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On crache sur le féminisme, et pourtant...

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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il y a 44 minutes, Swannie a dit :

Oui, c'est toute une vie professionnelle + 2 années auparavant dont "perforatrice" dans une entreprise publique une année (pas mieux que l'usine puisque je perforais des cartes genre permis de construire toutes la journée) d'où j'ai démissionné, puis restauration à défaut d'autre chose, puis dans une Mairie pour un remplacement. Et le coup de chance, postulé dans une Mairie qui ne m'a pas retenue mais à fait suivre mon CV là où j'ai été embauchée pour ces 40 ans.

Résignée ? non jamais, ce fut la belle aubaine pour moi d'entrer dans une société de 70 salariés à l'époque, ça me changeait des 2 années précédentes, entreprise qui évolua jusqu'à plus de 200 dans les années 1990.

La polyvalence, j'en ai fait beaucoup parce qu'ayant fait beaucoup d'extras les week-ends pour mettre du beurre dans les épinards. J'aurais pu changer, puisque certains de ces extras m'ont ouvert des portes : travailler dans une célèbre boite de nuit à l'époque, où je faisais hôtesse. C'est un autre monde que le travail de nuit dans ce genre d'endroit, il me plaisait, mais je ne me voyais pas y passer des années. J'ai eu aussi plus tard, début des années 2000, une proposition d'un directeur d'un autre établissement réputé, un hôtel, pour être son assistante. J'ai décliné, intégrer un hôtel de ce genre m'apparaissait comme m'enfermer dans un lieu pas assez vivant.

Personne ne considère quelqu'un comme irremplaçable, j'ai même entendu la réflexion suivante "les cimetières sont remplis de gens irremplaçables, il a bien fallu les remplacer pourtant".

Je ne suis pas résignée non plus concernant le féminisme, j'aime l'égalité mais pas la concurrence, je la pense donc complémentaire homme/femme, chacun excellent dans son domaine, plaire au mâle dans le milieu professionnel dans lequel j'étais n'était même pas envisageable me concernant, parce que c'était un milieu d'argent, la fin pour la plupart sinon tous, alors qu'elle n'est qu'un moyen pour ma part.

Si nous sommes toutes différentes en effet, il y a aussi l'effet dominantes/dominées chez les femmes. Alors que je suis pour l'effet allié(e)s, que ce soit avec les hommes ou les femmes, sans domination, égaux et égales.

Vous écriviez plus haut que vous aviez tenté, que vous aviez échoué (sur ce plan-là), puis passé à autre chose (non ?). Vous n'avez conservé que le meilleur ou vu le verre à moitié plein, plutôt qu'à moitié vide, simplement et c'est ce que certain(s) ont été obligés de faire afin de ne pas sombrer, ou de se retrouver sans rien. 

Aujourd'hui l'humain est quelque part chosifié, ceci explique donc ces quelques réflexions froides.

C'est un bon état d'esprit, de ne pas vouloir être en concurrence ou tout au moins avec les femmes, j'entends. Nous pouvons l'être pour un prix littéraire, une compétition sportive, évidemment, mais certainement pas pour un homme, c'est stupide et ce n'est pas comme si nous venions à en manquer. Les femmes qui restent dans un schéma dominant/soumis sont, semblerait-il, d'une autre époque, fort lointaine. Sans faire la promotion de la sororité -je ne m'entends pas avec toutes les femmes, comme je ne m'entends pas avec tous les hommes, c'est davantage une question de caractères, de traits, que de genres à vrai dire- à compétences égales, je privilégie les femmes, quand il s'agit de faire quelques menus travaux par exemple, à mon domicile. C'est une façon de contrebalancer un peu, la discrimination qu'elles subissent au quotidien, tout en exerçant une profession typée, aux dires de certains, masculine.  

En ce qui concerne le milieu du travail et la compétition, plus en général, certains postes ou certaines branches, commerciales, notamment, demandent à ce que les salariés soient en compétition constante avec la concurrence évidemment, mais aussi au sein d'une même équipe. Être challenger est une qualité recherchée et récompensée (poste, bonus, et même simple gratification). Ceux qui ne le sont pas assez, ou ne jouent pas le jeu, finissent par être virés. 

