Banni soit qui mal y pense!Que sonne l'hallali

Oyez gentes dames et doux chevaliers

Sonnez trompettes et Olifants,jouez des paumes,

que partent sur l'heure les messagers

porter la nouvelle aux confins du Royaume.

Qu'est-ce donc que ce remous dans l'entourage?

Soyez patients mes bonnes gens,

au sujet j'en viens prestement,

de votre empressement,je ne prends point ombrage,

car de votre curiosité aiguisée, il en est doux gage.

Mais auparavant, laissez-moi vous conter

de quelle manière m'est venue cette folle idée.

Dans un des boudoirs de notre château bien-aimé,

que communément Tchat,vous vilement nommez,

se tenaient Wild le preux et sémillant chevalier

et le gueux Bashi,malandrin et Maure avéré.

De nos échanges courtois avec Wild le noble

puis de nos combats de verve avec Bashi l'Ignoble,

sont nés les délicieux prémices de cet élégant sujet.

Ainsi donc,que s'ouvre céant le cossu boudoir ou l'esprit fait loi

Cheminez ici et laissez libre court à votre langage courtois,

fustigez vertement,

courtisez divinement,

vilipendez et gaussez-vous parfois,

mais toujours avec l'élégance et l'emphase d'autrefois....

Diantre ! Mais qu'entends-je ? Qu'ouis-je ?

Il est homme point courtois en ces lieux ?

Qu'on les écartele pour leur apprendre les bonnes manières !

Chère amie, il apparait que votre prose intimide les plus preux des galants hommes de ce salon.

Bon je t'ai prevenu...lol

Sache, douce et festive fleur que ton carisme et ton inteligence font que des gueux .....comme ainsi nome....se trouvent destabilises devant tand d'assurance et ,ne povant avoire le dernier, te blaissent injustement .....

Ils n'ont de toi qu'un image fauce ....mais s'ils savaient regardes plus loing ...ils verraient peut etre a quelle point ton ame est belle ......et ...si j'en crois les dires......ton minoi aussi....mais rien qu'a te parler la beaute de esprit ,prime sur ta beaute phisique.....

Donc ..de moi...ni voit pas un courtiseur ,mais juste un amis vairitable....un confident en somme...puisque moi je me soucis du bien etre des personnes que je connais ....du royaume de t'chat ou de la vie.....dommage que l'on se trompe sur mes vairitables intensions....

bien amicalement BOYTOUDOU

Je vous prie ma mie d'oter vôtre jupon que je me régale de vos délices

Si je vous tend le bâton vous me permettrez d'entrer en lice

De vôtre jardin je découvrirai le pot aux roses n'y voyez point de vices

Je baiserai alors jusqu'à l'aube vôtre peau de Fleur de lys

Vôtre prud'homme...

Oyé, oyé, braves gens.. quel harmonieux topic que voilà

Ne saschant nulement malgré de bien piètres leçons ceste année

Parler ceste si gracieuse langue mesdievale

Je me contenterais de me delecter à vous lire, damoiseaux et damoiselles..

palsanbleu , souffrez Madame que je m'introduise , dans votre boudoir , je vois que nous somme entre gens de bon alois , Mes seigneur je vous souhaite le bonsoir et vous Mesdames je vous baise les mains

rot prout caca pipi!!

diantre fichtre!! ou est donc passée ma bienséance moi qui n'ai point été appris ainsi??

veuillez avoir suffisamment de délicatesse pour pardonner cette incartade mais je ne puis me retirer sans corriger mes propos:

éructation, borborigme, fécès, miction.

en espérant ne point avoir été trop vil, je me retire afin d'aller

gerber :D :D :( . bien a vous.

misterbil chevalier défenseur des taverniers.

membre officiel de la chopine d'or

sachez mon pauvre jouvenceau que vos vaines tentatives pour entacher ce boudoir ne sont qu'un infime désagrément auquel je n'aurai nullement prété attention si vous ne faisiez autant de bruits déplaisants.

Devrais-je vous dire,ô infâme goret,combien vos ancêtres moyennageux vous surpassaient dans l'immonde et le pestilenciel

A côté d'eux, vous apparaissez comme un chanoine tremblotant de frissons apres avoir volé le vin de messe.

Morbleu,si vous voulez verser dans l'abject,faites -le comme un homme assuré et non comme une donzelle ridicule

Et pour votre gouverne,apprenez que vos termes employés relèvent plus de la médecine que du langage courtois.

Il y manque,sans nulle doute, la tournure qui donne en toute chose,le parfum délicat des perruques poudrées et des étoffes soyeuses.

Que fussent à ces temps, le langage châtié et les perruques poudrées, il n'en reste pas moins gente dame, que ces riches ornements n'étaient que pures objets de luxe, truffés de mites et de teignes immondes.

