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Le "mal" peut-il se surpasser ?


InstantEternité

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Membre, 42ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

La notion du surhomme chez Nietzsche beaucoup la connaisse et on sait ce que c’est. Le surhumain est le sens de la terre, celui qui se base sur ses instincts et ses propres ressources à l’intérieur de lui-même et qui ne croit pas à l’au-delà, celui qui pose ses propres valeurs et qui est créatif ayant la volonté de puissance la plus intense. Vivant au présent et adhérant au concept de l’éternel retour du même. En gros le surhomme est un humain « naturel » comme il doit normalement exister, sans complexes et sans les contraintes artificielles de la société moderne.

Maintenant dans le contexte religieux, il existe également la notion de surpassement de soi dans le sens où un homme pieux deviendrait tellement bon qu’il pourrait atteindre le stade de l’homme « saint » : En gros le saint est le surhomme du religieux.

Mais d’après ce que j’en sais, je n’ai jamais entendu parler d’un surpassement du mal ou du mauvais sur lui-même. Sans parler de la hiérarchisation des démons bibliques (démonologie), je réfléchissais au pourquoi de cela ? Pourquoi le mal ne peut-il pas comme l’humain naturel ou l’homme religieux (pieux) se surpasser mais ne pas dans le sens où il ferait encore plus le mal sur terre (!) mais dans le sens ou il s'affranchirait de lui-même.

L'homme saint et le surhomme veulent en fin de compte leur propre destruction alors que le mal veut simplement sa propre conservation...

N’est-ce pas parce que le mal en se surpassant ne serait plus ce qu’il est et perdrait son essence même ? C’est-à-dire un peu comme en maths « moins dans moins » devient « plus ».

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
Posté(e)

alors a la base pour le chrétien il y a pas de surpassement mais de la séparation (éviter le mal les valeurs du monde et son égocentrisme) c'est bien plus simple

ensuite le mal est un concept pas une personne ... et même si je trouve que c'est un faux débat car abstrait et absurde (un concept ne se surpasse pas il change a la rigueur et la notion de surpassement vise une personne pas un concept du moins chez Nietzsche ) on peut parler de rédemption qui est le mal qui se change en bien

enfin Nietzsche est dans la notion du fort et du meilleur ... en gros la méritocratie ... les chrétiens sont s'ils ont bien compris le message du christ dans le contraire c'est a dire la valorisation du faible  pour plusieurs raisons qui vas de celui qui est faible vas développer des force pour compenser sa faiblesse la notion de ce qui me tue pas me rends plus fort alors que le fort a tendance a moins se développer puisque qu'il en as pas besoin en gros  il y a aussi plus tu es faible plus tu compte sur Dieu

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Membre, 42ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Mais est-ce qu'il n'y a pas chez les chrétiens la notion de plus on est pieux et fidèle aux valeurs chrétiennes plus on deviendra proche du Christ et de ses enseignements ? Dans le sens plus on aura de chance d'avoir une place au paradis ? Dans quel cas il y a là une volonté d'atteindre le meilleur de soi même afin d'arriver à un but -le paradis- donc pour moi il y a quelque part une notion de se surpasser.

Autrement je ne visais pas spécialement les chrétiens lorsque je parle du religieux, je parlais du "bien" religieux pas seulement au sein des religions monothéistes. En fait, d'après ce que je conçois faire le bien sur terre (être un homme bon) c'est quelque part se surpasser pour atteindre ce but "noble" donc il y a la notion de transcendance dans le bien comme il y a chez le surhomme Nietzschéen qui est par delà le bien et le mal.

Mais toujours est-il que je n'ai jamais entendu parlé de surpassement de soi dans le sens s'affranchir de soi même chez celui qui répand le "mal", car une fois encore le but à atteindre ici, au contraire, c'est de se conserver à tout prix.

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Parceque il existe l'infiniment grand, il existe une infinité de possibilités pour qu'existe le mal. Le seul moyen de surpasser cela c'est d'en déduire que, puisque l'infiniment grand existe, il existe une infinité de possibilités pour qu'existe le bien aussi.

