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Marc'heg

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Tout ce qui a été posté par Marc'heg

  1. Je le pense pour que l'enfer soit enfin rendu désirable. Définition du Littré : Terme de philosophie. Système de ceux qui pensent que tout est matière, et qu'il n'y a point de substance immatérielle. C'est ni plus ni moins la définition philosophique de l'athéisme que les athées les moins instruits rejettent parce-que ça sonne péjoratif à leurs oreilles. On reconnait cependant les athées qui ont un minimum de bagage culturel à ceux qui assument leur matérialisme.
  2. Oui, mais vous y irez quand même en enfer. Du moins j'espère.
  3. Ce qui relève du premier degré (la critique de l'adulescence) et ce qui relève du second degré (les enfermer comme des psychopathes) me semble assez évident. Mais sans doute ai-je tendance à surestimer la bonne foi de mon prochain.
  4. L'humour. L'infantilisation des individus est de toute évidence un élément régressif qui se confirme : sans smiley, l'homo-internetus devient incapable de discerner le sens et l'émotion des mots seuls – c'est un début d'illettrisme probant.
  5. C'est n'est pas une affaire de passion mais de dégénérescence sociétale, et ce n'est pas toujours inoffensif. L'adulescent n'est pas que la demi-fiotte qui joue aux bonhommes pixelisés, c'est aussi, chez certains jeunes adultes qui déploient une ultra violence médiatiquement baptisée "gratuite", une agressivité d'enfants sans limites dans un corps d'adulte. « Un homme, ça s'empêche. » Albert Camus.
  6. Je vois un lien entre l'affaissement de la démocratie par le désintéressement des jeunes adultes pour la politique et leur maintien prolongé dans l'enfance, (quelques individus pourront toujours venir protester que jouer aux jeux vidéo ne les empêche pas de voter mais ce n'est pas l'effet générationnel). L'enfant cumule l'innocence politique et la consommation déraisonnée ; le capitalisme a intérêt à ce que le monde retourne en enfance. J'ajoute le correcteur orthographique infantilisant et lénifiant au possible.
  7. Bon nombre d'athées se mettent à croire en Dieu quand un grand malheur les frappe, c'est-à-dire dès qu'ils réalisent qu'ils ne sont pas maitres de l'univers. L'athéisme goguenard laisse alors place à l'humble croyance. J'imagine parfaitement les habituels gouailleurs anticléricaux dans un avion près de s'écraser, serrer les fesses et prier Dieu qu'il les sauve.
  8. Être "fan" est déjà un vocable adolescentrique.
  9. L'époque est infantilisante pour tout le monde.
  10. Marc'heg

    Génies féminins

    Si la Révolution était aussi masculine c'est parce-que l'Ancien régime donnait un pouvoir important aux femmes dans la société de cour.
  11. Merci, voyons voir : Une étude publiée par le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (Sell), fait le point sur les consommateurs de jeux vidéo, à l’occasion de l’ouverture du salon professionnel Idef. On remarquera pour commencer que les gamers sont ici nommés "consommateurs de jeux vidéo", ce qui définit par la même le jeu vidéo comme un produit de consommation avant d'être un éventuel "objet culturel". Que ceux qui ont toujours en tête le cliché de l’ado prépubère boutonneux super geek qui joue aux jeux vidéo, se méprennent, la moyenne d’âge du joueur est aujourd’hui de 38 ans, contrairement à 21 ans en 1999. Eh oui : ce sont les mêmes quelques années plus tard qui n'ont pas changé leurs habitudes adolescentriques. C'est précisément la définition de l'adulescence.
  12. Marc'heg

    Génies féminins

    Ce propos fait précisément "une histoire binaire" entre aujourd'hui et un hier mystifié pris en un seul bloc. "La majorité des femmes étaient ignorantes" ? Quand et ignorantes de quoi ? "Il fallait mieux être une bourgeoise", pour un homme aussi il valait mieux être un bourgeois en terme d'instruction, et aujourd'hui encore : parmi les élèves qui obtiennent le baccalauréat chaque année, on ne compte que 8% de fils d'ouvriers. La réussite scolaire dépend d'abord de la culture familiale : une fille de cadre a plus de chance d'aller à l'université qu'un fils d'ouvrier. La "lutte des sexes" sert trop souvent d'enfumage pour perdre de vue la profondeur sociale et réelle des inégalités.
  13. Marc'heg

