assumer, l’institution d’une gouvernance mondiale aurait comme objectif essentiel de libérer la planète et ses occupants de cette situation d’assujettissement. Et pour cela, de faire en sorte de restituer : - aux instances locales, régionales, nationales, un réel pouvoir de décision _ attestant la part respective de souveraineté qui leur est dévolue _ en leur permettant d’y voir plus clair sur les problèmes généraux et de faire bénéficier les citoyen(ne)s de cette transparence, - aux citoyen(ne)s, grâce à cela, la possibilité à tous les échelons de responsabilités, techniques et territoriaux, de se déterminer sur des options concrètes et de compléter les informations sur les problèmes particuliers qui se posent sur le terrain. En retour, il reviendrait à chacun(e) _ dûment informé(e) _ de se prononcer sur : - le contenu de la mission de régulation à proposer pour assurer cette gouvernance, - la structure de droit la mieux appropriée à sa réalisation. De ce fait, les mesures spécifiques, parmi les plus urgentes, éventuellement adoptées contre… le chômage, les diverses pollutions, les anomalies de la finance, le gaspillage de l’énergie, etc. …pourraient retrouver quelque efficacité dans la mesure où, insérées dans une politique générale, elles ne risqueraient plus d’entrer en conflit.
  5. Nous avons affaire à une crise globale, mondiale. Ce qui signifie qu’il y a, dans la plupart des secteurs d’activité et sur la quasi-totalité des territoires, des problèmes qu’on connaît les plus grandes difficultés à aborder, des conflits qu’on n’arrive pas à aplanir. En effet : - d’une part, il existe un déséquilibre socio-économique et écologique général,car des millions de gens ici et là rencontrent les plus grandes difficultés pour se nourrir, se loger, se soigner, élever les enfants _ parce qu’il n’y a pas assez d’argent pour ça _ alors que par ailleurs, on en dépense abondamment, et au-delà, afin de trouver des consommateurs pour une profusion de produits, de services _ d’énergie dilapidée _ que les êtres vivants de la planète _ la biosphère elle-même _ éprouvent de plus en plus de difficultés à absorber (ou à tolérer) tels qu’ils ont été réalisés et associés (puis disséminés) ; - d’autre part, parce que les diverses tentatives de conciliation et/ou de coopération internationales amorcées, quelquefois engagées, pour la résolution de problèmes communs, récurrents ou persistants depuis des décennies (embrasements géopolitiques, drames humanitaires, réchauffement climatique, pollutions marines répétées, crise(s) financière(s)…) n’ont livré jusqu’à présent aucune véritable perspective de solution, les intérêts à court terme de chacune des parties représentées demeurant _ de façon tacite et reconductible _ privilégiés par rapport à leurs intérêts à long terme, tant respectifs que partagés avec l’ensemble des parties concernées. L’entrée de la société humaine dans notre ère de modernité correspond, avec l’essor des techniques qui a précédé, puis accompagné la mondialisation, à une véritable transformation «organique», caractérisée par l’accélération sans précédent de ses cadences de production et de distribution, notamment grâce à la mise en œuvre d’un «appareil circulatoire» diversifié et d’un «système nerveux» réactif, organes de nature à améliorer ses chances d’adaptation. Néanmoins, force est de constater que le fonctionnement de ces «appareils» est extrêmement perturbé. En effet, la distorsion, apparue depuis lors, entre - l’accroissement très important des capacités de traitement de l’information et de son débit de circulation, l’instantanéité et la multiplicité des transactions _ avec ou sans contrôles associés _ étendues à l’ensemble du globe et - les difficultés grandissantes pour tous les Etats, face à cette complexité croissante, à prendre des décisions politiques adéquates pour maintenir une garantie de services et de revenus aux citoyens et aux collectivités, n’a fait, notamment en contribuant à la crise financière, qu’aggraver les déséquilibres évoqués ci-avant. La métamorphose en cours serait-elle sur le point d’avorter, ou n’est-elle tout simplement pas achevée ? Si la situation de crise, renforcée par l’absence de consensus quant à une issue, laisse redouter l’échec, le potentiel représenté par le progrès technique, encore présent, par notre organisation, largement perfectible, et avant tout, par l’être humain lui-même, évoque plutôt des lacunes à combler. Qu’en est-il ? Je tente un parallèle entre un individu et notre monde tel qu’il est : Lorsqu’un individu présente des virtualités d’adaptation sociale, mais joue avec sa santé et ne se soucie pas de son entourage, c’est qu’il veut vivre comme bon lui semble, sans s’occuper du lendemain. Cependant, à l’occasion d’un sérieux revers, il n’est pas impossible