J'aime pas les enfants

[Out of Paprika 15 153]

Non mais sérieusement je ne comprends pas comment la "discussion" a pu en arriver à un truc si bas?

Personne n'a mis le couteau sous la gorge de qui que ce soit pour se reproduire, chacun est totalement libre il me semble. C'est quoi ce besoin de piétiner ce qu'on n'a pas? une frustration, un besoin de s'élever?

Chais pas, je suis maman et même grand maman comblée en tout cas. Si si, c'est tout à fait possible.

[Invité Vilaine]

il y a 15 minutes, zera a dit :

et des jumeaux en bas âge ! 

Et imagine les en train de faire la queue à la préfecture pour demander leurs papiers en ayant des coliques, jaunisse, otite, rhino, gastro, bronchiolite, varicelle (tout à la fois, soyons fous).

 

il y a 8 minutes, Out of Paprika a dit :

Non mais sérieusement je ne comprends pas comment la "discussion" a pu en arriver à un truc si bas?

Personne n'a mis le couteau sous la gorge de qui que ce soit pour se reproduire, chacun est totalement libre il me semble. C'est quoi ce besoin de piétiner ce qu'on n'a pas? une frustration, un besoin de s'élever?

Chais pas, je suis maman et même grand maman comblée en tout cas. Si si, c'est tout à fait possible.

Chacun ses goûts. Il y a en qui ne veulent pas d’enfants, mais une PS4. Ça coûte moins cher, et tu peux l’éteindre en un bouton. Ce sont généralement les mêmes personnes qui ont peur de l’engagement, fuient les responsabilités, n’ont pas de stabilité émotionnelle, professionnelle, psychologique.

 

Modifié le 25 octobre 2018 par Vilaine

[Invité Vilaine]

NB. @Savonarolne veut pas d’enfant car c’est lui même un gros bébé :@

[zera 3 326]

il y a 17 minutes, Out of Paprika a dit :

Non mais sérieusement je ne comprends pas comment la "discussion" a pu en arriver à un truc si bas?

Personne n'a mis le couteau sous la gorge de qui que ce soit pour se reproduire, chacun est totalement libre il me semble. C'est quoi ce besoin de piétiner ce qu'on n'a pas? une frustration, un besoin de s'élever?

Chais pas, je suis maman et même grand maman comblée en tout cas. Si si, c'est tout à fait possible.

C'est peut-être l'approche provocatrice de l'initiateur du sujet, tout simplement. 

[January 37 366]

il y a 18 minutes, Out of Paprika a dit :

Non mais sérieusement je ne comprends pas comment la "discussion" a pu en arriver à un truc si bas?

J'avoue moi non plus. J'ai lu les dernières pages et j'ai vérifié : "sommes-nous dans l'asile ?"  Et non. O_O

[Out of Paprika 15 153]

il y a 14 minutes, zera a dit :

C'est peut-être l'approche provocatrice de l'initiateur du sujet, tout simplement. 

Bah lui on le connaît un peu, c'est une forme de jeu même s'il pense ce qu'il écrit. Un test de réactions. 

il y a 15 minutes, January a dit :

J'avoue moi non plus. J'ai lu les dernières pages et j'ai vérifié : "sommes-nous dans l'asile ?"  Et non. O_O

Comme je n'ai pas tout lu, peut-être que les personnes qui n'ont pas eu d'enfant par choix se sont senties attaquées, possible aussi. Par contre l'image de l'enfant dégueulasse qui pue et que seuls les parents sont capables de voir avec les yeux de l'amour m'a heurtée de bon matin, pourtant je peux m'amuser de provocations bien cyniques. 

[Mórrígan 8 106]

Il y a 8 heures, Out of Paprika a dit :

Bah lui on le connaît un peu, c'est une forme de jeu même s'il pense ce qu'il écrit. Un test de réactions. 

