l'empathie

A part en connaitre la définition, je ne suis pas empathique.

J'arrive a peu pres a comprendre ce que peuvent ressentir mes proches, mais pas a ressentir ce qu'ils ressentent.

Par contre, j'ai "des antennes". Je ne sais pas ce qu'ils ressentent, mais je "sens" quand ils vont bien ou pas.

Apres , les autres bof..., en fait, je m'en fout des autres, leurs malheurs ne m'interressent pas.

Des gens dont je suis proche oui il m'arrive d'entrer en phase avec leur état d'esprit, leur état d'âme, leurs problèmes.

La projection n'est alors pas difficile.

Par contre plus difficile est de rester maître de la situation, de ne pas se laisser submerger.

l'Empathique ne ressent pas ce que les autres épouvrent... c'est qu'il arrive à se mettre à la place de l'autre à tel point qu'à un moment donner il va se laisser envahir par des sentiments qui ne devraient pas être siens mais pour lesquels il n'arrive plus à faire la part des choses. L'empatique a une telle capacité à se mettre en harmonie avec ceux qui l'entoure qu'il arrive à s'oublier lui même et à ne vivre que par ce que les autres ressentent et consentent à partager avec lui. généralement il est de nature conciliante ( évite les conflits au maximum), très disponible auprès des autres, génereux mais a tendance à avoir des difficultés à s'affirmer et être en proie souvent à des periodes profondes de doute ou même avoir du mal a trouver son identité ou son originalité.

Sujet intéressant :smile2:

Pour ma part, voir quelqu'un pleurer me fait systématiquement pleurer, même les gens que je ne connais pas.

Je suis hypersensible, un rien m'émeut aux larmes, tout stress, colère, tristesse, déception, joie simple, je suis restée une gamine, je n'arrive pas à me contrôler sur ce plan-là.

Mes parents sont divorcés depuis que je suis toute petite, j'ai eu droit à un père rongé par la dépression, schizophrène et mythomane, jusqu'à mes 10-11 ans je compatissais totalement à sa peine, au point de m'en rendre malade, de souffrir réellement avec lui.

Puis, pour me protéger, j'en suis venue à m'en détacher, à prendre mes distances, depuis je crois que je suis un peu moins sensible.

Je reste cependant très sensible à la douleur d'autrui, j'ai parfois été prête à faire de gros sacrifices (m'offrir sexuellement à quelqu'un qui ne me plaît pas particulièrement, notamment) pour apaiser la solitude ou la souffrance de quelqu'un.

Je me retrouve dans les propos de Claire19, je vis les émotions de ma mère presque aussi fortement qu'elle.

Son bonheur passe avant le mien, j'accepte mon beau-père que je méprise au plus haut point, parce que je sais qu'elle est heureuse avec lui. Je ravale ma fierté et mes commentaires désobligeants pour ne pas voir ce regard triste sur son visage.

Nous avons exactement les mêmes réactions, les mêmes façons d'exprimer nos émotions, c'est donc très aisé de comprendre ce qui se passe chez l'une et l'autre.

Ce n'est pas quelque chose qui m'handicape, je suis contente de pouvoir comprendre la plupart des joies et tristesses humaines, même celles que je n'ai pas vécues, ça me permet de ne pas blesser les gens par inadvertance.