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blase

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Messages posté(e)s par blase

  1. Tu me le raconteras plus tard, et pourtant on le sait tousles deux que «plus tard» n’arrivera pas,

    et pour cause tu rentres de nouveau chez toi. . .

    Sur une terre riche de souvenir, oublié volontaire

    je repense à toi, repense à cette ile, vide de toi

    Une boucle dis-tu ? C’est drôle que t’en parles j’ypensais aussi,

    non pas à tes cheveux, simplement à cette histoire. . .

    Tu ne dois surement plus t’en rappeler,

    elle résonne juste comme un écho

    Tu t’en souviens alors,

    c’est celle que tu as effacée

  2. bonjour a tous,

    de retour après une longue absence. . .

    j'ai passer une belle semaine,

    ou plutôt un bon début de semaine

    il y a quelque chose de spéciale dans l'aire,

    une présence qui se fait sentir,

    qui? quoi ? je ne saurait vous dire pour l'instant

    _______________________________________

    je suis contant de voir que les habitués sont toujours présent : morphee, jedino belalex et bien sur cosette!

    ça fait plaisir de vous lire de nouveau

    Je suis désolé pour le post précédent je me suis trompé de compte ! blush.gif

  3. . Pourquoi se combattre (battre?) pour des incertitudes? Pourquoi se cloitrer dans notre univers pour s’expliquer celui qui est commun à tous? J’ignore autant que vous sur les questionnements existentiels qui englobent nos vies et motive notre quête de sens, mais je suis assuré du fait que la solitude de notre monde intérieur ne permettra jamais d’expliquer l’extérieur d’un tout dépassant l’entendement humain. N’oublions surtout pas que nous sommes ce que nous sommes, et que nous ne sommes que cela.

    Mes nuits me semble beaucoup plus longues a force de question, et d'incertitudes.

    Chercher l'origine pour trouver le point d'arriver?

    Pourquoi se battre pour des incertitudes? Surement parce qu'on espère que la balance penchera de notre coté.

    On redoute tellement ce qui se passera qu'on se bat, toujours sans relâche.

    Ça devient une obsession, c'est un objet désiré, une réponse fatidique.

    Et un jour on se lève et on se rend compte que jamais rien ne changera, alors on passe a autre chose,

    une autre vie, un autre monde, d'autre questions.

  4. Escapade

    Tu connais Mahebourg? C’est dans le sud de l'ile, proche de Blue Baie. .

    Je n’ai toujours pas vu la plage mais le village est magnifique.

    La descente du bus se fait sur une place qui longe la mer,il y fait très fait beau.

    Dans les jardins qui bordent cette place, un bouda géant de 3 mètre de hautfait partie intégrante du paysage, il amuse les touristes égarés comme moi, uneunique photo suffit pour se remémorer de cette promenade.

    Ce que je préfère c'est le trajet. Environ 2h en bus, voire un peu plus ; ça permetde réfléchir et de penser, en particulier lorsque je suis assis au bord, coté fenêtre.

    Là je vois les paysages défiler devant moi, je vois au loin l'horizon et ses splendides montagnes. L’impression de prendre lelarge me gagne alors, aller dans cet endroit où tout est parfait

    Arrivé là-bas la chaleur est intense, je fais le tour de lajetée puis une petite promenade en ville avant de rentrer. C’est drôle non, 2 heures de route pour y rester à peine 1h ?

    Les gens y sont simples, ça fait plaisir de les voir vivre. Tousmarchent avec des sandales, rouges, bleues, jaunes ou vertes, ce ne sont pas les couleurs quimanquent, mais pour la plupart le vélo reste primordial. .

    Ce que je préfère c'est d'admirer les maisons, avec cette architecture particulièreaux villes côtières, il y en a des toutes blanches mais les plus pittoresquessont certainement celles accompagnées d'une pointe de couleur vive.

    Et dans mes pensées, je m'imagine un jour vivre dans l'uned'elles, déjeuné sur cette terrasse avecla brise et le soleil magnifique, d’une ile unique.

    IAI

  5. C’est une pensée, une image

    qui laisse vide toute une page

    il s'imagine dans ce pays

    loin de tout, loin de cette fille

    C’est une note, une mélodie

    elle s'est ancré dans son esprit

    tangue sur les vagues qui l'emporte

    la rapporte près de cette porte

    C’est une lueur, un espoir

    élancé dans un ciel noir

    pour éclairer le temps d'un soir

    petit garçon cesse d'y croire

  6. Bonjour à tous, je vous invite a lire ce texte qui n'est pas de moi mais qui m'a beaucoup marqué, bonne lecture :)

    la petite fille aux allumettes

    Il faisait effroyablement froid; il neigeait depuis le matin; il faisait deja sombre; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'annee. au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait dans la rue: elle n'avait rien sur la tete, elle etait pieds nus. lorsqu'elle etait sortie de chez elle le matin, elle avait eu de vieilles pantoufles beaucoup trop grandes pour elle. aussi les perdit-elle lorsqu'elle eut a se sauver devant une file de voitures; les voitures passees, elle chercha apres ses chaussures; un mechant gamin s'enfuyait emportant en riant l'une des pantoufles; l'autre avait ete entierement ecrasee.

    Voila la malheureuse enfant n'ayant plus rien pour abriter ses pauvres petits petons. dans son vieux tablier, elle portait des allumettes: elle en tenait a la main un paquet. mais, ce jour, la veille du nouvel an, tout le monde etait affaire; par cet affreux temps, personne ne s'arretait pour considerer l'air suppliant de la petite qui faisait pitie. la journee finissait, et elle n'avait pas encore vendu un seul paquet d'allumettes. tremblante de froid et de faim, elle se trainait de rue en rue.

    Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde. de toutes les fenetres brillaient des lumieres: de presque toutes les maisons sortait une delicieuse odeur, celle de l'oie, qu'on rotissait pour le festin du soir: c'etait la saint-sylvestre. cela, oui, cela lui faisait arreter ses pas errants.

    Enfin, apres avoir une derniere fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçoit une encoignure entre deux maisons, dont l'une depassait un peu l'autre. harassee, elle s'y assied et s'y blottit, tirant a elle ses petits pieds: mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose rentrer chez elle. elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son pere la battrait.

    L'enfant avait ses petites menottes toutes transies. «si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour rechauffer mes doigts? » c'est ce qu'elle fit. quelle flamme merveilleuse c'etait! il sembla tout a coup a la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poele en fonte, decore d'ornements en cuivre. la petite allait etendre ses pieds pour les rechauffer, lorsque la petite flamme s'eteignit brusquement: le poele disparut, et l'enfant restait la, tenant en main un petit morceau de bois a moitie brule.

    Elle frotta une seconde allumette: la lueur se projetait sur la muraille qui devint transparente. derriere, la table etait mise: elle etait couverte d'une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. au milieu, s'etalait une magnifique oie rotie, entouree de compote de pommes: et voila que la bete se met en mouvement et, avec un couteau et une fourchette fixes dans sa poitrine, vient se presenter devant la pauvre petite. et puis plus rien: la flamme s'eteint.

    L'enfant prend une troisieme allumette, et elle se voit transportee pres d'un arbre de noël, splendide. sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs: de tous cotes, pendait une foule de merveilles. la petite etendit la main pour saisir la moins belle: l'allumette s'eteint. l'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des etoiles: il y en a une qui se detache et qui redescend vers la terre, laissant une trainee de feu.

    «voila quelqu'un qui va mourir » se dit la petite. sa vieille grand-mere, le seul etre qui l'avait aimee et cherie, et qui etait morte il n'y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu'on voit une etoile qui file, d'un autre cote une ame monte vers le paradis. elle frotta encore une allumette: une grande clarte se repandit et, devant l'enfant, se tenait la vieille grand-mere.

    - grand-mere, s'ecria la petite, grand-mere, emmene-moi. oh! tu vas me quitter quand l'allumette sera eteinte: tu t'evanouiras comme le poele si chaud, le superbe roti d'oie, le splendide arbre de noël. reste, je te prie, ou emporte-moi.

    Le lendemain matin, cependant, les passants trouverent dans l'encoignure le corps de la petite ; ses joues etaient rouges, elle semblait sourire ; elle etait morte de froid, pendant la nuit qui avait apporte a tant d'autres des joies et des plaisirs. elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brules d'un paquet d'allumettes.

    - quelle sottise ! dit un sans-cœur. comment a-t-elle pu croire que cela la rechaufferait ? d'autres verserent des larmes sur l'enfant; c'est qu'ils ne savaient pas toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, c'est qu'ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goutait maintenant dans les bras de sa grand-mere la plus douce felicite.

    extrait de "La petite fille aux allumettes" Conte d'Andersen

  7. Regardes, tu la vois ?

    au loin, sous l’arbre,

    elle regarde son avenir

    et du haut de sa colline admire infini,

    un regard derrière,

    juste une larme

    pour se souvenir de lui. .

    Elle n’est pas seule,

    d’un autre monde

    il lui offre son plus beau sourire

    dans ses pensées, ses souvenirs

    IAI

  8. un texte resté au placard

    Les derniers jours

    C’est quand je regarde a travers cette fenêtre,

    Ce silence m’apaise .

    Un vide dans cette infinité éclairé par un clocher.

    Comblé par ton absence.

    A la façon des grands d’un monde, passé, je cherche à écrire.

    A supposer que tu liras en sachant que tu ne comprendras pas .

    Je cherche des mots qui n’existent pas,

    Des émotions profondes, des sentiments partagés.

    Sur une terre inconnue,

    Je me retrouve,

    Souvenir oubliés, présents pour le plaisir d ’une âme en paix.

    IAI

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  9. Un point

    Un point pour commencer. Un point pour finir. Un point pourne rien dire.

    -C’est bien triste que votre vie ne soitqu’une suite de points,

    et les mots ? Les phrases ? Lesimages ? ne font-ils pas partis de votre quotidien ?

    -capricieux, ils ne se livrent qu’à de rares personnes . Alors ils se cachent derrièreun point qui commence par un S.

  10. Ça fait un long moment que je n’ai pas écrit, un manque d’inspiration,un vide. . .

    mais voilà que depuis quelques jours mes doigts me démangent, des idées, des images, des motsqui reviennent me tenir compagnies.

    Ces nuit où je l’attends patiemment sans dire un mot, parfois toute la nuit,souvent jusqu’au matin.

    Périple d’une vie, d’une âme, d’un homme qui ne selasse pas de recommencer, si c’est pour elle sans regret.

    IAI

  11. Il y a de ces personnes. . .

    Il y a de ces personnes a qui on ne peut échapper,

    Mais le plus fascinent est que ca ne marche qu’en un sens.

    On pense souvent a une personne que l’on a connu dans un autre monde,

    une personne supposée oubliée mais qui reste ancré en nous.

    Au plus profond de ton âme tu sais qu’elle ne s’en ira jamais, elle est là, à toi, et tu la garde.

    Chaque jour qui passe tu te sens mourir un peu plus

    alors tu t’enfuis pour espérer des jours meilleurs. . .

    T’as beau chercher, tu finis par te rendre compte que

    des meilleurs jours ne peuvent exister sans elle,

    La gorge sèche, le regard vide, tu penses a elle une fois de plus dans l’immensité de la nuit,

    tu revis ces moments inoubliables.

    IAI

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