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Que se passe-t-il en Algérie ?


Invité Lowy'

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Invité Lowy'
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Invité Lowy'
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Un printemps arabe en retard? ; sera-t-elle  comme elle est appelée: la révolution joyeuse ou l’ébauche du chaos:

Des manifestations ont débuté en Algérie le 22 Février; des élections présidentielles alliées à une crise économique , politique et sociale à fait que le peuple algérien amorce ses manifestations pourtant interdites à Alger depuis 2001 ; un printemps algérien en retard?  Tout porte à croire à une révolution populaire contre le régime en place; on disait l’Algérie épargnée depuis  ‘’la décennie noire ‘’; une  guerre civile qui à fait plus de 200 000 morts  , beaucoup plus officieusement et de nombreux disparus;

Le président actuel out? , sa candidature est mise en avant mais la rue demande la fin de  pouvoir d'une mafia politique  qui sévit depuis son indépendance.

‘’Rares sont ceux qui avaient anticipé un tel mouvement. Car il y a cette lecture, assénée depuis près de vingt ans par les dirigeants algériens, d’une société figée dans le trauma des années 1990 et en état de sidération.

Il s’agit d’une vision très culpabilisante, puisque les autorités publiques, politiques et religieuses répétaient à l’envi que les violences de la « décennie noire » ont été le résultat des contestations politiques de la fin des années 1980, notamment le proto-« printemps algérien » de 1988, qui ont remis en question l’ordre politique assurant, depuis l’indépendance, la sécurité et la paix. Une opposition qui a provoqué cette « tragédie nationale » [les affrontements entre l’armée et les maquis islamistes ont fait entre 100 000 et 200 000 morts et 20 000 disparus], selon la formule officielle, comme s’il s’agissait d’une malédiction divine, d’une fatalité.’’

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/02/28/en-algerie-le-regime-a-surestime-la-patience-du-peuple_5429638_3212.html

(Merci de ne pas polluer le topic avec de la propagande ou de la dissertation aléatoire , on relate des faits et non des ressentis)

 

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Membre, 74ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 32 minutes, Lowy' a dit :

Un printemps arabe en retard? ; sera-t-elle  comme elle est appelée: la révolution joyeuse ou l’ébauche du chaos:

Des manifestations ont débuté en Algérie le 22 Février; des élections présidentielles alliées à une crise économique , politique et sociale à fait que le peuple algérien amorce ses manifestations pourtant interdites à Alger depuis 2001 ; un printemps algérien en retard?  Tout porte à croire à une révolution populaire contre le régime en place; on disait l’Algérie épargnée depuis  ‘’la décennie noire ‘’; une  guerre civile qui à fait plus de 200 000 morts  , beaucoup plus officieusement et de nombreux disparus;

Le président actuel out? , sa candidature est mise en avant mais la rue demande la fin de  pouvoir d'une mafia politique  qui sévit depuis son indépendance.

‘’Rares sont ceux qui avaient anticipé un tel mouvement. Car il y a cette lecture, assénée depuis près de vingt ans par les dirigeants algériens, d’une société figée dans le trauma des années 1990 et en état de sidération.

Il s’agit d’une vision très culpabilisante, puisque les autorités publiques, politiques et religieuses répétaient à l’envi que les violences de la « décennie noire » ont été le résultat des contestations politiques de la fin des années 1980, notamment le proto-« printemps algérien » de 1988, qui ont remis en question l’ordre politique assurant, depuis l’indépendance, la sécurité et la paix. Une opposition qui a provoqué cette « tragédie nationale » [les affrontements entre l’armée et les maquis islamistes ont fait entre 100 000 et 200 000 morts et 20 000 disparus], selon la formule officielle, comme s’il s’agissait d’une malédiction divine, d’une fatalité.’’

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/02/28/en-algerie-le-regime-a-surestime-la-patience-du-peuple_5429638_3212.html

(Merci de ne pas polluer le topic avec de la propagande ou de la dissertation aléatoire , on relate des faits et non des ressentis)

 

Il s'y passe ce qui doit s'y passer..................a savoir ce qui se passe en générale a la veille de toutes élections majeurs,c'est simple a comprendre,........NON?!!!

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Invité Lowy'
Invités, Posté(e)
Invité Lowy'
Invité Lowy' Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, Pales a dit :

Il s'y passe ce qui doit s'y passer..................a savoir ce qui se passe en générale a la veille de toutes élections majeurs,c'est simple a comprendre,........NON?!!!