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)
il y a 11 minutes, Boutetractyxreqs a dit :

Parceque il existe l'infiniment grand, il existe une infinité de possibilités pour qu'existe le mal. Le seul moyen de surpasser cela c'est d'en déduire que, puisque l'infiniment grand existe, il existe une infinité de possibilités pour qu'existe le bien aussi.

Il existe une infinité de punitions pour le mal.

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Membre, 42ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)
il y a 42 minutes, Boutetractyxreqs a dit :

Parceque il existe l'infiniment grand, il existe une infinité de possibilités pour qu'existe le mal. Le seul moyen de surpasser cela c'est d'en déduire que, puisque l'infiniment grand existe, il existe une infinité de possibilités pour qu'existe le bien aussi.

Donc vous pensez que le mal peut se surpasser comme le bien et l'humain ? Mais alors qu'est-ce qu'un "mal" qui se surpasse ? Un Uberdemon ! ça fait quand même peur :ninja:

Mais plus sérieusement, puisque celui qui répand le mal utilise la volonté de puissance pour œuvrer alors effectivement il peut également se surpasser dans ce qu'il est et ce qu'il fait. 

Mais si le mal a tendance a se conserver comment alors pourrait-il se surpasser et se métamorphoser ? C'est-à-dire est-ce qu'il n'y a pas la une contradiction qui ferait que finalement le mal préfère ne pas se surpasser mais de se conserver intact ?

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, InstantEternité a dit :

Donc vous pensez que le mal peut se surpasser comme le bien et l'humain ? Mais alors qu'est-ce qu'un "mal" qui se surpasse ? Un Uberdemon ! ça fait quand même peur :ninja:

Mais plus sérieusement, puisque celui qui répand le mal utilise la volonté de puissance pour œuvrer alors effectivement il peut également se surpasser dans ce qu'il est et ce qu'il fait. 

Mais si le mal a tendance a se conserver comment alors pourrait-il se surpasser et se métamorphoser ? C'est-à-dire est-ce qu'il n'y a pas la une contradiction qui ferait que finalement le mal préfère ne pas se surpasser mais de se conserver intact ?

On fait du mal quand on se sent mal. Donc le plus simple est de ne plus se sentir mal, faire inexister le mal, et on agira bien.

il y a 55 minutes, Vintage a dit :

Il existe une infinité de punitions pour le mal.

Il existe une infinité de récompenses pour le bien.

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Invité narcejo
Invités, Posté(e)
Invité narcejo
Invité narcejo Invités 0 message
Posté(e)

Un mâle faisant le mal, perd un e. 

Je pense que le mal ne se définit que par rapport à une société donnée, qui apporte une norme sociale. Si on ne s'y conforme pas, cela s'appelle le mal.

Dans la religion, il y a plusieurs démons, Satan au sommet d'une hiérarchie je vois pas le problème.

Se surpasser, je crois que c'est surtout faire de son mieux, et non être manichéen, genre se faire manger par les lions dans l'arène pour être un saint.

 

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, narcejo a dit :

Un mâle faisant le mal, perd un e. 

Je pense que le mal ne se définit que par rapport à une société donnée, qui apporte une norme sociale. Si on ne s'y conforme pas, cela s'appelle le mal.

Dans la religion, il y a plusieurs démons, Satan au sommet d'une hiérarchie je vois pas le problème.

Se surpasser, je crois que c'est surtout faire de son mieux, et non être manichéen, genre se faire manger par les lions dans l'arène pour être un saint.

 

Le mal, normalement, c'est tout simplement la douleur et ce qui s'y relie qui sont, qui permettent, l'estimation négative de celle ci.

Et le bien c'est l'indolore et tout ce qui s'y rattache qui sont, qui permettent, l'estimation positive de celui ci.

 

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, InstantEternité a dit :

La notion du surhomme chez Nietzsche beaucoup la connaisse et on sait ce que c’est. Le surhumain est le sens de la terre, celui qui se base sur ses instincts et ses propres ressources à l’intérieur de lui-même et qui ne croit pas à l’au-delà, celui qui pose ses propres valeurs et qui est créatif ayant la volonté de puissance la plus intense. Vivant au présent et adhérant au concept de l’éternel retour du même. En gros le surhomme est un humain « naturel » comme il doit normalement exister, sans complexes et sans les contraintes artificielles de la société moderne.