qu’il revienne sur cette attitude et décide de se donner une règle de vie ou au moins, des repères pour son jugement. Sur cette prise de conscience, en recouvrant de la lucidité, il peut reconnaître l’opportunité de reprendre le contrôle de lui-même et, s’il le désire, parvenir à exercer quelque maîtrise sur son comportement. Il lui suffit, pour cela, d’utiliser son cerveau. Mais, problème : l’ensemble comprenant le monde vivant et son substrat terrestre, auquel nous participons, n’est pas aujourd’hui doté d’un dispositif global de régulation ou de référence comme l’est le cerveau. Dans ces conditions, il apparaît impossible à la communauté mondiale, malgré la multiplicité de mécanismes technologiques et sociaux dont elle est pourvue, de s’adapter autrement que par réaction aux évènements, sans être capable de les anticiper _ et, faute d’un contrôle approprié de ces mécanismes, cela devient de plus en plus difficile à réaliser. En effet, toute organisation, pour atteindre la meilleure adaptation possible, nécessite coopération, spécialisation et coordination, schéma qui a fait ses preuves tout au long de l’Histoire, naturelle, puis humaine : dans l’évolution animale, en particulier, puis dans celle des groupes humains, depuis le clan et la tribu jusqu’à la constitution d’États, voire d’empires, en passant par les communautés territoriales et citadines _ et en les conservant. Pour chacune de ces étapes, il a fallu une référence et une autorité apte à projeter et à coordonner. Or, ce qui distingue la communauté mondiale d’une personne, ou bien d’une organisation unifiée ou fédérée, c’est que ces dernières, l’une disposant de son cerveau, l’autre, d’un gouvernement ou d’un directoire, sont susceptibles d’une adaptation autre que réactive, dans les limites qui leur sont propres, sinon dans celles qu’elles sont susceptibles de s’assigner collectivement. La question posée par la crise concerne les évolutions respectives de ces deux catégories de limites et la manière dont peut s’en trouver affectée la répartition des contraintes pour tous : Vers plus de stress ou vers plus d’autonomie ? Si l’on s’en tient au statu quo, celui où le monde ne peut se réguler seul et que, à l’instar des individus, chaque structure de la société _ en panne de dialogue _ ne cherche alors qu’à évacuer des contraintes en utilisant systématiquement le déni, le stress ne cessera de s’accumuler partout et la crise de s’enrichir de conflits et de s’amplifier. La crise générale présente est une crise du développement de notre monde.
  6. Le déséquilibre économique mondial, tel qu'il se présente actuellement, réside dans la coexistence : - d'une insuffisance globale des prestations de base (éducation, habitat, alimentation, santé, protection...), faute de rentabilité ou de financement pour les prestataires dédiés, faute de solvabilité pour les bénéficiaires : pour l'essentiel, des ménages et des collectivités _ établissements publics, associations, communes, régions, Etats _ ne disposant pas des fonds nécessaires; - d'un surplus global pléthorique d'offres de biens et de services accessibles en fait à une clientèle restreinte, en raison de l'incapacité du plus grand nombre à les honorer. Il en découle : - d’une part, l’astreinte à d’importantes restrictions pour des catégories nombreuses et diverses de la population _ voire, pour certaines, à l’errance ou au confinement _ y compris dans des pays considérés comme développés, - d’autre part, l’encombrement de notre espace et l’accaparement de nos temps de vie, occasionnés par une surabondance . d’offres de services et de produits dont beaucoup trop ne trouvent pas de demandeurs, solvables ou pas, . de matériels rendus impropres, en raison de ces méventes (souvent imprévisibles au niveau des producteurs et des sous-traitants), à l’usage auquel ils avaient été destinés, . de nuisances, voire de risques sanitaires imputables à cet état de fait. Ces anomalies paraissent de nature à expliquer en grande partie les désordres constatés dans le monde, tels que : - affrontements sociaux provoqués par des facteurs d’exclusion : pertes d’emplois, manque en denrées de base, défaut d’équipements de première nécessité; - épuisement intermittent ou progressif _ inopiné ou organisé _ de ressources naturelles (eau, pétrole, minéraux rares, biodiversité….); - pollution multiforme en mer, dans les cours d’eau, au sol, en sous-sol, atmosphérique,… entraînée conjointement par . l’accumulation d’articles fonctionnels ou inutilisés, obsolescents, dégradés, de fragments divers (stocks, rebuts, déchets....) et de leurs effluents éventuels, . l’insuffisance de prise en compte des effets, sur l’environnement _ et le voisinage _ de leur utilisation, raisonnée ou non (puis, de leur non utilisation), comme de leurs modes