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À propos de ce blog
La fatuité est le privilège des ratés
Billets dans ce blog
Ypérite
Vaquant au fond de mon esprit :
Tu es toujours en agonir
Sur mes détours, sur mes désirs. J'ai senti ta marque trouer la surface
Pour te repaître à ce repas.
Dangereux monarque, jamais ne te lasse
D'avaler l'atma, le sang-froid. Curare que racaille, vie, dont le fumet nous poursuit
Dans le bourbier de ces rêves.
Cul rare que salaud, l'amour, qui la rejoint aux faubourgs
Pour mieux agresser sans trêve. Allez, viens flouer :
Passe-moi par-dessous,
Enchaîne-moi dans ton dédain.
Je voudrai rester
Comme ça, je suis saoul –
Subit, l'âme de tes parfums. Ceux qui ondulent au tour d'émoi,
Pour me faire traînée dans des bras
Qui me violent, me volent la nuit :
Zen, extase et dégoût en sursis. Cette chose flasque fait me sentir si bien. Cette chose est flasque or je ne pense plus à demain. Cette chose sombre ainsi me glisse entre les mains. Cette chose sombre puis accompagne jusqu'au matin. Cette chose dure qui se faufile entre mes reins. Cette chose dure et je me sens comme au tapin. Cette chose m'enlace, moiteur dégueulasse, du plus vierge à la surface. Puis, abandon sans laisser de … défloration :
Dans un souci d'émouvoir l’annihilation,
L'appétit prend de tendres plus-loin.
Même si l'espoir ne sert à rien.
Xénomorphe
Xanith
Soudain, il se fit belle.
Homme ou femme – cible de fiel –
Qui ne put vaincre un gel pluriel. Son existence fut fragile.
Tant, que le rire des séniles
Suffit pour en couper le fil,
Tel un rejet de bile. Le désir fut sa cause :
Soumis à son hypnose,
Elle y plongea sans prendre pause
S'abandonnant à la sclérose. ... quand ce genre de transe
Te prend – tu te sens étrange,
Quand cette transe de genre
Te fend.
L'homme est reparti dans les dunes,
Sa fosse est remplie d'une
Ou d'un autre. Castrats de lune
Androgyne : bis d'infortune. Ses pensées étaient absorbées :
Le mépris les a escortées
De glace, elles en sont restées,
Puis se sont putréfiées. Ces vers, à l'honneur de son corps :
Elle pourrit. Terre dévore.
Rien n'est plus, au dehors,
En dedans s'alanguit la mort. ... quand ce genre de danse
Te rend – tu t'étrangles d'ange,
Quand cette transe de genre
Te fend.
Wild West Story
Qui dans l’Ouest sauvage était un sombre héros,
Qui traquait les bandits, qui traquait les outlaws,
Aidé d’un revolver, aidé d’un sombrero. Né au Mexique, dans l’immonde ville de Cancún,
Il était affublé d’une bonne tête de cartoon
Mais qui se moquait, de lui ou de sa bille de clown,
Gagnait un aller simple pour l’enfer des saloons. Un beau jour, sur la piste de Calamity Jane,
Accusée de contrebander la marie-jeanne,
Il glisse bêtement sur une peau de banane
Et se retrouve coincé sous une barrique texane. « Ô mon Pedro, il va vite falloir partir, ou bien en vinaigrette tu risques de finir… De ta botte, donc, déchausse-toi pour t’enfuir. N’oublie pas : les poireaux se cachent pour mourir. » Oyez ! Son pire ennemi se dénommait Pablo.
Un piment ! Né aussi dans un infâme pueblo.
Ils se rencontrèrent où ? Dans un fort vieux rancho,
Au temps de leur jeunesse, de leur premier poncho. Travaillant comme des bœufs à garder des vacas,
Ils tombèrent amoureux de l’idem chiquita.
