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Louis XV est né à Versailles en 1710 et est mort en 1774, Il est le fils du Duc de Bourgogne (petit-fils de Louis XIV) et de Marie Adélaïde de Savoie. Il est donc l'arrière-petit-fils de Louis XIV. Son grand père (Le fils de Louis XIV) meurt en 1711 de la petite vérole et en 1712, la rougeole emporte son père, sa mère et son frère. Lui-même touché par la maladie, il est sauvé de justesse grâce aux soins de sa gouvernante Madame de Ventadour. Peu de temps avant sa mort, le Roi Soleil le convoque et lui délivre ses derniers conseils : il lui recommande d'être un Prince pacifique soucieux du bonheur de son peuple. A la mort de Louis XIV, il devient héritier du trône à cinq ans, et Philippe, duc d'Orléans devient régent. Louis XV étant trop jeune pour s'occuper des affaires de l'Etat. Il sera instruit par le Maréchal de Villeroi et le futur Cardinal de Fleury, auquel il portera toujours affection et confiance. Son éducation est sérieuse et complète. Il est sacré à Reims en 1722, puis déclaré majeur en 1723 ce qui met fin à la Régence. Le 5 septembre 1725, on lui fait épouser Marie Leszcynska, fille du roi détrôné de Pologne, âgée de vingt et un an, et donc en âge de donner un héritier au trône. Elle lui donnera dix enfants. En 1726, il appelle au gouvernement le Cardinal de Fleury en tant que premier ministre, poste qu'il gardera jusqu'à sa mort en 1743. Cette période fut la plus calme et la plus prospère de son règne. Dès 1734, Louis prit ses premières maîtresse, Mme de Mailly, puis sa soeur Mme de Chateauroux, La mort du Cardinal de Fleury marqua un tournant dans la vie de Louis XV, Il avait pris l'habitude de se reposer sur les épaules de son ancien précepteur qui a occupé le poste de premier ministre durant dix sept ans ! Il se retrouve seul à régner, et sa volonté n'est pas assez affirmée. Le drame de Metz en 1744, va faire basculer le règne de Louis XV. Se croyant être sur le point de mourir lors du siège de Metz, et pour obtenir l'absolution, il doit rédiger une confession publique de ses fautes, qui le fait apparaître comme un être immoral, indigne du nom de « Roi très Chrétien ». Cette confession diffusée dans tout le royaume par le clergé, stupéfia le peuple et commença à discréditer le roi, qui avait ensuite recouvré la santé ! Un peu plus tard, en 1746, il rencontre Mme de Pompadour, belle, cultivée, intelligente mais qui se mêle activement aux affaires d'Etat. Haïe pour son rôle dans la politique et ses dépenses spectaculaires, sa présence auprès du roi ne fait qu'accentuer l'impopularité naissante. Des pamphlets courent à Paris et ternissent de manière définitive l'image du roi. Louis XV manque de confiance en lui, et il renvoie tour à tour ses ministres, comme Maurepas, Choiseul (renvoyé surtout parce qu'il déplaisait à sa nouvelle maîtresse : Mme du barry) et bien d'autres encore, ce qui provoque de graves crises politiques successives. De ce fait, les réformes indispensables ne peuvent se faire à temps, malgré les dernières années du règne où enfin, Louis XV s'efforce de mettre en chantier des réformes fiscales comme par exemple taxer les revenus de la noblesse et du clergé, instaurer la gratuité de la justice. Atteint par la petite vérole, détesté de tous, Louis XV meurt à Versailles dans l'indifférence générale, en 1774. Il repose à la basilique de Saint-Denis. Louis XV était sensible et généreux, mais faible de caractère et il n'a pas su moderniser le pays et prendre en compte les nouvelles attentes des Français. On notera que la France a participé à deux conflits majeurs durant son règne. La guerre de Succession d'Autriche de (1740 à 1748) dont la France sortit affaiblit sur le plan économique et qui a été trahi par la Prusse, son allié durant la guerre. Trahison qui poussa par la suite Louis XV à s'allier avec l'Autriche, mettant fin à deux siècles de conflit avec les Habsbourg. Décision conforté par la montée en puissance de la Prusse qu'il fallait contrecarrer et qui de plus c'était allié avec la Grande Bretagne. La guerre de Sept Ans (1756 à 1763) qui fit perdre à la France son premier empire colonial. L'armée et la marine françaises sortent très affaiblies de cette guerre. Suite au conflit, des taxes par le gouvernement pour régler l'endettement furent très impopulaires.
