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Alain75 Membre 27 400 messages
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la suite de l'opération Tempête du Cratère wink1.gif

Curiosity : Mars présente des sables similaires à ceux de Hawaï

Publié par Jordane Feuillet on 2 novembre 2012.

Catégories News, Science, Sciences

Mots clefs: Curiosity, échantillons, Hawaï, Mars, NASA, roches,sable, solCuriosity a analysé grâce à son instrument CheMin la structure minéralogique du sol martien. Il s’avère que celui-ci présente des caractéristiques bien connues…

2140310_mars-curiosity.jpg

UN SABLE AUX MINÉRAUX BIEN CONNUS

Cela fait quelques jours que Mars est de nouveau au cœur de l’actualité. Vous avez sans doute déjà entendu parler de Curiosity, ce rover qui parcourt la planète pourpre depuis le mois d’août avec pour mission de déterminer la nature du sol martien et ce projet de fond : découvrir la présence d’eau sur Mars, et donc de vie, passée ou présente.

Les premières analyses ont été effectuées et les résultats nous parviennent cette semaine. Surprise générale : le sol martien ressemblerait à s’y méprendre au sable que l’on trouve près des volcans hawaïens.

Pour effectuer son travail minutieux d’analyses, Curiosity a eu recours aux multiples instruments qu’il embarque, parmi lesquels le CheMin (pour Chemistry and Minearology instrument), qui permet de nettoyer et purifier le sable prélevé avant de l’analyser.

Les résultats nous sont arrivés mardi dans la soirée par l’intermédiaire de la NASA : le sable de la planète Mars, de la plaine de « Rocknest » du moins, présenterait une composition assez similaire sur le plan minéralogique à celle du sable d’origine volcanique de l’archipel d’Hawaï.

Cet échantillon prélevé sur le sol martien par CheMin a de quoi surprendre et enthousiasmer les scientifiques de la NASA. La connaissance de la composition du sol de la planète pourpre se précise plus que jamais :

«
Précédemment nous avons eu beaucoup de conclusions et de discussions au sujet de la minéralogie du sol martien. Aussi, nos résultats quantitatifs fournissent des identifications affinées et, dans certains cas, nouvelles des minéraux grâce à cette première analyse par diffractométrie de rayons X sur Mars
» indique David Blake, un des scientifiques de la NASA qui planche sur la mission Curiosity.

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LIRE L’HISTOIRE DANS LES SABLES

Connaître la composition du sol martien est cruciale pour découvrir le passé de la planète rouge, et les conditions environnementales qu’elle a connues tout au long de sa longue histoire. Les minéraux, dans leur structure, retiennent la trace des modalités de leur genèse. Structure et genèse communiquent.

L’instrument CheMin est à la pointe de la technologie et son rayon X permet une description très précise de la composition des roches et des sables prélevés. Il permet de lire la structure interne des échantillons de manière indirecte, c’est-à-dire en analysant la manière dont le minéral réagit face aux rayons X. Les échantillons martiens comportent à la fois du sable déposé par les vents qui soufflent sur la surface de Mars et des poussières locales et sédentaires.

«
La majorité de Mars est recouverte de poussière et nous avions une connaissance incomplète de sa minéralogie. Nous savons maintenant que c’est minéralogiquement similaire à du milieu basaltique, avec des quantités significatives de feldspaths, de pyroxènes et d’olivines, ce qui était attendu. Environ la moitié du sol est un matériau non-cristallin, tel que le verre volcanique ou les produits issus de l’usure du verre
» explique David Bish, responsable de l’instrument CheMin à l’Université de L’indiana.

UN PASSÉ BLEU POUR LA PLANÈTE ROUGE

Ces premiers résultats sont étonnants. La composition des roches, sur le plan des minéraux, est complétement différente de ce que les scientifiques pensaient jusqu’à présent. Une hypothèse se fait jour : avant de devenir cette planète sèche et dépourvue d’eau à l’état liquide, Mars était-elle une planète humide ? Si oui, l’hypothèse d’une vie martienne dans un lointain passé ne peut être éludée.

Il faudra poursuivre l’analyse de ces premiers prélèvements, et opérer d’autres prélèvements pour éclaircir ces résultats surprenants.

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Alain75 Membre 27 400 messages
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Atmosphère ! Atmosphère !

Atreya-1-pia164601-br2.jpg

Les cinq gaz les plus abondants dans l'atmosphère martienne.

Ce graphique montre le pourcentage des cinq gaz les plus importants dans l'atmosphère de Mars, mesurée le spectromètre de masse quadripolaire du Mars Rover en Octobre 2012. L"analyse a duré au début du printemps en Mars hémisphère sud, et l'emplacement était à l'intérieur du Mars Cratere Gale , à 4,49 degrés de latitude sud, 137,42 degrés de longitude est.