de production et d’acheminement; - retard de développement subi, au-delà des populations les plus fragilisées, par la totalité des Terriens, en raison de ce manque de maîtrise de nos diverses activités (en témoigne la persistance d’affrontements armés....). Cette interprétation s‘appuie sur un point de vue qui : 1 - attribue la dégradation de notre cadre de vie à nos errements collectifs, particulièrement en pratique financière et économique, 2 - n’en attribue pas la responsabilité exclusive à des individus ou à des groupes particuliers. Ce deuxième point ayant déjà été largement exploité dans de multiples approches _ finalement sans grandes avancées _ il me semble naturel que le premier soit enfin abordé de manière étendue et débattu de manière approfondie, pour enrichir ou infléchir l’hypothèse avancée ici, ne serait-ce que pour : - apporter un autre éclairage aux jugements que l’on a coutume de formuler _ souvent à l’emporte-pièce _ sur les différentes responsabilités, en définition comme en attribution, - recadrer l’ensemble de celles-ci pour amener à des rectifications, et probablement à des révisions, dans nos modes de fonctionnement. Et, en tout premier lieu, afin de s’interroger sur ce renversement des objectifs et des charges qui nous a conduits, sans qu’on y prenne garde : _de _ l’institution des personnes morales, dans le but de faciliter les missions d’appui propres à garantir la satisfaction des besoins (relationnels autant que biologiques) des personnes, comme une meilleure gestion de leurs contraintes, et par là même, l’amélioration et l’enrichissement de leurs relations mutuelles, _ à _ l’alourdissement progressif de la charge imposée, comme priorité absolue, aux individus et aux collectivités humaines pour pérenniser _ sans réelles garanties en retour _ les revenus des personnes morales qui les représentent,… …les revenus et services destinés aux gens n’étant dorénavant, quant à eux, créés ou maintenus qu’à proportion de la sauvegarde des objectifs comptables, naguère garants d’un équilibre des prestations _ en qualité comme en répartition _ ce qui, à l’évidence, n’est plus le cas.
  7. Ci-dessous le post du 22 février dont le sujet m’oblige à revenir à l’actualité (voir le deuxième paragraphe) « Le leader mondial des constructeurs d'automobiles a reconnu une fraude sur 15 millions de voitures Diesel, en ce qui concerne leur niveau de pollution atmosphérique. Et le ministre des transports de l'Etat allemand d'admettre qu'il était au courant. Ce qui revient à officialiser le caractère institutionnel de la tricherie dans le monde du commerce transnational; ce que ne dément pas la démarche des autorités françaises de vouloir faire la lumière sur ces pratiques, tout au moins dans le secteur de l'automobile. En effet, on ne voit pas pourquoi la concurrence en serait exempte, tous les coups étant permis, tant qu'on pense avoir les moyens d'échapper à des sanctions _ pour autant qu'elles aient été anticipées. Alors il est logique de se demander pourquoi les groupes industriels, au plus haut niveau de la hiérarchie mondiale, dans l'énergie, l'agroalimentaire, la santé,... enfin, toutes activités confondues, n'en feraient pas de même. Ou plutôt, s’ils ne tomberaient pas déjà dans le même type d'errements pour optimiser leurs bénéfices. Ou maintenir, voire augmenter leur part du marché. Cela renvoie aux notions de base de l'économie, l'intérêt général _ ici, la santé publique _ confronté à des intérêts privés. Peut-on raisonnablement soutenir, aujourd'hui comme hier, qu'il suffit de faire la somme de ceux-ci pour réaliser celui-là ? La réponse est oui, si la définition de l'intérêt général se résume à un bilan comptable des bénéfices réalisés par l'ensemble des puissances économiques cotées comme telles. Mais comme il s'agit d'une guerre permanente entre les concurrents, il existe naturellement une énorme majorité de perdants _ entreprises et particuliers, publics ou privés _ dont les préjudices subis ne sont pas pris en compte et, par conséquent, cette définition est erronée. Aussi l'intérêt général ne peut-il pas être défini comme une somme _ ni comme une liste _ d'intérêts particuliers, mais comme une synthèse à réaliser et à maintenir, et cela, on le sait depuis longtemps _ c'est ainsi que sont nées les communes, qu’ont grandi les Etats. Pour sa pérennité, en constituer une à sa mesure est indispensable au monde globalisé. » Du moins le semble-t-il. Mais l’erreur ne serait-elle pas de privilégier le confort et la santé des personnes au détriment de l’emploi ? En effet l’application des règlements, en ce qu’elle nécessite une coûteuse mise en place de structures adéquates et l’entretien d’une armée de fonctionnaires, représente un handicap désormais insurmontable pour la compétitivité. Mea culpa.
