Aller au contenu

Mórrígan

Membre
  • Compteur de contenus

    14 045
  • Inscription

  • Jours gagnés

    6

Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Rectifier après coup, et en l'état, ne fait que renforcer votre idée première, et la suite de votre argumentaire ne tient d'ailleurs qu'à cela : "nous sommes nous aussi parents jugés par ces "sans enfants" indignes, et c'est si injuste, alors on a le droit en retour". Très maladroit, et en plus, excusez du peu, mais c'est toujours aussi faux, ou alors les opérations ne se déroulent pas dans ce sens là. Si vous avez un goût très prononcé pour la conciergerie (c'est un vous général), les personnes ne se reproduisant pas, n'en ont bien souvent cure de ce qui se passe dans vos foyers. Sans doute pour cela, qu'ils sont vite catégorisés "égoïstes", voire "misanthropes", en plus du reste. Vous vous basez sur votre situation, pour en tirer des conclusions trop générales, c'est une erreur. Ma douce maman a été mère bien plus tôt que vous, elle aura été jugée sur le coup, mais reconnait l'avoir été et l'être toujours moins que sa bonne amie d'enfance qui elle est une sorte de philosophe aventurière -maintenant ménopausée- sans enfants. Et quand bien même il ne s'agit pas d'une place de victime à se disputer. Ce serait stupide. J'ai envie de vous écrire (et c'est là général puisqu'il n'y a malheureusement rien d'original dans vos écrits, et je précise vous l'écrire en toute gentillesse) : mais quel est votre problème exactement ? Pour vous, une personne qui ne souhaite pas se reproduire est anormale, le pathos est alors invoqué, un fameux instinct de reproduction serait déficitaire et vous êtes tous si sûrs de vous. Se reproduire serait alors "That's the way you do" et même "That's the way you are". Mais comme c'est triste. Que savons-nous exactement de la part de l'inné et de l'acquis en ce qui concerne la reproduction ? L'instinct de reproduction, c'est ce que beaucoup se trimballent en écharpe pour justifier ou condamner, mais sommes-nous seulement tous animés de façon inconsciente par la fitness, et tous de la même façon ? Des facteurs culturels, leur influence, ne seraient-ils pas également à envisager (et non forcément de façon négative, enfin tout dépend de là où l'on se place), sont-ils plus ou moins déterminants que la "nature" ? Dans de nombreux domaines, il est toujours aussi difficile de trancher entre inné et acquis, et je dois écrire que pour certains, c'est même pas plus mal, eu égard aux conclusions faciles que certains pourraient en tirer, en faire des arguments d'autorité, et ils le font déjà même déjà sans rien savoir. Vous condamnez ce que vous ne comprenez pas, c'est un réflexe typiquement humain, et ce depuis des lustres. Par la même, des femmes, par le passé, ont offert un très bon combustible, simplement parce qu'elles étaient capables et automnes ou survivaient simplement à leur mari (suspectées de s'en être débarrassées avec des philtres, et surtout les plus âgées). Aujourd'hui nous savons que si l'espérance de vie des femmes est généralement plus élevée, c'est qu'interviennent plutôt des facteurs biologiques en terme de "résistance". Vous, vous, avez passé quelques années en crèche. Les bons côtés de l'enfant vous les voyez et c'est très bien. Je consultais ce matin même les catalogues de jouets de Noël (c'est de saison, et ma thérapie... je regarde The Voice Kid aussi pour ce faire (1)) : 15 pages de poupons qui vont à la selle et modèles de biberons factices, de Barbie équipées de poussettes double pour les jumeaux, ou coiffeuses, et au milieu, quelques pages consacrées aux arts ménagers, 2 modèles d'aspirateurs factices concurrents, un garçon et une fille (pour la parité) ; une seule page de loisirs créatifs et même pas conseillés pour la tranche d'âge qui m'intéresse, aucun livre de comptes ni de calculatrice high tech dès 3 ans, même pas mon "premier CRM". Les petites filles, dès leur plus jeune âge, sont formatées ou conditionnées à être de parfaites mères de famille, voire des mères au foyer, en