Le graphique utilise une échelle logarithmique pour le pourcentage de volume dans l'atmosphère de sorte que ces gaz avec des concentrations très différentes peuvent être mesurés. De loin le gaz prédominant est le dioxyde de carbone, qui constituent 95,9 pour cent du volume de l'atmosphère. Les quatre prochains gaz les plus abondants sont l'argon, l'azote, l'oxygène et le monoxyde de carbone. Les chercheurs utiliseront SAM plusieurs reprises pendant la mission Curiosity sur Mars pour vérifier les variations saisonnières de la composition de l'atmosphère.

Crédit image: NASA / JPL-Caltech, SAM / GSFC

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Alain75 Membre 27 400 messages
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Mais il existe des sources potentielles de methane, (il n'y a pas eu à ma connaissance d'évaluation du % de méthane)

Sources potentielles et les "puits" de méthane sur Mars

Si l'atmosphère de Mars contient du méthane, diverses possibilités ont été proposées pour expliquer sa production et comment elle pourrait disparaître.

Des sources potentielles non biologiques pour le méthane sur Mars sont: les comètes, la dégradation des particules de poussière interplanétaires par la lumière ultraviolette, et l'interaction entre l'eau et la roche. Une source de potentiel biologique serait des microorganismes, si les microorganismes ont jamais vécu sur Mars. Les "puits" potentiels pour éliminer le méthane dans l'atmosphère sont la photochimie dans l'atmosphère et la perte de méthane à la surface.

Atreya-2-pia164611-br2.jpg

Crédit image: NASA / JPL-Caltech, SAM / GSFC

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Alain75 Membre 27 400 messages
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Le résumé des activités du mois dans la langue de Molière:

http://www.maxiscien...n_art27376.html

Des précisions sur l'atmosphère:

http://www.maxisciences.com/rover-curiosity/curiosity-l-039-atmosphere-martien-a-change-depuis-la-formation-de-la-planete_art27395.html

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Alain75 Membre 27 400 messages
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Le rapport entre Angry Birds et Curiosity:

biggrin.gif

Cal Tech, a place for Knowledge, a place for Fun.......

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merci pour toutes ces infos c est passionnant....

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Alain75 Membre 27 400 messages
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Merci, c'est un plaisir, j'ai vu les premiers pas sur la Lune gamin (en 69 pendant des vacances, télé louée exprès) et les images du rover précédent sur le Net.

Je fais partie des couillons qui se réveillent à 6h00 du mat et se connecte sur NASA HDTV quand un Rover se pose......

Curiosity : pourquoi le rover sur Mars fait-il tant parler de lui ?

Publié par Jordane Feuillet on 8 novembre 2012.

Catégories A la Une, NASA, News, Science, Sciences

Mots clefs: caractéristiques, Curiosity, exploration spatiale, Mars,missions, NASA, opportunity, Spirit Mars : pourquoi le rover de la NASA Curiosity arpente Mars depuis le mois d’août ? Le rover qui fait beaucoup parler de lui ces derniers temps se livre.

curiosity-mars-rover-self-portrait-51541-7.jpg

3 mois: cela fait 3 mois que Curiosity parcourt le sol abandonné de Mars. Le rover a atterri sur Mars, sans encombres, le 6 août dernier, au niveau du cratère de Gale, et a pour tâche de nous faire passer de la spéculation à l’observation directe, selon les termes de William Dietrich, professeur à Berkeley.

Les caractéristiques de Curiosity

Curiosity est le nouvel explorateur martien de l’agence spatiale américaine, la NASA. Ce rover se caractérise par son poids plus élevé que ses prédécesseurs et sa complexité plus grande. La longueur de Curiosity est environ celle d’une voiture : 2,7 mètres. Son poids n’est pas négligeable : 899 kilogrammes. Expédier un engin de près d’une tonne, cela ne s’était jamais vu. Un bel exploit pour la NASA.

Il apparaît bel et bien comme le chef de file des rovers martiens. Pour vous donner une idée,Spirit et Opportunity, les deux précédents engins arrivés en 2004 sur Mars, sont 5 fois moins lourds que Curiosity. Pour rappel : Opportunity est toujours lui aussi sur Mars, tandis que Spirit a arrêté son service en 2010. Curiosity n’est donc pas si seul). Sojourner, arrivé en 1997 sur la planète pourpre, un rover encore plus ancien donc, ne pesait quant à lui que…10,6 kg !