    Génies féminins

    Après avoir bouté les Anglais hors de sa cuisine.
  14. Le jeu vidéo me semble être un élément majeur pour définir l'adulescent.
  15. Mon propos initial est que les athées ont souvent des croyances – bien que non religieuses – tout aussi irrationnelles que peut l'être la croyance en Dieu à leurs yeux. Ce propos a donné lieu à une querelle linguistique pour une raison très simple : les athées ont par trop souvent le sentiment d'être plus rationnels donc plus intelligents que ceux qui croient en Dieu, convaincus qu'une foutaise laïque n'en est pas une par nature. Le communisme était une idéologie pas seulement athée mais athéiste et anticléricale. Le nazisme aussi outre mesure. Dès que le temps me le permettra (car il y a manifestement fort à faire) j'éditerai un sujet dans la section Histoire qui relatera des contrevérités historiques de la propagande anticléricale sur l’Église catholique (avec des sources universitaires un peu plus sérieuses que Wikipédia si Philkeun accepte d'en souffrir).
  16. La hiérarchisation des races humaines était une foutaise athéiste, et pas des moindres. On pourrait s'amuser à en faire une belle liste. Les pires horreurs, celles qui ont fait des morts à une échelle industrielle au XXe siècle, découlent de sociétés sécularisées qui avaient éjecté la probabilité de Dieu. Si Dieu n’existe pas – comme l'écrivait Dostoïevski – tout est permis.
  17. Il faudra écrire au Larousse et à L'Académie française pour leur expliquer que leur définition du mot croyance est tordue, car c'est la stricte définition du terme que j'ai citée mot pour mot, et qui concerne aussi bien – n'en déplaise – la croyance en Dieu que la croyance en n'importe quoi d'autre : thèse, doctrine... http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/croyance/20740?q=croyance#20620 Lemaître était un ecclésiastique comme l'étaient Copernic et beaucoup d'autres noms au sein de l’Église catholique qui fut longtemps un vivier à talents scientifiques, bien loin de l'image obscurantiste fabriquée de nombreux mythes et contre-vérités par les libéraux et autres anticléricaux. L'ami du pape Urbain VIII ? Un très bon exemple qui mériterait un sujet à lui seul. Je conseille aux habitués de Wikipédia de diversifier un peu leur lecture, pourquoi pas avec quelques ouvrages historiques dont je peux livrer quelques titres. Quant à l’Église catholique qui ne comprendrait prétendument rien au domaine scientifique, je peux dresser une liste généreuse et non-exhaustive de scientifiques émérites à travers l'histoire dont on a oublié qu'ils étaient aussi des prêtres ou des chanoines. C'est précisément parce-qu'on ne sait pas si cela peut marcher comme on l'espère dans le cas d'une doctrine que c'est une croyance et pas encore un savoir. Pour les Droits-de-l'Homme, ceux qui veulent les appliquer dans certaines parties du monde y croient, mais ils ne savent pas si cela peut réussir et pour cause ça échoue souvent. Le communisme a été appliqué, certains y croient encore en pensant peut-être que son application n'était assez rigoureuse. Il y en a sans doute ici qui croient en la réalisation politique d'une Union européenne fédérale : ceci entre parfaitement dans la définition d'une croyance que donne le dictionnaire, et concerne aussi bien l'existence de Dieu que la vérité d'une thèse, d'une doctrine. Tant que la forme de vie extraterrestre n'a pas été découverte, son existence est encore du domaine de la croyance quelles qu'en soient les probabilités. On saura qu'il existe une forme de vie après l'avoir découverte, en attendant on y croit. On croit que l'on va réussir jusqu'à ce que l'on réussisse ou que l'on échoue : ensuite on sait. Il s'agit donc bien d'une croyance en une thèse qui est celle de sa réussite. Le monde moderne est rempli de foutaises d'athées...