sus. Ma nièce est visiblement déjà artiste. Je voulais me faire une idée, il me faudra voir sur place (*palpitations*) ou glaner sur internet via des recherches très ciblées, aller vers les 7 ans et plus et conseiller de surveiller de façon accrue, voire carrément aller dans un magasin spécialisé. Enfant, tout comme elle, les baigneurs, j'en ai eu vite fait le tour. Adolescente, là où les autres jeunes filles faisaient du baby-sitting pour se faire de l'argent de poche, je passais mes après-midis dans l'arrière-salle à lire, pendant que mon paternel jouait de la fraiseuse, ou écoutais toutes les misères de sa secrétaire dépressive. J'aidais également ma tante à la boutique, lors de braderie, ou à habiller ces messieurs, à l'occasion de défilés. Je pense sincèrement avoir été sauvée d'un destin de mère de famille nombreuse. Il m'a été donné l'opportunité de voir autre chose, j'y ai pris goût, et me concernant, ça se tiendrait là. Il est tout à fait possible que d'autres aient suivi le même parcours, et trouvent ailleurs des centres d'intérêt, bah bien plus intéressants, à leur goût. Si vous "savez" aujourd'hui la vision que je "me" fais des enfants ? Pas tout à fait, non, puisque d'une part vous avez une lecture dégradée de mes propos, butant là où il vous plaira, et d'autre part parce que vous n'appelez pas de vos voeux à voir se développer des avis contraires, mais intimez plutôt au silence. Nan c'est cool, une bonne dictature. Mais vous avez peur de quoi sérieusement ? Vous vous êtes déjà reproduits, ou souhaitez encore y revenir, c'est ce que l'individu fait d'ailleurs depuis la nuit des temps, et explique que nous soyons encore là à taper sur des claviers aujourd'hui. L'individu qui ne se reproduit pas est en marge et personne ne se prive de lui rappeler. Rien ne viendra ébranler votre foi, oui parce que vous êtes des religieux. (1) Non je déconne, les émissions de télé réalité me sont insupportables, alors si en plus vous y mettez des gosses.
  2. Ben voilà, il n'y a jamais d'explication. Comprendre est un péché mignon, et j'en suis désolée. Au moins, vous n'aurez pas déterré papy Freud de sa tombe et je vous en remercie.
  3. Je ne me soumets à aucun Dieu et s'il existe quelque chose, ce n'est très certainement pas ce que l'on veut bien nous vendre depuis Mathusalem... En quelle honneur, une entité supérieure serait-elle apparue à seulement quelques élus, autoproclamés prophètes (élus qu'il faudrait croire sur parole) ? Elle serait si impassible, sadique et perverse, à se plaire ainsi, à n'être que simple spectatrice des guerres, des famines, des pires abjections et crimes, alors qu'elle aurait tant de pouvoir ? À moins que le trône des cieux ne soit désormais, vide ? Mes deux grands-mères, latines et très pieuses toutes deux -dont l'une était aussi une dame charmante- m'ont, pour l'une accusée d'avoir blasphémée et sévèrement réprimandée, et l'autre, elle, souriait toujours avec bienveillance et s'engageait généralement un long débat philosophique sur la croyance, la culture du doute, la tolérance... Je ne pense honnêtement pas que tous les croyants sont bons à exterminer, ni même les extrémistes, et quand bien même ils me sortent réellement par les yeux. Les discours trop pieux, l'obscurantisme ne seront jamais vaincus à grands renforts de bombes, peut-être davantage grâce à l'instruction.
  4. La nature... la revoilà, ah j'ai failli attendre. Bon, qu'est-ce qui, selon vous, ferait que d'autres ne répondent à cet instinct biologique ou ne soient pas animés par celui-ci ? Personne jusqu'à présent n'a su donner une réponse posée et sérieuse et j'ai toujours l'espoir. Nous pourrons dire ce que nous voulons de la forme du sujet, faire des suppositions sur l'intention de l'auteur. Quoi qu'il en soit, il y a de la vérité. Les enfants sont bruyants, sales, dépendants. Certains parents reconnaissent humblement que c'est "le métier" le plus difficile et le plus ingrat, au monde. Il est possible d'être objectifs aussi et ce problème d'éducation est tout de même très fréquent.