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Louis Auguste est né à Versailles en 1754. Il est le fils du Dauphin Louis-Ferdinand et de son épouse Marie-Josephe de Saxe. Il est le petit fils de Louis XV. Orphelin à treize ans, il fut élevé par son précepteur Mr de Coetlosquet et par le duc de La Vauguyon. Il reçut une éducation très conservatrice et très religieuse. N'ayant aucun goût pour la guerre, il se passionnait pour la chasse et les travaux artisanaux (en particulier la serrurerie). Le futur Louis XVI est intelligent, instruit (Il est le 1er roi de France à parler couramment l'Anglais) mais manque de caractère et sa timidité presque maladive lui fera adopter des attitudes hésitantes et contradictoires. Marié en 1770 à l'archiduchesse Marie Antoinette fille de François 1er « Empereur du Saint Empire Romain Germanique » et de Marie Thérèse « Impératrice d'Autriche » il eut quatre enfants dont 2 mourront peut de temps après leur naissance. Sacré le 10 mai 1774, il souhaite rompre avec la débauche de la Cour, et ce roi de vingt ans, vertueux, un peu maladroit s'attire en ce début de règne, les sympathies et l'affection du peuple. Il forme une nouvelle équipe gouvernementale. Cependant, il se refuse à effectuer les réformes modernistes nécessaires. La politique extérieure, permet à la France de retrouver le prestige perdu par les défaites successives du règne précédent (Notamment la guerre de 7ans). La lutte des treize colonies d'Amérique obtient le soutien officiel du gouvernement. Louis XVI signe avec Benjamin Franklin un traité d'amitié en 1778, tandis que de jeunes aristocrates comme La Fayette, s'engagent activement dans les mouvements de libération. Les Français apportent une aide réelle à Georges Washington (Futur 1er Président des Etats Unis). Cette politique menée également aux indes a pour conséquence un déficit budgétaire important. La crise financière se double d'une crise politique et sociale. Les gaspillages de la Cour, la baisse des revenus agricoles, le manque de réformes fiscales, provoquent le mécontentement populaire qui est amplifié par des scandales comme l'affaire du Collier de la Reine 1785. Le roi mal conseillé, d'une indécision constante, ne sut pas faire face à la montée révolutionnaire. Face à une agitation grandissante, il décide de convoquer les Etats Généraux. Lors de leur ouverture, le 5 mai 1789, Louis XVI refuse de répondre à la question du système de vote (par ordre ou par tête) ce qui provoque une totale désillusion au sein de la bourgeoisie, et impuissant devant la contestation, il accepte alors la proclamation des Etat Généraux en Assembler Nationale, invitant la Noblesse et le Clergé à s'y associer. Le 17 juin 1789 les Communes décident de se transformer en l'Assemblée Nationale, ce qui sonne le glas de l'absolutisme royal : la Révolution est en marche. Le 9 juillet l'Assemblée nationale se proclame constituante. Le 11 juillet 1789 Louis XVI renvoie Necker (Ministre des finances très apprécié du peuple) et le remplace par le baron de Breteuil, un contre-révolutionnaire notoire. Cette provocation ajoutée aux problèmes économiques rencontrés par les parisiens, déclenche les évènements de juillet. (Prise de la bastille). En octobre 1789, le peuple se rend à Versailles pour ramener la famille royale à Paris qui vivra désormais au Palais des Tuileries, et le 14 juillet 1790, le roi prête