Non.

Il ne se passe rien? Abstenez vous donc de votre inutile participation.

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Invité PINOCCHIO
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Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)

La question est?

Qu'est ce que l'on va faire de toute cette armée de va nu pieds qui vont traverser la bleue pour venir nous emmerder après ? C'est ça que pense Macron et toute sa clique, et priez le ciel qu'ils trouvent quelqu'un pour remplacer le grabataire de Boutif , avant que ça dégénère :bad:

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Invité Barbara lebol
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Invité Barbara lebol
Invité Barbara lebol Invités 0 message
Posté(e)

Le sous-sol du pays regorge d'une richesse inexploitée. Seules 12% des terres agricoles sont cultivées. Gâchis, pays abandonné, inexploité, incompétence de toutes parts.

Au niveau politique c'est la corruption à tous les étages. Les pétro-dollars n'ont pas été distribué. Les milliards qui auraient pu servir à mettre en place une économie génératrice d'emplois et de structures viables matériellement, ont été dilapidés dans l'évasion fiscale.

Non contents de bousiller les ressources, les dirigeants ont trouvé un ennemi, le Maroc, ennemi censé resserrer les liens entre Algériens.

Actuellement, à cause de la candidature de Boutéf,  nos gouvernants français sont inquiets d'une possible révolte des jeunes et d'une déstabilisation du pays. Le risque majeur étant la migration de nombreux jeunes vers la France.

Nos gouvernants savent que nous sommes à bout, que nous ne pourrons pas supporter davantage ; voilà un petit résumé de la zermi avec l'Algérie.

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Invité Lowy'
Invités, Posté(e)
Invité Lowy'
Invité Lowy' Invités 0 message
Posté(e)

‘’C’était début février. Nous demandions à un haut responsable français ce qui inquiétait le plus Emmanuel Macron. Une nouvelle crise financière ? Une cyberattaque massive des Russes ? Des frappes américaines sur l'Iran ? "Vous n'y êtes pas", a répondu ce personnage central de la macronie. "Le cauchemar du président de la République, c'est l'Algérie. C'était aussi celui de ses prédécesseurs. Les plus hautes autorités de l'Etat sont terrifiées par la perspective d'une grave déstabilisation de notre ancienne colonie après la mort de Bouteflika [président depuis 1999]."

Cette confidence date de plusieurs jours avant les manifestations de la jeunesse algérienne contre un cinquième mandat du président grabataire. On imagine donc aisément qu'aujourd'hui l'Algérie est plus que jamais le sujet numéro un des préoccupations de l'Elysée. Une grave crise politique dans ce pays si proche – à la suite d'une révolte de la jeunesse et/ou d'une disparition de son président – risque, en effet, de poser des problèmes considérables à la France.’’

https://www.nouvelobs.com/chroniques/20190224.OBS0735/l-algerie-le-cauchemar-de-macron.html

La visite du Premier ministre algérien à Paris intervient trois semaines après l'inauguration d'une usine Renault à Oran. Mais contrairement aux idées reçues, la France a bien plus besoin de l'Algérie que l'inverse.

https://www.nouvelobs.com/monde/20141204.OBS7041/pourquoi-la-france-a-besoin-de-l-algerie.html

 

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Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Lowy' a dit :

‘’C’était début février. Nous demandions à un haut responsable français ce qui inquiétait le plus Emmanuel Macron. Une nouvelle crise financière ? Une cyberattaque massive des Russes ? Des frappes américaines sur l'Iran ? "Vous n'y êtes pas", a répondu ce personnage central de la macronie. "Le cauchemar du président de la République, c'est l'Algérie. C'était aussi celui de ses prédécesseurs. Les plus hautes autorités de l'Etat sont terrifiées par la perspective d'une grave déstabilisation de notre ancienne colonie après la mort de Bouteflika [président depuis 1999]."

