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« J’ai offert la mort à mon fils »


Invité Vilaine

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Membre, 105ans Posté(e)
LAKLAS Membre 13 011 messages
Maitre des forums‚ 105ans‚
Posté(e)
il y a 33 minutes, Morfou a dit :

Si j'ai bien compris, le couac s'est passé à la naissance et non durant la grossesse...

Oui.. dans ce cas précis. Mais combien d'autre "offrent" la vie à un nourrisson en sachant que celui-ci en bavera toute son existence à cause de son lourd handicap prédit par les médecins. Uniquement parce qu'ils n'ont pas mesuré les conséquences de leur choix !!

il y a 38 minutes, chanou 34 a dit :

Je peux vous rassurer de ce point de vue, la tendance est plutôt dans le sens inverse!

Et je ne la juge pas, j’aurais peut-être fait pareil..mais il faut arrêter de croire qu'on est pour l'euthanasie pour des raisons altruistes, pour les individus qui ne peuvent pas parler ni exprimer ce qu'ils ressentent ( donc les états dits végétatifs ou les démences évoluées ); ce n'est pas vrai.

 

Sur un sujet comme celui là on ne peut pas trancher sur une certitude. Tout dépend de la sensibilité de chacun.

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Invité Speed Hermann
Invités, Posté(e)
Invité Speed Hermann
Invité Speed Hermann Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour ,

Il y a quelques années je suis tombé sur une histoire américaine ayant remporté le prix Pulitzer

Un garçonnet de 10 / 11 ans atteint d'un neuroblastome qui s'est développé dans son abdomen

J' y ai repensé en lisant ce sujet , je suis donc allé rechercher ce documentaire photo

A l'époque , l'histoire y était relatée et j'avais tout lu avec beaucoup d'émotion (la preuve j' y pense encore aujourd'hui)

mais aujourd'hui je vois qu'il ne reste plus que les photos avec de courts commentaires , c'est dommage ...

Je vous mets le lien ici , je vous préviens que certaines photos peuvent choquées certains ,

notamment celle où le gamin a compris qu'il était foutu

et celle où la maman prépare la solution qui mettra fin à la souffrance de son enfant

https://www.parthages.be/parthages/media/cbyer/content/cbyer_03_large.html

J'aurai aimé vous mettre le lien de l'histoire entière , mais je ne la trouve plus (où alors celle-ci a été retirée)

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Membre, 152ans Posté(e)
chanou 34 Membre 23 683 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
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Il y a 1 heure, Mite_Railleuse a dit :

Je crois aussi, mais se l'avouer c'est donner corps à la culpabilité, ce poison insidieux.

Mais de fait cette culpabilité existe déjà, parce qu'on le sent bien au fond de nous! A quoi sert de se jouer la comédie?

il y a une heure, LAKLAS a dit :

 Mais combien d'autre "offrent" la vie à un nourrisson en sachant que celui-ci en bavera toute son existence à cause de son lourd handicap prédit par les médecins.

Beaucoup plus nombreux sont ceux qui demandent une interruption de grossesse sur une incertitude pronostique...

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Morfou a dit :

Perso, je suis très étonnée de cet acharnement vu la date de naissance...sans compter que la France n'était pas encore dans l'acharnement sonnant et trébuchant à l'époque, et que l'erreur médicale n'était pas encore placée sur un plan juridique très attrayant pour les familles...

Mon fils étant né en 1985, je ne suis pas surprise pour ma part mais tout s'est bien passé.

On ne faisait pas de césariennes aussi facilement que maintenant, hélas le fait d'attendre plus de 24 h pour la pratiquer a été fatal au bébé dans le cas présent, ce qui n'arriverait plus maintenant. Je n'ai pas lu le livre, mais je ne crois pas qu'elle ait intenté un quelconque procès, et d'ailleurs, ça aurait donné quoi... ça n'aurait pas changé pas la situation.