serment de fidélité à la Nation durant la fête de la Fédération. Il décide de fuir à l'étranger mais est arrêté à Varennes la nuit du 20 au 21 juin 1791. Suspendu de ses fonctions durant un mois, il devient « rois des français » le 14 septembre 1791 après avoir juré fidélité à la Constitution. De nombreuses maladresses et des contacts mal dissimulés avec les chancelleries étrangères, ne firent qu'augmenter l'hostilité des révolutionnaires, et le 10 août 1792, les Tuileries sont prises, le roi est arrêté : c'est la chute de la royauté. Déchu, prisonnier au Temple avec sa femme est ses enfants, Louis XVI appelé par moquerie Louis Capet, est accusé de « conspiration contre la liberté publique » et jugé par la Convention. Ses défenseurs : Malesherbes, Tronchet et Romain de Séze ne peuvent le sauver. Sa culpabilité fut reconnue à la majorité : 387 voix contre 334. Condamné à mort, il fut exécuté sur la place de la Révolution actuellement place de la Concorde le 21 janvier 1793. Son corps fut inhumé au cimetière de la Madeleine puis en 1816, son frère le roi Louis XVIII exige que ses restes soient inhumés à la basilique de Saint-Denis.
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Née à Vienne (Autriche) le 2 novembre 1755, morte à Paris le 16 octobre 1793, Marie-Antoinette est la quatrième fille de l'empereur François Ier de Lorraine et de Marie-Thérèse d'Autriche. Afin de réconcilier la monarchie française avec celle des Habsbourg, le ministre Choiseul mène des négociations qui conduiront au mariage de Marie-Antoinette avec Louis le Dauphin futur Louis XVI. Au printemps 1770, elle épouse le dauphin Louis, petit-fils de Louis XV. Les fêtes données à cette occasion sont magnifiques, à Paris, le feu d'artifice est l'occasion d'une bousculade monstre qui fait cent trente-deux morts. La petite archiduchesse fait vite la conquête de toute la cour ; elle est « délicieuse » selon ses contemporains, toute menue, blonde, blanche et rose avec déjà cette grâce et ce port de tête qui faisait dire à son page que, comme on offrait une chaise aux autres femmes, on avait envie de lui avancer un trône. Mais elle se laisse vite entraîner dans les coteries et les intrigues et d'autant plus facilement que son nouvel époux ne semble guère s'intéresser à elle. Elle doit attendre huit ans, dans l'inquiétude d'être reconnue stérile, la naissance de sa fille, la petite « Madame Royale ». Pour tromper son ennui ce sont des fêtes et bals, des tables de jeu où elle perd des sommes astronomiques, des escapades avec ses compagnons favoris qui font d'autant plus jaser que l'on connaît ses problèmes conjugaux. Sa mère Marie-Thérèse lui conseille de moins dépenser, d'avoir plus de considération pour le roi et pour l'étiquette. En 1775 Marie-Thérèse écrira à l'ambassadeur de France à Vienne : « Ma fille court à grands pas vers sa ruine ». Devenue reine en 1774, face à la faiblesse de Louis XVI, elle place tous les siens et fait chasser tous ceux qui lui ont déplu. Marie-Thérèse sa mère meurt en 1780 et les conseils judicieux que cette dernière lui dispensait s'en vont avec elle. A partir de ce moment, Marie-Antoinette va cumuler les erreurs. En 1784, elle soutient les intérêts de son frère Joseph II dans sa querelle avec les Pays-Bas, Louis XVI, refuse de prendre le parti de l'Autriche ; les man¿uvres de la reine ayant abouti à un accord désavantageux pour la France, le peuple lui donne son surnom : « l'Autrichienne ». 