Cette confidence date de plusieurs jours avant les manifestations de la jeunesse algérienne contre un cinquième mandat du président grabataire. On imagine donc aisément qu'aujourd'hui l'Algérie est plus que jamais le sujet numéro un des préoccupations de l'Elysée. Une grave crise politique dans ce pays si proche – à la suite d'une révolte de la jeunesse et/ou d'une disparition de son président – risque, en effet, de poser des problèmes considérables à la France.’’

https://www.nouvelobs.com/chroniques/20190224.OBS0735/l-algerie-le-cauchemar-de-macron.html

La visite du Premier ministre algérien à Paris intervient trois semaines après l'inauguration d'une usine Renault à Oran. Mais contrairement aux idées reçues, la France a bien plus besoin de l'Algérie que l'inverse.

https://www.nouvelobs.com/monde/20141204.OBS7041/pourquoi-la-france-a-besoin-de-l-algerie.html

 

Un tas de conneries

D'abord la dernière citation date de 2014 ,et l'Algérie sert beaucoup plus de point de retrait pour les djihadistes que de terre hostile ... Bouteflika ne va pas s'attirer les foudres des islamistes pour faire plaisir à la France .... Économiquement les échanges avec l'Algérie représentent environ 6milliards sur 245 milliards d'exportations ...

Il faut être sérieux

Ce qui inquiète c'est plutôt politique ,et c'est bien sûr une instabilité aux portes de l'Europe ...

Inversement l'instabilité créée par les GJ n'a pas inquiété Alger, personne parmi les contestataires et les victimes des violences policières en France n'a demandé l'asile politique en Algérie

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Membre, 78ans Posté(e)
marine10 Membre 3 172 messages
Baby Forumeur‚ 78ans‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, PINOCCHIO a dit :

La question est?

Qu'est ce que l'on va faire de toute cette armée de va nu pieds qui vont traverser la bleue pour venir nous emmerder après ?

Mais puisqu'on vous dit que la colonisation est une richesse.

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)
il y a 3 minutes, marine10 a dit :

Mais puisqu'on vous dit que la colonisation est une richesse.

Celle là , non , elle nous apporte que des emmerdements , ceux là , c'est les pires dans le lot :bad:

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Membre, 78ans Posté(e)
marine10 Membre 3 172 messages
Baby Forumeur‚ 78ans‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, PINOCCHIO a dit :

Celle là , non , elle nous apporte que des emmerdements , ceux là , c'est les pires dans le lot :bad:

Nantes: polémique autour d'un exercice de CM2 vantant les "bienfaits" de la colonisation

https://fr.news.yahoo.com/nantes-polémique-autour-dun-exercice-215854128.html

Le Cran demande qu'on les nie.

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)
il y a 6 minutes, marine10 a dit :

Nantes: polémique autour d'un exercice de CM2 vantant les "bienfaits" de la colonisation

https://fr.news.yahoo.com/nantes-polémique-autour-dun-exercice-215854128.html

Ben voyons ! c'est vrai que l'on a profité d'eux , en retour ils ont été "gâtés "et quand on s'en va , ils retournent à leurs états primaires, parce que pas capable de prendre la relève , ça évidemment ils vont pas s'en vanter, mais le" progrès "qu'ils ont à l'heure actuelle  parlent pour eux, c'est tout ce que je vois , moi :o°

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Membre, 78ans Posté(e)
marine10 Membre 3 172 messages
Baby Forumeur‚ 78ans‚
Posté(e)

Un exemple type : le Zimbabwe.

 

 

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Invité Lowy'
Invités, Posté(e)
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Invité Lowy' Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 9 heures, stvi a dit :

Un tas de conneries

D'abord la dernière citation date de 2014 ,et l'Algérie sert beaucoup plus de point de retrait pour les djihadistes que de terre hostile ... Bouteflika ne va pas s'attirer les foudres des islamistes pour faire plaisir à la France .... Économiquement les échanges avec l'Algérie représentent environ 6milliards sur 245 milliards d'exportations ...

Il faut être sérieux

Ce qui inquiète c'est plutôt politique ,et c'est bien sûr une instabilité aux portes de l'Europe ...

Inversement l'instabilité créée par les GJ n'a pas inquiété Alger, personne parmi les contestataires et les victimes des violences policières en France n'a demandé l'asile politique en Algérie

Ce que tu penses et ce qui ''est'' sont deux choses distinctes, on est d'accord.

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Invité Lowy'
Invités, Posté(e)
Invité Lowy'
Invité Lowy' Invités 0 message
Posté(e)

Pourtant j'ai prévenu .

Certains ne cherchent qu'un moyen d'étaler leur ignorance d'une réalité qui les dérange.

Mizarou_kikazarou_iwazarou_trois_singes_de_la_sagesse.jpg.72be8a4ba6ab98b4462163d3f5c0f205.jpg

 

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Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Lowy' a dit :

Ce que tu penses et ce qui ''est'' sont deux choses distinctes, on est d'accord.

Je ne pense pas seulement ,j'ai donné des chiffres qu'on peut consulter aisément... actuellement je n'ai pas la possibilité facilement de citer mes sources à partir d'un tph ..'