  18. Je serais intéressé quant à moi de rencontrer ces fameux athées qui ne croient en rien, ni à l'existence d'une forme de vie extraterrestre, ni aux Droits-de-l'Homme comme d'autres croient aux Dix commandements en tant que piliers de la civilisation et de sa morale, ni à une idéologie politique, une utopie quelconque, pas même en leur propre réussite individuelle ; toutes ces croyances ne sont pas forcément plus rationnelles que celle en l'existence de Dieu, et je serais curieux de rencontrer l'athée qui maitriserait assez mal sa langue maternelle pour prétendre ne croire en rien. Par anticipation du message qui succédera au mien et dans lequel on tentera comme on peut de se dépêtrer d'une querelle sémantique perdue d'avance, je livre la définition de croyance : Fait de croire à l'existence de quelqu'un ou de quelque chose, à la vérité d'une doctrine, d'une thèse...
  19. Certes : prenons l'édition 2015 du Larousse entre laquelle il n'y a pas encore eu de déplacement sémantique, à compter du 1 février 2015, concernant l'athéisme (qui signifie toujours nier l'existence de Dieu et non ne croire en rien) et le verbe croire (qui ne se réduit toujours pas à la foi religieuse). Une alerte Google pourrait s'avérer utile en cas de déplacement sémantique impromptu.
  20. J'imaginais avec amusement celui qui allait se ruer sur Wikipédia pour finalement n'y trouver rien de bien compromettant. La position de l’Église catholique ne contredit pas la théorie de l'évolution, elle reconnait même officiellement le Big Bang comme à l'origine du monde, considérant que cela n'entre pas en conflit avec l'intervention créative de Dieu, mais au contraire la nécessite. Je répète au passage que les Pères de l’Église (donc début Moyen Age) n'ont jamais considéré la Genèse comme un traité scientifique. L'imaginaire qui voit l’Église catholique comme l'ennemi historique de la science relève le plus souvent de mythes anticléricaux aujourd'hui facilement démontables – grâce à la rigueur scientifique de l'historien. Je crois en l'existence d'une forme de vie extraterrestre mais je n'en sais rien tant que ça n'a pas été découvert, c'est encore du domaine de la croyance quelles qu'en soient les probabilités. On saura qu'il existe une forme de vie après l'avoir découverte, en attendant on y croit. On ne sait rien avant d'avoir cru, et il est impossible – même pour le plus arrogant des athées – de ne croire en rien à moins de tout savoir.
  21. Par définition l'athée est celui qui nie précisément l'existence de Dieu, si on se réfère au Larousse. Ça ne veut pas dire qu'il ne croit en rien. Je serais par ailleurs curieux de connaitre le présomptueux qui prétendrait ne croire en rien. La seule manière possible de ne croire en rien étant de tout savoir.
  22. Un fois qu'on a saisi la différence entre croire et savoir, on comprend peut-être que la croyance ne concerne pas que la croyance en Dieu, et qu'un athée croit souvent en quelque chose d'aussi douteux que l'existence de Dieu comme à certaines utopies. L’Église catholique romaine, par exemple.
  23. Il faudrait dire à ceux qui utilisent le mot Religion pour évoquer les créationnistes combien leur esprit scientifique manque de précision. Si ces histoires furent écrites et crues à travers le monde, je parle des légendes en tout genre sur l'origine des temps, c'est que l'humanité en avait besoin. Les jugements de valeur sont anachroniques en Histoire. Si on était en mesure d'affirmer ce qui est prosaïquement vrai ou faux il ne s'agirait plus de croyance mais de savoir. L'athéisme triomphant sous la IIIe République a revisité l'histoire de France à l'intention des écoliers en y ajoutant des mythes dont certains n'ont jamais été guère plus scientifiques que la Genèse. Même les plus laïcards des scientistes tètent le sein d'une croyance.
  24. Les pères de l’Église considèrent depuis au moins cinq ou six siècles que l’interprétation à faire de la Genèse ne doit jamais contredire la science. Vous enfoncez des portes que l’Église catholique n'a jamais fermées.
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