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Pour en finir avec la propriété privée

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à l’instant, Crabe_fantome a dit :

Je te donne juste des faits de ce qui se fait aujourd'hui. Pour ton information.

On a bien compris la retape, merci bien.

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jacky29 Membre 37 972 messages
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il y a 4 minutes, fx. a dit :

N'était ce pas toi justement qui te plaignais d'être précaire et de ne pouvoir faire face aux réparations de ton logement qu'avec difficulté puisque tu as tellement envie de parler de toi ?

bin non, ma maison est entretenue! par contre, je n'ai qu'un moyen de chauffage, c'est un poêle à bois. eh oui! mauvaise pioche donc!

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Etre propriétaire rend-il heureux ?

 

Vous n'avez pas les moyens d'acheter votre logement ? Relativisez, cela ne devrait pas vous empêcher d'être heureux ! Vous êtes déjà propriétaire ? Pas de quoi vous garantir la félicité éternelle... Les liens entre propriété et bonheur ne sont en effet pas si évidents qu'on le croit, explique l'économiste Mickaël Mangot.

En 1998, 44 % des ménages, toutes générations confondues, étaient en capacité d'acheter un bien immobilier collant à leurs besoins. Douze ans plus tard, ils n'étaient plus que 27 %, selon une étude publiée en décembre par l'Université Paris-Dauphine et le Crédit foncier. C'est grave, docteur ? Devenir propriétaire est-il un élément clé du bonheur ? Non, répond l'économiste Mickaël Mangot, spécialiste d'économie comportementale. Il est l'auteur d'Heureux comme Crésus ? Leçons inattendues d'économie du bonheur (Eyrolles, 2014). 

VotreArgent. Vous avez épluché les études analysant le lien entre propriété et bonheur : quelle conclusion inattendue en tirez-vous ? 

 

Mickaël Mangot. Ce que les études montrent, c'est qu'au final, l'impact moyen de la propriété sur le bonheur n'est que légèrement positif. Certes, elles mettent en évidence de multiples effets positifs, mais ceux-ci sont en partie annulés par des effets négatifs, alors que d'autres effets sont pour le moins ambigus car très dépendants du contexte et de la personnalité de l'acquéreur. 

VA. Un exemple d'effet ambigu ? 

 

MM. Considérez l'impact du statut de propriétaire sur la vie sociale - qui est, nous le savons, une composante fondamentale du bonheur. D'un côté, on remarque que les propriétaires s'impliquent davantage que les locataires dans les relations sociales avec leur voisinage : ces relations sont plus fréquentes et plus profondes. En outre, ils participent plus à la vie locale, politique ou associative. Tout cela est positif pour le bonheur. 

Mais la propriété a également un impact négatif sur la vie sociale en dehors des relations de voisinage. Les études laissent apparaître que les propriétaires ont tendance à rogner leur temps de loisirs et le temps passé avec leurs amis au profit du temps passé en solo à la maison. 

VA. Vous soulignez aussi un effet ambivalent sur le sentiment de contrôle sur sa vie, autre point clé du bonheur : pourquoi ? 

MM. D'un côté, le propriétaire peut avoir un sentiment plus fort de contrôle sur sa vie car il n'est plus dépendant du bon vouloir d'un propriétaire. Il peut, par exemple, effectuer les travaux qu'il souhaite dans son logement et n'a plus à craindre qu'on lui demande un jour de déménager. 

Mais le statut de propriétaire peut aussi engendrer un sentiment de perte de contrôle sur sa vie car la richesse personnelle fluctue alors en fonction de la valeur du bien. Donc en fonction des décisions des voisins, de l'évolution du marché immobilier, des changements dans le quartier... 

VA. L'impact positif sur l'estime de soi semble en revanche indéniable... 

MM. Oui. L'accession à la propriété agit comme un boosteur d'estime de soi de manière directe en renforçant notre sentiment d'auto-efficacité - "je suis capable de réaliser un projet d'envergure". Il y a d'autre part un effet indirect via l'amélioration de notre image sociale. Or, la représentation aux yeux des autres joue un rôle important pour le bien-être psychologique. 

VA. Que dire du bonheur des enfants : est-il affecté par le statut de propriétaires ou locataires de leurs parents ? 