  5. Et c'est définitivement ce qui peut faire basculer quelqu'un qui n'est pas plus motivé que cela : l'amour *petits papillons qui volent* Les accidents de la vie arrivent et les couples se séparent. Faire un enfant toute seule est une démarche ensuite particulière, si l'enfant le vit bien -parce que logiquement c'est son bonheur à lui qui prime- tout va bien. Et c'est vraiment ce qui compte pour l'entourage, à mon sens, tant il est bienveillant. Si les amis sont pourris, ça se change après. Les parents ont à réviser leur façon d'élever les enfants, pour le bien de tous, et en premier lieu pour leurs enfants. C'est là la meilleure façon de les protéger, à mon sens et de les armer, dans la vie. C'est le meilleur qu'un parent vise pour son enfant, enfin ça le devrait dans le meilleur des mondes. Pour moi, les enfants sont des adultes en devenir avant toute chose. Ils sont "façonnables", en formation constante -et sont aussi une source d'inquiétude permanente pour les parents- et force est de constater que certains sont bien mieux éduqués que d'autres ou apprennent dans le calme, sont attentifs, sans pour autant ne pas être éveillés, souriants et affectueux. C'est un oubli alors : " Faire un enfant "toute seule" ... ou encore le couple avec un enfant est jugé par ceux qui n'en ont pas et qui ne comprennent pas que les parents puissent être aspiré, impliqué et investi dans leur nouveau rôle de parents.Comme on peut-être investi dans tout autre chose une rénovation de maison, un projet quelconque." Et non : la plupart des individus se reproduisent, et jugeront plus facilement ceux qui sont différents... et comme ceux qui n'ont pas d'enfants sont moins en nombre, il est donc plus probable qu'ils aient à subir souvent jugement et forcing.
  6. Il y a davantage de "narvalos" que des narvals, malheureusement. (Arrêtez de vouloir zigouiller tout le monde bon sang, il y a fort à parier que vous êtes une dame charmante, en plus).
  7. C'est celui que je porte à la majorité des parents que vous devriez trouver très dur et injuste... Si les enfants sont comme ils sont, c'est toujours parce que des adultes qui en sont responsables, ont failli (même en ce qui concerne l'odeur, et il faudrait que je tienne les comptes). Typique, il s'agit d'enfants et vous foncez tous et toutes, tête baissée. La raison a définitivement foutu le camp. Comment voulez-vous que des individus qui ne souhaitent pas avoir d'enfants ou qui ont d'autres priorités pour le moment, ne vous pensent pas totalement irréfléchis, complètement...possédés ? Malgré cela, loin d'eux l'idée de vous faire tous allonger sur un divan (et vous n'y tiendriez pas tous). Ils pourraient devenir comme vous autres, en procréant. L'angoisse. Vous pensez sincèrement que ces "sans enfants" qui jugent ces parents dits irresponsables, sont seuls à le faire ? Comment vous expliquez-vous que les beaufs sont toujours en train de râler après "ces cas sociaux qui emmènent leurs enfants à Disneyland avec leurs impôts, alors qu'eux-mêmes ne peuvent même pas y emmener les leurs" ?
  8. Très futuriste, et c'est un style. Nous pourrions trouver aussi qu'il y a un manque de charme.
  9. Le fil a été "réactivé" après presque 5 mois, avec de nouvelles photos de cette jeune femme, à Istanbul. Mais ce n'est pas grave, Jérusalem est aussi classée au patrimoine de l'Unesco : vieille ville, remparts, le fameux mur... même combat. Des peuples sont très attachés à cette ville, pour des raisons religieuses évidemment, mais aussi parce que c'est chez eux. Quand vous ne fusillez pas tout le monde, vous atomisez tout. Vous ne voudriez pas vous focaliser sur des pensées positives un peu pour changer : licornes et arc en ciel.
  10. C'est tellement dommage, j'évoquais ensuite les individus qui s'extasient sur les petites menottes et donnent des noms de chiens à leurs gosses... ou des noms de gosses aux chiens, 'sais plus. Si j'avais voulu vous prendre pour un punching ball, je m'y serais prise autrement. Vous confirmez ce que j'écrivais plus haut : intouchables, sacrés etc... Nous ne pourrons jamais éviter le jugement de l'autre sur soi, c'est un fait. Nous ne sommes pas obligés de rester passifs ou de baisser la tête, dans un cas, comme dans l'autre, ça c'est un choix. Attendez... pourquoi sont jugées ces personnes ? Simplement parce qu'elles font des enfants, comme à peu près tout le monde, ou bien parce qu'elles font des enfants, sans être en couple et/ou en situation irrégulière ?
  11. Le titre m'interpelle aussi mais pas pour des raisons différentes (on peut voir idéalement le couple en tant qu'équipe et donc ses constituants à venir en tant que partenaires, co-équipiers, le vouloir pour soi). La connotation est plutôt négative : pourquoi des critères nous empêcheraient, alors qu'ils nous aident principalement à cibler, à sélectionner ce qui est bon pour soi ? Tout le monde a des critères, même "qui voudra bien de moi" peut être vu comme un critère. À la différence d'intervenants qui trouveraient que les femmes et des hommes sont "trop", personnellement, je trouve des hommes "pas assez", et plus généralement, dans les rapports humains, des femmes également (pas assez dynamiques, pas assez imprévisibles, pas assez rock'n roll, pas assez originaux, pas assez vrais). Ils manqueraient cruellement de tout.