  8. Apparemment, j’ai échoué à «éclaircir ma position» ! Comme quoi c’est très utile de bénéficier de commentaires…. Qui fait quoi ? Nous n’en sommes pas là. Comme toi, j’aurais beaucoup de mal à imaginer la forme que pourrait prendre une révolution. Ce blog est une tentative, parmi d’autres, d’attirer l’attention sur l’impasse dans laquelle nous nous trouvons, humains en général, Français en particulier. Ce que j’essaie de dire, c’est que nous devons à la fois entretenir le système comme nous pouvons et, en même temps, préparer son remplacement et que ces deux ensembles de mesures doivent être compatibles. Alors qu’aujourd’hui, le court terme est en train de tuer le long terme. Et puis, pour la géopolitique, je dis juste que la régulation est indispensable pour éviter désordre et destruction : elle n’apporte pas la solution, elle nous donne juste une petite chance de nous organiser intelligemment. Mais «c’est pas gagné !»
  9. Plutôt qu’un début de solution, j’y vois un palliatif, à condition qu’il s’agisse d’un suivi pérenne, donc adaptable dans ses moyens à l’évolution du développement mondial. Mais surtout, l’application effective d’une telle mesure dans toute son ampleur serait un indice révélateur de l’existence d’une prise de conscience collective et d’une réelle volonté de changement de la part de ceux qui président aux destinées de la planète. Cette question me permet d'éclaircir ma position sur la "paire" révolution/réforme" : on considère souvent qu'il s'agit d'une alternative, deux options qui s'excluent. A mon avis, en particulier dans la situation actuelle, la seconde doit plutôt être envisagée pour créer les conditions indispensables à la réussite de la première. C'est comme dans la vie : quand on ne peut pas immédiatement remplacer un équipement de première nécessité, on est bien obligé de l'entretenir au mieux, sachant que sa durée de vie n'est pas illimitée, en faisant tout pour trouver une autre solution avant qu'il vous lâche complètement ! Conclusion : il faut réformer pour préparer un projet alternatif, mais simultanément ce projet de "révolution" doit être pensé pour servir de guide à ces réformes, actuellement suggérées ou engagées aveuglément et sans coordination.
  10. Dans ce blog, j’ai tenté de montrer combien la piste empruntée pour assurer notre développement est devenue incertaine, voire dangereuse, encombrée qu’elle est par une multitude croissante de convois de bagages dont on n’a pas eu le loisir ou le courage de faire le tri, sans doute parce que la question de leur destination n’a _ de longtemps _ plus été posée. Si on ne fait rien pour amender, réparer ou transformer le « système », on risque de se retrouver en très mauvaise posture. Et déjà, modestement, on peut essayer d'en discuter. Tout système a ses imperfections, qui ne l'empêchent pas de fonctionner _ la perfection n'est pas de ce monde _ mais à mesure que celui-ci évolue, elles peuvent se révéler gênantes, puis gravement invalidantes, et fatales enfin, si on n'a pas su les pallier. Comme une machine qu'on n'entretient pas et/ou qu'on soumet à des sollicitations trop élevées ou inadaptées à l'usage auquel elle était destinée (*cf note de bas de page). Les dérégulations, sans aucun doute, font partie de ces contraintes brutales et inadaptées au développement des populations. Que je ne crois pas devoir confondre avec celui qu’on a coutume de repérer _ et même de quantifier _ par des PNB, des balances commerciales ou des taux de croissance. Chaque Etat essaie d’attirer à lui cette croissance annoncée comme salvatrice. C’est donc l’escalade des moins-disants fiscaux, donc sociaux, et la dégringolade pour ceux qui, comme au poker, ne peuvent pas suivre. Cela surtout depuis qu’est intervenue ce qu’on appelle la mondialisation. Avant celle-ci, chaque pays, au moins parmi les plus développés, était maître chez lui, en ce sens qu’il ne dépendait pas aussi étroitement qu’actuellement du commerce avec ses pairs. Et plus encore, d’un réseau financier global aujourd’hui omnipotent. Dont il est impossible de suivre les transactions, dans leur instantanéité et leur multiplicité. Il pouvait aussi remédier à ses insuffisances en exploitant des terres vierges ou en colonisant le tiers-monde. Mais l’émergence continue de nouveaux concurrents a banalisé ce schéma et porte désormais la guerre économique à son paroxysme, en « quart-mondisant » du même coup des collectivités jusque dans les pays les plus développés. L’objectif