Curiosity n’est pas seulement plus grand et plus lourd, il est également doté de technologies dernier cri. Curiosity, à la différence de tous les autres rovers qui l’ont précédé, est une véritable boîte à outils, et même mieux, un vrai laboratoire mobile muni de quantités d’instruments dont nous avons déjà vu le travail (ChemCam et son rayon laser futuriste pour vaporiser les poussières de Mars, Mahli hier pour l’autoportrait de Curiosity ; CheMin pour l’analyse minéralogique des éhantillons ; SAM pour l’étude de l’atmosphère martien mais aussi des minérauxetc.). Curiosity transporte en effet plus de 75 kg d’instruments scientifiques, et un bras manipulateur de 2,2 mètres de long. Le rover est muni de deux yeux : un œil optique et un œil laser, pour repérer les sites intéressants. Un géochimiste sur Mars !

Contrairement à ses prédécesseurs, Curiosity ne fonctionne pas au solaire. Cette technique est efficace toute l’année…sauf l’hiver, ou le rover tombe en panne, ou hiberne, selon le point de vue. Sans compter que la poussière martienne a une fâcheuse tendance à se déposer sur la surface des panneaux les rendant de moins en moins efficace. Curiosity carbure donc à l’énergie thermoélectrique à radio-isotope, produite à partir d’une charge embarquée de 4,8 kg de dioxyde de plutonium. Ainsi, tandis qu’Opportunité avait entre 0,6 à 1 kW d’énergie par jour, Curiosity en dispose de 2,7.

Enfin, Curiosity communique avec la Terre via des sondes en orbite autour de Mars. Avec Opportunity et ces sondes, Curiosity n’est donc pas si seul que cela !

all-three-rovers-hrzgal.jpgDe gauche à droite : Opportunity, Sejourner et Curiosity

Les missions de Curiosity

«
Avec un budget total estimé à 2,5 milliards de dollars, c’est l’une des missions phares de la
. La Nasa n’assume qu’une seule mission aussi démesurée tous les dix ans. Et la France a largement participé à l’élaboration de certains instruments
» explique Francis Rocard, du Cnes. En effet, les instruments
SAM
et
ChemCam
ont très largement été conçus par les ingénieurs du Cnes, à Toulouse. Près de 7000 personnes ont travaillé sur le projet Curiosity.

Le lancement du rover, prévu en 2009, a d’ailleurs été repoussé à 2011 pour que tous les instruments puissent être installés. Il aura fallu en outre 8 mois et demi à l’astromobile pour faire le trajet de la Terre à Mars (les deux planètes étant séparées de 567 millions de kilomètres). C’est à 7h32 heure française, le 6 août dernier, que Curiosity a entamé son atterrissage.

La mission principale de Curiosity est de découvrir les secrets du sol martien. Le rover cherche notamment à déterminer la présence ou non de carbone sur la planète rouge. Ce pour quoi le travail essentiel de Curiosity réside dans l’analyse des roches ou des sables martiens. Plus précisément, il s’agit d’analyser l’environnement du lieu d’atterrissage de Curiosity : le cratère Gale. Déterminer les conditions de l’environnement martien il y a trois milliards d’années : voici la tâche, rude tâche !

Curiosity est la pièce maîtresse de la mission MSL, qui a pour objectif de répondre à cette question que tout le monde se pose et qui alimente bien des fantasmes : Mars a-t-il été habité par le passé ? Autrement dit : y a-t-il des traces de vie passée sur la planète rouge ?

La mission de Curiosity est prévue pour 2 ans, au cours desquels le rover analysera de fond en comble la composition chimique, minéralogique, physique des roches et de l’atmosphère de Mars. Il s’agit, selon les spécialistes, de l’une des missions les plus difficiles depuis les débuts de l’exploration spatiale (comparable à Apollo en 1969).

Un pas supplémentaire sera franchi peut-être dans les prochaines années ou décennies avec l’envoie d’hommes sur Mars. Ce rêve n’est peut-être pas si chimérique qu’on le croit.

Modifié par Alain75
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"Un pas supplémentaire sera franchi peut-être dans les prochaines années ou décennies avec l’envoie d’hommes sur Mars. Ce rêve n’est peut-être pas si chimérique qu’on le croit."

J'ai vu sur ARTE me semble-t-il une émission sur la planète Mars

des scientifiques n'excluaient pas

que l'on puisse terraformer mars d'ici à un siècle.

SF ou prospective réaliste? l'avenir nous le dira.