MM. Oui, et les enfants de propriétaires semblent avoir l'avantage. Ils arrêtent moins fréquemment leurs études tôt, ont de meilleurs taux d'obtention du bac et de meilleurs salaires une fois adultes. Cela s'explique notamment par une meilleure qualité du logement - il est mieux adapté à la composition de la famille - et par une plus grande stabilité de l'environnement - ils restent plus longtemps dans le même quartier, ce qui leur permet de construire de meilleures relations sociales. Ces études écartent, bien sûr, l'effet du niveau de vie (ce dernier tend à être supérieur à long terme pour les propriétaires). 

VA. Les propriétaires sont souvent moins mobiles, faut-il en conclure qu'ils sont davantage menacés par le chômage ? 

MM. Même si les propriétaires sont clairement moins mobiles que les locataires, moins à même de déménager pour un emploi, on constate que leur taux de chômage est en moyenne moins élevé que celui des locataires. Si un propriétaire aura clairement plus de réticences qu'un locataire à répondre à une offre hors de sa zone, il aura généralement moins de réticences qu'un locataire à accepter un emploi dans sa zone, même peu satisfaisant, s'il a un crédit sur les épaules. Sur ce point, il y a une différence de comportement très nette entre le propriétaire avec et sans crédit. 

VA. De manière générale, le logement pèse-t-il lourd dans le bonheur ? 

Non. Le logement n'a déjà pas une dimension saillante dans le bonheur, et c'est encore moins le cas pour le statut de propriétaire ou locataire. D'autres dimensions pèsent bien plus, comme le statut conjugal et l'emploi, ou encore le niveau de revenus. Quand on demande aux sondés de réfléchir à leur vie et à leur bonheur, ce qui ressort comme important, c'est la vie de famille, la vie amicale, les loisirs, le travail. Pas le logement. Dans une optique de quête du bonheur, il ne parait donc pas opportun de se focaliser sur un projet immobilier. 

Retenez en outre que les rares études ayant analysé les effets de l'accession à la propriété sur le long terme montrent que les impacts positifs sur le bonheur se dissipent après quelques années, environ trois ans. Il y a, comme souvent, un effet d'adaptation. Au final, l'impact le plus important de l'accès à la propriété sur le bonheur est généralement constaté... avant l'acquisition ! 

VA. Au-delà des moyennes, l'effet de la propriété sur le bonheur sera-t-il plus important chez certains individus plutôt que d'autres ? 

MM. Oui. Si l'impact moyen est légèrement positif, deux catégories d'individus sont davantage susceptibles de profiter des effets positifs de la propriété : les jeunes et les plus modestes. Pour les jeunes, la propriété est souvent une étape importante pour l'estime de soi et le sentiment d'auto-efficacité, alors que les plus âgés savent déjà de quoi ils sont plus capables et trouveront de quoi renforcer leur estime de soi dans d'autres dimensions, comme la situation professionnelle ou les enfants. Pour les plus modestes, la propriété a un réel impact statutaire, alors que les plus aisés n'ont pas besoin de posséder leur logement pour afficher leur statut ou leur réussite. 

Tout dépend aussi des personnalités et des perceptions. Souvenez-vous de la question du sentiment de contrôle sur sa vie. Si vous avez besoin de pouvoir abattre un mur chez vous quand bon vous semble pour avoir le sentiment de maîtriser votre vie, le statut de locataire pèsera alors négativement sur votre niveau de bonheur. Si, en revanche, le fait que la valeur de votre bien puisse fluctuer à la baisse sans que vous ne puissiez agir vous rend nerveux et affecte votre sentiment de contrôle, c'est le statut de propriétaire qui impactera négativement votre bonheur. Primo-accédant, 'connais-toi toi-même' avant de sauter le pas ! 

 

https://votreargent.lexpress.fr/immobilier/etre-proprietaire-rend-il-heureux_1640224.html

Nous le voyons donc, le sentiment de propriété est avant tout lié à un besoin de contrôle fut il irrationnel et par là même un manque de confiance dans le collectif CQFD.