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
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Il y a 4 heures, Léna-Postrof a dit :

Vous écriviez plus haut que vous aviez tenté, que vous aviez échoué (sur ce plan-là), puis passé à autre chose (non ?). Vous n'avez conservé que le meilleur ou vu le verre à moitié plein, plutôt qu'à moitié vide, simplement et c'est ce que certain(s) ont été obligés de faire afin de ne pas sombrer, ou de se retrouver sans rien. 

Aujourd'hui l'humain est quelque part chosifié, ceci explique donc ces quelques réflexions froides.

C'est un bon état d'esprit, de ne pas vouloir être en concurrence ou tout au moins avec les femmes, j'entends. Nous pouvons l'être pour un prix littéraire, une compétition sportive, évidemment, mais certainement pas pour un homme, c'est stupide et ce n'est pas comme si nous venions à en manquer. Les femmes qui restent dans un schéma dominant/soumis sont, semblerait-il, d'une autre époque, fort lointaine. Sans faire la promotion de la sororité -je ne m'entends pas avec toutes les femmes, comme je ne m'entends pas avec tous les hommes, c'est davantage une question de caractères, de traits, que de genres à vrai dire- à compétences égales, je privilégie les femmes, quand il s'agit de faire quelques menus travaux par exemple, à mon domicile. C'est une façon de contrebalancer un peu, la discrimination qu'elles subissent au quotidien, tout en exerçant une profession typée, aux dires de certains, masculine.  

En ce qui concerne le milieu du travail et la compétition, plus en général, certains postes ou certaines branches, commerciales, notamment, demandent à ce que les salariés soient en compétition constante avec la concurrence évidemment, mais aussi au sein d'une même équipe. Être challenger est une qualité recherchée et récompensée (poste, bonus, et même simple gratification). Ceux qui ne le sont pas assez, ou ne jouent pas le jeu, finissent par être virés. 

Oui, mais ça ne voulait pas dire que je m'étais résignée en écrivant que j'avais échoué, j'ai d'ailleurs expliqué comment j'ai réagi : me servir de cet échec pour rebondir et non pour m'apitoyer.

Se résigner, c'est l'échec, rebondir, c'est le refuser, tout en s'en servant pour réussir. Une grande opportunité, une porte ouverte vers la réussite, que beaucoup ratent à défaut de savoir rebondir.

J'ai donc gardé le meilleur, la leçon à retenir, au lieu de choisir de m'apitoyer sur moi-même, ce qui engendre inéluctablement le mal-être avec les frustrations qu'il génère et les échecs qui s'ensuivent alors, la conséquence logique. 

Sombrer à cause d'un échec ? Si un être humain doit sombrer à cause d'un seul échec, alors il a un grave problème psychologique, une si faible estime de lui-même que vous me permettez de comprendre en écrivant cela le mouvement gilets jaunes. Dans la vie, on choisit de gagner ou de perdre.  Ceux qui perdent sont ceux qui ne savent pas rebondir à partir d'un seul échec, parce qu'ils ont si peu de confiance en eux qu'ils sombrent à la moindre vague.

Et cela vient très probablement de l'éducation reçue : des parents winners, ou des parents loosers, car la confiance en soi vient de là.

 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Il y a 15 heures, Swannie a dit :

Oui, mais ça ne voulait pas dire que je m'étais résignée en écrivant que j'avais échoué, j'ai d'ailleurs expliqué comment j'ai réagi : me servir de cet échec pour rebondir et non pour m'apitoyer.

Se résigner, c'est l'échec, rebondir, c'est le refuser, tout en s'en servant pour réussir. Une grande opportunité, une porte ouverte vers la réussite, que beaucoup ratent à défaut de savoir rebondir.

J'ai donc gardé le meilleur, la leçon à retenir, au lieu de choisir de m'apitoyer sur moi-même, ce qui engendre inéluctablement le mal-être avec les frustrations qu'il génère et les échecs qui s'ensuivent alors, la conséquence logique. 

Sombrer à cause d'un échec ? Si un être humain doit sombrer à cause d'un seul échec, alors il a un grave problème psychologique, une si faible estime de lui-même que vous me permettez de comprendre en écrivant cela le mouvement gilets jaunes. Dans la vie, on choisit de gagner ou de perdre.  Ceux qui perdent sont ceux qui ne savent pas rebondir à partir d'un seul échec, parce qu'ils ont si peu de confiance en eux qu'ils sombrent à la moindre vague.