Quant à l'acharnement pour le ranimer et le montrer vivant, il est possible qu'il découle seulement du fait de l'erreur médicale, l'attente mortelle, une manière de la "réparer".

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Invité Speed Hermann
Invités, Posté(e)
Invité Speed Hermann
Invité Speed Hermann Invités 0 message
Posté(e)
il y a 9 minutes, Swannie a dit :

On ne faisait pas de césariennes aussi facilement que maintenant, hélas le fait d'attendre plus de 24 h pour la pratiquer a été fatal au bébé dans le cas présent, ce qui n'arriverait plus maintenant.

Ah bon , tu penses que ça n'arrive plus maintenant ?

Citation

Je n'ai pas lu le livre, mais je ne crois pas qu'elle ait intenté un quelconque procès, et d'ailleurs, ça aurait donné quoi... ça n'aurait pas changé pas la situation.

Une phrase que j'entends souvent : "ça ne changera rien"

Mais c'est un peu trop facile tout de même , peut-être qu'avec un procés ça ferait plus réfléchir les coupables et

faire plus attention pour éviter le même "probleme" la prochaine fois

sans compter que ça peut faire déculpabiliser les parents aussi

 

Du coup , si je vole 5 millions dans une bijouterie , est-ce qu'on peut dire :

"Bah , ça changera rien , il les a volé , bon on va mettre une sécurité plus performante et voilà tout"

Citation

Quant à l'acharnement pour le ranimer et le montrer vivant, il est possible qu'il découle seulement du fait de l'erreur médicale, l'attente mortelle, une manière de la "réparer".

  Où une manière de cacher cette erreur :sleep:

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
Il y a 2 heures, chanou 34 a dit :

Je comprends très bien, c'est juste que je n'y crois pas. La souffrance d'un être cher est insupportable, donc on souhaite qu'il en soit délivré certes, mais on souhaite nous aussi être délivrés de cette vision. Le nier revient à se mentir à soi-même.

Non, vous ne comprenez pas, c'est évident. Puisque si culpabilité il devait y avoir ensuite, ce serait celle de n'avoir rien fait pour avoir abrégé la souffrance de la personne aimée alors qu'on le pouvait, SA souffrance, pas la notre.

On souffre moins qu'elle, non ? c'est évident puisque ce n'est pas nous qui sommes atteints par la maladie ou qui sommes dans son état, alors pour quoi dire "être délivrés de cette vision" qui n'est que celle d'une souffrance que nous ne subissons pas nous-même ? elle n'a aucune importance dans le cas présent, notre propre souffrance, elle n'est rien en proportion de celle de la personne. Comprenez-vous mieux dit comme ça ?

Il n'y a aucun mensonge à soi-même là-dedans, seulement 2 souffrances constatées : celle du concerné et la nôtre, la nôtre n'est rien face à la sienne.

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Invité Speed Hermann
Invités, Posté(e)
Invité Speed Hermann
Invité Speed Hermann Invités 0 message
Posté(e)
il y a 1 minute, Swannie a dit :

Non, vous ne comprenez pas, c'est évident. Puisque si culpabilité il devait y avoir ensuite, ce serait celle de n'avoir rien fait pour avoir abrégé la souffrance de la personne aimée alors qu'on le pouvait, SA souffrance, pas la notre.

 

Absolument d'accord

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 3 minutes, Speed Hermann a dit :

Ah bon , tu penses que ça n'arrive plus maintenant ?

Une phrase que j'entends souvent : "ça ne changera rien"

Mais c'est un peu trop facile tout de même , peut-être qu'avec un procés ça ferait plus réfléchir les coupables et

faire plus attention pour éviter le même "probleme" la prochaine fois

sans compter que ça peut faire déculpabiliser les parents aussi

 

Du coup , si je vole 5 millions dans une bijouterie , est-ce qu'on peut dire :

"Bah , ça changera rien , il les a volé , bon on va mettre une sécurité plus performante et voilà tout"

  Où une manière de cacher cette erreur :sleep:

Je ne sais pas pour la question posée, il y a peu de cas dans les médias ou alors ils n'en parlent pas (ou c'est moi qui ne tombe pas dessus).