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Membre, 70ans Posté(e)
jacky29 Membre 37 972 messages
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Il y a 2 heures, fx. a dit :

Tu devrais être cohérent et accepter le fait qu'on puisse faire des choix autres que les tiens avant de faire la morale.

mais ne t'inquiète pas, fx, tu peux rester locataire, c'est ton droit le plus strict... j'ai pu faire construire une petite maison dans une région où la vie est encore "abordable", quand ma mère est venue l'habiter, j'ai pu faire faire une chambre en plus... pour sûr que toute mon assurance vie y est passée... on ne peut pas tout avoir! rires! dans ma vie active dirais-je, j'ai déménagé, il me semble plus de 15 fois... j'ai fait construire en 2005. 

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il y a 9 minutes, jacky29 a dit :

mais ne t'inquiète pas, fx, tu peux rester locataire, c'est ton droit le plus strict... j'ai pu faire construire une petite maison dans une région où la vie est encore "abordable", quand ma mère est venue l'habiter, j'ai pu faire faire une chambre en plus... pour sûr que toute mon assurance vie y est passée... on ne peut pas tout avoir! rires! dans ma vie active dirais-je, j'ai déménagé, il me semble plus de 15 fois... j'ai fait construire en 2005. 

Dis donc pour une précaire tu peux t'en permettre des choses, c'est bien. Tu as bien de la chance de ne pas te faire traiter de pleureuse ...

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Membre, 70ans Posté(e)
jacky29 Membre 37 972 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
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à l’instant, fx. a dit :

Dis donc pour une précaire tu peux t'en permettre des choses, c'est bien.

qui a dit que j'étais une précaire? (pascou a fait courir le bruit à une époque)... pour bibi, je crains fort que non... à cette époque, je pouvais le faire, maintenant à 65 ans, je ne peux plus... et c'est normal! n'ayant qu'une parole d'honneur, j'avais juré à feu mon père que jamais, je ne mettrais ma mère dans un hospice, j'ai préféré agir que renier mon honneur! on peut avoir des petits moyens sans être à la rue.   

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il y a 1 minute, jacky29 a dit :

qui a dit que j'étais une précaire? (pascou a fait courir le bruit à une époque)... pour bibi, je crains fort que non... à cette époque, je pouvais le faire, maintenant à 65 ans, je ne peux plus... et c'est normal! n'ayant qu'une parole d'honneur, j'avais juré à feu mon père que jamais, je ne mettrais ma mère dans un hospice, j'ai préféré agir que renier mon honneur! on peut avoir des petits moyens sans être à la rue.   

Le 10/07/2017 à 12:46, jacky29 a dit :

faux! je suis bien une précaire... je suis en dessous du seuil dit de pauvreté. il est heureux pour moi d'avoir eu la chance de pouvoir acquérir un peu de terrain pour une somme modique et de faire construire une petite maison qui n'a rien de luxueux. c'est le seul bien que j'ai avec une c1 d'occasion. je ne vais plus en vacances depuis des lustres, je n'achète plus de livres, de disques, de vêtements de bonne facture, je ne vais plus au cinéma ni à l'opéra alors que durant ma jeunesse, je pouvais faire tout cela et sans vraiment compter... mon dernier grand voyage a été un séjour d'un mois aux USA en 97. compte et comprends! 

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 035 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
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il y a 9 minutes, fx. a dit :

Etre propriétaire rend-il heureux ?

 

Vous n'avez pas les moyens d'acheter votre logement ? Relativisez, cela ne devrait pas vous empêcher d'être heureux ! Vous êtes déjà propriétaire ? Pas de quoi vous garantir la félicité éternelle... Les liens entre propriété et bonheur ne sont en effet pas si évidents qu'on le croit, explique l'économiste Mickaël Mangot.

En 1998, 44 % des ménages, toutes générations confondues, étaient en capacité d'acheter un bien immobilier collant à leurs besoins. Douze ans plus tard, ils n'étaient plus que 27 %, selon une étude publiée en décembre par l'Université Paris-Dauphine et le Crédit foncier. C'est grave, docteur ? Devenir propriétaire est-il un élément clé du bonheur ? Non, répond l'économiste Mickaël Mangot, spécialiste d'économie comportementale. Il est l'auteur d'Heureux comme Crésus ? Leçons inattendues d'économie du bonheur (Eyrolles, 2014). 

VotreArgent. Vous avez épluché les études analysant le lien entre propriété et bonheur : quelle conclusion inattendue en tirez-vous ? 