Et cela vient très probablement de l'éducation reçue : des parents winners, ou des parents loosers, car la confiance en soi vient de là.

 

Se résigner c'est simplement accepter sa condition, son sort, ce qui n'empêche pas pour autant d'avancer/de rebondir. Vous pouvez aussi vous apitoyer, ensuite. Se résigner, accepter sans se leurrer permet aussi d'éviter toute dissonance, oui.

Si un être humain sombre à cause d'un échec (professionnel en l'occurence ici), ce n'est pas nécessairement qu'il a "un grave problème psychologique"ou une si "faible estime de lui-même", peut-être davantage une sensibilité différente, de la vôtre.

Il n'y aura pas un seul sujet où les gilets jaunes n'auront pas fait leur entrée... Brièvement : Vous retrouverez tous types de profils au sein de ce mouvement (pas que des "loosers" donc) et de toutes conditions sociales (le mouvement étant très hétéroclite). Mais encore, nous subissons tous -ou presque- une fiscalité de plus en plus folle en France. Il existe aujourd'hui une coupure entre ceux qui arrivent (encore) à jouer avec les règles du jeu (ou qui arrivent à maintenir leur pouvoir d'achat voire à l'accroître) et ceux qui sont piégés par ces règles, appauvris. Ce qui devait arriver, arriva. Cela fait des années que nous le pressentons. Ce mouvement cristallise toutes les souffrances du peuple, qu'il faut écouter et nous en avons l'obligation, le devoir, nous les "favorisés" (c'est aussi une question d'éducation, vous en conviendrez). Même si celles-ci amènent parfois à des revendications toutes aussi folles, il est vrai (il y en a aussi des raisonnables, justes). En outre, tout ceci a débouché sur un certain courage, c'est courageux de descendre dans la rue, dans le froid, toute la journée, moins de tout saccager, je vous l'accorde. Nous avons assisté à une vraie forme de détermination, puis d'organisation. À suivre...

Revenons-en au sujet, voulez-vous bien ? *clin d'oeil* 

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
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il y a 6 minutes, Léna-Postrof a dit :

Se résigner c'est simplement accepter sa condition, son sort, ce qui n'empêche pas pour autant d'avancer/de rebondir. Vous pouvez aussi vous apitoyer, ensuite. Se résigner, accepter sans se leurrer permet aussi d'éviter toute dissonance, oui.

Si un être humain sombre à cause d'un échec (professionnel en l'occurence ici), ce n'est pas nécessairement qu'il a "un grave problème psychologique"ou une si "faible estime de lui-même", peut-être davantage une sensibilité différente, de la vôtre.

Il n'y aura pas un seul sujet où les gilets jaunes n'auront pas fait leur entrée... Brièvement : Vous retrouverez tous types de profils au sein de ce mouvement (pas que des "loosers" donc) et de toutes conditions sociales (le mouvement étant très hétéroclite). Mais encore, nous subissons tous -ou presque- une fiscalité de plus en plus folle en France. Il existe aujourd'hui une coupure entre ceux qui arrivent (encore) à jouer avec les règles du jeu (ou qui arrivent à maintenir leur pouvoir d'achat voire à l'accroître) et ceux qui sont piégés par ces règles, appauvris. Ce qui devait arriver, arriva. Cela fait des années que nous le pressentons. Ce mouvement cristallise toutes les souffrances du peuple, qu'il faut écouter et nous en avons l'obligation, le devoir, nous les "favorisés" (c'est aussi une question d'éducation, vous en conviendrez). Même si celles-ci amènent parfois à des revendications toutes aussi folles, il est vrai (il y en a aussi des raisonnables, justes). En outre, tout ceci a débouché sur un certain courage, c'est courageux de descendre dans la rue, dans le froid, toute la journée, moins de tout saccager, je vous l'accorde. Nous avons assisté à une vraie forme de détermination, puis d'organisation. À suivre...

Revenons-en au sujet, voulez-vous bien ? *clin d'oeil* 

Résignation, ce mot revêt un aspect tristounet, comme quelqu'un qui ne serait pas heureux de sa condition parce qu'il a dû se résigner, cela n'a pas été mon cas. 