Maintenant dans le contexte religieux, il existe également la notion de surpassement de soi dans le sens où un homme pieux deviendrait tellement bon qu’il pourrait atteindre le stade de l’homme « saint » : En gros le saint est le surhomme du religieux.

Mais d’après ce que j’en sais, je n’ai jamais entendu parler d’un surpassement du mal ou du mauvais sur lui-même. Sans parler de la hiérarchisation des démons bibliques (démonologie), je réfléchissais au pourquoi de cela ? Pourquoi le mal ne peut-il pas comme l’humain naturel ou l’homme religieux (pieux) se surpasser mais ne pas dans le sens où il ferait encore plus le mal sur terre (!) mais dans le sens ou il s'affranchirait de lui-même.

L'homme saint et le surhomme veulent en fin de compte leur propre destruction alors que le mal veut simplement sa propre conservation...

N’est-ce pas parce que le mal en se surpassant ne serait plus ce qu’il est et perdrait son essence même ? C’est-à-dire un peu comme en maths « moins dans moins » devient « plus ».

Bonjour,

Je vais vous choquer un peu, puis je vais me justifier.

Le mal n’existe pas.

Le mal n’est que le fruit du frottement contraignant entre deux biens.

Entre un bien digne et un bien indigne, entre un bien mineur et un bien majeur, entre un bien immanent et un bien transcendant.

Le neurone du mal est individuellement impossible.

Il est refoulé par mille et un dispositifs mécanistes comme finalistes.

Il est antinomique à l’équation de la conscience.

Je parle là du bien propre, extrapolable en bien absolu.

La question métaphysique la plus sensée ne consiste pas à opposer le bien et le mal, mais à organiser les biens entre eux, à rédiger un code de la route légitime et respectueux.

 

Pour répondre à votre question, Fantômas a lui aussi refoulé le neurone du mal.

Mais son génie et sa puissance étaient si grands qu’ils n’auraient pas pu servir la cause de la veuve et de l’orphelin, ç’aurait été du gâchis.

Nos moyens sont parfois plus forts que nous, bien qu’eux aussi concourent à l’édifice d’un bien propre.

Fantômas se positionne dans une contrainte posturale indigne, entre un génie sans limite et un ordre établi représenté par un gendarme un peu simplet.

Mais rassurons-nous, la médiocratie gagne toujours à la fin. 😊

Cordialement, Fraction.

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Membre, 42ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)
il y a 23 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

Je vais vous choquer un peu, puis je vais me justifier.

Le mal n’existe pas.

Le mal n’est que le fruit du frottement contraignant entre deux biens.

Entre un bien digne et un bien indigne, entre un bien mineur et un bien majeur, entre un bien immanent et un bien transcendant.

Le neurone du mal est individuellement impossible.

Il est refoulé par mille et un dispositifs mécanistes comme finalistes.

Il est antinomique à l’équation de la conscience.

Je parle là du bien propre, extrapolable en bien absolu.

La question métaphysique la plus sensée ne consiste pas à opposer le bien et le mal, mais à organiser les biens entre eux, à rédiger un code de la route légitime et respectueux.

 

Pour répondre à votre question, Fantômas a lui aussi refoulé le neurone du mal.

Mais son génie et sa puissance étaient si grands qu’ils n’auraient pas pu servir la cause de la veuve et de l’orphelin, ç’aurait été du gâchis.

Nos moyens sont parfois plus forts que nous, bien qu’eux aussi concourent à l’édifice d’un bien propre.

Fantômas se positionne dans une contrainte posturale indigne, entre un génie sans limite et un ordre établi représenté par un gendarme un peu simplet.

Mais rassurons-nous, la médiocratie gagne toujours à la fin. 😊

Cordialement, Fraction.

Bonjour Fraction,

J'ai aimé votre contribution parce que finalement elle suit la philosophie de "par delà bien et mal", puisque le mal n'existe pas alors il n'y a pas lieu de croire à l'au-delà et tout le système religieux non plus. Restons fidèle à la terre comme j'ai envie de le  dire.