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 62ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 400 messages
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sur http://www.maxisciences.com

Bon site généraliste:

Publié le 14 novembre 2012 par Émeline Ferardle-rover-curiosity-a-livre-un-nouvel-echantillon-de-sol-martien-a-son-instrument-sam-dont-on-voit-ici-la-trappe-d-acces-credits-nasa-jpl-caltech-msss_55490_w250.jpgMardi, la NASA a annoncé que le rover Curiosity avait entrepris d'analyser un nouvel échantillon de sol martien. Mais cette fois-ci, c'est son instrument SAM (pour "Sample Analysis at Mars") qui va étudier la pincée de sable et de poussière.

Après avoir découvert que le sol martien présentait une composition semblable à celle du sable volcanique d'Hawaï, Curiosity s'apprête à percer de nouveaux mystères sur la planète rouge. Du moins c'est ce que les équipes de la NASA espèrent alors que le rover a entamé une nouvelle analyse du sol. La semaine dernière, ce dernier a en effet prélevé un nouvel échantillon de sable et de poussière qu'il a déposé mardi dans le plus gros de ses instruments : SAM ou "Sample Analysis at Mars".

Localisé à l'intérieur du rover, SAM est destiné à examiner la chimie des échantillons qu'il ingère, en se focalisant particulièrement sur les éléments capables de montrer si l'environnement martien peut abriter de la vie. Le bras robotique de Curiosity a délivré à SAM le premier "goût" de sol de Mars le 9 novembre dernier. Durant les deux jours suivants, l'instrument a ainsi pu utiliser la spectrométrie de masse, la chromatographie des gaz et la spectrométrie laser pour analyser l'échantillon. Celui-ci a été récupéré dans la zone baptisée "Rocknest" où les précédents échantillons avaient déjà été prélevés.

D'ailleurs, SAM n'est pas le seul à avoir reçu un extrait de cette nouvelle pelletée de sable et de poussière puisque l'instrument CheMin y a également eu droit. "Nous avons reçu de bonnes données de ce premier échantillon solide", a expliqué Paul Mahaffy, principal investigateur du SAM du Goddard Space Flight Center de la NASA. "Nous avons beaucoup d'analyses de données à faire et nous prévoyons d'obtenir des échantillons de matériau du Rocknest supplémentaires pour apporter plus d'assurance à ce que nous apprenons", a t-il ajouté dans un communiqué de l'agence.

Avant d'étudier le sol martien, SAM a déjà analysé l'atmosphère de la planète rougeet permis d'établir sa composition. Les résultats ont ainsi montré que l'air avait dû subir des changements depuis la formation de Mars. Néanmoins, ces découvertes restent encore à approfondir et le rover qui est toujours en pleine forme depuis son arrivée sur Mars en août dernier, devrait encore livrer bien des résultats.

Modifié par Alain75
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Alain75 Membre 27 400 messages
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Curiosity : l'environnement martien se dévoile peu à peu

Publié le 16 novembre 2012 par Émeline Ferardle-rover-curiosity-a-fourni-de-nouvelles-donnees-sur-l-environnement-martien-credits-nasa_55558_w250.jpgJeudi, la NASA a annoncé que Curiosity avait fourni de nouvelles données sur l'environnement à la surface de Mars. Ces observations concernant les vents et les cycles atmopshériques vont aider les scientifiques à mieux comprendre le monde martien.

Après avoir révélé que l'atmosphère martienne avait subi des changements depuis la formation de la planète, Curiosity dévoile de nouveaux éléments sur l'environnement de Mars. Depuis son arrivée en août dernier dans la région du cratère Gale, le rover a en effet collecté de très nombreuses données sur plus de 20 évènements atmosphériques. Des données que les scientifiques de la NASA ont minutieusement analysées pendant plusieurs semaines et qui leur ont permis d'en apprendre plus sur le climat martien.

En effet, parmi les évènements observés par Curiosity, les chercheurs ont noté plusieurs caractéristiques : une brève baisse de la pression de l'air, un changement dans la direction des vents, dans leur vitesse, une hausse de la température de l'air ou encore une baisse de la lumière ultraviolette atteignant le rover. Deux des évènements observés ont réuni ces cinq caractéristiques. A partir de ces données, les scientifiques ont ainsi réussi à identifier des tornades transitoires, à cartographier les vents en fonction des versants et à pister les changements quotidiens et saisonniers dans la pression de l'air.

Ajouté à cela, ils ont également pu relier les changements rythmiques dans les radiations aux changements atmosphériques quotidiens. "La connaissance acquise au sujet de ces processus aide les scientifiques à interpréter les preuves concernant les changements environnementaux sur Mars qui pourraient avoir conduit à des conditions favorables à la vie", explique la NASA dans un communiqué.