C’était la fille du boss : celui-ci les renvoya,
Les voyant devant elle jouer les fiers-à-bras. Depuis ce jour maudit, ils veulent se tuer tous deux,
Ayant perdu celle-ci qui avait de si beaux yeux :
Trop bêtes pour juste voir qu’elle jouait avec eux,
Sur l’autre rejetant le fait d’être malheureux. « Ô mon Pedro, serait-ce un coup du sort ? Serait-ce un piège tendu par ce piment retors ? Seras-tu épluché, émincé dans la mort ? Or : toujours tu t’en tires, car tu es le plus fort… » La funeste banane fut placée là par l’ennemi :
Le Piment dément, de mèche avec Calamity.
Il croyait qu’il aurait le Poireau sans soucis
Mais, comme on va le voir, rien ne se passa ainsi… Car un être supérieur soudain se réveilla :
Le Dieu des Cuisiniers voulu faire une paëlla !
Une nouvelle recette qu’il expérimenta
En fumant un giga oinj’ de marijuana… La recette comprenait alcool, vache et piment,
De la banane aussi, du riz et du safran –
Mais surtout pas de poireau, car ça colle aux dents !
Pedro ainsi échappa au divin jugement. « Ô mon Pedro, ce sera un jour contre toi, que se retournera le Deus Ex Machina ! »
Walking Ghost Phase
Immeubles coupés
Horizon superbe, inverse Ce monde tremble
En oublie d’être inquiet
Du métal qui s’immerge Tu me parles comme d’une distance
Mes réponses sont impressions d'autres temps
En négatif : ici, maintenant Au soleil délavé
Nul besoin des radios, muettes
Toute alerte serait superflue Au courant de la situation
Ni dieux ni maîtres
Enfin : raz-de-marée Reparti d’un coup, moteurs noyés
Conducteurs qui ne valent guère mieux
Pris au piège, dans l’aurore boréale
Et nucléaire de ces jours atrophiés Encore debout
Une publicité
Panel à marchander l'infini Des billets flottent
Passé papier précieux
L’acide bruine s’annonce Je ne te demande rien
Tes réponses sont intervalles d’un écho
Oublieux de pourquoi nous sommes là Solitaires sursis au suicide
L’envie de vivre
Comme raison de mourir Torchon gras
Ou canette vide
L'origine du monde ? Note : pour savoir ce que signifie le titre, n'ayant aucun équivalent réel en français... http://fr.wikipedia....ing_Ghost_Phase =========================================== Bande son : FEVER RAY - "Keep The Streets Empty For Me"
Vortex
Dans l'absence, le mystère de sa vie s'est enfoui
Lynché par la houle
Fluxé tout son soûl
Un poète de troc
Qui, baroque, se répand en soliloques
Contemple son appendice
Pleure l’édifice
Ou la fille qui l'acquittait, hors de ce ventre « – RENDEZ-MOI MA CHAIR ! » Des astres, nés morts hors de l'antre
Le bambin
Est jeté avec l'eau du bain
Le bébé jeté avec les eaux de la Mère
Douce et caressante
Les cuisses ruisselantes
Geyser de sang qui répand son enfer
Un con d'homme, en mémoire « Mon dieu madame nous vînmes et dîmes cet hymen un monde mais il devint mieux démon » Contre moi
Je voudrais serrer ce qui ne fut jamais qu'un bout d'humain
Début d'une ex-
Croissance
L'expérience de ma finalité
Souhaitons, alors, que l'amour se suffise
Que nos rides naissantes prêtent corps, encore
À une enfantine bise
Parler, Marcher
T'aimer
Vivisection
Or, je suis toujours vivant !
Martèle l'excaveuse qui s'approche, tournevis. J'observe des oiseaux sur une branche
Vertement discourir, sans s'arrêter.
Comme ce jouet est à jamais cassé !
