Ç'te chance !
Tous vos vers perpétuels m'ennuient : votre somme
Asservie à ma loi, qui nie l'altérité,
Est moins qu'une dague de fer, désincarnée,
Egorgeant les enfants de votre mère – hommes !
J’ai tout affronté : vide ou air, feu, terre et eau ;
Et tout couché : la mort, les femmes, le fatum ;
Tout vu : du pic solitaire au secret tombeau…
Ç'te chance, est-ce le son par lequel on me nomme ?
J'élève certains, puis réduis d'autres – égaux
Dès qu'il s'agit de venir dans ma main manger,
Ou qu'il s'agit de jouer aux libres mendigots...
Vous m'êtes soumis : chez vous, nulle volonté
Mais la peur et l'espoir et les airs saligauds
De qui me donne ou me tente. Hélas, j'ai tourné !
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