Si l'on prend la définition du Larousse

  • Accepter sans protestation ni révolte quelque chose de pénible, de fâcheux, qui paraît inéluctable : Se résigner à prendre une décision impopulaire.

Dans ce sens là, il y a en effet ensuite apitoiement sur soi, mais n'ayant pas eu à accepter quelque chose de pénible, fâcheux, inéluctable, il n'y a dont pas eu cet effet.

Face à un échec, prendre du recul et chercher à comprendre pourquoi il y a eu échec, permet de rebondir.

Ne subissent une fiscalité forte en France que ceux qui sont riches, les autres ne sont pas imposables, ensuite la TVA n'est subie que lorsque nous consommons, plus nous consommons, plus nous sommes taxés, logique. Dans toute situation, on peut trouver des points satisfaisants, surtout lorsqu'on a l'énorme chance de vivre en France, ce merveilleux pays que tant nous envient.

Chacun peut choisir de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide. De là dépendra son propre bien-être.

Me considérant aussi comme faisant partie des favorisés par mes propres mérites, aider ceux qui ne veulent jamais voir le verre à moitié plein mais toujours à moitié vide, est mission impossible tant qu'ils ne changeront pas d'état d'esprit, s'apitoyant sur leur sort.

On revient au sujet, désolée de m'en être écartée, cet aparté était une forme de démonstration d'un point de vue collectif quant à l'état d'esprit des gens, j'ai toujours eu le mien positif, contrairement à l'esprit négatif qu'ont ceux qui s'apitoient sur leur sort sans chercher à s'en sortir par leur propres moyens pour réussir, choisissant un autre moyen d'expression, la révolte, qui n'est bonne que lorsqu'elle est intérieure, pour trouver une solution pour s'en sortir. Certains emploieraient les termes de "se secouer" ou "se faire force", dans le sens de réagir et non attendre tout des autres.

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Invité libredeparler
Invités, Posté(e)
Invité libredeparler
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Il y a 22 heures, Léna-Postrof a dit :

J'aimerais vous lire un jour aussi perspicace, coulant et bienveillant... avec des hommes. 

Je me contente de commenter et analyser les faits.... le sujet est le féminisme, l'intervention de Swannie, est une fois de plus à charge contre les hommes, cette fois-ci, 40 ans de carrière "au rabais" à cause des hommes...ces "méchants hommes" qui piquent les bonnes idées aux femmes pour se couvrir de gloire  et  maintenir le fameux plafond de verre....

...du féminisme à livre ouvert...comme on en lit depuis des décennies..

Quand on estime que les collègues ne sont pas corrects ( ce qui arrive tous les jours dans les entreprises.....) on leur dit, si rien ne change ...il faut agir, faire intervenir d'autres moyens, d'autres personnes, etc....ou alors on change d'entreprise pour ne plus être soumise à ces abus.... bref on assume!

Aurait-elle été au paradis dans une entreprise dirigée par des femmes ?

Depuis le temps que les femmes dénoncent les abus des hommes dans le monde professionnel, pourquoi n'y a-t-il pas de "modèle  féminin" ?

Il existe des milliers d'entreprises dirigées par des femmes, le sort des femmes est-il idéal dans ces sociétés ?

 Si oui, pourquoi ne pas le déployer et le prendre comme modèle ?

 

Ne rien faire, ne rien assumer et accuser les hommes, c'est bien plus facile et tellement dans l'air du temps....

 

Ceci dit, je ne défend pas ces hommes qui récoltent des lauriers , des primes, des promotions, de bons postes, en prenant les idées, le travail des autres.... et les bonnes idées n'ont pas de sexe...

 

 

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
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il y a 3 minutes, libredeparler a dit :

Je me contente de commenter et analyser les faits.... le sujet est le féminisme, l'intervention de Swannie, est une fois de plus à charge contre les hommes, cette fois-ci, 40 ans de carrière "au rabais" à cause des hommes...ces "méchants hommes" qui piquent les bonnes idées aux femmes pour se couvrir de gloire  et  maintenir le fameux plafond de verre....

...du féminisme à livre ouvert...comme on en lit depuis des décennies..

Quand on estime que les collègues ne sont pas corrects ( ce qui arrive tous les jours dans les entreprises.....) on leur dit, si rien ne change ...il faut agir, faire intervenir d'autres moyens, d'autres personnes, etc....ou alors on change d'entreprise pour ne plus être soumise à ces abus.... bref on assume!

