Prend ma main et va, maintenant...
Comme le soleil poursuit sa route
File sa toile de rayons au couchant
N’aie ni crainte ni doute
Au fond de mon regard, Marie
Tu danses
Tu souries
Ô ma reine des silences
J’irai revoir les instants volés
A Diane qui s’éveille
Au feu de son frère brûler
Une dernière fois nos ailes
Au bout du monde
Ne connaître aucune loi
Rêver des colombes
Et me prendre pour un Roi
Et même si
L’Atlantique brûlant
Et même si
Les chutes Argentines
Ont maintenant
La pâleur assassine
D’un passé révolu
J’irai en ces lieux qui t’ont plu
Offrir au monde tes pensées
Qui lui rendront sa toute beauté
Aujourd’hui
A la rosée de l’enfance
Se mêle la tristesse du soir
L’aube des absences
Et le crépuscule de la vie...
Ta main est glacée
Ton sourire figé.
Il est temps, je crois
1 Commentaire
Commentaires recommandés