La voix de la morbidité.
Tu prêches qu'il faut se détourner de la vie.
Ta bête sauvage se plaît à mortifier.
Si tu rencontres un cadavre, tu t'en vas crier au monde : - la vie est réfutée !
Mélancolie, souffrance, voilà tes plaisirs sacrés.
Tu voudrais bien te voir débarrassé de ta vie.
Mais à défaut, tu t'en prends aux autres.
Tu prêches qu'il faut se détourner de la vie.
Arrête-toi, faux-monnayeur,
Car tu farderais ta maladie
Et les zombies qui habitent ton esprit,
Même à ceux qui pourraient les extirper.
Non, tu n'es pas grand.
Tu prêches qu'il faut se détourner de la vie.
Mais moi, j'enfonce une pointe dans ton ventre d'enflé.
Voilà ce que j'appelle un sage divertissement !
Et je ris, car je continue mon chemin,
Pourquoi m'auras-tu tenté ?
0 Commentaire
Commentaires recommandés
Il n’y a aucun commentaire à afficher.