Pour avancer, contendant, il me fallait son âme…
Consentant que l'artère s'étame. Ils accourront plus tard, se serviront de beaux discours :
Un système pour une valeur –
Vouloir – la fuite dans la scission. J'ai perdu mes amours embolies
Et j'ai perdu ma vie sous biopsie,
Circonscrites dans la chute
Du temps, ce calcul qui s'égrène. Horloge atomique au mal mène :
Faire comme si – de rien – n'était
Fait. La spirale de la démence m'insinue sa vrille :
Je ne peux boire ses paroles
Même, devant l'épreuve électrode. Mais, patate rat ?
Comment fait un petit rat
Pour opérer un entrechat
Sans finir en mou, là-bas ?
Simple : il s’efface entre les aiguilles,
Car entre les chas, le rat passe…
Couic, fait l’anguille : technique des deux sabres. Et ça, en moi, connaît le risque
Car ça, en soi, en est complice.
Pourtant, les jours s'écoulent tranquilles.
L'un doux-amer, l'autre relié à la masse, à la terre :
Des typhons alternatifs, sur une île.
Adorable somesthésie. Les savants m'ont assigné en stade terminal,
M'ont conseillé de jeter le bébé avec les eaux de la mère :
Et si je me manquais ? Allez, pour rire… =========================================== Bande son : PHOTEK – "Ni Ten Ichi Ryu" – ("Technique des 2 Sabres" en japonais) http://www.youtube.com/watch?v=GMjq0fa4RbU
Vivant d’Attente
Oui, ça faisait longtemps : je ne sors plus beaucoup.
Fois dernière : quelle anecdote ?
On aura bu comme des trous. Bien sûr que ça va, j’ai réussi à maigrir.
Voilà qui me sert bien, tu en conviendras même :
Depuis le temps, mon ventre œdème
N’avait jamais faibli – sans rire ! Vivant d’attente,
Converse de mort lente ;
Goûter l’absence pour dévorer ma présence. Or, je me préfère vaincu
À être vainqueur dans votre armée mexicaine :
Là, voguant toujours dans la vingtaine… Déçu ?
Mon apathie crue se déchaîne. Je veux, cher avocat du diable,
M’oublier – loin – en un non-lieu jurisprudent ;
Ton haleine de tabac froid également…
Jugement de dieu ineffable ! Vivant d’attente,
Envie de plaie béante ;
Goûter une absence : en savourer la présence. Vexé, tu vas hausser la voix,
Te sentant exclus, agressé. Voire inutile :
Voici que je démolis le peu de ta foi
Qui reste en l’amitié virile. Le dégoût fait rester poli ;
Pourtant tu ne le vois plus gai, ce destin nôtre.
Tu repartiras, comme tant d’autres :
Tire bien la porte, derrière toi – merci ! Vivant d’attente,
Deux vies insuffisantes. Première existence : rêve d’omniprésence.
Seconde commence, elle n’est guère qu’absence.
Viscéral (journal d'un sociopathe, partie 1)
Virus
Comme d'un instrument de mort. Ou conscience de ma faiblesse :
Se cacher, désirer sans cesse. Conscience de mon énergie,
De ma rage et sauvagerie. Puis conscience de mon cerveau
Qui sert le but de mes travaux. Conscience de ma survivance :
Fruit de volonté, de souffrance. Je prends, de mon venin vulgaire
Pour me répandre, infester Terre, Conscience. Ce monde est mien –
Car je suis à ce monde. Humain, je suis humain. Humanité, je suis humanité.
Vilaine
Elle est promesse de galipettes :
Va s'offrir à tous, la midinette –
Va s'ouvrir à toutes, la nénette. Elle pourrait être ta promise
Ou pourrait faire ton analyse.
Elle pourrait être ta soumise ;
Choisis ! Car l'apparence est de mise. Dites, les garçons ? C'est bon d'être de retour...
Avez-vous serré vos oreillers dans vos lits
Quand j'étais partie ? Frustrés, m'aimiez-vous d'amour ?
Etais-je citée dans vos insultes, vos cris ?