1785, c'est l'affaire du « collier » qui éclate. Marie-Antoinette est victime d'une escroquerie montée par une aventurière qui se fait appeler La Motte-Valois. Elle est aussi victime de la bêtise du cardinal de Rohan et des rancunes de tous ceux qu'elle a malmenés. Sure de son innocence, elle exige l'arrestation de Rohan et un procès public. La fausse comtesse est condamnée, Rohan innocenté et le scandale éclabousse la couronne française. Marie-Antoinette est désormais détestée par tout le monde et plus particulièrement par le peuple. La misère engendrée par les mauvaises récoltes successives, c'est elle ; la faillite du Trésor, révélée en 1787, c'est elle. Sa seule consolation est son amant Axel de Fersen, l'officier suédois qui lui a été présenté en 1774. Leur amour durera jusqu'à la mort de la reine. Dès le début de la Révolution, elle refuse tout compromis avec les députés de l'Assemblée, elle reste murée dans son orgueil et ne peut admettre cette idée nouvelle de Nation. Elle va encore plus loin dans cette démarche en refusant l'aide de La Fayette, de Mirabeau et de Barnave. Elle accepte toutefois une entrevue avec Mirabeau, le 3 juillet 1790, mais ne peut admettre l'idée d'une monarchie constitutionnelle. Pour elle la seule solution serait l'aide de son frère ou d'armées étrangères. En 1792 encore, elle refuse le secours de Dumouriez. Elle pousse à la guerre, pensant que c'est de là que viendra le salut, la délivrance. Depuis octobre 1789, elle est quasi-captive de la nation avec sa famille ; les épreuves ont fait d'elle une mère admirable, une épouse exemplaire qui a de l'estime et de l'affection pour l'homme maladroit mais bon que le sort lui a donné. Elle fait face avec courage et dignité aux grandes journées révolutionnaires, c'est sur elle que se cristallisent les haines populaires. Elle n'est plus que l'infâme, la bête féroce dont il faut arracher le c¿ur. Elle amène Louis XVI à l'idée de fuite : ils seront arrêtés à Varennes, le 20 juin 1791. Le 13 août 1792, elle est enfermée avec les siens dans le vieux donjon du Temple. Tous ses amis lui sont arrachés, emprisonnés, exécutés, massacrés. Après l'exécution de Louis XVI, le 21 janvier 1793, on la sépare de son fils âgé de huit ans qu'elle entend bientôt jurer avec ses geôliers dans la cour de la prison. En octobre c'est le procès. Mêlant dans son réquisitoire les arguments les plus fondés sur les dépenses de la reine et son action politique avec des récits fantaisistes sur les « orgies » de la cour, Fouquier-Tinville y joint, à l'instigation d'Hébert, d'infâmes accusations sur des pratiques sexuelles auxquelles elle aurait initié son fils. Elle répond à tout avec une grande dignité. Marie-Antoinette ne sait pas que sa mort est déjà décidée et garde jusqu'au bout l'espoir, un espoir entretenu par les nombreux dévouements qu'elle inspire jusqu'à la fin. Ses deux avocats Chauveau-Lagarde et Tronson du Coudray épuisent en vain leur éloquence et sont arrêtés en pleine audience. Il est à noter que Marie Antoinette avait été accusé d'intelligence avec l'ennemi ce qui est vrai puisque malgré la surveillance que subissait la famille royale, elle faisait parvenir à l'Autriche des informations telles que les plans de guerre de l'armée Française. En vérité, elle ne le fit pas par haine de la France mais car elle pensait qu'une défaite de l'armée Française sauverait sa famille et la mettrait en sécurité. En ce jour du 16 octobre 1793, elle est condamnée à quatre heures du matin et conduite à l'échafaud quelques heures plus tard. égée de trente-huit ans, elle en paraissait alors beaucoup plus : depuis le retour de Varennes, ses cheveux étaient devenus blancs. Ses restes ont été transportés à la cathédrale de Saint-Denis en 1815 sur demande de Louis XVIII.