Le territoire sanctuaire , qu'il soit situé en Algérie ou au Maroc n'est pas une légende  ... l'Algérie est bien plus préoccupé par la frontière Libyenne

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

 

Citation

notamment le proto-« printemps algérien » de 1988, qui ont remis en question l’ordre politique

Bel hadj et Madani un « proto printemps «  ?

1988 ce sont quelques émeutiers ce qui se terminera par le FIS plébiscité par le peuple

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Événements_du_5_octobre_1988_en_Algérie

Les printemps arabes même en 1988 , c’est surtout le reborn islamiste . Les Tunisiens sont les seuls à avoir pris cette voie mais à avoir viré les frérots avant qu’ils ne verrouillent la constitution.

Constitutionnellement l’Algerie est arabe et islamique , tant qu’il y aura islamique , le printemps sera suivi des feuilles mortes .

 

 

Citation

(Merci de ne pas polluer le topic avec de la propagande ou de la dissertation aléatoire , on relate des faits et non des ressentis)

 

« Proto printemps » c’est de la dissertation aléatoire, un ressenti et non un fait !

 

 

Citation

Le risque majeur étant la migration de nombreux jeunes vers la France.

Ou un CH / Bataclan bis ?

N’oublions pas que si ça va mal en Algérie les coupables seront les français .

Attentat station Saint Michel es tu là ?

La mosquée GIA n’etait Pas en Algérie...

 

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Invité Lowy'
Invités, Posté(e)
Invité Lowy'
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De l’autre côté de la Méditerranée, la mobilisation continue de prendre de l'ampleur. En Algérie, des dizaines de milliers de personnes sont descendues vendredi dans les rues d'Alger, d'Oran, de Tizi Ouzou ou encore d'Annaba pour dire non au cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika.

Si la majorité des rassemblements étaient plutôt pacifistes, ils ont toutefois donné lieu à quelques affrontements dans la capitale, à proximité du Palais de la Présidence. Selon le bilan officiel, 56 policiers et 7 manifestants ont été blessés, et 45 personnes arrêtées à Alger.

Une gronde qui s'élargit. C'est une démonstration de force réussie explique Benjamin Stora, historien spécialiste du Maghreb contemporain. "La mobilisation a été bien plus importante que la semaine dernière. Il y a eu beaucoup plus de monde et dans plus de villes d’Algérie, c’est-à-dire qu’elle s’est étendue dans l’espace urbain algérien", relève-t-il. "Il s’agit donc d’une mobilisation qui monte en puissance et qui ne faiblit pas."

"Ce qui est également remarquable et significatif, c’est qu’à la jeunesse qui avait déjà manifesté massivement la semaine dernière, ce sont ajoutés les familles et des quartiers entiers", pointe ce spécialiste. "On a par conséquent une manifestation regroupant différentes catégories de la société algérienne […], pas seulement des déclassés mais aussi des professions libérales, des avocats, des médecins, des journalistes, des étudiants, etc."

https://www.europe1.fr/international/manifestations-en-algerie-la-mobilisation-qui-monte-en-puissance-et-qui-ne-faiblit-pas-3866618

 

 

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Invité Lowy'
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Aujourd'hui, Abdelaziz Bouteflika, 81 ans, "est inopérant" pour diriger le pays, selon le politologue Antoine Basbous, invité jeudi du Tour de la question sur Europe 1. "Il est alité depuis six ans et n'a pas bougé sauf pour aller à l'hôpital", rappelle le directeur de l'Observatoire des pays arabes, qui parle même d'"une momie à la tête de l'État".

"Comment gouverner en son nom quand il n'arrive pas à exprimer sa pensée ? Son entourage interprète sa pensée", indique Antoine Basbous. Autour de lui s'est donc constitué un véritable "clan" aux manettes du pays : "Le chef, c'est le frère du président, Saïd Bouteflika, au contact quotidien avec le président. Autour de Saïd, il y a le représentant du patronat algérien, quelques militaires et quelques amis", détaille le politologue.

Ce clan est aussi dans le viseur des manifestants, qui voient en lui le symbole d'un système à faire tomber. "Ils se nourrissent de l'État, avec une grande corruption autour" d'eux, appuie Antoine Basbous, qui cite deux affaires en particulier : "L'ancien ministre du Pétrole est accusé d'avoir perçu 198 millions d'euros pour des contrats. Un ancien ministre, aujourd'hui sénateur, est accusé par la justice algérienne d'avoir détourné plus de deux milliards de dollars pour l'autoroute Est-Ouest. C'est colossal."