Vilaine encore va t'exciter
Aidée d'une fausse identité,
De faux attraits, d'un faux sexe : armée
De tout pour te voir participer. Elle pourrait être ta masseuse
Ou pourrait faire sa chatouilleuse.
Elle pourrait être ta vicieuse ;
Oui ! Les apparences sont trompeuses. Dites, les filles ? C'est bon d'être de retour...
Jalouses, me décriviez-vous à vos amis ?
Etais-je vue comme un modèle ? Mes atours
Ont-ils changé vos tenues viles en sexy ?
Vilaine sur le net fait sa loi :
Exquise, mystérieuse est sa voie.
Inutile de chercher pourquoi
Elle fait tant d'effet chaque fois... Pourquoi doit-elle être si Vilaine ?
Pourquoi ce désir teinté de haine ?
Que dans les cerveaux, la morne plaine
Se dispute aux caresses de l'aine ? Dites, les garçons ? C'est bon d'être de retour...
Avez-vous poissé vos claviers durant vos nuits
De solitude aigrie, voire durant vos jours ?
Mes photos sont-elles toutes sur vos ordis ? Dites, les filles ? C'est bon d'être de retour...
Imitez-vous mon style ou tout mot que je dis :
Suis-je pour vous la source même du glamour ?
Voudriez-vous être Moi, mais en moins jolies ?
VIE, partie X
Avoir disparu dans le métro
Il faudrait pouvoir dire ça en un mot
Peut-être qu’il y en a trop
De ces choses toujours en action
Choses qui se perdront Il faudra arrêter d’y penser
L’important c’est la liberté
Le temps viendra un jour à manquer
Il n’y en aura jamais assez
De ces choses encore en action
Choses qui perdureront J’ai gagné le monde, de haute lutte
Enfin suis-je devenu adulte
Tous les gens que j’ai connu
Ont gagné le monde Mais qu’est-ce qui est perdu ? J’espère que la réponse est « non »
Sans même me souvenir de la question
Le monde voudrait que nous dansions
Autour de lui, et que nous parlions
De ces choses dont nous sommes les pions
Choses qui apprendront Et enfin, qui se penchent vers moi
Une faim rêche comme fin en soi
Cela me touche, teste ma foi
Je suis tenté d'en suivre la loi
De ces choses qui m'ont pris d'affection
Choses de passion J’ai gagné le monde, de haute lutte
Enfin suis-je devenu adulte
Tous les gens que j’ai connu
Ont gagné le monde Mais qu’est-ce qui est perdu ? Elle doit être morte maintenant
Excisée, ou bien mon corps béant
L'a laissé s'échapper à temps
Puisse-t-elle n'être plus seule, à présent
Que ces choses remuent au fond
Choses qui la remplaceront J’ai perdu mon âme, de haute lutte
Enfin suis-je devenu adulte
Tous les gens que je connais
Ont perdu leur âme Comment ça se fait ?
Vapoter Higher
De mon cigare, or l’indécent, tu ne l’auras... Incidemment,
L’allure de ta E-clope te donne un air condescendant –
Tu mégotes sur les mégots, tu voudrais le feu sans les cendres.
Tu chipotes sur les chipolatas, barbecue pourtant tendre :
Hips ! Tu t’es mise à la chicha afin d’accompagner tes chips
Et tes potes, qui vapotent, mecs des beaux quartiers jouant les cheick.
Cool, tu t’es dit, ou bien chiche ? Ça coule avec le kebap shish !
Mais tes efféminés sont cheb : des cheba même, tes éphèbes…
Fans d’un hip-hop de turques chiottes, lançant des « yo », « swag » ou « check »,
Croyant tchatcher – verlan ? arabe ? – en atchoumant quelques syllabes.
Au mieux ils aiment « Cliché Hot » & chuintent du bec quand ils rotent. Vapoter Higher ? E-Clope ? Trucs d’éclopé(e)s.
Va poter ailleurs : boire, fumer vrai, me bottent. Alors dis-donc, l’éclopée : est-ce que t’avales la fumée ?