Si d'après vous le mal n'existe pas alors cela expliquerait pourquoi celui qui répand le mal ou le mauvais ne peut pas non plus se surpasser car il se base sur du néant, contrairement au saint et au surhomme Nietzschéen.

Peut-être faudrait-il alors parler des forces actives et réactives : puisque le mal est le fruit du frottement entre deux bien (donc 2 forces). Et c'est là que je me demande si celui qui émet des forces réactives peut-il se surpasser ? D'après la philosophie de Nietzsche la réponse est négative -> Nous sommes vous et moi toujours cohérents puisque la mal n'existe pas pour vous et que j'en ai conclu que celui qui répand le mal ne peut pas se surpasser à l'instar de l'homme du ressentiment (force réactive).

En résumé :

Le mal n'existe pas, le mal est une forme de force réactive s'exprimant qu'en présence de la force active du surhumain et nous savons que celui qui émet des forces réactives (le "mal") ne peut pas se surpasser : CQFD !

(finalement la philo est bien la mère de toutes les sciences on dirait :D)

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, InstantEternité a dit :

Bonjour Fraction,

J'ai aimé votre contribution parce que finalement elle suit la philosophie de "par delà bien et mal", puisque le mal n'existe pas alors il n'y a pas lieu de croire à l'au-delà et tout le système religieux non plus. Restons fidèle à la terre comme j'ai envie de le  dire.

Si d'après vous le mal n'existe pas alors cela expliquerait pourquoi celui qui répand le mal ou le mauvais ne peut pas non plus se surpasser car il se base sur du néant, contrairement au saint et au surhomme Nietzschéen.

Peut-être faudrait-il alors parler des forces actives et réactives : puisque le mal est le fruit du frottement entre deux bien (donc 2 forces). Et c'est là que je me demande si celui qui émet des forces réactives peut-il se surpasser ? D'après la philosophie de Nietzsche la réponse est négative -> Nous sommes vous et moi toujours cohérents puisque la mal n'existe pas pour vous et que j'en ai conclu que celui qui répand le mal ne peut pas se surpasser à l'instar de l'homme du ressentiment (force réactive).

En résumé :

Le mal n'existe pas, le mal est une forme de force réactive s'exprimant qu'en présence de la force active du surhumain et nous savons que celui qui émet des forces réactives (le "mal") ne peut pas se surpasser : CQFD !

(finalement la philo est bien la mère de toutes les sciences on dirait :D)

Bonjour,

Ma réponse était volontairement provocatrice, et si le concept de mal fait partie du langage courant c’est qu’il répond au bon sens commun.

Mon but était plutôt de l’impersonnaliser.

Le mal est un piètre fédérateur, mais notons néanmoins que la bêtise sait organiser ses propres compétitions, ses propres concours.

Car si la méchanceté a ses limites, la bêtise n’en a pas.

 

Le manichéisme a fait beaucoup de mal au nom du bien, même encore aujourd’hui, et c’est en cela que j’ai cru pertinent d’intervenir.

Cordialement, Fraction.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 860 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Boutetractyxreqs a dit :

Le mal, normalement, c'est tout simplement la douleur et ce qui s'y relie qui sont, qui permettent, l'estimation négative de celle ci.

Et le bien c'est l'indolore et tout ce qui s'y rattache qui sont, qui permettent, l'estimation positive de celui ci.

 

Moi je dirais que c'est un peu avant ! Juste quand la douleur s'en va, pas quand elle n'est plus là du tout. L'indolore parfait, c'est insipide, 'Et le  désir s'accroît quand les fesses  l'effet se recule"(Corneille). C'est ni bien ni mal. Donc, le bien (je crois que tu seras d'accord), le bien a un peu (encore un peu) besoin du mal pour exister, il a au moins besoin de son souvenir...

D'ailleurs, on est d'autant plus heureux que les autres sont malheureux... :mef2:?

Là je crois que j'ai dit un bêtise !

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 860 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Fraction a dit :

Bonjour,

Je vais vous choquer un peu, puis je vais me justifier.