Pas faux pour la suite, mais à cette époque, il y avait peu de recours en la matière.

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Membre, 152ans Posté(e)
chanou 34 Membre 23 683 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
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il y a 3 minutes, Swannie a dit :

 

On souffre moins qu'elle, non ? c'est évident puisque ce n'est pas nous qui sommes atteints par la maladie ou qui sommes dans son état, alors pour quoi dire "être délivrés de cette vision" qui n'est que celle d'une souffrance que nous ne subissons pas nous-même ?

C'est pas évident du tout...c'est même le contraire.  La culpabilité du sujet en bonne santé en face du malade cher qu'il ne peut pas aider est une vraie torture mentale. La seule aide qu'on puisse lui apporter est celle de l'aider à mourir, et en même temps çà nous délivre de notre sentiment d'impuissance. je maintiens ; on le fait aussi ( voire surtout) pour nous. Que vous n'en ayez pas conscience est par contre plausible.

Quant au cas de cet enfant, c'est encore plus évident ; il ne souffrait pas. C'est sa mère qui souffrait.

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
à l’instant, chanou 34 a dit :

C'est pas évident du tout...c'est même le contraire.  La culpabilité du sujet en bonne santé en face du malade cher qu'il ne peut pas aider est une vraie torture mentale. La seule aide qu'on puisse lui apporter est celle de l'aider à mourir, et en même temps çà nous délivre de notre sentiment d'impuissance. je maintiens ; on le fait aussi ( voire surtout) pour nous. Que vous n'en ayez pas conscience est par contre plausible.

Quant au cas de cet enfant, c'est encore plus évident ; il ne souffrait pas. C'est sa mère qui souffrait.

Et donc lorsque le sujet en bonne santé lui vient en aide, comme l'a fait cette maman avec son enfant de 3 ans, il fait cesser cette culpabilité : elle pouvait l'aider, elle l'a fait, non pour elle-même, mais pour son enfant.

Comment pouvez-vous savoir que cet enfant ne souffrait pas ? parce que vous le comparez à une personne atteinte d'Alzheimer qui semble ne plus se rendre compte de rien, regard éteint, plus d'étincelle de vie ? toutefois son corps reste de chair, si elle se blesse, elle a mal. L'enfant de 3 ans, allongé en permanence, son corps était insensible ? Essayez de rester allongée plusieurs heures sans bouger un seul membre, l'ankylose surviendra vite selon comment vous êtes positionnée.Une personne dans le coma, qui peut dire si son corps ne lui fait pas mal ? Ce n'est pas parce qu'elle ne peut pas l'exprimer physiquement qu'elle ne ressent aucune douleur. Petite recherche, s'ils sont mis sous sédation, à priori, ils ne ressentent rien, sinon :

"Les malades admis en réanimation sont placés sous sédation, donc a priori, ils ne ressentent rien. Comme ils ne peuvent pas s'exprimer ou bouger, il est difficile de se fier à leur comportement. A la place, les soignants s'intéressent à certains paramètres vitaux, comme la pression artérielle ou le rythme cardiaque, qui augmentent en cas de douleur. S'ils ne varient pas malgré des soins réputés douloureux, c'est que l'analgésie est suffisante.

Lorsque le coma est peu profond, notamment dans le coma vigile, proche de l'éveil, les patients peuvent à nouveau réagir physiquement si on leur fait mal (grimaces, contractions musculaires, réflexes de retrait...). C'est également le cas en état de conscience minimale. Pour évaluer la douleur, l'équipe du Coma science group 7 met à disposition des soignants une échelle standardisée graduée de 0 à 12. Si le score dépasse 7, c'est le signe qu'il faut ajouter des antalgiques"

http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/traumatisme-cranien/articles/15984-coma-en-15-questions.htm

 

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 625 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a une heure, chanou 34 a dit :

Mais de fait cette culpabilité existe déjà, parce qu'on le sent bien au fond de nous! A quoi sert de se jouer la comédie?