Comme je n'ai pas tout lu, peut-être que les personnes qui n'ont pas eu d'enfant par choix se sont senties attaquées, possible aussi. Par contre l'image de l'enfant dégueulasse qui pue et que seuls les parents sont capables de voir avec les yeux de l'amour m'a heurtée de bon matin, pourtant je peux m'amuser de provocations bien cyniques. 

Alors c'est que cela aura fonctionné. Les situations évoquées par mes soins, si mises bout à bout, restent néanmoins réelles, vécues ou subies et j'évite d'ailleurs soigneusement les parcs pour enfants ainsi que les magasins de jouets, par souci sanitaire. Néanmoins, je n'adhère pas aux parallèles entre le moment de la selle et l'accouchement, et il faudrait sans doute mettre des hommes enceints afin d'en tirer d'épiques récits. Par ailleurs, le compensatoire ou l'adoption d'un animal ne me semblent pas pertinents... combler quelque chose que nous ne voudrions réellement pas ? Tordu. 

Si des enfants sont impolis, bruyants, sales, c'est que les adultes qui en sont en charge, ont failli, et ce sont souvent les mêmes qui considéreront que ne pas se reproduire est égoïste/irresponsable/anormal. C'est pour le moins étrange. Si ces enfants sont détestables, c'est également parce que ces parents trop permissifs et/ou trop stricts (pas évident de jauger, n'est-ce pas ?) s'adressent à leurs enfants comme s'il s'agissait de chihuahuas ("bobo", "popo", "miam miam") et non à des adultes en devenir. Ils les abêtissent ainsi volontairement ou ne prennent pas le soin de leur expliquer. Il est tout aussi consternant d'en voir d'autres "jouer à la poupée" (Ces petites chaussures qu'elles sont trop mignonnes avec cette petite robe, et cette petite barrette en forme de coeur !), tout en omettant de leur enseigner les bases du bien vivre en société, avec patience. Les enfants ne sont de toute évidence pas idiots, des parents le sont manifestement, a contrario et nous ne naissons pas tous sous la même étoile. 

Faire des enfants demande sans conteste bien des sacrifices et d'aucuns pourraient ne pas vouloir de cela ou ne sont pas suffisamment motivés. C'est un choix respectable, et bien trop souvent non respecté. Vous êtes dès lors disséqué(e), psychologisé(e), aurait droit à des discours trop paternalistes, d'être une bête curieuse. Là où l'inverse est souvent peu vrai. 

[Out of Paprika 15 153]

Il y a 10 heures, Léna-Postrof a dit :

Alors c'est que cela aura fonctionné. Les situations évoquées par mes soins, si mises bout à bout, restent néanmoins réelles, vécues ou subies et j'évite d'ailleurs soigneusement les parcs pour enfants ainsi que les magasins de jouets, par souci sanitaire. Néanmoins, je n'adhère pas aux parallèles entre le moment de la selle et l'accouchement, et il faudrait sans doute mettre des hommes enceints afin d'en tirer d'épiques récits. Par ailleurs, le compensatoire ou l'adoption d'un animal ne me semblent pas pertinents... combler quelque chose que nous ne voudrions réellement pas ? Tordu. 

Si des enfants sont impolis, bruyants, sales, c'est que les adultes qui en sont en charge, ont failli, et ce sont souvent les mêmes qui considéreront que ne pas se reproduire est égoïste/irresponsable/anormal. C'est pour le moins étrange. Si ces enfants sont détestables, c'est également parce que ces parents trop permissifs et/ou trop stricts (pas évident de jauger, n'est-ce pas ?) s'adressent à leurs enfants comme s'il s'agissait de chihuahuas ("bobo", "popo", "miam miam") et non à des adultes en devenir. Ils les abêtissent ainsi volontairement ou ne prennent pas le soin de leur expliquer. Il est tout aussi consternant d'en voir d'autres "jouer à la poupée" (Ces petites chaussures qu'elles sont trop mignonnes avec cette petite robe, et cette petite barrette en forme de coeur !), tout en omettant de leur enseigner les bases du bien vivre en société, avec patience. Les enfants ne sont de toute évidence pas idiots, des parents le sont manifestement, a contrario et nous ne naissons pas tous sous la même étoile. 