Mais ne prêtez point grandement oreille madame, à mes indigentes billevesées .

Pouruoi donc parler de ces petits désagréments,qui ,disons-le n'ont pas audience dans notre charmant boudoir.

Ici point de parfum pour masquer les relents âcres d'une improbable crasse,juste les fragrances fraiches des mots entrelacés comme une frise florentine que soulignent les jeux habiles de l'esprit

ma mie point vous surprenne qu'avant d'être votre fier et serviteur ecuyer vous m'avez servi de monture.

Alors ne vous déplaise si désormais j'entache votre image au sein de ce boudoir qui n'est qu'un pauvre fief de demoiselles se prétendant pucelles et qui ont fait bien plus la cour a tous mes amis nobles seigneurs que vos amies m'aient soudoyées!!

De même sachez qu'en ces lieux de débauche et où régne ce doux parfum de luxure, plus d'une vous a jadis critiqué la longueur de vos jupons.!!!

je me rappelle avoir entendu lors d'un duel que si la lame de l'épée était aussi courte que vos jupons et si la maladresse du duelliste aussi grande que votre bagout alors que le sort de pauvre manant me défiant avait autant de chance de s'en sortir que de pouvoir vous épouser!!

votre bienaimé rival (et jalousement amoureux)

misterbil!!

Ayé la grande prêtresse du bien parlé a encore frappé de ses petites menottes graciles... et comme convenu tous les benêts se sont pressés pour y aller de leurs vaines tentatives de phrases bien galbées. Juste une chose avant de partir tel l'indésirable que je suis et resterai: encore un petit effort et vous finirez dans le Guiness pour le nombre de fautes à la ligne...

Allez faites pas la tête, je vous aime bien quand même...

ptain comme dirait albert mon concierge: j' la niquerais bien moi la fleur d'avril ! Sans blabla et sans falbala juste comme ça: tac tac.

Avec votre sujet, vous me troublez le coeur !

Hélas Fleur, je suis bien piètre versificateur !

Pour les ballades, les rondeaux ou les madrigaux,

Je ne me crois, certes pas, d'un niveau bien haut !

Faudra-t-il que je pille Racine et Poquelin

Afin de mimer péniblement un style fin ?

"Vas vas t'en rendre tous les honteux larcins

Que réclament sur toi les Grecs et les Latins !

Vas vas t'en faire amende honorable au Parnasse

D'avoir fait à tes vers estropier Horace !"

Afin d'écarter l'opprobre de ma personne,

J'abandonne Virgile et je rejoins Pétrone.

Je vénére cependant votre tentative

De vouloir éduquer ces personnes non vives.

Quant à moi, j'abandonne ce rocher de Sisyphe

Qui m'incite au dédain et à des coups de griffe !

Si m'en croyez, ne leur consacrez votre vie,

Ils ne sont que brutti, sporchi e cattivi !

Je vois déjà leur immense perplexité

Pour cette définition si bien méritée.

Mais à quoi leur sert-il de se creuser la tête,

De rouler des yeux et de prendre un air bête ?

Car devant ce docte avis, nul besoin de tics,

Il leur suffit de prendre un lexique italique !

Sur ce, très bas, je vous salue noble Dame,

Avant que devant vôtre Grâce, je ne me pâme.

Monsignor,je vous salue et vous rends grâce

de cette prose distillée de verve et perlée de savoir,

si je ne goûte point toujours vos idées ou vos gloires

je sais,sans nul doute Monsieur,en reconnaitre l'audace.

Et si ,par devers vous, vos tournures relèvent l'auditoire,

sachez que,pour votre humble hôtesse qui sied en place,

s'y mêlent,assurément, les notes fringantes de l'eau de poire.

Car quoi,la liberté de la sémantique, souffre toutes les licences,

que si,avec panache,on y applique un profond savoir ourlé de bon sens...

J'en terminerai là,en n'omettant pas toutefois,et sans vous faire offense.

de vous soutaiter bon voyage comme les grecs le firent à Ulysse,

Gardez vous des sirènes,ignorez Calypso et défiez vous de Pâris

Il est des lieux comme ici Madame,

Où l'on aime à s'étendre et converser,

Hélas, tous les pauvres gueux dont l'âme

Ne saurait jusqu'à ces lieux s'élever,

Auront eu raison de votre panache.

N'en prenez cure ma douce et belle

De l'affront nous laverons la tâche

Et tacherons de divertir celle

Qui pour offrir cet endroit precieux,

A mis son coeur, sa verve, et sa grâce,

Je veux croire encor et c'est un doux aveux,

Que de l'élégance il reste trace...