La poussière joue un "rôle majeur dans le climat de Mars"

Néanmoins, les découvertes ne s'arrêtent pas là puisque d'autres observations ont été réalisées. En effet, dans de nombreuses régions de Mars, des traces et des ombres de tourbillons de poussière ont été vues depuis l'orbite de la planète mais pas dans la région du cratère Gale. Selon les chercheurs, cette absence pourrait s'expliquer par le fait que les vortex des tornades se lèvent sans soulever autant de poussière qu'ils ne le font ailleurs. "La poussière de l'atmosphère joue un rôle majeur pour façonner le climat sur Mars. La poussière soulevée par les tourbillons et les tempêtes réchauffent l'atmosphère", explique Manuel de la Torre Juarez du Jet Propulsion Laboratory de la NASA.

D'ailleurs, certaines données obtenues ont surpris les scientifiques notamment concernant la direction des vents dominants. Actuellement, Curiosity se trouve au nord de la montagne appelée Mont Sharp. Dans cette région, la direction devrait donc être gouvernée par la pente de la montagne, donnant à l'air un mouvement de haut en bas et aux vents dominants une direction du nord vers le sud. Mais ce sont les vents d'est en ouest qui ont semblé dominer. Un phénomène qui pourrait notamment s'expliquer par la présence du bord du cratère Gale mais les scientifiques attendent de nouvelles données au fur et à mesure que Curiosity se rapproche du Mont Sharp.

Des cycles atmosphériques mieux compris

Grâce à son instrument Rover Environmental Monitoring Station (REMS), Curiosity a détecté une hausse saisonnière et un rythme journalier dans la pression de l'air. Deux facteurs qui étaient inattendus, mais les détails obtenus améliorent la compréhension des cycles atmosphériques actuels de Mars, ce qui permet alors de mieux estimer comment ces cycles ont peut-être opéré par le passé. Concrètement, la hausse saisonnière pousse des tonnes de dioxyde de carbone, gelées dans les glaces hivernales, à retourner dans l'atmosphère lorsque l'été arrive. Le cycle journalier qui comprend de hautes pressions le matin et des basses le soir, résulte lui du réchauffement de l'atmosphère provoqué par le Soleil durant le jour.

Si elles paraissent techniques, toutes ces données sont d'une importance cruciale pour en apprendre plus sur Mars, son passé et sa capacité potentielle à abriter la vie. Certains aspects, notamment l'étude des radiations de haute-énergie, ont également un intérêt si l'on compte un jour envoyer des hommes sur Mars. Ces dernières représentent en effet un danger pour la santé et un facteur important pour déterminer si des micro-organismes peuvent survivre à la surface de Mars.

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Merci pour la mise à jour permanente de ce sujet....

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juuken Membre 4 860 messages
Baby Forumeur‚
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vous imaginez tous de même si sur un des clichés on verrais d'ancienne construction par exemple, ou si on trouvé un nouvel élément dans le tableau périodique :mef2:

ça serait le pieds, mais bon déjà mieux comprendre ce qui ce passe sur mars et son passé c'est déjà très bien

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Alain75 Membre 27 400 messages
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Curiosity : une découverte pas si extraordinaire ?

Publié le 22 novembre 2012 par Émeline Ferardcuriosity-selon-la-nasa-la-decouverte-du-rover-ne-serait-pas-si-stupefiante-credits-nasa-jpl-caltech_55688_w250.jpgAprès les révélations du principal responsable de la mission de Curiosity, John Grotzinger, la NASA a décidé de calmer le jeu au sujet de la découverte capable "d'entrer dans les livres d'histoire". Selon un autre scientifique, "il n'y a rien de spécifique à venir qui soit bouleversant".

La NASA aime alimenter le suspense et elle y parvient plutôt bien ! Mardi, un journaliste de la radio NPR a révélé dans un article que Curiosity aurait apparemment fait une découverte "stupéfiante". C'est du moins ce que lui a indiqué le principal responsable de la mission John Grotzinger lors d'un entretien à son bureau. Sans surprise, l'annonce a rapidement suscité un intérêt considérable et même fait le tour du monde. Qu'a bien pu découvrir le rover sur Mars ? Une chose est sûre selon les spécialistes, il ne s'agit pas d'organismes vivants.

Mais deux jours seulement après la parution de l'article, la NASA a décidé de calmer le jeu en revenant sur les dires de John Grotzinger. "Concernant sa remarque sur les livres d'histoire, la mission dans son ensemble est de nature à entrer dans les livres d'histoire (...) il n'y a rien de spécifique à venir qui soit bouleversant", a indiqué Guy Webster du Jet Propulsion Laboratory de la NASA. "John était ravi de la qualité et de l'étendue des informations provenant de SAM le jour où un journaliste était assis dans son bureau. Il a déjà été enthousiasmé de la même façon par des résultats reçus à d'autres moments de la mission", a t-il ajouté cité par le Sydney Morning Herald.