 

Mickaël Mangot. Ce que les études montrent, c'est qu'au final, l'impact moyen de la propriété sur le bonheur n'est que légèrement positif. Certes, elles mettent en évidence de multiples effets positifs, mais ceux-ci sont en partie annulés par des effets négatifs, alors que d'autres effets sont pour le moins ambigus car très dépendants du contexte et de la personnalité de l'acquéreur. 

VA. Un exemple d'effet ambigu ? 

 

MM. Considérez l'impact du statut de propriétaire sur la vie sociale - qui est, nous le savons, une composante fondamentale du bonheur. D'un côté, on remarque que les propriétaires s'impliquent davantage que les locataires dans les relations sociales avec leur voisinage : ces relations sont plus fréquentes et plus profondes. En outre, ils participent plus à la vie locale, politique ou associative. Tout cela est positif pour le bonheur. 

Mais la propriété a également un impact négatif sur la vie sociale en dehors des relations de voisinage. Les études laissent apparaître que les propriétaires ont tendance à rogner leur temps de loisirs et le temps passé avec leurs amis au profit du temps passé en solo à la maison. 

VA. Vous soulignez aussi un effet ambivalent sur le sentiment de contrôle sur sa vie, autre point clé du bonheur : pourquoi ? 

MM. D'un côté, le propriétaire peut avoir un sentiment plus fort de contrôle sur sa vie car il n'est plus dépendant du bon vouloir d'un propriétaire. Il peut, par exemple, effectuer les travaux qu'il souhaite dans son logement et n'a plus à craindre qu'on lui demande un jour de déménager. 

Mais le statut de propriétaire peut aussi engendrer un sentiment de perte de contrôle sur sa vie car la richesse personnelle fluctue alors en fonction de la valeur du bien. Donc en fonction des décisions des voisins, de l'évolution du marché immobilier, des changements dans le quartier... 

VA. L'impact positif sur l'estime de soi semble en revanche indéniable... 

MM. Oui. L'accession à la propriété agit comme un boosteur d'estime de soi de manière directe en renforçant notre sentiment d'auto-efficacité - "je suis capable de réaliser un projet d'envergure". Il y a d'autre part un effet indirect via l'amélioration de notre image sociale. Or, la représentation aux yeux des autres joue un rôle important pour le bien-être psychologique. 

VA. Que dire du bonheur des enfants : est-il affecté par le statut de propriétaires ou locataires de leurs parents ? 

MM. Oui, et les enfants de propriétaires semblent avoir l'avantage. Ils arrêtent moins fréquemment leurs études tôt, ont de meilleurs taux d'obtention du bac et de meilleurs salaires une fois adultes. Cela s'explique notamment par une meilleure qualité du logement - il est mieux adapté à la composition de la famille - et par une plus grande stabilité de l'environnement - ils restent plus longtemps dans le même quartier, ce qui leur permet de construire de meilleures relations sociales. Ces études écartent, bien sûr, l'effet du niveau de vie (ce dernier tend à être supérieur à long terme pour les propriétaires). 

VA. Les propriétaires sont souvent moins mobiles, faut-il en conclure qu'ils sont davantage menacés par le chômage ? 

MM. Même si les propriétaires sont clairement moins mobiles que les locataires, moins à même de déménager pour un emploi, on constate que leur taux de chômage est en moyenne moins élevé que celui des locataires. Si un propriétaire aura clairement plus de réticences qu'un locataire à répondre à une offre hors de sa zone, il aura généralement moins de réticences qu'un locataire à accepter un emploi dans sa zone, même peu satisfaisant, s'il a un crédit sur les épaules. Sur ce point, il y a une différence de comportement très nette entre le propriétaire avec et sans crédit. 

VA. De manière générale, le logement pèse-t-il lourd dans le bonheur ? 

Non. Le logement n'a déjà pas une dimension saillante dans le bonheur, et c'est encore moins le cas pour le statut de propriétaire ou locataire. D'autres dimensions pèsent bien plus, comme le statut conjugal et l'emploi, ou encore le niveau de revenus. Quand on demande aux sondés de réfléchir à leur vie et à leur bonheur, ce qui ressort comme important, c'est la vie de famille, la vie amicale, les loisirs, le travail. Pas le logement. Dans une optique de quête du bonheur, il ne parait donc pas opportun de se focaliser sur un projet immobilier. 