Faire des enfants demande sans conteste bien des sacrifices et d'aucuns pourraient ne pas vouloir de cela ou ne sont pas suffisamment motivés. C'est un choix respectable, et bien trop souvent non respecté. Vous êtes dès lors disséqué(e), psychologisé(e), aurait droit à des discours trop paternalistes, d'être une bête curieuse. Là où l'inverse est souvent peu vrai. 

C'est un peu confus tout ça, qu'est ce qui a fonctionné? Bien sûr qu'il y a des gamins très mal élevés, qui les rendent insupportables, ce qui ne fait pas de tous les enfants des petits gnomes puants la morve au nez et au cuir chevelu malodorant?
En lisant la longue diatribe, qui a pu prêter à sourire, j'y ai vu une espèce de rage mal contenue peut-être liée à une histoire personnelle, mais qui pour moi n'a pas grand chose à voir avec la mauvaise éducation de certains. Moi non plus je ne supporte pas le manque d'éducation, mais ce n'est pas aux enfants que j'en veux, ça me fait plutôt mal au cœur pour eux. Il n'y a pas si longtemps je suis allée chercher une maman pendant une fête familiale lui demandant de s'occuper de son lardon, qui embêtait tout le monde ; il avait besoin qu'on s'occupe de lui, c'était évident et tout à fait naturel.
J'aime les enfants, surtout les tout petits, avec qui tout est encore possible. Ils sentent merveilleusement bon lorsqu'on s'en occupe correctement:)
Je suis d'accord en ce qui concerne les animaux, pour aider l'enfant à évoluer ou je ne sais quoi. On prend un animal parce qu'on a envie de s'en occuper, pas pour qu'il serve de peluche ou qu'il comble un manque affectif. Un toutou n'a jamais remplacé des parents, d'ailleurs il faut qu'il soit éduqué lui aussi.
Enfin je pourrais aussi en écrire un pavé mais ça ne sert pas à grand chose, je ne juge pas les choix des parents ou anti enfants, encore moins dans la vie. Tout le monde n'a pas ce souhait de dépendance à sa progéniture et bien sûr que ça se respecte, surtout lorsque ça ne me regarde pas. Et je reste convaincue que beaucoup de choses ne s'expliquent pas : lorsque j'ai ma petite puce de 4 mois dans les bras je trouve qu'il n'y a rien de plus mimi au monde, et je vois bien aux regards que c'est loin de faire l'unanimité. Non pas que ce ne soit pas un joli bébé (elle est magnifique) mais tout le monde ne ressent pas cet attendrissement. Je suis indifférente face aux chiots, par exemple, voire même un peu dégoûtée, alors que je craque littéralement face à un chaton.  Je n'irais pas pour autant balancer le chiot par-dessus la balustrade! Il n'y a pas de polémique à avoir, les ressentis ne s'expliquent pas, ou pas toujours.

 

 

[zera 3 326]

Il est clair que si l'on est pas prêt à accepter que notre vie soit totalement bouleversée. Il n'est pas la peine d'avoir des enfants. Personne ne force qui que ce soit à en avoir et à vivre cette aventure. Surtout si on ne les supporte pas. Tous les enfants passent par des stades plus ou moins difficiles et l'adulte est là pour mettre un cadre (affectif, sécurisant...) et l'aider à grandir et le rendre autonome. Aucun enfant n'est parfait, aucun parent ne l'est également tout comme les adultes en général.

J'ai la sensation que quand on n'aime pas les enfants on a également du mal à accepter les différences chez les autres en règles générales. Peut-être est-ce une simple idée. L'enfant c'est aussi la joie de vivre le moment présent ils n'ont pas de barrières pas de limites...

