Le vent qui passe est insidieux,
Il emporte tout et rien en même temps
C'est peut-être ainsi un peu mieux !
J'oublie, plus je pense et plus j'en ris.
Mais lorsqu'elle souffle,
Que dis-je, lorsqu'elle s'écoule
Comme l'eau sous le pont Mirabeau,
La brise ramène des effluves d'un passé
A la fois triste et beau.
Et je ne peux m'amnésier à jamais,
A jamais... Le temps passe, mais que dis-je ?
Non, le vent passe, tel une brise
Ramenant par-ci, par là, le souffle
D'un temps
A H-M.
L'on ne peut faire un long roman
De toi, décrire un trouble pareil,
Celui d'une âme tourmentée... Eh comment;
Tu manques bel et bien de sommeil !
La monotonie du quotidien,
Ton chez-toi, ta foi,
Ta cop et son copain,
Mais tu n'as pas sommeil ?
Pourtant 'y a toi, ta caisse,
La fumette au fond de la banquette,
Un thé glacé, le froid,
T'as tout mais tu n'as pas
Sommeil...
Inspiré de Stromae - "Sommeil"