Car – empotée – tu fais des mines pendant que, là, je fulmine
Or oui, te laminer, minable, est belle raison qui m’anime :
Te malmener – abominée – toi et ton style gominé.
Un sombre dessein se ramène, enjolivant cet animé…
À élimer en un rāmen, nippon ni bon, c’est bien shōnen
Ou hentaï : je suis bien chaud, naine, à émincer ton bel hymen.
Entailles y faire en aumône, cadeaux pour tes minets… amen !
Détends-toi : c’est juste une blague, à tabac, un immonde gag.
Truc virtuel, pour te passer à tabac, te voir dépassée.
Ta toison blonde, brune ou rousse, je ne me vois l’attiser :
Après t’avoir fichu la frousse, par contre – hop ! – aller tiser… Vapoter Higher ? E-Clope ? Trucs d’éclopé(e)s.
Tu ne me donnes guère envie de papoter,
Schisme entre moi, despote, et tes parfums de fiotte.
Va poter ailleurs : boire, fumer vrai, me bottent. Me revoici, Mort Ali-T, j’en jette une pour l’alité,
L’adepte d’une utilité, oui du fait de se mutiler :
Sur la peau, la clope écraser ; allumée, les nerfs embraser…
Arrêtons les futilités : pour ça, faut du 900 degrés,
Un foyer de toute beauté, pas la vapote dénigrée.
Car ton électro-calumet carbure au mieux comme un sifflet,
Ça oblige à prendre un briquet pour, au derme, mettre un soufflet.
Pour les vrais hommes : brasero de rigueur, ou bien hauts-fourneaux.
La E-clope : pour les zéros ! Comme refuser le porno !
Comme avoir envie de l’Eros et refuser qu’il soit féroce !
Et d’ailleurs, petit caniche : comment tu fais pour le haschich ?
Peut-être que tu veux, boniche, une pipe en photo-finish ? Vapoter Higher ? E-Clope ? Trucs d’éclopé(e)s.
Tu ne me donnes guère envie de papoter,
Plutôt ta vie l’ôter : guerre de papauté,
Schisme entre moi, despote, et tes parfums de fiotte.
Alors, ça vapote ? Non : ça va pas, pas pote.
Va poter ailleurs : boire, fumer vrai, me bottent. Certes… Non non, c’est très bien comme rap ! Aïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïe ! Toutes mes excuses, grand seigneur, mais nous cherchons à développer en ce moment un partenariat avec des marques de cigarettes électroni… Que ? Je ferme ma gueule ? Heu… D’accord…
V.I.E je t'Abhorre
Une Victoire de Peu
Un Jour
Ulysse 69
U.S.A ?
J’ai un treillis
Je suis fier d’appartenir à l’artillerie Irakiens, Kosovars
Afghanis
On vient vous apporter la démocratie Dans leurs bunkers
Vos dictateurs
De nos canons vont commencer à prendre peur Nous le faisons
Pour vous : notre mission ?
Vous délivrer à l’aide de nos munitions ... à l’uranium appauvri
Quand tu y joues, c'est face ou pile
Uranium Subtilement Appauvri ?
Le missile qui t'annihile
Plus ultra nec
J’suis un vrai mec
J’ai des dollars, chérie : j’te fais un chèque ? Tu peux toucher
J’suis en acier
Tout comme mon arme, chérie, et c’est le pied Oublie le pire
Prends du plaisir
Mais n’essaye surtout pas de me retenir C’est l’aventure
Pour les vrais durs
Qui comme moi vont, viennent et carburent ... à l’uranium appauvri
Quand on y joue, c'est face ou pile
Uranium Subtilement Appauvri ?
Missile qui nous annihile
10 ans après
Il paraîtrait
Que vous n’appréciez pas ce qu’on a fait Jamais contents
C’est notre argent
Que vous réclamez pour élever vos enfants Nos sacrifices ?
Pour vous : des vices !