[Mórrígan 8 106]

Il y a 2 heures, Out of Paprika a dit :

C'est un peu confus tout ça, qu'est ce qui a fonctionné? Bien sûr qu'il y a des gamins très mal élevés, qui les rendent insupportables, ce qui ne fait pas de tous les enfants des petits gnomes puants la morve au nez et au cuir chevelu malodorant?
En lisant la longue diatribe, qui a pu prêter à sourire, j'y ai vu une espèce de rage mal contenue peut-être liée à une histoire personnelle, mais qui pour moi n'a pas grand chose à voir avec la mauvaise éducation de certains. Moi non plus je ne supporte pas le manque d'éducation, mais ce n'est pas aux enfants que j'en veux, ça me fait plutôt mal au cœur pour eux. Il n'y a pas si longtemps je suis allée chercher une maman pendant une fête familiale lui demandant de s'occuper de son lardon, qui embêtait tout le monde ; il avait besoin qu'on s'occupe de lui, c'était évident et tout à fait naturel.
J'aime les enfants, surtout les tout petits, avec qui tout est encore possible. Ils sentent merveilleusement bon lorsqu'on s'en occupe correctement:)
Je suis d'accord en ce qui concerne les animaux, pour aider l'enfant à évoluer ou je ne sais quoi. On prend un animal parce qu'on a envie de s'en occuper, pas pour qu'il serve de peluche ou qu'il comble un manque affectif. Un toutou n'a jamais remplacé des parents, d'ailleurs il faut qu'il soit éduqué lui aussi.
Enfin je pourrais aussi en écrire un pavé mais ça ne sert pas à grand chose, je ne juge pas les choix des parents ou anti enfants, encore moins dans la vie. Tout le monde n'a pas ce souhait de dépendance à sa progéniture et bien sûr que ça se respecte, surtout lorsque ça ne me regarde pas. Et je reste convaincue que beaucoup de choses ne s'expliquent pas : lorsque j'ai ma petite puce de 4 mois dans les bras je trouve qu'il n'y a rien de plus mimi au monde, et je vois bien aux regards que c'est loin de faire l'unanimité. Non pas que ce ne soit pas un joli bébé (elle est magnifique) mais tout le monde ne ressent pas cet attendrissement. Je suis indifférente face aux chiots, par exemple, voire même un peu dégoûtée, alors que je craque littéralement face à un chaton.  Je n'irais pas pour autant balancer le chiot par-dessus la balustrade! Il n'y a pas de polémique à avoir, les ressentis ne s'expliquent pas, ou pas toujours.

 

 

Tout a fonctionné. J'aime à être caustique en ce qui concerne les enfants, ils sont sacrés et peu osent finalement (et j'en ai encore sous la pédale). Il est vrai qu'il est toujours plus facile de s'en prendre aux obèses et aux handicapés. 

Vous avez été outrée que des intervenants puissent piétiner "ce qu'ils n'ont pas" et en image, seulement. Vous n'avez pu vous empêcher d'y lire "une rage non contenue", chercher les racines du mal, faire de la psycho à mémé (expérience infructueuse ou passé tourmenté), et là où j'aime faire des entrées fracassantes.
Vous faites tous la même erreur. Vous partez tous du même postulat -et même si vous ne le voudriez pas- les enfants seraient ainsi adorables, et ont tous des "bouilles" (intouchables, je vous écrivais). Mauvaise nouvelle : c'est faux. Regardez déjà les parents, et vous aurez tout compris.

À votre différence, je n'aime pas les enfants, en général, j'apprécie des enfants en particulier, presque toujours parce que leurs parents sont eux-mêmes des individus très fréquentables. Je ne constate pas chez les adultes, chez l'humain en général, de grandes qualités, et quel que soit le peuple d'ailleurs. Les français ne sont en effet, pas plus blâmables que les autres. Des petites actions, à l'initiative de quelques individus pourraient changer bien des choses. 

