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Le drone de science-fiction des forces spéciales américaines


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Le drone de science-fiction des forces spéciales américaines


Mardi 30 Décembre - 16:52

Le A160T Hummingbird, un drone aux dimensions et aux performances assez incroyable



C'est un engin de science-fiction qu'ont développé les ingénieurs de Boeing, après que l'avionneur eut racheté la petite société Frontier Systems qui n'avait pas les reins assez solides pour porter son projet. Le projet avait été lancé en 1998 par la Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency), le laboratoire de recherche du Pentagone. Il s'agit d'un gros hélicoptère sans pilote à son bord, le A160T Hummingbird , un drone aux dimensions et aux performances assez incroyables : son rotor principal mesure neuf mètres d'envergure, chacune des quatre pales en carbone ne pesant que 25 kg.

Regardez la vidéo du drone-hélicoptère de Boeing





Il dispose d'un rayon d'action de 2.500 kilomètres avec une charge utile de 300 kg, et il serait extrêmement silencieux. Un modèle a été testé avec un carénage sous le fuselage , pouvant par exemple emporter un blessé couché. Ce même carénage peut emporter un nouveau radar, le Forester (Foliage Penetration Reconnaissance, Surveillance, Tracking and Engagement Radar) qui peut repérer des combattants débarqués à 50 km. Le commandement des forces spéciales américaines, l'US SOCOM, a acquis en 2005 sept de ces engins et les testera en tant que démonstrateurs technologies jusqu'en mars prochain. En janvier, les militaires testeront l'installation de quatre missiles AGM-114 Hellfire sous chacune des deux petites ailes disposées de part et d'autre de l'engin.



Par Jean Guisnel
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Source: lepoint.fr
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Les drônes...l'avenir de l'aero militaire!

voici le made in France, le nEUROn de Dassault dont l'assemblage en usine commence en 2010(sur la photo c'est une maquette 1/1)

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Le 9 février 2006, la DGA a notifié à Dassault Aviation le contrat de maîtrise d'¿uvre et de réalisation pour le développement du nEUROn. Le projet européen de drone de combat entre dans sa phase active.

C'est lors du salon du Bourget 2003 que l'Etat avait désigné Dassault Aviation comme maître d'oeuvre du programme nEUROn. Une maquette échelle 1/1 du futur démonstrateur de drone de combat a ainsi été dévoilée dès le salon 2005. Moins de trois ans après le lancement du projet, le contrat principal et les contrats de partenariats industriels sont signés. La rapidité des négociations est à souligner. La Délégation générale pour l'armement (DGA), en tant qu'agence exécutive, a mené des négociations avec les représentants des différents gouvernements européens afin de finaliser les termes et conditions de leur participation à ce projet. Et Dassault Aviation, en tant que maître d'oeuvre, a constitué une équipe de coopérants industriels européens. Le programme nEUROn incarne un concept de coopération industrielle innovant. Il est le moyen donné aux bureaux d'études européens pour maintenir leurs compétences stratégiques. En effet, dans les vingt prochaines années, l'industrie européenne des avions de combat doit faire face à trois grands défis :¿ Le développement des technologies stratégiques que les Etats-Unis possèdent ou possèderont et qui ne seront jamais transférées à l'Europe.¿ Le maintien de ses pôles d'excellence. L'industrie européenne a en effet développé des niches technologiques dans plusieurs domaines et, faute de plan de charge, ce savoir-faire risque de disparaître. ¿ Le maintien du plan de charge de ses bureaux d'études.

Ces défis ne pouvaient pas être relevés par la mise en place d'un nouveau projet d'avion de combat basé sur un développement totalement européen, le calendrier de remplacement des avions actuellement en service n'offrant aucune opportunité avant l'horizon 2030.

Le gouvernement français a donc été proactif et a pris l'initiative du projet nEUROn. Celui-ci marque un tournant dans la coopération européenne puisque, pour la première fois, il va au-delà des études théoriques et inclut la construction et la mise en vol d'un démonstrateur. Au-delà du but poursuivi, ce sont aussi les moyens mis en oeuvre qui sont inédits. Charles Edelstenne l'a souligné lui-même : « Le gouvernement français a voulu éviter le mode de collaboration actuel qui veut que chaque pays cherche à apprendre ce qu'il ne sait pas faire. Avec nEUROn, le partage se fait en fonction des expertises de chaque industriel. »

La sélection des partenaires a donc été basée sur :

¿ L'excellence et les compétences. L'objectif de ce projet n'est pas de créer de nouvelles capacités partout en Europe mais de tirer le plus grand bénéfice des niches technologiques existantes.