  12. La vieille ville, la basilique Sainte Sophie, la mosquée, et son hippodrome... Istanbul est classée au patrimoine mondial de l'Unesco et pour cause. Vous êtes barge quand vous vous y mettez. Et en dehors de cela, il y a beaucoup à faire pour les femmes, certaines se battent pour leurs droits. En les atomisant, vous ne parviendrez à rien. Par la violence, on peut aussi conforter ou renforcer les positions les plus extrêmes, donner une raison ou légitimer des comportements déjà inadaptés.
  13. Ce serait les couleurs pour ma part qui pourraient m'attaquer la rétine, les mélanges malheureux, et je pense à ce fameux quartier argentin, "La boca", justement. C'est assez drôle finalement avec le pseudo que vous arborez. Il y a de très beaux riad, avec une piscine ou une fontaine en central. Désolée, je n'ai pu résister... Ils font penser à de petits palais. Dans un autre style, j'ai trouvé une petite bicoque, sur les terres d'Écosse : Il n'y a pas à dire, ils savaient travailler à l'époque...
  14. Tout a fonctionné. J'aime à être caustique en ce qui concerne les enfants, ils sont sacrés et peu osent finalement (et j'en ai encore sous la pédale). Il est vrai qu'il est toujours plus facile de s'en prendre aux obèses et aux handicapés. Vous avez été outrée que des intervenants puissent piétiner "ce qu'ils n'ont pas" et en image, seulement. Vous n'avez pu vous empêcher d'y lire "une rage non contenue", chercher les racines du mal, faire de la psycho à mémé (expérience infructueuse ou passé tourmenté), et là où j'aime faire des entrées fracassantes. Vous faites tous la même erreur. Vous partez tous du même postulat -et même si vous ne le voudriez pas- les enfants seraient ainsi adorables, et ont tous des "bouilles" (intouchables, je vous écrivais). Mauvaise nouvelle : c'est faux. Regardez déjà les parents, et vous aurez tout compris. À votre différence, je n'aime pas les enfants, en général, j'apprécie des enfants en particulier, presque toujours parce que leurs parents sont eux-mêmes des individus très fréquentables. Je ne constate pas chez les adultes, chez l'humain en général, de grandes qualités, et quel que soit le peuple d'ailleurs. Les français ne sont en effet, pas plus blâmables que les autres. Des petites actions, à l'initiative de quelques individus pourraient changer bien des choses. Il n'est pas inimaginable et admissible pour la plupart des gens que d'autres ne puissent aimer les enfants, ne rêvent pas de faire des parties folles de "chat" ou des découpages dans du papier crépon, ou encore s'éclater en faisant une partie de Monopoly (les jeux de société seraient une vraie gageure, voire une phobie pour certains... et il faut avouer que certaines parties durent des plombes) alors qu'objectivement, un enfant est bruyant, sale, toujours en apprentissage. Il n'est pas rare d'entendre un enfant se faire la voix dans un lieu public, certains se roulent par terre dans des magasins de jouets sous l'oeil éberlué d'autres adultes, et des enfants suivent, ou imitent. En observant les parents, nous pourrons constater deux réactions-types. La plus redoutée et la plus redoutable : la gifle ou toute autre forme de violence verbale comme physique, les menaces. La plus pacifique mais tout autant inefficace : le laisser faire, ou l'apathie. Ni l'une ni l'autre ne fonctionne pourtant. La première soulage un parent nerveux et impuissant. La seconde, est un mauvais à passer pour tout le monde. Dans les faits, peu de parents sont véritablement posés, à l'écoute, voire créatifs. Spectacle auquel assistent fréquemment des adultes qui ne se seront pas encore reproduits ou qui hésitent trop fortement à le faire. Ça douche, tout de même. Vous voyez aux regards qui vous sont lancés quand vous tenez un enfant dans vos bras, que votre "amour pour les enfants" est loin d'être partagé ? Je constaterais plutôt l'inverse. Vous êtes catalogué(e) sans coeur, quand vous restez indifférent(e) envers un enfant... les parents s'attendent aussi tacitement à ce qu'on les trouve mignons. Ce serait normal de trouver un enfant mignon, et on y revient encore. Vous êtes à contre-courant si vous ne les aimez pas, d'autant quand vous êtes une femme, ce serait même, lançons les mots : contre-nature. Pour finir sur les animaux -je ne suis pas une fana des