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Louis est né à Saint-Germain-en-Laye le 5 septembre 1638 et est décédé à Versailles en 1715. Il est le fils de Louis XIII et d'Anne d'Autriche, et fut roi de France de 1643 à 1715. A la mort de Louis XIII, Louis n'a que cinq ans et le jeune roi est placé sous la régence de sa mère. Mazarin qui était le parrain de Louis fut chargé de son éducation de futur roi. Mazarin exerça une influence considérable sur Louis en lui transmétant son goût pour l'art et il l'initiera très tôt aux questions militaires, politiques et diplomatiques. L'enfance de Louis XIV se déroule dans un climat de tension qui marquera profondément sa personnalité. C'est la période de la Fronde, la rébellion des Nobles. Il se sent humilié par l'arrogance des Grands de la Cour, Il n'oubliera pas la fuite de la famille royale obligée de quitter Paris pour Saint-Germain-en-Laye, en janvier 1649 (Blocus de Paris), les constants déménagements, les affronts. Ces années forgèrent les armes à ce futur monarque absolu. La majorité officielle du roi, en 1651, il a treize ans, change la nature de la Fronde. Les atteintes deviennent des « crimes lése-majesté » et en décembre 1652, il fait arrêter le Cardinal de Retz, un des chefs de la Fronde des Princes Louis XIV est sacré roi le 7 juin 1654 à Reims, mais il laisse le gouvernement à Mazarin, tandis qu'il continue sa formation militaire. Dans le pays, la guerre d'Espagne s'éternise jusqu'à la signature du traité des Pyrénées qui donne à la France l'Artois et le Roussillon, mais aussi une épouse au roi. Le mariage de Louis XIV avec sa cousine Marie-Thérèsed'Espagne est célébré le 9 juin 1660 à Saint-Jean-de-Luz. Mazarin meurt dans la nuit du 8 au 9 mars 1661 et le jeune roi de vingt-trois ans à partir de ce jour gouverna son royaume tout seul, sans Premier ministre. De Mazarin, son guide, il a hérité du goût de l'action et de l'efficacité. Travailleur acharné, il accomplit sa tâche de roi avec bon sens et s'entoure d'hommes ayant une grande puissance de travail. Il affiche une grande passion pour les femmes, et ses maîtresses seront nombreuses. Marie Mancini, Henriette d'Angleterre, Louise de La Vallière, Mme de Fontanges, Mme de Maintenon qu'il épousera secrètement. Il y en a eut bien plus encore... Cependant, jamais le roi ne sacrifiera l'Etat à ses passions. Toute sa vie le souci de paraître, le souci de grandeur l'a hanté, pour sa personne, pour sa cour et pour la France. Cependant, Louis XIV se soucie peu du détail de la vie de son peuple. Pour lui, la grandeur de la France passe par son rayonnement aussi bien militaire que politique ou artistique, sans se soucier des misères des français. Le jeune Louis XIV n'oubliera jamais les trahisons des Princes de sang, des nobles, des ministres, qu'il avait pu observer durant la Régence de sa mère. Très tôt il décide qu'il ne peut y avoir d'autre autorité que la sienne. Ainsi naît la notion du Pouvoir Absolu qui marquera tout le XVIIème siècle. Le Conseil d'en haut ne se compose que de trois ministres d'Etat qui (dans leur intérêt) ferait mieux de ne pas déplaire au roi¿ La première partie du règne de Louis XIV est marqué par de grandes réformes administratives, édits, ordonnances, le Code Louis en 1667, sorte de code civil, Code Criminel en 1670, Code Forestier, Edit sur les classes de la marine en 1669, ordonnance de commerce en 1673 et le Code Noir, en 1685 sur l'esclavage. Puis, trop occupé par la guerre, Louis XIV laisse à « Colbert » en qui il a une grande confiance les rênes de l'économie nationale. Colbert essaie de remettre les finances en ordre, mais toutes ces sages résolutions ne pourront tenir devant les exigences financières de Louis XIV concernant les dépenses militaires ou les dépenses de prestige, comme la construction du château de Versailles Les questions religieuses tiennent une place importante durant le règne de Louis XIV. Voulant traiter les affaires religieuses comme des affaires d'Etat, il entretenait des rapports très tendus avec la papauté : il soutient le gallicanisme et l'Eglise de France réclame des libertés particulières vis-à-vis du Saint Siège. En 1676, le conflit éclate avec le nouveau pape Innocent XI, lorsque deux évêques refusent de reconnaître le droit royal à disposer du revenu des évêchés. Finalement le roi cède, mais un autre