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César 2007


leo071275

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
leo071275 Membre 2 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

Quelqu'un a-t-il enregistré la cérémonie des César d'hier? Plus précisément le discours de Pascale Ferran.

Merci de me rafraîchir la mémoire!

;)

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Membre, Agent Publicitaire, 35ans Posté(e)
LaClandestina Membre 19 730 messages
35ans‚ Agent Publicitaire,
Posté(e)

nan désolé

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Membre, 39ans Posté(e)
Angelo Membre 8 752 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

j'en profite pour demander si quelqu'un peut nous faire un petit récapitulatif des vainqueurs ? j'ai pas vu mais ca m'interesserai d'avoir l'info

je pensais la trouver ce matin dans le journal mais non :o

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Invité reves-vengeurs
Invités, Posté(e)
Invité reves-vengeurs
Invité reves-vengeurs Invités 0 message
Posté(e)

oui trés bonne idée parce que moi non plus pas suivi du tout et ça m'interesse aussi :o

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VIP, Nettoyeur, 43ans Posté(e)
flex VIP 4 909 messages
43ans‚ Nettoyeur,
Posté(e)

Vous en rêviez flex le fait

Meilleur film français de l'année : Lady Chatterley

Meilleur réalisateur : Guillaume Canet (Ne le dis à personne)

Meilleur acteur : François Cluzet(Ne le dis à personne)

Meilleure actrice : Marina Hands (Lady Chatterley)

Meilleur acteur dans un second rôle : Kad (Je vais bien, ne t'en fais pas)

Meilleure actrice dans un second rôle : Valérie Lemercier (Fauteuils d'orchestre)

Meilleur jeune espoir masculin :Malik Zidi (Les Amitiés maléfiques)

Meilleur jeune espoir féminin : Mélanie Laurent (Je vais bien, ne t'en fais pas)

Meilleure première oeuvre : Je vous trouve très beau

Meilleur scénario original : Rachid Bouchareb et Olivier Lorelle(Indigènes)

Meilleure adaptation: Pascale Ferran, Pierre Trividic et Roger Bohbot (Lady Chatterley)

Meilleure musique écrite pour un film : M (Ne le dis à personne)

Meilleure photographie : Julien Hirsch (Lady Chatterley)

Meilleurs décors : Maamar Ech Cheikh pour OSS 117

Meilleur son : François Musy et Gabriel Hafner (Quand j'étais chanteur)

Meilleurs costumes : Marie-Claude Altot (Lady Chatterley)

Meilleur montage : Hervé de Luze (Ne le dite à personne)

Meilleur film documentaire : Dans la peau de Chirac de Karl Zéro et Michel Royer

Meilleur court métrage : Fais de beaux rêves de Marilyne Canto

Meilleur film étranger : Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris

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Invité reves-vengeurs
Invités, Posté(e)
Invité reves-vengeurs
Invité reves-vengeurs Invités 0 message
Posté(e)

Contente pour Little miss Sunshine...et bah me reste à aller voir Ne le dis à personne parce que je l'ai pas vu et visiblement c'est un tort...merci Flex :o

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Membre, 39ans Posté(e)
Angelo Membre 8 752 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

merci flex , je n'avais pas vu que tu avais réalisé mon reve :o

@ reve : je l'ai vu ce week end et il est pas mal .. sans être vraiment exeptionnel (enfin c'est mon avi)

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Membre, Posté(e)
leo071275 Membre 2 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour ceux que ça intéresse :

Nous sommes nombreux dans cette salle à être comédiens, techniciens ou réalisateurs de cinéma. C'est l'alliance de nos forces, de nos talents et de nos singularités qui fabrique chaque film que produit le cinéma français.

Par ailleurs, nous avons un statut commun : nous sommes intermittents du spectacle. Certains d'entre nous sont indemnisés, d'autres non ; soit parce qu'ils n'ont pas travaillé suffisamment d'heures, soit, à l'inverse, parce que leurs salaires sont trop élevés pour être indemnisés dans les périodes non travaillées.

C'est un statut unique au monde. Pendant longtemps, il était remarquable parce qu'il réussissait, tout en prenant en compte la spécificité de nos métiers, à atténuer un peu, un tout petit peu, la très grande disparité de revenus dans les milieux artistiques. C'était alors un système mutualisé. Il produisait une forme très concrète de solidarité entre les différents acteurs de la chaîne de fabrication d'un film, et aussi entre les générations.