primordial du revenu _ profit ou salaire _conditionne le fonctionnement de l’économie. Toutes les entreprises, grands groupes en tête, se disputent les créneaux les plus rentables, avec une surenchère de produits, aux moindres coûts. Il s’ensuit une double élimination de produits et de producteurs, les uns et les autres éjectés vers la poubelle : faillites et chômage d’une part, mévente et pollution d’autre part, créant partout déséquilibres et conflits. C’est un désordre mondial, réfractaire jusqu’à présent à toutes les concertations de dirigeants, préoccupés qu’ils sont, avant toutes choses, de conserver le pouvoir et de préserver leur confort personnel. A chacun de réfléchir, à tous d’en discuter, pour trouver une solution par des moyens intelligents, c’est-à-dire non violents (*bis repetita). Cela passe par la prise de conscience que nous sommes tous _ sans exceptions _ plus que jamais solidaires de fait, ce qui n’a rien à voir avec l’abnégation que l’on prête ordinairement à l’altruisme. *Cependant il existe une option qui permet de faire l’économie d’un entretien a priori fastidieux : c’est d’admettre la fatalité de la victoire de l’agressivité de l’être humain sur le génie dont il a pu faire preuve dans la conquête de la planète;c'est cette option qui est actuellement retenue.
  11. Le stress répond à une souffrance, liée à une accumulation, brutale ou progressive, de contraintes physiologiques et mentales dans notre vécu, ou à leur mauvaise gestion, sous la pression de l'environnement, de la société. Ce peut être le cas lorsque se présente un obstacle à la réalisation d'une décision, ou que pèse une menace sur l'intégrité de notre personne, sur notre avenir, matériel ou affectif. Une importante dépense d'énergie devient alors nécessaire pour se libérer si possible de contraintes conflictuelles; mais le plus souvent, elle se consume dans des efforts de neutralisation pour tenter de rétablir ou de maintenir un équilibre provisoire; en fait, un arbitrage effectué dans l'urgence compromet généralement la satisfaction des exigences biologiques et/ou la réalisation des projets envisagés; de même, pour anticiper de probables situations de stress. Ainsi, consciemment ou non, des perturbations sont provoquées, des dommages subis; si le déséquilibre persiste, c'est la crise, le conflit n'ayant pas été résolu. A l'origine du stress se trouve la crainte de l'inconnu, de ce qui échappe à notre expérience _ en fait, de ce qui peut se produire _ maintenant ou plus tard. En animal évolué, pour s'y préparer, l'être humain se sert de sa mémoire. Nous avons, de plus, la faculté de nous donner des objectifs pour répondre à nos besoins, et de les redéployer au vu de la diversité des situations rencontrées. En tant que facteur d'adaptation, la qualité de cette gestion de notre conduite repose donc sur la diversité des choix qu'elle peut nous offrir. Dit autrement : notre niveau d'autonomie est directement lié à l'équilibre que, dans l'immédiat ou dans la durée, nous serons amenés à maintenir entre les contraintes vécues. A l'inverse, lorsque l'on ne parvient pas à préserver cet équilibre, s'installe une perturbation, émotionnelle ou physiologique : le doute efface le sentiment de sécurité quant à la satisfaction prochaine de besoins biologiques et relationnels. Notre adaptation n'est plus suffisante, nous perdons de l'autonomie, c'est un recul pouvant conduire à une régression. Celle-ci intervient dès lors que la seule alternative qui se présente à nous est - soit d'investir notre énergie vitale _ notre "agressivité" _ dans la violence, contre soi-même ou l'entourage (l'escalade), - soit de consacrer ce qu'il nous en reste à une addiction (le repli sur soi). Comment minimiser ou harmoniser les contraintes ? Sans doute en les analysant pour ensuite les restructurer _ si on en a le temps et les moyens _ grâce à un judicieux redéploiement de nos options, à un réajustement lucide de nos objectifs. Sinon, il faudra rechercher des compensations, c'est-à-dire des approximations qui permettront d'en différer les effets nuisibles, ou au moins de les atténuer, afin de se donner ce temps et de se procurer ces moyens. Cependant, comme il s'agit, presque toujours, de modifier des comportements, des situations qui ne dépendent pas uniquement de la personne stressée, la difficulté de l'opération est telle qu'on en reste généralement à ce type de compromis, lequel a bien souvent tendance à se fragiliser avec le temps. Il n'est donc pas