Pas nécessairement, quand on se réfugie derrière le "c'est pour son bien" et qu'on s'y tient mordicus.

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 007 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
Posté(e)
il y a 41 minutes, Swannie a dit :

Mon fils étant né en 1985, je ne suis pas surprise pour ma part mais tout s'est bien passé.

On ne faisait pas de césariennes aussi facilement que maintenant, hélas le fait d'attendre plus de 24 h pour la pratiquer a été fatal au bébé dans le cas présent, ce qui n'arriverait plus maintenant. Je n'ai pas lu le livre, mais je ne crois pas qu'elle ait intenté un quelconque procès, et d'ailleurs, ça aurait donné quoi... ça n'aurait pas changé pas la situation.

Quant à l'acharnement pour le ranimer et le montrer vivant, il est possible qu'il découle seulement du fait de l'erreur médicale, l'attente mortelle, une manière de la "réparer".

http://societe-histoire-naissance.fr/?page_id=107

 

Ma dernière est née en 83!

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Membre, 152ans Posté(e)
chanou 34 Membre 23 683 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
Posté(e)
il y a 43 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Pas nécessairement, quand on se réfugie derrière le "c'est pour son bien" et qu'on s'y tient mordicus.

Oui y en a certains en effet qui n'en démordront pas.

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)

Une famille a accompagné jusqu’à la mort leur enfant de 3 ans. Il était atteint d’une maladie incurable. Voici le message du papa suite à l’interview d’Hugo Clément.

« Cher Hugo Clément, 

Dans une récente vidéo, vous avez donné la parole à Anne Ratier, auteure de "J'ai offert la mort à mon fils". Je dois vous avouer que son témoignage nous a bouleversé. Il nous a peiné et chamboulé. 

Mon épouse et moi avons aussi écrit un livre intitulé "Gaspard, entre Terre et Ciel", pour raconter l'accompagnement de notre fils Gaspard, décédé à 3 ans à cause d'un très lourd handicap détecté à 1 ans et provoqué par une maladie dégénérative, la maladie de Sandhoff.

Et nous serions heureux de témoigner du trésor incroyable que fut sa vie si faible.

D'abord, loin de nous l'idée de juger Anne Ratier. Comme elle, nous pensons que, sous un certain angle, la mort est une forme de soulagement qui libère de la maladie lorsque la souffrance physique est devenue intolérable. Parfois, nous aussi, nous nous sommes demandés s'il ne valait pas mieux qu'il *parte*.

Mais finalement, nous avons choisi de l'accompagner jusqu'au bout de sa vie. Il nous a guidé. 

Et nous aussi, nous avons fait ce choix par amour pour lui. Parce qu'il nous a semblé que son extraordinaire courage nous obligeait à être à sa hauteur. Il méritait de vivre sa vie toute entière, sans en retrancher une minute. Il est le plus cadeau que nous ayons pu recevoir. 👼Et sa vie a été d'une fécondité inimaginable, comme toute la #teamGaspard peut en témoigner. Tout comme les familles que nous accompagnons modestement dans notre association Asso Vaincre Maladies Lysosomales.

Voilà. Evidemment, je suis un peu ému en écrivant ces lignes. Mais, sincèrement, Hugo Emma, nous serions heureux de partager avec vous son histoire. Sans idéologie, sans parti-pris. Juste pour montrer que d'autres parents font d'autres choix, aussi par amour, pour leur enfant.