Si l'on en croit Guy Webster, la nouvelle découverte ne serait donc pas si extraordinaire comparé à celles qu'a faites le rover jusqu'ici. De quoi doucher les espoirs nourris par certains après l'annonce. Pour l'heure, on sait seulement que les résultats évoqués ont été obtenus par l'instrument SAM (Sample Analysis on Mars) après qu'il a ingéré et analysé un échantillon de sol. Néanmoins, pour savoir réellement ce qu'il en est, il faudra bien attendre, comme l'a confirmé le porte-parole du JPL : "l'équipe scientifique analyse les données mais ils ne peuvent pas en parler pour le moment. Cela ne change pas des procédures habituelles : ils veulent confirmer les premiers résultats avant de les rendre publics".

Quant à la durée de l'attente, John Grotzinger a indiqué que des annonces seraient faites au prochain meeting de l'American Geophysical Union qui se tiendra du 3 au 7 décembre à San Francisco. Mais ces dires n'ont pas été confirmés par Guy Webster.

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Alain75 Membre 27 400 messages
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<div>.</div><div><div><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 14.0px Tahoma; color: #1c2737"></p>

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Alain75 Membre 27 400 messages
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PIA16450_dgm_121118_arrows-br2.jpg

21/11/2012

Tempête de poussière martienne, 18 novembre 2012

Cette mosaïque quasi mondiale des observations faites par l'imageur couleur sur Mars Orbiter de la NASA - La reconnaissance le 18 novembre 2012, montre une tempête de poussière dans l'hémisphère sud de Mars. Les petites flèches blanches délimitent la zone où la poussière de la tempête se manifeste dans l'atmosphère.

Les emplacements des rovers de la NASA Mars Opportunity et la curiosité sont marqués.

Les zones noires dans la mosaïque sont le résultat de gouttes ou de données élevés manœuvres de l'angle de roulis de l'orbiteur qui limitent la vue de la caméra de la planète. Équidistants les zones floues qui se développent à partir du sud vers le nord (en bas et en haut) résultent de la grande nadir de la géométrie de visée, un produit de l'engin spatial en orbite basse.

NDLR: Le nadir (de l'arabe nadir : opposé ) en astronomie est le point de la sphère céleste représentatif de la direction verticale descendante, en un lieu donné (par opposition à zénith)

Malin Space Science Systems, San Diego, est en charge et exploite l'imageur Couleur Mars. Laboratoire de la NASA Jet Propulsion, une division de l'Institut de technologie de Californie à Pasadena, gère le Mars Reconnaissance Orbiter de la Direction des missions scientifiques de la NASA, à Washington. Lockheed Martin Space Systems, Denver, est le maître d'œuvre du projet et construit l'engin spatial.

Crédit image: NASA / JPL-Caltech / MSSS

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Alain75 Membre 27 400 messages
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les 100 premiers jours, synthese dans Le Monde:

Curiosity: chronique des 100 jours

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 15.11.2012 à 14h15 • Mis à jour le 21.11.2012 à 08h57Par Claudine Mulard Envoyée spéciale à Pasadena (Californie)

1791530_3_b648_curiosity_a2e403c41e8472ba2f9841004367cec2.jpg

Depuis la nuit mémorable du 5 août où le rover Curiosity s'est posé, sans encombre, sur la planète Mars, le rythme sur Terre est frénétique pour les ingénieurs et les chercheurs du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA, géré par le California Institute of Technology de Pasadena - et pour les scientifiques de nombreux pays associés à cette aventure.

L'exploration doit tenter de déterminer si la Planète rouge a un jour réuni des conditions favorables à l'apparition de la vie. Elle a commencé pour de bon et doitconduire le rover au pied d'une montagne, à une vingtaine de kilomètres de son lieu d'atterrissage. Le robot roule sur Mars, lentement mais sûrement, en direction, dans un premier temps, de Glenelg, un lieu à la croisée de trois types de terrains géologiques. En chemin, il prend des photos, dont quelques autoportraits, collecte des cailloux, hume l'air ambiant et entame ses premières analysesatmosphériques et minérales.

Dimanche 5 août 2012, sol 1

"We are safe on Mars." Le rover pose ses six roues dans le cratère Gale, sur un site immédiatement baptisé "Bradbury Landing", en hommage à l'auteur américain de science-fiction connu pour ses Chroniques martiennes et disparu récemment. Le travail débute aussitôt pour le robot, qui transmet des photos et des données puis s'endort, car l'engin d'une tonne doit gérer son énergie et la réserver pour sechauffer la nuit, quand les températures descendent jusqu'à - 100 °C.