Retenez en outre que les rares études ayant analysé les effets de l'accession à la propriété sur le long terme montrent que les impacts positifs sur le bonheur se dissipent après quelques années, environ trois ans. Il y a, comme souvent, un effet d'adaptation. Au final, l'impact le plus important de l'accès à la propriété sur le bonheur est généralement constaté... avant l'acquisition ! 

VA. Au-delà des moyennes, l'effet de la propriété sur le bonheur sera-t-il plus important chez certains individus plutôt que d'autres ? 

MM. Oui. Si l'impact moyen est légèrement positif, deux catégories d'individus sont davantage susceptibles de profiter des effets positifs de la propriété : les jeunes et les plus modestes. Pour les jeunes, la propriété est souvent une étape importante pour l'estime de soi et le sentiment d'auto-efficacité, alors que les plus âgés savent déjà de quoi ils sont plus capables et trouveront de quoi renforcer leur estime de soi dans d'autres dimensions, comme la situation professionnelle ou les enfants. Pour les plus modestes, la propriété a un réel impact statutaire, alors que les plus aisés n'ont pas besoin de posséder leur logement pour afficher leur statut ou leur réussite. 

Tout dépend aussi des personnalités et des perceptions. Souvenez-vous de la question du sentiment de contrôle sur sa vie. Si vous avez besoin de pouvoir abattre un mur chez vous quand bon vous semble pour avoir le sentiment de maîtriser votre vie, le statut de locataire pèsera alors négativement sur votre niveau de bonheur. Si, en revanche, le fait que la valeur de votre bien puisse fluctuer à la baisse sans que vous ne puissiez agir vous rend nerveux et affecte votre sentiment de contrôle, c'est le statut de propriétaire qui impactera négativement votre bonheur. Primo-accédant, 'connais-toi toi-même' avant de sauter le pas ! 

 

https://votreargent.lexpress.fr/immobilier/etre-proprietaire-rend-il-heureux_1640224.html

Nous le voyons donc, le sentiment de propriété est avant tout lié à un besoin de contrôle fut il rationnel et par là même un manque de confiance dans le collectif CQFD.

Amusant...

Être propriétaire rend t-il heureux? oui, sans aucun doute!

Être locataire rend t-il heureux? non, on enrichi un nanti...z'êtes un rigolo vous...

Tant qu'à faire de se priver pour avoir un toit sur la tête, autant qu'il nous appartienne...

https://www.acecredit.fr/fr/actualites/58-des-menages-francais-sont-proprietaires_-n.html#.Wvwpf39pEW4

58% des ménages sont propriétaires...

Perso, je l'ai été deux fois...

Et tous mes enfants le sont!

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à l’instant, Morfou a dit :

58% des ménages sont propriétaires...

C'est en train de changer, mais idéologiquement, certains ont du mal à l'admettre ^^

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 408 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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il y a 4 minutes, jacky29 a dit :

qui a dit que j'étais une précaire? (pascou a fait courir le bruit à une époque)... pour bibi, je crains fort que non... à cette époque, je pouvais le faire, maintenant à 65 ans, je ne peux plus... et c'est normal! n'ayant qu'une parole d'honneur, j'avais juré à feu mon père que jamais, je ne mettrais ma mère dans un hospice, j'ai préféré agir que renier mon honneur! on peut avoir des petits moyens sans être à la rue.   

Ah mais si plus personne n'est précaire la gauche ne passera jamais au pouvoir ?! Faites un effort quoi! Dépensez votre argent au casino, endettez vous, forcez les huissiers à vous foutre à la porte... sinon quoi?! C'est la droite qui va rester au pouvoir... ;) 

  • Haha 1
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il y a 5 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ah mais si plus personne n'est précaire la gauche ne passera jamais au pouvoir ?! Faites un effort quoi! Dépensez votre argent au casino, endettez vous, forcez les huissiers à vous foutre à la porte... sinon quoi?! C'est la droite qui va rester au pouvoir... ;) 

Attends deux minutes entre 2 citations précaire et en même temps pas vraiment, il faut qu'elle se rassemble.

 

 

 

rires.