Aurait-elle été au paradis dans une entreprise dirigée par des femmes ?

Depuis le temps que les femmes dénoncent les abus des hommes dans le monde professionnel, pourquoi n'y a-t-il pas de "modèle  féminin" ?

Il existe des milliers d'entreprises dirigées par des femmes, le sort des femmes est-il idéal dans ces sociétés ?

 Si oui, pourquoi ne pas le déployer et le prendre comme modèle ?

Ne rien faire, ne rien assumer et accuser les hommes, c'est bien plus facile et tellement dans l'air du temps....

Ceci dit, je ne défend pas ces hommes qui récoltent des lauriers , des primes, des promotions, de bons postes, en prenant les idées, le travail des autres.... et les bonnes idées n'ont pas de sexe...

 

Surtout après avoir écrit ça, je me cite, tes accusations tombent toute d'un seul bloc :D 

"J'ai donc considéré, car la situation s'est présentée à plusieurs reprises, sans vantardise de ma part parce que je connaissais par cœur le fonctionnement de la société alors que mes patrons changeaient tous les 4/5 ans et devaient tout découvrir, qu'il était préférable que je m'en fasse des "alliés", qui me verraient comme une très bonne assistante donc me traiteraient avec considération et respect, et que par conséquent j'aurais tout à y gagner plutôt qu'à y perdre. Cela dit, je n'ai jamais eu l'ambition de devenir dirigeante d'un des établissements, donc cela n'avait guère d'importance qu'il en soit ainsi."

Je n'ai pas d'ennemis IRL, et je m'en porte merveilleusement bien, j'ai même gardé le contact avec certains de mes patrons, ils sont devenus plus amis que patrons alors même que je travaillais encore :) 

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Invité libredeparler
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il y a 17 minutes, Swannie a dit :

Surtout après avoir écrit ça, je me cite, tes accusations tombent toute d'un seul bloc :D 

"J'ai donc considéré, car la situation s'est présentée à plusieurs reprises, sans vantardise de ma part parce que je connaissais par cœur le fonctionnement de la société alors que mes patrons changeaient tous les 4/5 ans et devaient tout découvrir, qu'il était préférable que je m'en fasse des "alliés", qui me verraient comme une très bonne assistante donc me traiteraient avec considération et respect, et que par conséquent j'aurais tout à y gagner plutôt qu'à y perdre. Cela dit, je n'ai jamais eu l'ambition de devenir dirigeante d'un des établissements, donc cela n'avait guère d'importance qu'il en soit ainsi."

Je n'ai pas d'ennemis IRL, et je m'en porte merveilleusement bien, j'ai même gardé le contact avec certains de mes patrons, ils sont devenus plus amis que patrons alors même que je travaillais encore :) 

Vous auriez pu citer l'ensemble de votre écrit et non seulement la deuxième partie...

Le 02/01/2019 à 19:05, Swannie a dit :

D'un autre côté, en se mettant (par empathie) à la place de l'homme concerné, lorsque celui-ci fait preuve de reconnaissance pour les bons conseils ou les suggestions données, qu'il s'approprie une fois appliqués parce que le résultat est excellent, on se rend compte que la situation pour lui est humiliante s'il ne le fait pas. Avoir un subalterne meilleur que soi peut engendrer cette réaction (humiliation parce que l'idée ne lui était pas venue), mais aussi crainte, car se faire doubler peut avoir d'autres conséquences variées (considération des autres employés diminuée, dépréciation de sa personne : son amour propre en prend un coup, etc.).

J'ai donc considéré, car la situation s'est présentée à plusieurs reprises, sans vantardise de ma part parce que je connaissais par cœur le fonctionnement de la société alors que mes patrons changeaient tous les 4/5 ans et devaient tout découvrir, qu'il était préférable que je m'en fasse des "alliés", qui me verraient comme une très bonne assistante donc me traiteraient avec considération et respect, et que par conséquent j'aurais tout à y gagner plutôt qu'à y perdre. Cela dit, je n'ai jamais eu l'ambition de devenir dirigeante d'un des établissements, donc cela n'avait guère d'importance qu'il en soit ainsi.