¿ La compétitivité. Il s'agit de trouver de nouveaux moyens pour réduire les coûts. La contribution de chacun doit être apportée avec le meilleur rapport coût/efficacité.

¿ L'engagement budgétaire de leur gouvernement. La DGA a fixé comme condition que tout pays ayant pour ambition de participer au programme nEUROn doit contribuer à son financement. Après consultation auprès de nombreux pays européens, tant aux niveaux des gouvernements que des constructeurs, l'équipe industrielle qui a été constituée répond à ces critères et offre les meilleures garanties de succès du projet. La Suède, l'Italie, l'Espagne, la Grèce et la Suisse ont intégré cette équipe. Dassault Aviation assure la maîtrise d'oeuvre du programme ainsi que la responsabilité de toutes les tâches qui y sont directement associées : design général, définition des formes, assemblage final, essais globaux, navigabilité, etc. Notre société développe les technologies de furtivité (certains éléments étant confiés à Saab et à Alenia), l'architecture générale de contrôle (et notamment le système de commandes de vol), la soute à armements avec ses capacités d'emport et de séparation associées.

Sous-traitant de Dassault Aviation, Thales est chargé de la liaison de données sol/bord et de l'interface entre la station sol et le centre de commandement et de communication. La Suède, avec Saab, se voit confier le fuselage équipé, l'avionique, le système de carburant et une part des essais en vol. L'Italie, avec Alenia, est responsable des capacités de combat (avec capteur ED/IR associé), d'un concept novateur de soute interne d'armements, ainsi que de la conception et de la réalisation du système électrique, de l'anémométrie pariétale et d'une partie des essais en vol. L'Espagne, avec EADS, apporte son expérience pour la voilure, la station-sol de contôle et la gestion des liaisons de données. La Grèce, avec Hellenic Aerospace Industry (HAI), est responsable de la section arrière du fuselage, de la tuyère ainsi que de la fabrication du banc d'intégration. La Suisse, avec RUAG, prend en charge les essais de soufflerie basse vitesse et les interfaces entre la plate-forme et les armements. La coopération est totale et ouverte. Plus de la moitié de la charge de travail est ainsi confiée à des partenaires industriels non français.

Des objectifs ambitieux de démonstration sont assignés au programme :

¿ La réalisation d'une plate-forme furtive, tant dans le domaine de la signature radar que dans celui de la signature infrarouge.

¿ Le tir d'armements à partir d'une soute interne dans des délais très courts.

¿ L'exécution d'une mission air-sol, insérée dans un réseau de commandement et de communication complexe. nEUROn est un démonstrateur technologique. A ce titre il ne répond à aucun programme militaire immédiat, mais il permettra l'application, l'intégration et la validation de technologies déjà existantes ou restant à développer pour des vecteurs aériens de combat sans pilote. Son objectif est de démontrer la validité de technologies de supervision et de contrôle d'un véhicule sans pilote d'une taille équivalente à celle d'un avion de combat, avec tous les modes de secours nécessaires à la sécurité requise. Ce système devra être capable d'échanger des informations avec l'ensemble des unités du champ de bataille. La furtivité sera un des enjeux majeurs du programme : nEUROn sera la première plate-forme furtive de grandes dimensions réalisée en Europe. Les principaux défis technologiques à relever porteront sur la forme du nEUROn (aérodynamique, absence de dérive, matériaux absorbants furtifs, soute interne), sur le rôle important confié aux logiciels, sur l'insertion d'aéronefs de ce type dans l'espace aérien, sur les algorithmes de haut niveau nécessaires pour développer les automatismes, ainsi que sur la place de l'élément humain dans la boucle de mission. Enfin, le nEUROn devra être capable de tirer des armes à partir d'une soute interne ¿ actuellement tous les avions européens font appel à des capacités d'emport externe pour les bombes et les missiles. Un tel projet de coopération européenne, mené par Dassault Aviation, ne peut bien évidemment se concevoir sans un environnement PLM. Ainsi, suivant les traces du Falcon 7X, le nEUROn sera le premier aéronef militaire au monde à être entièrement conçu et développé sur un plateau virtuel. Les six équipes industrielles travailleront simultanément en temps réel sur la même base de données informatique. Avec la maîtrise d'oeuvre du programme nEUROn, Dassault Aviation entraîne l'industrie européenne sur la voie de l'excellence par le développement de ses capacités dans le domaine des systèmes aériens sans pilote, de ses compétences pour la prochaine génération d'avions de combat européen, et de son expérience en matière de gestion optimisée de programmes de coopération internationale.

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