point aura de graves conséquences : le roi signe à Fontainebleau en 1685 « l'édit portant révocation de l'édit de Nantes ». Cet acte aura pour conséquence la l'exil de plus de 200 000 personnes vers les pays protestants, puis des conflits intérieurs. Les points essentiels de la politique extérieure de Louis XIV sont le renforcement des défenses aux frontières, limiter la puissance des Habsbourg, s'assurer la neutralité des princes de Suède et de Savoie et conclure des alliances. Pour cela la première mesure fut la réorganisation de l'armée. Il confie cette tâche à Michel Le Tellier, puis au marquis de Louvois (qui est le fils de Michel Le Tellier). Ainsi des mesures ont unifié l'organisation des armées : unification des soldes, création d'un tableau d'avancement pour les officiers¿ Louis XIV dispose de l'armée la mieux organisée et la plus nombreuse de toute l'Europe. En temps de guerre, il a à sa disposition 300 000 hommes. Les efforts se concentrèrent aussi sur la défense du territoire. Il fit construire une véritable ceinture de fortifications riches en artillerie. La marine ne fut pas oubliée, des arsenaux royaux furent crées sous l'impulsion de Colbert pour construire des navires modernes. Une vraie marine de guerre alimentée par des compagnies de gardes maritimes s'organise, de sorte que la marine française peut rivaliser avec la flotte anglaise. Fort de cette armée puissante, Louis XIV va engager la France dans des guerres incessantes. En 1665 le roi d'Espagne meurt. Aussitôt Louis XIV réclame pour sa femme la « dévolution » immédiate des Pays-Bas. En 1667, les 72 000 hommes pénètrent en Flandre, ils enlèvent les places les plus importantes (prise de Lille). Pour prendre de vitesse la Triple-Alliance, alliance de la Hollande, l'Angleterre et la Suède, les combats sont menés en Franche-Comté qui est enlevée aux espagnols en quinze jours. C'est la signature de la paix d'Aix-la-Chapelle en mai 1668. La guerre de Hollande et les brillantes victoires de Condé, Turenne sur terre, Vivonne et Duquesne sur mer, débouchèrent sur les traités de Nimègue (1678-1679) annexant la Franche-Comté, la Lorraine. Louis XIV alterne victoires et défaites. Victoires pour Friedlingen en 1702, Eckeren en 1703, Denain en 1712, défaites de Höchstädt en 1704, Ramillies en 1706, Audenarde en 1708, Malplaquet en 1709. Ces guerres agrandissent le territoire, mais les défaites obligent aussi à abandonner Terre-Neuve, l'Acadie et le Canada... Sa gloire et ses ambitions sont sans limites, le Roi-Soleil brille sur toute l'Europe, mais sa gloire l'aveugle et il ne voit pas la haine qu'il déclenche en Europe, ni l'état de la France, ruinée par les guerres et les famines successives. La grandeur de la France et le prestige de son image poussent Louis XIV à mettre en place de grands projets de construction à Paris. Il souhaitait faire de la culture française une référence universelle, et de Paris une capitale qui célébrerait la grandeur de son règne. Pourtant, Louis XIV n'aime guère Paris et le Louvre : trop de mauvais souvenirs d'enfance s'y rattachent. Bientôt, les affaires de l'Etat se décideront à Versailles. A l'origine, Louis XIII, avait fait construire un petit château pour ses rendez-vous de chasse. Louis XIV demande à l'architecte qui avait travaillé sur le château de Nicolas Fouquet à Vaux-Le-Vicomte, Louis Le Vau de l'embellir puis d'en faire le plus grand palais d'Europe. Un immense parc paysagé fut créé par Le Nôtre et entoure bientôt le château. Sa construction nécessita des milliers d'ouvriers (jusqu'à 36 000 sur une année). Il coûta un près de 100 millions de livres. Ce qui d'après mes calculs ferait à peu près aujourd'hui 1 milliard 500 millions d'Euro. Bien sur, il faut prendre en considération qu'à l'époque les coûts de fabrication étaient bien plus bas en raison des salaires médiocres et des prix des