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 408 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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Mécaniquement parlant, être propriétaire de sa maison c'est transmettre un capital à ses enfants (après le passage aux impots bien sur). Reste à convaincre les gens de préférer les enfants des autres plutôt que les siens... Je ne dis pas que c'est impossible, je dis que c'est pas gagné. C'est en ça que ce sujet est délirant, il a le mérite de poser la question mais la réponse tombe sous le sens: il y aura toujours une préférence pour ses propres enfants. 

 

Après pour transmettre ça implique de savoir gérer son argent... Emprunter et entretenir sa maison en première ligne. Mais si on prend une famille qui loue 80m2 à 600€/mois et une famille qui achète et rembourse 600€/mois, au bout de 30 ans la première famille a une retraite avec 600€ en moins de pouvoir d'achat et ne possède rien, et la seconde famille a un salaire complet en plus d'être propriétaire d'un bien à 200 000€. 

 

C'est un choix. 

  • Like 2
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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 035 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
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à l’instant, fx. a dit :

 

 

Elle a fait construire sa maison avec l'assurance vie que son père lui a légué, à charge à elle de s'occuper de sa mère le moment venu!

(Jacky et moi nous sommes bien loin d'être copine)... ses revenus d'activité me semble "inexistants", elle faisait et vendait? ses tableaux", une artiste quoi...

Je présume qu'elle n'a jamais été aussi riche qu'aujourd'hui à la retraite...

Mais on ne frappe pas quelqu'un à terre...

à l’instant, fx. a dit :

C'est en train de changer, mais idéologiquement, certains ont du mal à l'admettre ^^

Uniquement parce qu'on vous le dit? je n'affirmerais pas...

Juste que les crédits sont plus long...30ans! tout dépendant, je pense, de la valeur du bien!

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à l’instant, Morfou a dit :

Elle a fait construire sa maison avec l'assurance vie que son père lui a légué, à charge à elle de s'occuper de sa mère le moment venu!

(Jacky et moi nous sommes bien loin d'être copine)... ses revenus d'activité me semble "inexistants", elle faisait et vendait? ses tableaux", une artiste quoi...

Je présume qu'elle n'a jamais été aussi riche qu'aujourd'hui à la retraite...

Mais on ne frappe pas quelqu'un à terre...

Personnellement , j'ai été précaire au point de ne pas savoir si j'allais pouvoir loger ma famille, donc tes bonnes leçons de charité, je t'en dispense, fin du HS.

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 035 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
Posté(e)

Juste en passant...dans les années 60 il fallait avoir la moitié du prix de la maison sur le compte en banque pour avoir accès au crédit immobilier...

Un couple de mes enfants a pu acheté, il y a une douzaine d'années, une maison neuve sur un terrain, alors qu'ils étaient, tous les deux, rémunérés au smic...depuis, ils ont fait du chemin question rémunération...

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 035 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
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à l’instant, fx. a dit :

Personnellement , j'ai été précaire au point de ne pas savoir si j'allais pouvoir loger ma famille, donc tes bonnes leçons de charité, je t'en dispense, fin du HS.

De quelle charité parlez vous?

La précarité? tout le monde, ou presque s'y est frotté pour les gens de ma génération!

Je ne parle même pas de celle d'avant...

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il y a une heure, Crabe_fantome a dit :

Mécaniquement parlant, être propriétaire de sa maison c'est transmettre un capital à ses enfants (après le passage aux impots bien sur). Reste à convaincre les gens de préférer les enfants des autres plutôt que les siens... Je ne dis pas que c'est impossible, je dis que c'est pas gagné. C'est en ça que ce sujet est délirant, il a le mérite de poser la question mais la réponse tombe sous le sens: il y aura toujours une préférence pour ses propres enfants. 

 

Après pour transmettre ça implique de savoir gérer son argent... Emprunter et entretenir sa maison en première ligne. Mais si on prend une famille qui loue 80m2 à 600€/mois et une famille qui achète et rembourse 600€/mois, au bout de 30 ans la première famille a une retraite avec 600€ en moins de pouvoir d'achat et ne possède rien, et la seconde famille a un salaire complet en plus d'être propriétaire d'un bien à 200 000€. 

 

C'est un choix. 