 

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
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il y a 1 minute, libredeparler a dit :

Vous auriez pu citer l'ensemble de votre écrit et non seulement la deuxième partie...

 

Elle est toute à mon honneur, si vous la lisez bien  : "on se rend compte que la situation pour lui est humiliante s'il ne le fait pas".

Si vous comprenez bien, je leur ai donc donné raison de le faire, parce que les comprenant.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
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il y a 16 minutes, libredeparler a dit :

Je me contente de commenter et analyser les faits.... le sujet est le féminisme, l'intervention de Swannie, est une fois de plus à charge contre les hommes, cette fois-ci, 40 ans de carrière "au rabais" à cause des hommes...ces "méchants hommes" qui piquent les bonnes idées aux femmes pour se couvrir de gloire  et  maintenir le fameux plafond de verre....

...du féminisme à livre ouvert...comme on en lit depuis des décennies..

Quand on estime que les collègues ne sont pas corrects ( ce qui arrive tous les jours dans les entreprises.....) on leur dit, si rien ne change ...il faut agir, faire intervenir d'autres moyens, d'autres personnes, etc....ou alors on change d'entreprise pour ne plus être soumise à ces abus.... bref on assume!

Aurait-elle été au paradis dans une entreprise dirigée par des femmes ?

Depuis le temps que les femmes dénoncent les abus des hommes dans le monde professionnel, pourquoi n'y a-t-il pas de "modèle  féminin" ?

Il existe des milliers d'entreprises dirigées par des femmes, le sort des femmes est-il idéal dans ces sociétés ?

 Si oui, pourquoi ne pas le déployer et le prendre comme modèle ?

 

Ne rien faire, ne rien assumer et accuser les hommes, c'est bien plus facile et tellement dans l'air du temps....

 

Ceci dit, je ne défend pas ces hommes qui récoltent des lauriers , des primes, des promotions, de bons postes, en prenant les idées, le travail des autres.... et les bonnes idées n'ont pas de sexe...

 

 

"Une fois de plus à la charge des hommes", @Swannie?

Je n'ai pas le souvenir de l'avoir lue prendre des "postures" trop féministes. Il est vrai que vous voyez des féministes intégristes, la poitrine découverte, partout, chouchou.

"Depuis le temps que les femmes dénoncent les abus des hommes dans le monde professionnel" ? Pardon ?!

C'est justement parce qu'elles ont observé le silence si longtemps par peur de perdre leur travail ou des représailles de tout poil, que la situation est ce qu'elle en est aujourd'hui. Avec libération de la parole des femmes, la fin de l'omerta (ou presque mais ça viendra), des hommes fragiles ou qui ont manifestement à se reprocher, ont la sensation d'être opprimés : évoluez !  

 

 

  • Merci 1
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Invité libredeparler
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il y a 7 minutes, Léna-Postrof a dit :

"Une fois de plus à la charge des hommes", @Swannie?

Je n'ai pas le souvenir de l'avoir lue prendre des "postures" trop féministes. Il est vrai que vous voyez des féministes intégristes, la poitrine découverte, partout, chouchou.

"Depuis le temps que les femmes dénoncent les abus des hommes dans le monde professionnel" ? Pardon ?!

C'est justement parce qu'elles ont observé le silence si longtemps par peur de perdre leur travail ou des représailles de tout poil, que la situation est ce qu'elle en est aujourd'hui. Avec libération de la parole des femmes, la fin de l'omerta (ou presque mais ça viendra), des hommes fragiles ou qui ont manifestement à se reprocher, ont la sensation d'être opprimés : évoluez !  

 

 

J'évolue tous les jours....

 

sinon vous ne répondez pas à mes questions concernant les entreprises avec des femmes à leur tête  qui pourraient ainsi échapper à, je vous cite  "parce qu'elles ont observé le silence si longtemps par peur de perdre leur travail ou des représailles de tout poil, que la situation est ce qu'elle en est aujourd'hui. Avec libération de la parole des femmes, la fin de l'omerta (ou presque mais ça viendra), des hommes "...

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il y a 15 minutes, Swannie a dit :

Elle est toute à mon honneur, si vous la lisez bien  : "on se rend compte que la situation pour lui est humiliante s'il ne le fait pas".

Si vous comprenez bien, je leur ai donc donné raison de le faire, parce que les comprenant.