😘 »

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Membre, Posté(e)
coucoucou Membre 8 040 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

C'est bien triste cette histoire...........cette femme a été trés mal prise en charge à l'hopital alors qu'elle sentait que quelque chose n'allait pas........quand on a annoncé que le bébé avait un probléme... le papa a dit "si c'est pas grave , sauvez le"..........ce qui suggére que les parents étaient déjà clairs......or cet enfant était déjà trés mal en point....mais a été sauvé...........je pense que les parents ont eu la sensation qu'on les a trahis eux et leur enfant......parce qu'une fois rentrés à la maison, quand tu dois lancer ton enfant en l'air pour que son cerveau soit oxygéné.....et ce n'est qu'un exemple.....plus personne n'est là.

Elle aurait pu....peut-étre ....le confier à une institution où il aurait continué comme ça.........elle a préféré prendre....de son point de vue....sa responsabilité de mére.

Si elle écrit ce livre, c'est qu'elle vit toujours avec cet enfant dans la douleur.....mais pas lui.

Je trouve que ceux qui ne sont pas dans sa situation doivent faire preuve de retenue dans leurs jugements.

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
Il y a 3 heures, coucoucou a dit :

C'est bien triste cette histoire...........cette femme a été trés mal prise en charge à l'hopital alors qu'elle sentait que quelque chose n'allait pas........quand on a annoncé que le bébé avait un probléme... le papa a dit "si c'est pas grave , sauvez le"..........ce qui suggére que les parents étaient déjà clairs......or cet enfant était déjà trés mal en point....mais a été sauvé...........je pense que les parents ont eu la sensation qu'on les a trahis eux et leur enfant......parce qu'une fois rentrés à la maison, quand tu dois lancer ton enfant en l'air pour que son cerveau soit oxygéné.....et ce n'est qu'un exemple.....plus personne n'est là.

Elle aurait pu....peut-étre ....le confier à une institution où il aurait continué comme ça.........elle a préféré prendre....de son point de vue....sa responsabilité de mére.

Si elle écrit ce livre, c'est qu'elle vit toujours avec cet enfant dans la douleur.....mais pas lui.

Je trouve que ceux qui ne sont pas dans sa situation doivent faire preuve de retenue dans leurs jugements.

Je trouve aussi, et aussi ne pas comparer ce qui n'est pas comparable. Entre un handicap détecté à 1 an dont l'enfant a guidé les parents, et un enfant en état végétatif depuis la naissance qui n'a jamais pu les guider, je trouve parfaitement inutile d'y chercher une comparaison.

Ce que j'ai trouvé surprenant dans ce topic, à moins que j'ai omis de lire certaines réponses, c'est que les intervenants n'aient pas émis d'avis à la question de savoir quelle serait leur propre souhait pour eux mêmes s'ils devaient se retrouver en état végétatif suite à une accident ou une maladie. J'ai donné le mien : je préfère qu'on m'assiste à mourir, sans aucun doute.

Je crois que ce choix personnel explique en partie les divergences d'opinion rencontrées, parce que chacun ne voit pas la mort de la même manière, il en est qu'elle effraie littéralement et qui s'y opposeront quel que soit le motif même les pire souffrances, tandis que d'autres la voient comme une délivrance face à cette souffrance et ne s'y opposent donc pas. En d'autres termes, pour certains elle apparaîtra sanction et ils l'appelleront meurtre, pour d'autres elle apparaîtra aide et ils l'appelleront euthanasie ou mort assistée, dans les cas extrêmes et bien encadrés, évidemment (la loi demeure incomplète en la matière).

Edit : si le mot "sanction" n'est pas ce qu'elles veulent exprimer, qu'elles le changent, je parle des personnes qui sont persuadées que la mère a pu offrir la mort à son enfant pour être soulagée elle d'abord, sans tenir compte de lui, faisant preuve d'égoïsme à leur yeux. Pour les autres, le mot "aide" peut aussi ne pas convenir, je parle des personnes qui sont persuadées que la mère a pu offrir la mort à sont enfant pour qu'il soit soulagé lui d'abord, faisant abnégation d'elle-même, preuve d'amour à leur yeux.

 

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