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Sakura Imperial

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Tout ce qui a été posté par Sakura Imperial

  1. L'arbre qui tombe dans la forêt fait-il du bruit si personne ne l'entend?
  2. Franchement, le mariage gay, je m'en fous.
  3. Sakura Imperial

    Bouddhisme.

    Je dirais que le bouddhisme est une voie, que les philosophies sont des voies, que les religions sont des voies. Des voies qui passent par une porte. Quelle est la bonne porte?
  4. Sakura Imperial

    Bouddhisme.

    Pardon mais j'ai lu plusieurs sites, textes, livres divers à propos du bouddhisme, les paroles du bouddhas, et dedans je n'ai rien vu de semblable. D'ailleurs je n'ai jamais trouvé nulle part de trace d'un dalai machin bidule. Je crois que cette fonction a été inventée par la suite pour les mêmes raisons qu'on a mis un pape, ce qui de mon point de vue est absurde. Le bouddha n'était ni un prêtre, ni un moine, ni un dalai lama ni un rien du tout. C'était un homme. Le karma comme tu le décris n'est certainement pas le karma selon la conception bouddhiste. Pardon, mais le bouddhisme, c'est tout sauf ça. D'abord le bouddhisme est une doctrine, une voie, peu importe, dont le but est d'atteindre l'illumination, sortir du cycle des renaissances. Le but est donc tout sauf s'assurer une meilleure vie prochaine. La loi du karma selon le bouddhisme, c'est ceci: "faire le bien engendre le bien, faire le mal engendre le mal". Et, en aucun cas, le don d'argent n'assure meilleure vie (prochaine) ou atteinte de l'illumination. L'illumination peut-être atteinte par la pratique intense de la méditation et le don de soi aux nécessiteux. Il n'est pas question d'argent. A ton avis, qu'est-ce qui fait qu'on ressent la souffrance? Et si nous n'avions plus cette même chose? Tu as lu les paroles du bouddhas? Tu as déjà lu quelque chose de philosophique? On ne dirait pas. Alors ce que tu dis, vraiment, n'est rien d'autre qu'une affirmation basée sur de l'ignorance. Ce qu'est devenu le bouddhisme au cours des siècles, est sans doute à déplorer, mais son essence, quelque soit sa nature, est sans doute bien le genre de choses auxquelles les hommes devraient penser s'ils veulent un jour vivre heureux. Il y a bien d'autres pensées similaires au bouddhisme, mais personne n'est réellement capable de les comprendre. C'est une perte tragique. Après, religion, doctrine, ou quoi que ce soit. il faut savoir prendre le bon et laisser de côté le mauvais. Le bouddhisme fait parti de ces trésors humains qui ont un potentiel immense. Il faut apprendre à s'en servir, comme on apprend à marcher, à parler, etc... Le bouddhisme n'a aucun dieu. Il a des personnages historiques, cependant. A KrishnaPanther Y a-t-il des réponses à ce genre de questions? Que se passerait-il si nous avions ces réponses? N'est-ce pas une idée déprimante que celle de savoir qu'on mourra, tôt ou tard? (et ce n'est pas le bouddhisme qui l'a enseignée...) Peut-on réellement annihiler son soi? N'y a-t-il pas une compréhension plus symbolique à découvrir? Le but du bouddhisme n'est pas de répondre à des questions. A mon sens il est plus une méthode qu'autre chose en réalité. Qui te dit que le monde a été créé juste pour faire souffrir les êtres vivants? C'est une drôle de manière de penser, je trouve. Le bouddhisme ne comporte aucun système de caste. Et si, au lieu d'être contre ceci ou contre cela, on faisait personnellement un choix de pensée et d'acte et qu'on vivait selon nos propres principes, quelque soit leur origine (tant qu'on les comprend et qu'ils ont un sens)? A propos de l’anéantissement du soi. Le bouddhisme ne le commande pas. Le bouddhisme dit: l'égo est la source de la souffrance et il enseigne comment s'en libérer. Par contre, il est dit dans le Tao te king: "Le saint néglige son moi, et son moi se conserver." Mais, que signifie "anéantir son soi"? Faut-il prendre cela au pied de la lettre? Faut-il y voir un symbole? Dans un livre traitant du bouddhisme Zen, on parle d'esprit Zen, un esprit ouvert (de débutant) qui est mis en opposition à un esprit d'expert qui sait et donc qui sera fermé (puisqu'il sait, il n'a pas besoin de recevoir). Cet esprit ouvert est certainement l'esprit nécessaire à ce dont tu parles: de l'individualité à la conscience universelle. Il faut être ouvert. La respiration est importante, elle est décrite comme "une porte battante", qui s'ouvre dans les deux sens pour laisser passer... mais que faut-il donc laisser passer? Tu as l'air perturbé par cette absence divine. le bouddhisme n'est pas une religion à Dieu. De plus, il est recommandé aux disciples qui suivent la voie du bouddha de pratiquer en se posant toujours cette question: "Qui suis-je?". Elle est sans doute bien plus importante que pourquoi, puisque "Qui suis-je?" est la question qui porte tout le sens, qui détermine le choix, qui répond même au "pourquoi?".
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