L'argument de l'accumulation pour la transmission est un argument plutôt de droite (qui m'a été majoritairement tenu par des gens qui n'ont pas d'enfants, les gens plus honnêtes expliquant vouloir faire une plus valu en majorité), mais effectivement la première solidarité générationnelle serait de leur transmettre le sens de la solidarité, on voit bien qu'on est pas tout à fait dans le sens actuel.

http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2017/03/28/la-premiere-solidarite-intergenerationnelle-c-est-de-reconstruire-la-solidarite-tout-court_5102089_3232.html

C'est aussi un choix.

Modifié par fx.
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Membre, 75ans Posté(e)
hybridex Membre 8 333 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
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Il y a 13 heures, PLS maker a dit :

Euh...

J'ai jamais inclus le moindre jugement de valeur dans mes commentaires sur l'obédience politique hein...

J'ai jamais dit que ne pas être de gauche était mal, ou que ma voie était la seule bonne. J'ai du qu'au regard des positions de Benoît Hamon, il était fort hasardeux de le classer à gauche. 

Remet-il en cause le système économique ? 

Propose-t-il une planification de l'économie ? 

Propose-t-il un changement de constitution ? Si oui pour quel genre ? 

L'obédience politique ne dépend pas du nom du parti d'affiliation. Les présidences de Mitterrand et d'Hollande l'ont assez bien montrées, qui ont fait passé une série de lois d'inspirations libérales voire ultralibérales. 

Ce sont des critères qui définissent une gauche à un instant donné (le changement de constitution c'est une fois). On peut en avoir d'autres, estimer qu'il faut les prioriser etc. Pour moi dans ta liste il en manque qui sont majeurs (droit à la santé, à l'éducation entre autres, position sur l'écologie) et plus prioritaires que la planification de l'économie, selon moi.

Donc pour être de gauche, il va falloir accepter que dans cette gauche tout le monde n'ait pas exactement les mêmes critères, sauf à avoir 2573 gauches différentes, c'est à dire pas de gauche du tout.

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Membre, Troll Rural, 32ans Posté(e)
doug1991 Membre 6 583 messages
32ans‚ Troll Rural,
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C'es sur que c'est simple d'être locataire quand on compte sur le propriétaire pour tout payer.

  • Merci 1
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Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
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Il y a 1 heure, fx. a dit :

Etre propriétaire rend-il heureux ?

 

Vous n'avez pas les moyens d'acheter votre logement ? Relativisez, cela ne devrait pas vous empêcher d'être heureux ! Vous êtes déjà propriétaire ? Pas de quoi vous garantir la félicité éternelle... Les liens entre propriété et bonheur ne sont en effet pas si évidents qu'on le croit, explique l'économiste Mickaël Mangot.

En 1998, 44 % des ménages, toutes générations confondues, étaient en capacité d'acheter un bien immobilier collant à leurs besoins. Douze ans plus tard, ils n'étaient plus que 27 %, selon une étude publiée en décembre par l'Université Paris-Dauphine et le Crédit foncier.

je me demande sur quoi ,ils se basent pour donner des chiffres pareils dans la mesure où 57,9% des français sont propriétaires de leur logement ...

et  puis il y a les courageux qui achètent une ruine à des prix défiants toutes concurrences et passent leur temps libre à rénover ,ou alors ceux qui ont chercher en zone rurale une maison à des prix raisonnables ...Ces deux types de propriétaires n'entrent pas dans les statistiques de cet économiste   ...

pourtant l'équation est simple une personne qui gagne le SMIC avec un revenu social de 700 euros pourra  emprunter 150.000 euros....c'est plus que suffisant actuellement pour acheter une maison ....

ce n'est donc pas une question de moyen mais de volonté .....

pour ce qui est du bonheur ,c'est comme l'argent ,ce n'est pas une condition nécessaire pour être heureux ,mais le fait de pouvoir se promener dans son jardin ,d'observer les oiseaux ,les hérissons ,les arbres ,le fait d'être propriétaire ,de pouvoir accueillir toute sa famille ,procure un plaisir proche du bonheur ...

bien sûr on peut comprendre ceux qui n'ont pas pu pour une raison ou une autre se lancer dans l'autoconstruction ,ou dans la rénovation ,mais ce n'est pas ,une raison pour faire payer encore une fois aux autres ce qu'ils ont déjà durement payé .

ça ressemble à une forme de jalousie malsaine ....

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