chiots non plus- et puisque vous n'aimez pas trop les longueurs. Un animal ne remplacera jamais un humain. La relation homme-animal, est oui, toute autre. Quand ils partent trop tôt forcément, eu égard à leur espérance de vie, cela fait un mal de chien, justement. Il est toujours surprenant de voir des individus regretter davantage leur animal de compagnie que leur propre mère. Même si j'aurais du mal à en faire de même -ma mère est une femme merveilleuse- je pense que les humains devraient se poser les questions qui s'imposent... pourquoi certains d'entre nous en arrivent là ? À cause de quoi ou à cause de qui, au juste ? Personne ne force qui que ce soit à en avoir...? Vous êtes sacrément optimiste. Le/la conjoint(e) d'abord, qui finalement a changé d'avis, ou évolué différemment, qu'il faudra sûrement quitter la mort dans l'âme, afin de lui donner une chance d'accéder à ce qu'il/elle souhaite. L'entourage ensuite, très "invasif" et toujours dans la comparaison ou le jugement. Les parents qui ont hâte d'être grands-parents. Les soeurs, tantes. Les collègues qui chambrent. Certain(e)s se sentent soulagé(e)s quand arrive l'âge où il n'y a plus de pronostics, de forcing, ou quand l'utérus ou la semence ne sont plus convoités par personne. C'est quelque chose qui peut aisément se comprendre. La réalité c'est qu'il y a une pression continuelle, envers celui ou celle qui ne souhaite pas d'enfants, pour des raisons qui le/la regardent.
  15. Et les haciendas, avec leurs arches, superbes ?
  16. Alors c'est que cela aura fonctionné. Les situations évoquées par mes soins, si mises bout à bout, restent néanmoins réelles, vécues ou subies et j'évite d'ailleurs soigneusement les parcs pour enfants ainsi que les magasins de jouets, par souci sanitaire. Néanmoins, je n'adhère pas aux parallèles entre le moment de la selle et l'accouchement, et il faudrait sans doute mettre des hommes enceints afin d'en tirer d'épiques récits. Par ailleurs, le compensatoire ou l'adoption d'un animal ne me semblent pas pertinents... combler quelque chose que nous ne voudrions réellement pas ? Tordu. Si des enfants sont impolis, bruyants, sales, c'est que les adultes qui en sont en charge, ont failli, et ce sont souvent les mêmes qui considéreront que ne pas se reproduire est égoïste/irresponsable/anormal. C'est pour le moins étrange. Si ces enfants sont détestables, c'est également parce que ces parents trop permissifs et/ou trop stricts (pas évident de jauger, n'est-ce pas ?) s'adressent à leurs enfants comme s'il s'agissait de chihuahuas ("bobo", "popo", "miam miam") et non à des adultes en devenir. Ils les abêtissent ainsi volontairement ou ne prennent pas le soin de leur expliquer. Il est tout aussi consternant d'en voir d'autres "jouer à la poupée" (Ces petites chaussures qu'elles sont trop mignonnes avec cette petite robe, et cette petite barrette en forme de coeur !), tout en omettant de leur enseigner les bases du bien vivre en société, avec patience. Les enfants ne sont de toute évidence pas idiots, des parents le sont manifestement, a contrario et nous ne naissons pas tous sous la même étoile. Faire des enfants demande sans conteste bien des sacrifices et d'aucuns pourraient ne pas vouloir de cela ou ne sont pas suffisamment motivés. C'est un choix respectable, et bien trop souvent non respecté. Vous êtes dès lors disséqué(e), psychologisé(e), aurait droit à des discours trop paternalistes, d'être une bête curieuse. Là où l'inverse est souvent peu vrai.
  17. Et le mur des lamentations, une place à friteries, aussi... Peut-on raisonnablement reprocher aux croyants de fréquenter des lieux de culte ? Peut-on s'en servir comme toile de fond pour un shooting photo "baroque", afin de les choquer et se revendiquer ainsi défenseur de la liberté et des droits pour les femmes ? C'est tordu. Les plus fanatiques pourraient effectivement se sentir offensés au point d'en profiter pour reprocher encore ou asservir davantage des femmes. Méthode Femen, la combattivité en moins, méthode qui ne fonctionne pas sauf à vouloir faire sa propre publicité. Il est vrai que le monde du mannequinat est impitoyable, il faut se donner une valeur ajoutée et militante féministe, ça en jette.
  18. Ça se défend... Il faut le cadre, à Maubeuge, ça le fait un peu moins :
×