Vos suppliques compteraient plus que nos supplices J’ai une sclérose
Ton fils ? Une leucose !
Les fouille-merdes disent que ce serait à cause ... de l’uranium appauvri
Quand j'y joue, c'est face ou pile
Uranium Subtilement Appauvri ?
Le missile qui m'annihile
Transaction
Tout ça pour ça
Là tu sors, livide, d'un lit vide, un lit froid.
Sûr que, malin, tu as eu ce que tu voulais
Mais tu pensais que ce serait mieux, attendais Tous les clichés du genre : plaisirs frémissants...
Dans tous les sens, ta salope... Désir ardent...
En fait d'ardeur, t'as surtout eu du rose aux joues
A force de faire floc-floc, mal aux genoux A force de la donner : ta force, ta sève.
Tu en aurais fait des choses pour ta belle Eve.
D'ailleurs vous avez, le catéchisme YouPorn,
Pratiqué mais pourquoi, alors, ces pensées mornes ? Si c'est toujours ainsi, tu comprends mieux tes potes
Qui te disaient souvent que, tu vois, la capote
Empêche MST, réduit les sensations,
Mais surtout, et c'est cool, détruit toute émotion.
Tout ça pour ça ? Trois petits tours et puis s'en va ?
Là tu rhabilles, remaquilles, sans ses bras,
L'image toute faite, essence de ton être,
Qui l'attire, lui ou d'autres, sans rien omettre. Tu avais envie, ou de sa tenue d'Adam
Ou de sa tenue, pas des deux en même temps.
C'était très bien, tous ces papillons dans le ventre,
Ces frissons aux ovaires tapis en ton antre. L'après fut laborieux, et un peu méthodique :
Sans la rigueur de ton dildo, électronique,
Absente était la folie, mais goûts et odeurs
Ont rattrapé un peu toute cette tiédeur. Tu ne sais ce que tu diras à tes copines :
Tu pourrais montrer une photo de sa... mine ?
Si c'est toujours ainsi, vive l'excitation
Vite lassée, bite massée, sans émotion.
Tout ça pour ça ? Trois petits tours et puis s'en va ?
Petit ange, baisse d'un ton, bon débarras !
Il y a beau temps, tu eus certes la part belle,
À tous les coeurs, faisais oublier le réel. Mais maintenant, c'est fini, pour toi plus d'espoir.
C'est bien pourquoi tu coucheras tout seul ce soir,
Oui, pourquoi tu as intérêt à t'habituer :
C'est fini, mon petit amour, t'es destitué. Oubliés tes médiocres trucs de passe-passe
Et oubliés tes excès souvent dégueulasses :
L'exaltation, le désespoir, la jalousie ;
Tes sacrifices, mélancolies, frénésies. Il n'y aura plus que dans ta version filiale
Que l'on t'acceptera : te plains pas, c'est pas mal.
Il te faudra, à la rationalisation,
Te soumettre : te voilà vulgaire émotion.
Tonnerre d'Applaudissements
Le monde s'est écroulé
Au milieu du ciel bleu
Un oiseau est tombé
Puis un autre a suivi
Puis 10 l'ont imité
Cela donnant une pluie
Il fallut s'abriter
Et on n'y pouvait rien
Et on n'en a rien fait
Et on n'en croyait rien
Et pourtant ce fut vrai
Est-ce à cause de la crise ?
Est-ce qu'il fait trop frais ?
C'est ce que les gens disent
Car on ne sait jamais
On s'attend donc à plus
On implore le chaos
C'est bon d'avoir connu
Une belle pluie d'oiseaux Bon d'avoir connu / une telle pluie d'oiseaux En sortant de l'abri
On s'est mis à compter
En faisant des paris
Sur le nombre estimé
Sur le sexe et puis l'âge
Donnant des coups de pied
Dans leur joli plumage
Aucune utilité !