Ah bon ? et pourquoi avez-vous écris cela:

Le 02/01/2019 à 17:13, Swannie a dit :

J'ai tenté plus jeune, concernant la considération et le respect, j'ai lamentablement échoué sur ce point en règle générale, même si j'ai trouvé des partisans, mais en sous-nombre. Cet échec m'a servi de tremplin dans le sens où j'ai compris que si l'on ne cherchait pas à dépasser un homme en compétences, on avait toute sa considération, et il vous permettait de grimper les échelons comme une sorte de reconnaissance quant aux nôtres propres, tant que vous restiez sous lui. Mes droits, jamais eu de difficultés à les faire valoir.

J'ai connu une femme qui a dépassé ces hommes, l'unique dans toute ma carrière, j'ai été à une période sous ses ordres et on s'entendait très bien. Mais elle se comportait exactement comme un homme, cheveux courts comme un homme, même manière de s'habiller que les hommes, hormis la cravate, tout y était, même l'intonation de sa voix, bien plus masculine que féminine.

Donc pour ma part, non merci.

Si c'est pas de la lamentation féministe...je suis pape!

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
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il y a 10 minutes, libredeparler a dit :

J'évolue tous les jours....

 

sinon vous ne répondez pas à mes questions concernant les entreprises avec des femmes à leur tête  qui pourraient ainsi échapper à, je vous cite  "parce qu'elles ont observé le silence si longtemps par peur de perdre leur travail ou des représailles de tout poil, que la situation est ce qu'elle en est aujourd'hui. Avec libération de la parole des femmes, la fin de l'omerta (ou presque mais ça viendra), des hommes "...

Ce n'est pas suffisant. Faites un effort.

Quelles que soient les réponses que je vous apporterais, vous en profiterez, pour vous victimiser.

C'est triste et sincèrement, j'espère que vous vous en sortirez. 

 

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Invité libredeparler
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il y a 1 minute, Léna-Postrof a dit :

Ce n'est pas suffisant. Faites un effort.

Quelles que soient les réponses que je vous apporterais, vous en profiterez, pour vous victimiser.

C'est triste et sincèrement, j'espère que vous vous en sortirez. 

 

Ben voilà !  pas de réponse à des questions concrètes...juste des attaques personnelles, hors sujet

Perso je ne suis victime de rien, j'ai très bien réussi dans ma  vie.... là je dénonce des faits..et vous, comme d'autres féministes vous esquivez toute question factuelle....

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il y a 5 minutes, libredeparler a dit :

Ben voilà !  pas de réponse à des questions concrètes...juste des attaques personnelles, hors sujet

Perso je ne suis victime de rien, j'ai très bien réussi dans ma  vie.... là je dénonce des faits..et vous, comme d'autres féministes vous esquivez toute question factuelle....

Quand vous aurez fini votre parano, nous pourrons peut-être échanger de façon apaisée. 

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il y a 1 minute, Léna-Postrof a dit :

Quand vous aurez fini votre parano, nous pourrons peut-être échanger de façon apaisée. 

Le vide intersidéral du féminisme quand il faut proposer....

Des milliers de livres et textes pour accuser les hommes, déconstruire, supprimer, victimiser, etc.......

....et rien ou si peu, quand il faut proposer des alternatives, quand il faut agir sans gémir...

....rien pour avancer, rien pour construire.....

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Swannie Membre 10 264 messages
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il y a 42 minutes, libredeparler a dit :

Ah bon ? et pourquoi avez-vous écris cela:

Si c'est pas de la lamentation féministe...je suis pape!

Bah non, c'est pas de la lamentation féministe, c'est un constat d'échec, suivi d'un rebondissement ayant trouvé la solution : s'allier aux hommes au lieu de s'en faire des ennemis (s'en faire des ennemis aurait créé un problème de taille : devoir affronter chaque jour un patron qui aurait pu se montrer désagréable par le fait).

A chaque problème sa solution, sinon il n'y a pas de problème. La paix vaut toujours mieux que la guerre, et les résultats sont opposés : réussite quand paix, échec quand guerre : il faut tout reconstruire pour repartir, même si on la gagne, une reconstruction coûte toujours cher et la bataille laisse des traces dans les mémoires.