rare que nous ayons recours au déni, attitude qui consiste, pour préserver nos choix _ alors même que nous les pressentons précaires _ à rejeter certaines contraintes, à en reporter la pression sur notre environnement, faisant ainsi l'économie d'un examen mieux approfondi. Avec l'espoir, souvent fallacieux, de maintenir un «statu quo» en deçà de la limite du stress. Il est évident que la généralisation de cet expédient commode contribue grandement à multiplier les contraintes superflues : de là, une intensification des situations de stress, avec des risques croissants de ruptures d'équilibres se traduisant par des violences accrues. A n'en pas douter, vu la diversité de leurs objectifs et des contraintes inhérentes à leur poursuite, ce schéma s'applique aussi, dans son intégralité, aux communautés, aux institutions de toute nature et de tous statuts. A un monde stressé …. En effet le même processus de stress intervient lors du développement des sociétés humaines. La croissance et la multiplication des individus entraînent une augmentation exponentielle des relations qu'ils sont susceptibles d'entretenir entre eux, encore accrue par la diversité des situations et des réactions adaptatives. Comme à toute relation correspond un assortiment de contraintes dont les contours exigent d'être définis pour en assurer la viabilité _ et l'équilibre des parties prenantes _ il n'est pas surprenant que l'histoire de la civilisation abonde en confrontations destructrices, et que les épisodes mondialisés du XXe siècle aient réalisé l'amalgame entre toutes les formes prévisibles (ou non !) de déstabilisation de la personne et des institutions. Et continuent à faire école.
  12. Dans tout ce qui précède, j’ai traité du stress selon la définition du dictionnaire : «Ensemble de perturbations biologiques et psychiques provoquées par une agression quelconque sur un organisme », le terme « agression » étant pris dans le sens d’une atteinte à l’intégrité de l’individu. Une acception courante, notamment dans les milieux du sport et du spectacle (mais pas que…), consiste à le définir comme une pression qui permet à la personne concernée de se concentrer à la poursuite d’objectifs préalablement convenus. Le « bon stress »,en somme. La différence entre les deux notions est flagrante : dans le second cas, le dessein est clairement défini et son acteur en garde la conduite en contrôlant ses émotions et ses décisions, tandis que dans le premier, l’agression subie par l’individu du fait d’une tension excessive provoque la perte des repères nécessaires pour former et/ou accomplir son projet. Dans notre monde complexe de dépendances mutuelles, où il est très difficile de conserver le contrôle de ses projets, ce cas-là, de loin le plus répandu, s’alimente en permanence de l’autre. État de dépendance, déséquilibre, conflits non résolus : C’est ce qui caractérise l’installation du stress chez une personne, à son corps défendant : tout ce qu’il faut pour entraver un développement, pour ruiner une carrière, pour abréger une existence. C’est également le constat, rappelé dans le billet précédent, à propos de la situation mondiale aujourd’hui. S’il est bon de se confronter régulièrement à une réalité qui résiste, afin d’en sortir le mieux armé pour les combats qui vous attendent, est-il pour autant judicieux de demeurer en permanence sur le pied de guerre ? C’est pourtant ce à quoi nous nous astreignons collectivement et individuellement _ mécaniquement _ dans la démarche exclusivement compétitive _ rarement remise en question _ dans laquelle nous concevons, et tentons d’assurer, notre développement. Mais ce dernier implique la cohésion, par conséquent l’équilibre de l’organisation qui nous implique dans ce projet _ avec ou sans notre adhésion. Comment assurer cet équilibre ?
  13. Tout comme la santé d’une personne, comme chacun sait, ne se juge pas simplement à son activité, le stress des populations peut être, à l’instar de la croissance, un marqueur pour qualifier le développement. Ainsi le niveau de développement, à côté de repères économiques, pourrait-il s’apprécier selon des critères propres à la personne et aux relations sociétales. Par exemple, la multitude et la gravité des conflits sociaux, des affrontements géopolitiques, ou la fréquence des suicides et des agressions, pourraient, à mon avis, apporter un complément utile à l’analyse de ce niveau. Si toutefois la notion de développement inclut la sécurité individuelle et collective.
