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L’intelligence organisationnelle ?

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nolibar

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

L’intérêt, me semble-t-il, d’une intelligence authentique est de permettre, lorsqu’on choisit une finalité à atteindre, de trouver le chemin le plus court et/ou le moins complexe pour y accéder et cela, de la façon la plus économique qu’il soit (en énergies, matières premières, etc.).

Lorsque j’observe la complexité effarante de l’organisation de notre Société, je suis bien obligé d’en conclure que l’intelligence de l’Homme est largement surfaite, que la pensée et les comportements rationnels et donc intelligents ne sont pas son fort.

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 874 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

La plupart du temps, la pensée est organisée et orientée vers un but.

La pensée a un but et oriente nos actions en fonction de nos différents objectifs, dont le premier est de rester en vie.

Raisonnement et logique

Tous les problèmes de raisonnement ont deux composantes de base : les prémisses, propositions admises concernant un objet ou un événement ; les conclusions sont des propositions dérivées des prémisses, qui ne sont valides que si elles sont logiques.

Il existe deux types de raisonnement :

Raisonnement inductif qui consiste à faire des observations (prémisses) afin de recueillir des informations susceptibles de confirmer ou d'infirmer (validation) un résultat ou une situation hypothétique (conclusion). Par ex : lundi il a plu, mardi il a plu, j'en conclus que mercredi il pleuvra.

Raisonnement déductif s'appuie sur des prémisses qui constituent des preuves de la validité de la conclusion. Par ex:Tous les hommes doivent être libres ; je suis un homme ; donc je dois être libre.

L'intelligence

L'intelligence est un ensemble d'aptitudes permettant à un individu d'expérimenter, de penser, d'apprendre et de s'adapter au monde.

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Membre, 54ans Posté(e)
Foraveur Membre 6 426 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Il y a plusieurs types d'intelligence...et chacun trouve une place et une fonction dans la société en fonction des aptitudes de son cerveau...

Mais la gestion des informations internes et externes c'est un élément essentiel de performance pour les organisations qui evoluent dans un environnement concurrentiel...

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

L’explication, pour une partie de ce désordre organisationnel de notre Société, est contenue dans cette citation de Spinoza :

– “Est bon ce que je désire : ce n’est parce que nous jugeons qu’une chose est bonne que nous la désirons, mais c’est parce que nous la désirons que nous la jugeons bonne”

Le fait de désirer une chose plutôt qu’une autre n’est pas la preuve que la chose que nous désirons est le meilleur choix que nous pouvons faire pour nous-mêmes, mais aussi pour le reste de la biodiversité dont, sans en avoir bien souvent pleine conscience, nous dépendons et que ce meilleur choix l’est non seulement pour le présent mais aussi pour un futur proche et aussi beaucoup plus lointain.

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  • 2 mois après...
Invité Spontzy
Invités, Posté(e)
Invité Spontzy
Invité Spontzy Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour.

 

Juste une idée (dites moi si je suis hors sujet) : l'intelligence organisationnelle n'a-t-elle pas pour but de rendre l'humain interchangeable ? S'entend pouvoir permettre au système de survivre en cas de changement de personne, même si la nouvelle personne n'est pas douée de l'intelligence nécessaire pour réaliser sa tâche.

 

Si c'est le cas, c'est bon signe pour nous autres, êtres humains, de constater que le système ne remplace pas l'Homme. :D

 

A+

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  • 4 semaines après...
Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

bien le bonjour à vous...

et surtout à Sponzy avec qui nous partageons nos controverses respectives

tout d'abord de quoi s'agit-il, l'intelligence organisationnelle à une longue histoire, du chantier de la grande pyramide à la systématisation des occurrences big data, elle est systématisé entre autre par la recherche de Paul Smolensky avec le principe du meilleur ajustement ( best fit principle) *...

ce que cette version organisationnelle du savoir apporte, serait la gestion fonctionnelle de la masse informative, et si cette option se trouve normative au niveau de la complexité tel que le dit Nolibar : "j’observe la complexité effarante de l’organisation de notre Société" , car cette gestion génère de plus en plus de complexité dans la durées de l'interconnexion des réseaux...(je me réfère aux derniers travaux de Gilbert Simondon )

Maintenant nous devons reprendre ce que dit Foraveur : "Mais la gestion des informations internes et externes c'est un élément essentiel de performance pour les organisations qui évoluent dans un environnement concurrentiel..."

Surement en partie la phrase de Talon 1 : « L'intelligence est un ensemble d'aptitudes permettant à un individu d'expérimenter, de penser, d'apprendre et de s'adapter au monde. »

Cet « environnement concurrentiel » que nous avons à expérimenter aujourd’hui est la résultante de notre choix organisationnel des savoirs...

car au contact sensible de l’environnement naturel, concurrentiel aussi, mais sous des modes évolutifs différents en temps, lieux, efficience et finalité, la connaissance ne devrait pas devenir plus complexe, mais plus révélatrice de notre place dans l'univers...

c'est à dire une contemplation, c'est en tout cas le but de mon intelligence et de ma volonté actuelle...