A Pasadena, après un moment de pure jubilation, les scientifiques étudient ces premières transmissions et préparent le tactical planning ("feuille de route") de Curiosity pour le lendemain. Une centaine d'ingénieurs et de scientifiques du Mars Science Laboratory (MSL) travaillent désormais à l'heure de Mars, c'est-à-dire en perpétuel décalage horaire, et comptent en "sols", l'équivalent d'une journée sur la Terre, d'une durée de vingt-quatre heures et 37 minutes.

A lire : Curiosity : Une immense aventure pour une génération qui n'a pas connu Apollo

A partir du lundi 6 août, sols 2 à 36

Le rover entame sa période de rodage, avec des tests de conduite il a parcouru 3 mètres le premier jour ! - et des vérifications de l'état de marche de tous les instruments complexes (dix au total) de ce laboratoire télécommandé à des millions de kilomètres. Sur Terre, on constate que le robot fonctionne parfaitement bien, qu'il n'a pas subi de dégâts à l'arrivée, à l'exception vraiment mineure d'un senseur atmosphérique endommagé, probablement touché par un caillou projeté à l'atterrissage, avarie sans conséquence sur le recueil des données grâce aux nombreux systèmes de backup ("secours").

Mardi 21 août

Premier tir d'essai réussi du laser de ChemCam (Chemistry and Camera), une technologie (en partie) française, capable de vaporiser une roche à la température de 10 000 °C et d'analyser la lumière émise afin d'en déterminer la composition. On découvre les premières photos de son travail, une roche percée de trois points, plus minuscules qu'une tête d'aiguille (0,3 mm). Seuls ceux qui avaient imaginé un laser puissant comme dans un film hollywoodien sont déçus. Mais pas les savants du JPL, à qui le robot continue d'envoyer fidèlement ses données chaque jour à heure fixe en fin d'après-midi, heure martienne. Pour eux, le décalage d'un quarantaine de minutes avec Mars s'additionne à chaque sol qui passe, et pendant les mois d'août et de septembre, ils travaillent la nuit car ils sont tenus de traiter immédiatement les données transmises par Curiosity et de lui répondre.

Mercredi 12 septembre

Briefing JPL-NASA au Caltech. "Il est 3 h 30 du matin sur Mars, le robot dort, il est en bonne santé et prêt à achever la phase des activités de caractérisation,explique Jennifer Trosper, l'une des manageurs du MSL. Tous les essais mécaniques et informatiques sont concluants et ont duré vingt-six sols au lieu des vingt-cinq prévus, ce qui n'est pas mal du tout, car nous n'avons qu'un sol de retard sur notre horaire !" Ses essais et son rodage terminés, Curiosity peutreprendre la route.

Samedi 22 septembre

Curiosity sort son bras mécanique et touche une pierre pour la première fois, une roche baptisée "Jake Matijevic" en mémoire d'un collaborateur des missions sur Mars décédé peu après l'amarsissage. Le travail d'analyse commence, grâce aux instruments APXS (Alpha Particle X-Ray Spectometer) et MAHLI (Mars Hand Lens Imager).

Lundi 24 septembre

Dans le bureau de la docteure Bethany Ehlmann, jeune professeure de sciencesplanétaires au California Institute of Technology (Caltech), la table est couverte de papiers mais surtout de cailloux, des petits galets et des grosses pierres. "Ma passion, c'est le fonctionnement des planètes. Je suis présente à la transmission des données, toujours vers 16 heures, aujourd'hui à 6 heures du matin, heure terrestre, donc ma journée a commencé tôt. L'équipe a traité les données et, à 10 heures, nous avons envoyé la feuille de route de demain. Nous vivons à l'heure de Mars, nous sommes épuisés par ces horaires un peu fous, nous ne dormons pas assez et je me sens un peu martienne moi-même." Quelles trouvailles jusqu'ici ?"A l'intérieur du cratère Gale, on a en tout cas une très grande variété de roches et de sédiments ; des roches clastiques, comme celle-ci, explique-t-elle en montrant un modèle terrestre équivalent. Comment ces éléments ont-ils été agglomérés ou cimentés ? Nous en discutons beaucoup." Et elle ajoute : "Nous procédons lentement et prudemment, c'est préférable quand vous manoeuvrez une technologie aussi sophistiquée. Et la géologie est un processus lent."