  14. "Stress" est un mot anglais qui signifie "contrainte". En français, il s'applique à la situation où l'on peut se trouver lorsque l'on vit sous la contrainte, quand s'accumulent des contraintes au point qu'on ne puisse plus les gérer. Trop nombreuses à long terme ou trop fortes à court terme, nos choix s'amenuisent, notre autonomie de décision diminue, menaçant notre équilibre. En effet, dans l'incapacité de trouver une solution par le dialogue, toute discussion devient pour nous polémique. Dans un déni de la réalité, nous perdons la faculté de discerner les priorités dans la poursuite de nos objectifs; de sorte que pour les atteindre, nous sommes amenés à franchir les limites qui nous préservent. A prendre le chemin le plus court : celui de l'agression contre nous-mêmes ou notre entourage. Ainsi le stress peut-il se propager de proche en proche, lorsque les conflits n'ont pas été résolus. Tout comme dans un matériau, une contrainte trop élevée peut entraîner le cheminement d'une fissure, puis dans la machine, la rupture d'un assemblage. En mécanique, en électrotechnique, dans tous les domaines technologiques, nous savons ce qu'il faut faire, en préventif ou en curatif, pour ajuster les caractéristiques techniques aux conditions de fonctionnement, et vice-versa : mise au point et suivi. Dans le cas d'une personne, c'est une question d'éducation et de contrôle de soi; pour la société, affaire de gouvernance. C'est bien le rôle de la politique d'assurer cette maintenance pour garantir la cohésion de la collectivité. Et pour ce faire, de réaliser en continu l'adaptation mutuelle de cette "machine" et de ses "composants". Cependant il existe une option qui permet de faire l’économie d’un entretien a priori fastidieux : c’est d’admettre la prévalence, voire la fatalité de la victoire de l’agressivité de l’être humain sur le génie dont il a pu faire preuve dans la conquête de la planète.
  15. Reo

    Le racisme existe t-il ?

    Tous les Français, avec ou sans passeport, sur leur sol ou à l'étranger, sont la cible de la haine. Je ne sais pas s'il faut qualifier celle-ci de racisme, mais c'est bien une haine qui s'exprime contre les gens qui ne partagent pas la manière de vivre et de penser des personnes qui leur vouent cette haine.
  16. Bonsoir Comme tout le monde ici ne semble pas être sur la même "longueur d'onde" sur le sujet, c'est en effet mieux de préciser. Pour moi, je préfère dire : essayer de sauver tout ce qui peut l'être dans notre aventure humaine. Ne pas oublier que le monde évolue et qu'aujourd'hui l'évolution s'accélère. Donc réfléchir et discuter des objectifs, de ce qui les éloigne et de ce que l'on peut faire pour les rapprocher. Contrairement à ce qu'on peut encore lire, il n'y a là aucune prétention, mais simplement le désir de vivre. ....
  17. Salut Y a-t-il écrit : "nous, les Français ?" C'est un raisonnement que tout le monde peut faire, même les Français. La bonne question, jointe à celle d'elbaid (Quel genre de gouvernance?) _ tu la poses à la fin de ton intervention _ ne s'adresse pas uniquement aux Français. Si chacun peut se la poser, rien ne lui interdit d'en chercher la réponse, si possible en discutant. Je n'ai pas la réponse, je ne fais que soumettre des réflexions à valider, ou non.
  18. C'est à quoi il faudra s'attacher, si toutefois il est possible de s'accorder sur cette nécessité.
  19. Bonjour La question est bien d'empêcher que notre cadre de vie sur Terre ne devienne inhabitable et en fin de compte invivable. Invivable, il l'est déjà pour des populations, suite à des conflits et/ou à l'épuisement de ressources indispensables. L'action du citoyen lambda est utile, on ne peut s'en passer. Seulement, elle risque de perdre toute efficacité si l'organisation collective est déficiente, voire inexistante. C'est la différence entre le court terme et le long terme : il faut avoir aussi des projets qui tiennent debout pour préserver et améliorer cet habitat commun. Si nous sommes des colocataires dans un appartement, nous n'avons pas beaucoup de choix pour l'entretien et une meilleure jouissance. Décorer des murs rongés par l'humidité ou chauffer des pièces sans isolation, c'est assez décourageant. Si nous sommes copropriétaires de l'immeuble, nous avons une plus grande liberté de manœuvre. Encore faut-il se mettre d'accord sur les mesures à prendre, particulièrement sur les priorités. L'objectif idéal est de cogérer l'ensemble et ses abords en anticipant les conflits. La mondialisation nous montre tous les jours qu'on ne plus se contenter de régler tous les problèmes au niveau des États et que nous sommes obligés de trouver un dispositif de gestion globale des affaires qui impliquent tous les habitants de la planète, donc d'instaurer, pour ces sujets, une gouvernance supranationale au niveau du globe.