Il n'est pas inimaginable et admissible pour la plupart des gens que d'autres ne puissent aimer les enfants, ne rêvent pas de faire des parties folles de "chat" ou des découpages dans du papier crépon, ou encore s'éclater en faisant une partie de Monopoly (les jeux de société seraient une vraie gageure, voire une phobie pour certains... et il faut avouer que certaines parties durent des plombes) alors qu'objectivement, un enfant est bruyant, sale, toujours en apprentissage.

Il n'est pas rare d'entendre un enfant se faire la voix dans un lieu public, certains se roulent par terre dans des magasins de jouets sous l'oeil éberlué d'autres adultes, et des enfants suivent, ou imitent. En observant les parents, nous pourrons constater deux réactions-types. La plus redoutée et la plus redoutable : la gifle ou toute autre forme de violence verbale comme physique, les menaces. La plus pacifique mais tout autant inefficace : le laisser faire, ou l'apathie. Ni l'une ni l'autre ne fonctionne pourtant. La première soulage un parent nerveux et impuissant. La seconde, est un mauvais à passer pour tout le monde. Dans les faits, peu de parents sont véritablement posés, à l'écoute, voire créatifs. Spectacle auquel assistent fréquemment des adultes qui ne se seront pas encore reproduits ou qui hésitent trop fortement à le faire. Ça douche, tout de même. 

Vous voyez aux regards qui vous sont lancés quand vous tenez un enfant dans vos bras, que votre "amour pour les enfants" est loin d'être partagé ? Je constaterais plutôt l'inverse. Vous êtes catalogué(e) sans coeur, quand vous restez indifférent(e) envers un enfant... les parents s'attendent aussi tacitement à ce qu'on les trouve mignons. Ce serait normal de trouver un enfant mignon, et on y revient encore. Vous êtes à contre-courant si vous ne les aimez pas, d'autant quand vous êtes une femme, ce serait même, lançons les mots : contre-nature. 

Pour finir sur les animaux -je ne suis pas une fana des chiots non plus- et puisque vous n'aimez pas trop les longueurs. Un animal ne remplacera jamais un humain. La relation homme-animal, est oui, toute autre. Quand ils partent trop tôt forcément, eu égard à leur espérance de vie, cela fait un mal de chien, justement. Il est toujours surprenant de voir des individus regretter davantage leur animal de compagnie que leur propre mère. Même si j'aurais du mal à en faire de même -ma mère est une femme merveilleuse- je pense que les humains devraient se poser les questions qui s'imposent... pourquoi certains d'entre nous en arrivent là ? À cause de quoi ou à cause de qui, au juste ?  

 

il y a 53 minutes, zera a dit :

Il est clair que si l'on est pas prêt à accepter que notre vie soit totalement bouleversée. Il n'est pas la peine d'avoir des enfants. Personne ne force qui que ce soit à en avoir et à vivre cette aventure. Surtout si on ne les supporte pas. Tous les enfants passent par des stades plus ou moins difficiles et l'adulte est là pour mettre un cadre (affectif, sécurisant...) et l'aider à grandir et le rendre autonome. Aucun enfant n'est parfait, aucun parent ne l'est également tout comme les adultes en général.

J'ai la sensation que quand on n'aime pas les enfants on a également du mal à accepter les différences chez les autres en règles générales. Peut-être est-ce une simple idée. L'enfant c'est aussi la joie de vivre le moment présent ils n'ont pas de barrières pas de limites...

Personne ne force qui que ce soit à en avoir...? Vous êtes sacrément optimiste.

Le/la conjoint(e) d'abord, qui finalement a changé d'avis, ou évolué différemment, qu'il faudra sûrement quitter la mort dans l'âme, afin de lui donner une chance d'accéder à ce qu'il/elle souhaite.

L'entourage ensuite, très "invasif" et toujours dans la comparaison ou le jugement. Les parents qui ont hâte d'être grands-parents. Les soeurs, tantes. Les collègues qui chambrent.