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Invité libredeparler
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il y a 2 minutes, Swannie a dit :

Bah non, c'est pas de la lamentation féministe, c'est un constat d'échec, suivi d'un rebondissement ayant trouvé la solution : s'allier aux hommes au lieu de s'en faire des ennemis (s'en faire des ennemis aurait créé un problème de taille : devoir affronter chaque jour un patron qui aurait pu se montrer désagréable par le fait).

A chaque problème sa solution, sinon il n'y a pas de problème. La paix vaut toujours mieux que la guerre, et les résultats sont opposés : réussite quand paix, échec quand guerre : il faut tout reconstruire pour repartir, même si on la gagne, une reconstruction coûte toujours cher et la bataille laisse des traces dans les mémoires.

Le sujet porte sur le féminisme, ce n'est pas anodin.... si ce n'est pas du féminisme pourquoi ne pas avoir témoigner dans une rubrique qui traite les difficultés de se faire une place dans une entreprise ?

Vous parler de "s'allier aux hommes" " d'ennemis" comme si vous n'aviez pas le choix.... vous aviez le choix de vous épanouir dans une autre entreprise sans hommes...puisqu'ils vous prenaient, et vos idées et vos possibles promotions...ce qui n'était  pas normal et il est logique que vous viviez mal cette anomalie, anomalie qui règne trop souvent dans tant d'entreprises...dans la passé comme encore aujourd'hui....mais dans le cas d'une "cheffe", cela n'existe pas ?

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Swannie Membre 10 264 messages
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à l’instant, libredeparler a dit :

Le sujet porte sur le féminisme, ce n'est pas anodin.... si ce n'est pas du féminisme pourquoi ne pas avoir témoigner dans une rubrique qui traite les difficultés de se faire une place dans une entreprise ?

Vous parler de "s'allier aux hommes" " d'ennemis" comme si vous n'aviez pas le choix.... vous aviez le choix de vous épanouir dans une autre entreprise sans hommes...puisqu'ils vous prenaient, et vos idées et vos possibles promotions...ce qui n'était  pas normal et il est logique que vous viviez mal cette anomalie, anomalie qui règne trop souvent dans tant d'entreprises...dans la passé comme encore aujourd'hui....mais dans le cas d'une "cheffe", cela n'existe pas ?

C'est ça, 2 années à accepter des boulots qui ne correspondaient en rien à ma qualification, mal payés, et j'allais quitter celui qui répondait à mes attentes (même si au SMIC au début), au seul fait que des hommes se sont appropriés mes idées ? Les promotions, je les ai eues, partir de rien et arriver seconde, sous le Directeur, cadre de surcroit donc bien loin du SMIC, c'était très bien, je n'ai en rien vécu mal cette anomalie, puisque je n'ai jamais eu l'ambition de diriger l'un des établissements du groupe.

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Invité libredeparler
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il y a 2 minutes, Swannie a dit :

C'est ça, 2 années à accepter des boulots qui ne correspondaient en rien à ma qualification, mal payés, et j'allais quitter celui qui répondait à mes attentes (même si au SMIC au début), au seul fait que des hommes se sont appropriés mes idées ? Les promotions, je les ai eues, partir de rien et arriver seconde, sous le Directeur, cadre de surcroit donc bien loin du SMIC, c'était très bien, je n'ai en rien vécu mal cette anomalie, puisque je n'ai jamais eu l'ambition de diriger l'un des établissements du groupe.

Alors pourquoi venir vous plaindre des hommes  dans un sujet féministe, il est où le rapport ?

Votre carrière est tout à votre honneur d'autant que vous dites que vous ne vouliez pas la place du chef, et que par contre vous avez gravi les échelons jusqu'à être sous-directrice. Chapeau bas !

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Swannie Membre 10 264 messages
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Il y a 6 heures, libredeparler a dit :

Alors pourquoi venir vous plaindre des hommes  dans un sujet féministe, il est où le rapport ?

Votre carrière est tout à votre honneur d'autant que vous dites que vous ne vouliez pas la place du chef, et que par contre vous avez gravi les échelons jusqu'à être sous-directrice. Chapeau bas !

Je me suis plainte des hommes quand dans ce sujet ?

J'aimerais comprendre dans quels messages de ma part vous considérez que je me suis plainte d'eux, puisque je suis allée au contraire dans leur sens, aux hommes, par compassion.

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