Comment dès lors expliquer que ce clan reste au pouvoir, malgré le fait que la corruption soit "archi-connue des médias et des tribunaux" du pays ? En Algérie, le rôle de l'armée est "capital" dans ce statu quo : "S'il y a une défaillance au sein de l'armée par rapport à cette volonté d'un cinquième mandat, alors il ne pourra pas avoir lieu et on se dirigera vers un report des élections", prédit Antoine Basbous. Pour l'instant, le chef d'État-major de l'armée soutient le président actuel.

Cependant, "il y a beaucoup d’ambiguïtés" dans ses récents discours, note le spécialiste. "Il disait : 'L'armée assumera ses responsabilités constitutionnelles.' Comme s'il se plaçait au-dessus de la scène politique et qu'il pouvait dire 'stop ou encore'" à un nouveau mandat refusé par une partie croissante des Algériens. Une inconnue de plus, dans un paysage politique en plein bouleversement.

https://www.europe1.fr/international/qui-dirige-vraiment-lalgerie-aujourdhui-3865613

 

 

 

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Invité Lowy'
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La raison pour laquelle, le directeur de compagne  du président algérien ,  Abdelmalek Sellal a été limogé  , est une conversation en aparté avec  Ali Haddad, milliardaire de son état et président du Forum des chefs d’entreprises, un entretien enregistré à leur insu et diffusé  sur les réseaux sociaux;

‘’Depuis mercredi soir, toute l’Algérie ne parle que de ce sujet : l’enregistrement audio entre Sellal et Haddad ; Cet enregistrement audio a provoqué une énorme polémique sur les appréhensions actuelles des dirigeants algériens concernant les manifestations populaires contre le 5e mandat brigué par Abdelaziz Bouteflika.

Plusieurs faux profils Facebook ont été crée pour envoyer cet audio à des activistes exilés à l’étranger ou des administrateurs de Pages Facebook réputées pour leur popularité, et leur opposition au régime en place, en Algérie.

https://algeriepart.com/2019/02/28/exclusif-enregistrement-audio-sellal-haddad-non-le-colonel-smail-na-pas-ete-limoge-et-la-fuite-provient-du-bureau-de-sellal/

 

L’échange entre les deux hommes, qui vole au ras des pâquerettes, renseigne sur l’idée qu’ils se font de la pratique politique et sur la manière avec laquelle sont appréhendées les manifestations de rue.

https://www.liberte-algerie.com/actualite/lechange-qui-trahit-la-panique-du-pouvoir-310565

 

 

 

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"Le président de la République est élu au suffrage universel, direct et secret" pour un mandat de cinq ans, au scrutin uninominal majoritaire à deux tours, selon l'article 85 de la constitution de 1996. Voilà pour la théorie. "Quand on regarde de l'extérieur, il y a un parlement, des élections… mais en réalité ce n'est pas un Etat de droit", juge Jean-CharlesJauffret, professeur émérite à l'IEP d'Aix-en-Provence, spécialiste de la guerre d'Algérie. "Onsait depuis longtemps que les urnes sont bourrées en Algérie", complète le politologueAntoine Basbous, directeur de l'Observatoire des pays arabes.

La Constitution prévoit toute une série de conditions pour pouvoir être candidat à laprésidentielle, comme le fait de "ne pas avoir acquis une nationalité étrangère" ou d'être "deconfession musulmane". Une révision en 2016 a également rétabli une limite à deux mandatsprésidentiels, comme avant 2008. Mais cela ne s'applique pas encore à Abdelaziz Bouteflika,car cette règle doit entrer en vigueur après les prochaines élections. "De toute manière, le Conseil constitutionnel fait ce qu'il veut. On est en permanence dans l'abus de pouvoir",assure le politologue Kader Abderrahim, spécialiste du Maghreb.

Une "comédie" politique, résume l'opposant Soufiane Djilali. "Les gens ne votent plus, on boycotte les élections. Je pense qu'aux dernières élections législatives de 2017, il n'y avait même pas 12% de participation, malgré les dires du régime qui a annoncé 35%", dénonce celui qui dirige le parti d'opposition Jil Jadid (« nouvelle génération »).''

https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/algerie/election-presidentielle-en-algerie/l-article-a-lire-pour-comprendre-l-election-presidentielle-en-algerie_3208393.html

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