En cours de chemin
On a croisé des vieux
Pains rassis dans la main
Ils n'avaient pas l'air mieux
On leur demanda l'heure
Puis on se moqua d'eux
Ils parlaient de malheur
En étant trop sérieux...
On rentre à la maison
Regarder les infos
La spéciale édition
D'une belle pluie d'oiseaux Spéciale édition / d'une telle pluie d'oiseaux « Ce succès fera des émules
Nul doute en nous
Tonnerre d'applaudissements
Nous avons bien vérifié
Tous les calculs
Sommes contents de nous
Tonnerre d'applaudissements
Il faut tout revérifier
Au cas où
Tonnerre d'applaudissements
Quelques ratés, mais normal
Dommage collatéral
Notre service
Communication
A du travail... » Au journal, ils disent
Oh les pauvres oiseaux
Sur internet, ils disent
Qu'il s'agit d'un complot
M'en fiche de ce qu'ils disent
Je n'y ai jamais cru
M'en fiche car j'aurai vu
D'ultimes bouts de cieux
Volants, tombés des nues
Je peux remercier Dieu
D'une belle pluie d'oiseaux Remercier Dieu / d'une telle pluie d'oiseaux Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/01/05/005-oiseaux-mort-subite.shtml
Thanatophobie
Thalatta
Déçois nous, mère nôtre
Déçois la chère de tes apôtres Tendre obole
Machine molle Joue à j’aimais
Suie, nous
À jamais
Nuitée Défibriller l’allonge
Des raisons qui pourrissent
Que le silence ronge Pour savourer, augustes
Tes hydres qui fleurissent
En ce sommeil du juste Equarrir tes remèdes
Précipité d’abysse
En faire que tu cèdes À nos coups de butoir
Nappage d’immondices
Centré en vil espoir Hydrocellulose
Amphibiose Où tu t’épuises en bruits
S’échangent des ovaires
Dont la vie est violeur
Qu’on souhaite impérissables Tu attises nos fruits
Dont le goût est colère
Sertie en déshonneur
Evolution jetable Âme-nous à j'aimais
Puis aspire à ta foi
En nous qui assurions
L’amorce à trépasser Aime-nous à jamais
Puis expire en tes rois
En nous qui centurions
De force à t’effacer Aurore
Sémaphore Ou styliser nos lames
En déforme de hure
Au moyen d’oriflammes D’une couleur étrange
En l’acquêt de luxure
À séduire tes anges En leur cubique ronde
Fracasse fière allure
Anomiale faconde Naître ou pas dans un bouge ?
Telle est la question sûre
Que se posent tes rouges Lumierrante
Malévoluante Ça, vouloir vaut tant
Ça, valoir veut temps
Ça, pouvoir ne peux Attend
Sûrs
Arrivée tard : la fin de soirée
Table mise, petit déjeuner
De proches amis à qui l'on tient Pour leur écoute, encore merci
Pour les discussions, énonciations
De nos points de vue non raccourcis
Pour les promenades, le jambon Là, au coeur, en dedans
Un endroit accueillant
Chez des gens doux, et sur
Qui on peut compter : sûrs Ici, même le chien me convient
Souvenirs d'enfance conjugués
À l'envie de m'infantiliser
La proche famille à qui l'on tient Pour leur accueil, encore merci
Pour le fait qu'ils soient encore ensemble
Cela m'aura apporté l'oubli
Voir un couple qui jamais ne tremble Là, au coeur, en dedans
Un lieu revigorant
Des gens pas fous, mais sur
Qui on peut compter : sûrs Oui cette vie de rien me convient
Dorloter patiemment, t'enlacer
Pour l'amour des absents, nous serrer
Ce n'est pas grand chose mais j'y tiens Pour le fait de déposer les armes
Pour le fait d'y voir un peu plus clair
Loin de la poussière, du vacarme
Pour le fait d'y voir un peu plus chair C'est au coeur, en dedans
Où l'on se sent vivant
De nous deux saouls, ou sur
Qui on peut compter : sûrs