Mercredi 26 septembre

Le rover bat son record de distance journalière à cette date, soit exactement 48,9 mètres. Les ingénieurs continuent à répartir soigneusement les dépenses d'énergie du robot entre la conduite, les caméras de prises de vue, l'opération des divers instruments.

Jeudi 27 septembre

"De l'eau sur Mars." John Grotzinger, l'un des principaux responsables de la mission Curiosity, annonce la découverte de galets arrondis, signe d'érosion ancienne due à l'écoulement et au transport par de l'eau "coulant avec vigueur". William Dietrich, de l'université de Berkeley, décrit "un delta d'alluvions avec dépôts de sédiments" qu'il compare au relief de la Death Valley. Côté météo, c'est bientôt la fin de l'hiver dans l'atmosphère de l'hémisphère Sud de Mars, et l'arrivée du printemps.

Mardi 2 octobre

Le rover arrive à Rocknest, un endroit où il doit stationner pour effectuer des prélèvements et des analyses pendant deux ou trois semaines. A son train de sénateur, le robot a pour objectif le site nommé Glenelg : un mot que tout le monde, même au JPL, a du mal à prononcer, choisi en palindrome car c'est le site où l'on va, mais dont on peut revenir. Pourquoi ? "Glenelg est à la croisée de trois types de terrain, des reliefs, une surface cratérisée, une surface plate, particulièrement intéressants, ce pour quoi on a décidé d'y aller", commente Roger Wiens, du laboratoire de Los Alamos, qui est l'opérateur en chef de la ChemCam avec Sylvestre Maurice, du Centre d'étude spatiale des rayonnements (CESR, France).

Jeudi 4 octobre

Découverte d'un ancien cours d'eau, photos à l'appui.

Mercredi 17 octobre

L'instrument CheMin (Chemistry and Mineralogy) avale son premier échantillon de roche (plus petit qu'une aspirine). "C'est comme une mission de géologie où l'on va sur le terrain récupérer des échantillons : on fait une première estimation rapide, mais le gros travail scientifique sera fait après", explique Eric Lewin, de l'Institut des sciences de la Terre de Grenoble, l'un des vingt Frenchies àcollaborer avec le MSL, qui partage son temps entre la France et la Californie. "Ce qui nous a surpris, c'est la complexité géologique locale, la variabilité, par rapport à l'idée qu'on peut avoir d'une planète poussiéreuse, même si Mars n'évolue plus depuis trois milliards d'années. C'est une géologie que l'on est encore loin decomprendre, qui va prendre du temps, mais qui est très excitante."

Mardi 30 octobre

Les premiers minéraux analysés sont comparables aux sols basaltiques d'origine volcanique, comme on en trouve à Hawaï. "Voir les premières diffractions aux rayons X est un moment magique et un grand jour pour la science, affirme David Blake, de la NASA, l'investigateur principal de CheMin. C'est la première fois qu'un tel instrument sophistiqué est utilisé sur une autre planète."

Vendredi 2 novembre

SAM (Sample Analysis of Mars), instrument présenté comme "le couteau suissede Curiosity" et qui hume l'air pour traquer ses molécules carbonées, transmet ses premières mesures atmosphériques recueillies à Rocknest : elles ne révèlent pas de présence de méthane (un marqueur de vie) significative dans l'atmosphère de Mars. Les chercheurs s'attendaient à des fluctuations dues aux variations saisonnières et rappellent que c'est le printemps sur Mars : "Restez branchés, l'histoire du méthane ne fait que commencer."

Mardi 6 novembre

Le JPL annonce la mise en place d'un emploi du temps plus humain pour les scientifiques et ingénieurs, et plus durable, à long terme, sur deux ans. Les instructions de la feuille de route seront désormais valables pour deux jours, épargnant une nuit sur deux de veille aux ingénieurs, quand Mars et la Terre sont décalés. Et elles et ils vont pouvoir également travailler à distance, de chez eux, en réseau ou téléconférence.

Sols à venir

Encore combien de sols à vivre pour Curiosity ? Son espérance de vie prévue est de deux ans (une année sur Mars), soit le temps de survie minimum de ses batteries nucléaires, qui vont se dégrader progressivement et de façon irréversible. Mais le robot pourrait durer plus longtemps, et certains ingénieurs du JPL estiment sa survie possible à quatre ans, voire dix ans, d'autant que les sondes Spirit et Discovery ont déjà largement dépassé leurs propres dates limites. Les premières découvertes sur l'atmosphère et la géologie de Mars seront communiquées lors d'une conférence très attendue de l'American GeophysicalUnion qui se tiendra début décembre à San Francisco.

Claudine Mulard Envoyée spéciale à Pasadena (Californie)

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