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schizophrénie


misskia

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Membre, Posté(e)
misskia Membre 1 message
Baby Forumeur‚
Posté(e)

bonjour à tous,

je suis une élève de 3ème année en école d'infirmière, et je mène actuellement une enquête pour mon memoire.

pour se travail de fin d'étude je me suis interessée au secteur psychiatrique et c'est pour cela que je vous sollicite.

"j'aimerais connaitre votre point de vue sur les personnes atteintent de schizophrénie, et ce qu'elles représentent pour vous au sein de la société"

evidement, de mon coté j'ai deja chercher differents points de vue, mais ils ne sont que théorique et medicaux, maintenant je cherche à realiser ce sondage afin d'obtenir une definition "sociale" que vous pourrez tous m'apporter.

suite à vos commentaires je ferais une synthese de toutes les differentes visions pour obtenir une nouvelle definition.

j'ai besoin de vous car les revues et bouquins parlant de la vision des schizophrenes et de leur place au sein de notre société sont rares.

:o

merci d'avance pour vos futurs commentaires

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Membre, 42ans Posté(e)
Maât Membre 533 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Je pense que beaucoup y compris chez les psychiatres, ont tendance à toujours vouloir rentrer les gens dans des cases... La schizophrénie est plus une somme de symptômes qu'une maladie, donc un syndrôme... D'ailleurs certains de ces symptômes sont sujet à caution!

En dehors du cas pathologique des bouffées, la schizophrénie est, au même titre que l'hyper-activité ou hyper-maturité, des comportements naturels qui, peut-être, s'exacerbe au contact de notre environnement moderne, mais qui reste dans ce qu'on peut qualifier de normale et se rangent donc dans le domaine de la psychologie et non-pas de la psychiatrie.

La schizophrénie au lieu d'être prise comme une maladie à traiter et à érradiquer devrait être prise pour ce qu'elle est c'est à dire une nature de l'individu. Il n'est pas plus bizarre d'être exigeant avec ces principes, d'être dans "la lune" ou d'être curieux, et donc d'être considéré comme illuminé que d'être dans une normalité totale et affligeante.

On peut argumenter que si on subit sa nature et qu'on est mal dans sa peau il faut traiter, mais qui est bien dans sa peau?... Non, c'est avec le temps qu'on s'appréhende et s'accepte, et c'est ainsi que nos défauts deviennent avec un peu de volonté des qualités :

"Je suis dyslexiques... Et bien j'ai l'avantage de reconnaitre les formes quelques soient leur orientation... Il ne me reste plus qu'à travailler ma rigueur pour ne pas me tromper dans l'écriture et la lecture ; travail supplémentaire il est vrai, mais au final je serais avantagé par rapport aux autres!"

Si on passait la population chez les psy. on s'apercevrait qu'on est tous dans des cases, ce qui serait totalement absurde! Ce qui faut traiter c'est le cas pathologique qui va mettre en danger la personne ou une personne. Or les données sociologiques ne prennent pas en compte la difficulté du diagnostique ni des divergents critères de sélection des différents praticiens...

En conséquence, seuls les cas d'internement de longue durée me paraissent probant pour ce type de pathologie.

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