matières utilisées qui étaient eux aussi sans aucune comparaison avec ceux de notre époque. Cela vous laisse imaginer se que couterait la construction d'un tel palais de nos jours. Le 6 mai 1682, Versailles devient la résidence officielle du roi et de sa cour. En ce lieu, tout est pensé pour évoquer la puissance royale. La chapelle fut le dernier chantier du règne de Louis XIV. Elle sera achevée en 1710. La cour vit là, dans un luxe inégalé mais obéit à une étiquette particulièrement rigide ponctuée par l'emploi du temps du roi. L'approcher et être vu par le roi devient la préoccupation essentielle de la Cour. Le fin du règne de Louis XIV Depuis la mort de Marie-Thérèse sa femme, Louis XIV s'est secrètement marié à Madame de Maintenon.. Elle influence le roi, le menant vers une pratique religieuse plus stricte. Les dernières années du règne de Louis XIV : furent assombries par des deuils à répétition : notamment le décès de son fils ainé le Grand Dauphin. Il ne reste comme héritier direct qu'un arrière petit-fils de Louis XIV, le futur LouisXV âgé de cinq ans à peine. Des défaites militaires, les famines, les caisses de l'Etat vidées par les dépenses de la Cour, affaiblissent le royaume. Le 10 août 1715, le roi ressent une terrible douleur à la jambe gauche. Fagon son médecin diagnostique une sciatique. Les douleurs empirent, la gangrène gagne la jambe du roi. Après une longue agonie, épuisé, Louis XIV meurt à Versailles le 1er septembre 1715.
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Document - Le tableau de chasse de Brando Mardi 01 Juillet - 19:24 Marlon Brando dans un Tramway nommé Désir « Devant son agent, Brando embrassa Monty (Clift) avec la langue : "Avant le lever du jour, tu sauras qui est le meilleur . -Et comment je vais le savoir ? demanda Monty . - Avant le chant du coq, je serai sur toi et tu seras sous moi. » Faute de place, nous nous contenterons d'un digest du tableau de chasse de Brando : Leonard Bernstein, Tennessee Williams, Montgomery Clift, James Dean, Ava Gardner, Edith Piaf, Burt Lancaster, Yul Brynner, la future Nancy Reagan, Ingrid Bergman, Anna Magnani, Marilyn... Si on lit bien Darwin Porter, il est plus facile de citer celle que Brando n'a pas eue : Brigitte Bardot, rencontrée pourtant lors d'un voyage à Paris, en 1949, qui résume bien la tornade Marlon. Premières victimes : Vadim et Christian Marquand : « A La Coupole, ils remarquent un Adonis massant son pied nu posé sur la table. Gémissant d'extase, comme une femme sur le point de jouir, il ne cessait de dire : "Putain, c'est bon..." » Brando se retrouvera au lit avec Vadim, Marquand, qui feront les go-between avec Daniel Gélin, Jean Cocteau, Arletty. Porter est sans doute un affreux rapporteur, mais ses sources paraissent fiables : Tennessee Williams, dont il était très proche, l'agent de Brando, Edith Van Cleve, et des amis de l'acteur que Porter connut lui-même très tôt, prenant des notes pendant des décennies. « J'ai recoupé avec notre réseau de biographes américains et tout semble juste », affirme Yannick Dehée, directeur de Nouveau Monde éditions, maison sérieuse qui publie des ouvrages para-universitaires. Le tout dépasse les biographies non autorisées, assez vagues sur l'usage de ce que Brando appelait son « noble engin », et prouve qu'avant de fasciner la planète l'acteur mit le feu à Hollywood. Surtout, il exhume un lien incestueux à la mère, à l'origine sans doute de cette frénésie érotique : « Dodie [sa mère, NDLR] aurait dû divorcer d'avec papa et m'épouser. J'aurais pu la rendre heureuse », confia-t-il à un ami. No comment ! « Marlon Brando, les derniers secrets », de Darwin Porter. Traduit de l'américain par Muriel Levet (Nouveau Monde éditions, 710pages, 21E). François-Guillaume Lorrain Suite de l'article... Source: lepoint.fr
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