Depuis des années, le Medef s'acharne à mettre à mal ce statut, en s'attaquant par tous les moyens possibles à la philosophie qui a présidé à sa fondation. Aujourd'hui, il y est presque arrivé. De réformes en nouveau protocole, il est arrivé à transformer un système mutualisé en système capitalisé. Et cela change tout. Cela veut dire, par exemple, que le montant des indemnités n'est plus calculé sur la base de la fonction de son bénéficiaire mais exclusivement sur le montant de son salaire. Et plus ce salaire est haut, plus haut sera le montant de ses indemnités.

Et on en arrive à une absurdité complète du système où, sous couvert de résorber un déficit, on exclut les plus pauvres pour mieux indemniser les plus riches.

Or, au même moment exactement, à un autre bout de la chaîne de fabrication des films, d'autres causes produisent les mêmes effets. Je veux parler du système de financement des films qui aboutit d'un côté à des films de plus en plus riches et de l'autre à des films extrêmement pauvres.

Cette fracture est récente dans l'histoire du cinéma français.

Jusqu'à il n'y a pas si longtemps, ce qu'on appelait les films du milieu - justement parce qu'ils n'étaient ni très riches ni très pauvres - étaient même une sorte de marque de fabrique de ce que le cinéma français produisait de meilleur.

Leurs auteurs - de Renoir à François Truffaut, de Jacques Becker à Alain Resnais - avaient la plus haute opinion des spectateurs à qui ils s'adressaient et la plus grande ambition pour l'art cinématographique. Ils avaient aussi, bon an mal an, les moyens financiers de leurs ambitions.

Or ce sont ces films-là que le système de financement actuel, et en premier lieu les chaînes de télévision, s'emploie très méthodiquement à faire disparaître.

En assimilant les films à vocation artistique aux films pauvres et les films de divertissement aux films riches, en cloisonnant les deux catégories, en rendant quasi impossible pour un cinéaste d'aujourd'hui le passage d'une catégorie à une autre, le système actuel trahit l'héritage des plus grands cinéastes français.

Et leur volonté acharnée de ne jamais dissocier création cinématographique, point de vue personnel et adresse au plus grand nombre. Ce faisant, il défait, maille après maille, le goût des spectateurs ; alors même que, pendant des décennies, le public français était considéré comme le plus curieux, le plus exigeant, le plus cinéphile du monde.

Ici comme ailleurs, la violence économique commence par tirer vers le bas le goût du public puis cherche à nous opposer. Elle n'est pas loin d'y arriver.

Les deux systèmes de solidarité - entre les films eux-mêmes et entre ceux qui les font -, ces deux systèmes qui faisaient tenir ensemble le cinéma français sont au bord de la rupture.

Alors peut-être est-il temps de nous réveiller.

Peut-être est-il temps de nous dire que notre amour individuel pour le cinéma, aussi puissant soit-il, n'y suffira pas.

Peut-être est-il temps de se battre, très méthodiquement nous aussi, pour refonder des systèmes de solidarité mis à mal et restaurer les conditions de production et de distribution de films qui, tout en donnant à voir la complexité du monde, allient ambition artistique et plaisir du spectacle.

Nous n'y arriverons pas, bien sûr, sans une forme de volonté politique d'où qu'elle vienne. Or, sur de tels sujets, force nous est de constater que celle-ci est désespérément muette. Mais rassurons-nous. Il reste 55 jours aux candidats à l'élection présidentielle pour oser prononcer le mot "culture".

--------------------------------------------------------------------------------

Pascale Ferran, cinéaste, a lu ce texte lors de la cérémonie des Césars 2007, samedi soir 25 février à Paris, après que son film adapté du roman de D.H. Lawrence a été couronné de cinq Césars.

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Invité philippe du web
Invités, Posté(e)
Invité philippe du web
Invité philippe du web Invités 0 message
Posté(e)

lady chaterlay pas déja été adapté au cinéma avec silvia krystel ???

alors une version de plus sans moi

sinon je suis bien content rien vu de tout ca et cela me flatte dans mes gouts.

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