  20. Si on ne fait aucune hypothèse sur les conditions de développement de la vie sur Terre (présence de pesanteur, du rayonnement solaire, d'une atmosphère, d'eau, d'une activité sismique et volcanique, de cycles saisonniers, de conditions variées de température et de pression, etc.), comme s'il s'agissait d'une région virtuelle d'un espace où n'existerait aucune grandeur physique, on ne pourrait qu'en conclure que, quelle que soit la forme de vie considérée, sa probabilité d'apparition et donc d'évolution ne pourrait être que nulle. Ce qui, bien entendu, n'autorise pas à affirmer que l'évolution naturelle depuis la naissance de la planète ne pouvait conduire qu'à un "humanoïde". Mais, précisément, cette évolution naturelle ne peut se concevoir séparément sur les différentes espèces vivantes qui cohabitent dans un écosystème, puisqu'elles évoluent en fonction les unes des autres, en interdépendance entre elles pour leurs besoins, et aussi avec un milieu changeant auquel elles doivent s'adapter en permanence, quitte à le faire évoluer lui aussi en l'aménageant. Dans ce schéma, la probabilité d'apparition d'une forme spécifique est liée à celles des autres formes présentes et antérieures, et l'humanité n'est ni improbable, ni prédéterminée : elle est plausible. Aurions-nous une forme complètement différente que nous tiendrions les uns et les autres les mêmes raisonnements.
  21. Reo

    Votre vision de la science

    D'accord avec toi, Mariane: même si on appelle "science" tous les moyens, toutes les méthodes que les êtres humains utilisent pour comprendre et pour agir (donc en plus de ce qu'on appelle la Science), on ne peut pas tout expliquer....
  22. Reo

    Votre vision de la science

    Ce qui m'étonne, Mad_World, c'est que tu contestes la technologie comme moyen d'adaptation, tandis que, (ai-je bien compris ?) tu sembles l'admettre pour le reste. Nous ne cessons de tirer des leçons de notre expérience, base de tout savoir, savoir-comprendre, savoir-faire, que l'approche scientifique permet d'optimiser. En ce qui concerne nos moyens de percevoir et comprendre le monde, ils ne nous fournissent que certaines "facettes" de la réalité, parce qu'il est douteux qu'on puisse en appréhender le champ dans sa totalité, et aussi parce que deux moyens d'investigation portant sur un même objet nous en livrent généralement des versions différentes; la complémentarité de ces versions ne remplace pas une perception globale vraisemblablement irréalisable. Toutefois, j'en conviens, il me paraît légitime d'appeler "réalité" l'approximation du présent, celle qui "fonctionne"... enfin, voilà ma vision des choses....
  23. Reo

    Votre vision de la science

    Ce que je veux dire, c'est que nos sens et les moyens qui les prolongent donnent une interprétation du monde, parmi une infinité possible, et qu'avec la science, on parvient à faire progresser l'efficacité de notre adaptation en palliant les insuffisances "opérationnelles" de cette interprétation. Je suis de cet avis, qui découle de la définition que je propose.
  24. Reo

    Pourquoi 1=0.999999999...

    Salut ! On peut aussi écrire : " 1=0,999999999999..." ou " 1=0,9..." ou même "1 =0,99......." en variant le nombre de "9" et le nombre de points de suspension. Ce sont des conventions d'écriture pour désigner le réel "1" qui, étant entier, peut s'écrire avec un chiffre unique ou suivi d'une virgule et d'un nombre arbitraire de zéros. Donc l'égalité proposée est une identité vraie, puisqu'on désigne le même nombre avec deux conventions différentes. D'ailleurs, le résultat de la soustraction, quel qu'en soit le signe, pourra s'écrire "0" avec l'écriture habituelle ou, pourquoi pas, "0,00.....0001" ou encore "-0,000.........1" sans varier d'un iota, puisqu'il s'agit d'une simple option de transcription. Par contre, si l'on supprime tous les points de suspension, il n'y a plus d'ambigüité : on désigne clairement deux nombres différents, selon une convention universellement reconnue, et leur différence est déterminée par les règles de calcul que tout le monde connaït.
  25. Reo

    Votre vision de la science

    Et si la science était plutôt un moyen de parfaire notre adaptation au monde par la recherche d'une représentation la plus adéquate possible, la connaissance réelle étant inaccessible ? Qu'en pensez-vous ?
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