Certain(e)s se sentent soulagé(e)s quand arrive l'âge où il n'y a plus de pronostics, de forcing, ou quand l'utérus ou la semence ne sont plus convoités par personne. C'est quelque chose qui peut aisément se comprendre. 

La réalité c'est qu'il y a une pression continuelle, envers celui ou celle qui ne souhaite pas d'enfants, pour des raisons qui le/la regardent. 

[Invité Barbara lebol]

Faire un enfant est un instinct biologique que la nature nous a octroyé.

Une cause plus ou moins profonde peut venir contrarier cet instinct et nous faire rechercher des motifs rationnels s'opposant à ce désir d'enfant.

Quelquefois, je lis des interventions qui ressemblent beaucoup à une lutte contre le désir d'enfant.

Je respecte toutes les décisions et je comprends tout à fait que l'on ne veuille pas être père ou mère, mais quelquefois le trait est tellement forcé que je me pose des questions sur les raisons profondes de cette détermination affichée.

 

[Out of Paprika 15 153]

Je me suis arrêtée à la psycho à mémé, va falloir trouver un autre punching ball (on évite les enfants par contre ).

[January 37 366]

Je ne sais pas si ça a été évoqué, mais je vois pas mal de gens qui ont peur des enfants. C'est pas qu'ils ne les aiment pas, mais ils en ont peur...

[zera 3 326]

il y a 35 minutes, Léna-Postrof a dit :

Personne ne force qui que ce soit à en avoir...? Vous êtes sacrément optimiste.

Le/la conjoint(e) d'abord, qui finalement a changé d'avis, ou évolué différemment, qu'il faudra sûrement quitter la mort dans l'âme, afin de lui donner une chance d'accéder à ce qu'il/elle souhaite.

L'entourage ensuite, très "invasif" et toujours dans la comparaison ou le jugement. Les parents qui ont hâte d'être grands-parents. Les soeurs, tantes. Les collègues qui chambrent.

Certain(e)s se sentent soulagé(e)s quand arrive l'âge où il n'y a plus de pronostics, de forcing, ou quand l'utérus ou la semence ne sont plus convoités par personne. C'est quelque chose qui peut aisément se comprendre. 

La réalité c'est qu'il y a une pression continuelle, envers celui ou celle qui ne souhaite pas d'enfants, pour des raisons qui le/la regardent. 

La société nous met la pression pour tout et n'importe quoi. Et je comprends que cela doit être difficile à vivre que de recevoir continuellement des remarques sur la vie que l'on devrait avoir... pour l'avoir vécu dans l'autre sens (et du coup sur une durée certainement plus courte). J'ai des amis qui ne souhaitent pas avoir d'enfants, certains en couples d'autres célibataires. D'autres aimeraient en avoir mais n'y arrivent pas. Il y a de tout. 

Dès que l'on fait différemment de "avoir fait des études, être en couple, avoir une situation régulière, une maison, une voiture, ... et des enfants !" On s'en prend plein la poire et quand bien même nous avons tout ça !
"Il vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants !"

 

Il n'empêche que pendant ce temps là les petits enfants sont pleins de vie et ne se posent pas la question du bien du mal, du sale du propre... est-ce que je suis présentable ou non. Ils sont tout d'abord complètement dépendant de leurs parents, des personnes qui sont responsables d'eux. C'est l'éducation, l'environnement et l'exemple que leur donnent les adultes autour d'eux. 

Comment faire dans ce monde plein d'enfants ?

 

[Out of Paprika 15 153]

il y a 6 minutes, January a dit :

Je ne sais pas si ça a été évoqué, mais je vois pas mal de gens qui ont peur des enfants. C'est pas qu'ils ne les aiment pas, mais ils en ont peur...

Ah bon? C'est vrai que leurs dents poussent vite....