Le mal n’existe pas.

Le mal n’est que le fruit du frottement contraignant entre deux biens.

Entre un bien digne et un bien indigne, entre un bien mineur et un bien majeur, entre un bien immanent et un bien transcendant.

Le neurone du mal est individuellement impossible.

Il est refoulé par mille et un dispositifs mécanistes comme finalistes.

Il est antinomique à l’équation de la conscience.

Je parle là du bien propre, extrapolable en bien absolu.

La question métaphysique la plus sensée ne consiste pas à opposer le bien et le mal, mais à organiser les biens entre eux, à rédiger un code de la route légitime et respectueux.

 

Pour répondre à votre question, Fantômas a lui aussi refoulé le neurone du mal.

Mais son génie et sa puissance étaient si grands qu’ils n’auraient pas pu servir la cause de la veuve et de l’orphelin, ç’aurait été du gâchis.

Nos moyens sont parfois plus forts que nous, bien qu’eux aussi concourent à l’édifice d’un bien propre.

Fantômas se positionne dans une contrainte posturale indigne, entre un génie sans limite et un ordre établi représenté par un gendarme un peu simplet.

Mais rassurons-nous, la médiocratie gagne toujours à la fin. 😊

Cordialement, Fraction.

C'est pas inintéressant du tout ce que vous dites. Mais en vous lisant j'ai un peu l'impression de rentrer dans la quatrième dimension... :)

Vous me faites penser aux présocratiques. La friction ou l'inclinaison des atomes...

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Blaquière a dit :

C'est pas inintéressant du tout ce que vous dites. Mais en vous lisant j'ai un peu l'impression de rentrer dans la quatrième dimension... :)

Bonjour,

Je me suis affranchi de l'approche empirique pour épouser un déterminisme dimensionnel et globalisant.

Désolé si mon discours est parfois un peu surréaliste, mais c'est que le réalisme est tellement précaire...:(

Cordialement, Fraction.

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)

Le mal est la destruction du bien.

"Il faut distinguer deux types de mal. Le mal ontologique prive l’être de ce qui lui est dû. Il affecte l’intégrité (et non la dignité). Le mal opératif lui est l’action qui résulte d’un acte posé, comme blesser. Mais, c’est un être (donc quelque chose de réel et de bon) qui pose un acte causant une privation, c’est-à-dire le mal. Le mal n’agit pas puisqu’il n’existe pas, mais ce sont des êtres réels qui, consciemment ou non, posent des actes destructeurs".

http://www.cyrano.net/de-lettre-et-desprit/philosophie/le-mal-nexiste-pas-5805/

 

Il est donc possible de surpasser le mal, puisque ce sont les êtres qui posent les actes malveillants qui le font exister.

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a une heure, Blaquière a dit :

Moi je dirais que c'est un peu avant ! Juste quand la douleur s'en va, pas quand elle n'est plus là du tout. L'indolore parfait, c'est insipide, 'Et le  désir s'accroît quand les fesses  l'effet se recule"(Corneille). C'est ni bien ni mal. Donc, le bien (je crois que tu seras d'accord), le bien a un peu (encore un peu) besoin du mal pour exister, il a au moins besoin de son souvenir...

D'ailleurs, on est d'autant plus heureux que les autres sont malheureux... :mef2:?

Là je crois que j'ai dit un bêtise !

C'est sûr que si l'on ne connaissait que le bonheur on ne pourrait pas en parler par manque de comparaison avec le malheur, et c'est la même chose avec le malheur comparé avec le bonheur.

Mais qu'est ce que j'aurai aimé n'avoir connu que le bonheur même si je ne serai pas capable d'en parler.

Donc pour moi le bien dans un certain sens c'est de l'indolore estimé positif et normalement l'indolore c'est toujours estimé positif et la douleur négative, le mal.

Inverser ces estimations c'est de la perversion. Encore une fois c'est mon avis.