[zera 3 326]

 

il y a 15 minutes, January a dit :

Je ne sais pas si ça a été évoqué, mais je vois pas mal de gens qui ont peur des enfants. C'est pas qu'ils ne les aiment pas, mais ils en ont peur...

C'est un trouble, une phobie ? Pédiophobie ... ?

 

 

Edit: apparemment c'est "pédophobie"

Modifié le 26 octobre 2018 par zera

[ping 4 022]

Double V.C. Fields disait : « Quelqu’un qui n’aime pas les enfants ne peut pas être tout à fait mauvais. » Je ne sais pas si Monsieur Fields a raison. Tout ce que je sais c’est que le bon Dieu l’a puni en lui donnant un prénom de chiottes. C’est bien fait.

Desproges.

[January 37 366]

Je ne vais pas faire de la psy à deux balles je sais juste que ça les renvoie à leurs propres failles personnelles. Ca peut être lié à leur propre enfance ou pas, ils peuvent juste ne pas savoir comment se comporter et ça les agace, les enfants les mettent en défaut, ça les met en colère contre eux-mêmes. Pour d'autres c'est un hyper-contrôle : parler avec un gosse ? Jouer ? Rire ? Non mais ça rime à quoi ? La honte..Un peu de sérieux voyons. Pour d'autres encore c'est une extrême timidité, des complexes et on le sait : les gosses ne font pas dans la dentelle, alors ils en ont peur. 

Mais la plupart du temps, tous ces gens disent : "je n'aime pas les enfants".

 

[Mantis974 338]

il y a 8 minutes, zera a dit :

 

C'est un trouble, une phobie ? Pédiophobie ... ?

 

 

Edit: apparemment c'est "pédophobie"

à nouveau dans "la cage aux phobes"

Quand les enfants font les clowns, peut-être cela fait-il peur ? 

[Mórrígan 8 106]

il y a 26 minutes, Out of Paprika a dit :

Je me suis arrêtée à la psycho à mémé, va falloir trouver un autre punching ball (on évite les enfants par contre ).

C'est tellement dommage, j'évoquais ensuite les individus qui s'extasient sur les petites menottes et donnent des noms de chiens à leurs gosses... ou des noms de gosses aux chiens, 'sais plus.

Si j'avais voulu vous prendre pour un punching ball, je m'y serais prise autrement.

Vous confirmez ce que j'écrivais plus haut : intouchables, sacrés etc... 

il y a 4 minutes, zera a dit :

La société nous met la pression pour tout et n'importe quoi. Et je comprends que cela doit être difficile à vivre que de recevoir continuellement des remarques sur la vie que l'on devrait avoir... pour l'avoir vécu dans l'autre sens (et du coup sur une durée certainement plus courte). J'ai des amis qui ne souhaitent pas avoir d'enfants, certains en couples d'autres célibataires. D'autres aimeraient en avoir mais n'y arrivent pas. Il y a de tout. 

Dès que l'on fait différemment de "avoir fait des études, être en couple, avoir une situation régulière, une maison, une voiture, ... et des enfants !" On s'en prend plein la poire et quand bien même nous avons tout ça !
"Il vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants !"

 

Il n'empêche que pendant ce temps là les petits enfants sont pleins de vie et ne se posent pas la question du bien du mal, du sale du propre... est-ce que je suis présentable ou non. Ils sont tout d'abord complètement dépendant de leurs parents, des personnes qui sont responsables d'eux. C'est l'éducation, l'environnement et l'exemple que leur donnent les adultes autour d'eux. 

Comment faire dans ce monde plein d'enfants ?

 

Nous ne pourrons jamais éviter le jugement de l'autre sur soi, c'est un fait. Nous ne sommes pas obligés de rester passifs ou de baisser la tête, dans un cas, comme dans l'autre, ça c'est un choix.

Attendez... pourquoi sont jugées ces personnes ? Simplement parce qu'elles font des enfants, comme à peu près tout le monde, ou bien parce qu'elles font des enfants, sans être en couple et/ou en situation irrégulière ?