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, InstantEternité a dit :

Mais est-ce qu'il n'y a pas chez les chrétiens la notion de plus on est pieux et fidèle aux valeurs chrétiennes plus on deviendra proche du Christ et de ses enseignements ? Dans le sens plus on aura de chance d'avoir une place au paradis ? Dans quel cas il y a là une volonté d'atteindre le meilleur de soi même afin d'arriver à un but -le paradis- donc pour moi il y a quelque part une notion de se surpasser.

Autrement je ne visais pas spécialement les chrétiens lorsque je parle du religieux, je parlais du "bien" religieux pas seulement au sein des religions monothéistes. En fait, d'après ce que je conçois faire le bien sur terre (être un homme bon) c'est quelque part se surpasser pour atteindre ce but "noble" donc il y a la notion de transcendance dans le bien comme il y a chez le surhomme Nietzschéen qui est par delà le bien et le mal.

Mais toujours est-il que je n'ai jamais entendu parlé de surpassement de soi dans le sens s'affranchir de soi même chez celui qui répand le "mal", car une fois encore le but à atteindre ici, au contraire, c'est de se conserver à tout prix.

d'abord être pieux et fidèle sont pas des valeurs chrétiennes ... la seule valeur chrétienne est l'amour (de l'autre et de Dieu) ... la bible condamne la religiosité et de nombreux personnages bibliques sont pas pieux et fidèle (le bon larron le fils prodigue un collecteur d’impôt face a un pharisien la samaritaine zachée et j'en passe) quand a la place au paradis elle est pour tous chrétien ou non chrétiens ayant aimés hors personnes malveillantes (les non chrétiens c'est lors du jugement dernier... les chrétiens n’étant que des personnes ayant un rôle spécial dans le plan de Dieu) et plus t'es faible plus Dieu t'aide donc encore une fois c'est le contraire du surpassement

 

dans le christianisme c'est pas l'homme qui se transcende c'est Dieu qui vas vers l'homme donc le contraire plutôt

 

enfin c'est le christ qui a tout accompli ... l'homme a juste a suivre son enseignement (c'est a dire aimer vraiment)

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Invité narcejo
Invités, Posté(e)
Invité narcejo
Invité narcejo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 3 heures, Boutetractyxreqs a dit :

C'est sûr que si l'on ne connaissait que le bonheur on ne pourrait pas en parler par manque de comparaison avec le malheur, et c'est la même chose avec le malheur comparé avec le bonheur.

Mais qu'est ce que j'aurai aimé n'avoir connu que le bonheur même si je ne serai pas capable d'en parler.

Donc pour moi le bien dans un certain sens c'est de l'indolore estimé positif et normalement l'indolore c'est toujours estimé positif et la douleur négative, le mal.

Inverser ces estimations c'est de la perversion. Encore une fois c'est mon avis.

Je pense que c'est juste. Mais je remplacerais perversion par manichéisme. Encore que ce-dernier soit plus vaste, juste ma blague a propos du mâle qui fait le mal, c'était une allusion un peu à la douleur, je ne me prenais pas pour Satan.

La méchanceté se caractérise, je pense, par l'intention de faire du mal ; et ça ne dure pas longtemps. D'ailleurs, je me demande si c'est normal, d'entrée de jeu, lorsqu'on subit un préjudice, qu'on en veuille à la Terre entière. Bien avant de focaliser sur l'auteur du préjudice et d'en concevoir une névrose.

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 56 minutes, narcejo a dit :

Je pense que c'est juste. Mais je remplacerais perversion par manichéisme. Encore que ce-dernier soit plus vaste, juste ma blague a propos du mâle qui fait le mal, c'était une allusion un peu à la douleur, je ne me prenais pas pour Satan.

La méchanceté se caractérise, je pense, par l'intention de faire du mal ; et ça ne dure pas longtemps. D'ailleurs, je me demande si c'est normal, d'entrée de jeu, lorsqu'on subit un préjudice, qu'on en veuille à la Terre entière. Bien avant de focaliser sur l'auteur du préjudice et d'en concevoir une névrose.

Si une névrose c'est négatif et que on peut en faire à cause de l'auteur d'un préjudice après en avoir voulu à la terre entière, alors la cause de la névrose sera la douleur elle même, son existence et non pas l'existence de l'auteur ou de la terre entière.

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