C’est ici que se trouve utile de citer le passage de Spinoza relégué par Nolibar  :  “Est bon ce que je désire : ce n’est parce que nous jugeons qu’une chose est bonne que nous la désirons, mais c’est parce que nous la désirons que nous la jugeons bonne” ou selon une autre source : « Nous ne désirons aucune chose parce que nous la trouvons bonne mais, au contraire, nous jugeons qu’une chose est bonne parce que nous la désirons. »

L’affirmation de Baruch : « est bon ce que je désire » part - elle du principe que la volonté désire un bien connu ? non bien sûr et là est son erreur de raisonnement, il dit ensuite : « ce n’est pas parce que nous jugeons qu’une chose est bonne que nous la désirons, mais c’est parce que nous la désirons que nous la jugeons bonne”

Sa prémisse inversée lui fait donc affirmer que le désir est premier sur le jugement d’existence, sans se rendre compte que l’on ne désir une chose que dans la mesure où elle nous est connue…

C’est cette inversion qui est causée d’après moi, (référence : Les Pensées métaphysiques de Spinoza Chantal Jaquet publication de la Sorbone)  à partir de la logique cartésienne, de la centralité du cogito...car René nous dit dans sa quatrième méditation métaphysique : « D’où est-ce donc que naissent mes erreurs ? C’est à savoir de cela seul que, la volonté étant beaucoup plus ample et étendu que l’entendement, je ne la contiens pas dans les mêmes limites, mais que je l’étends aussi aux choses que je n’entends pas »

Il me semble que Blaise lui répond dans cette phrase qui est devenu un adage : « le cœur a ses raisons que la raison ne connait point »…:rolle:

A savoir que c’est une réalité saisie dans un acte d'identification qui est "un" par l'intelligence et la volonté, ce qui défini en partie l'acte contemplatif...

Est-il besoin d’expliciter plus avant, que l’inversion de Baruch ouvre sur une indétermination de l’acte propre de la volonté au profit d’une saisie informative des « possibles » issue de l’entendement…(il serait intéressant d'ailleurs de voir si cela recoupe ce que nous nommons « raisonnement »)

… ou dit autrement « le bien objectif désirable » devient relatif non pas à la connaissance sensible que j’en ai, mais au jugement nécessaire d’en avoir besoin…ceci réduisant de fait les réalités désirables à une quantité gérée et plus à une qualité de vie…c’est toute notre époque cela…

 

corolaire :

Et enfin la question : puis-je avoir une connaissance vraie en dehors du fait que ce soit une connaissance humaine ?

tout le paradigme scientifique et religieux est là dans des directions différentes bien sûr…

Pour les sciences le risque étant d’appeler poissons ce que prend leurs filets, pour les religions de tenir pour vraies toutes affirmations cohérentes à « une révélation »... mais j’y reviendrais…

 

 

 

* introduction aux sciences cognitives

 

 

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  • 5 semaines après...
Invité Orbes claire
Invités, Posté(e)
Invité Orbes claire
Invité Orbes claire Invités 0 message
Posté(e)
Le 21/09/2016 à 10:16, nolibar a dit :

L’explication, pour une partie de ce désordre organisationnel de notre Société, est contenue dans cette citation de Spinoza :

– “Est bon ce que je désire : ce n’est parce que nous jugeons qu’une chose est bonne que nous la désirons, mais c’est parce que nous la désirons que nous la jugeons bonne”

Le fait de désirer une chose plutôt qu’une autre n’est pas la preuve que la chose que nous désirons est le meilleur choix que nous pouvons faire pour nous-mêmes, mais aussi pour le reste de la biodiversité dont, sans en avoir bien souvent pleine conscience, nous dépendons et que ce meilleur choix l’est non seulement pour le présent mais aussi pour un futur proche et aussi beaucoup plus lointain.

Bonsoir Nolibar,

en lisant votre propos, et je suis d'accord avec la citation de Spinoza, cet autre questionnement me vient :

Est-ce réellement un désir qui nous vient de l'intérieur ou est-ce un désir qu'on finit par accepter et intégrer après avoir subi un matraquage savamment étudié ? est-moi qui désire ou réponds-je à une injonction subliminale ?

Ce désordre organisationnel de la société ne vient-il pas de cette manipulation médiatique qui endort les consciences et conditionne les choix et les désirs ?

Il y a une réponse qui m'a toujours agacée concernant les programmes télés bêtifiants qui pullulent "oui, c'est bête, mais les gens aiment ça, donc on leur en met!!" ... on est en droit de se demander si les gens aiment vraiment ça ou si la véritable raison est que ces programmes ne coûtent pratiquement rien, et que s'ils sont bien "emballés" ça pourra passer. 

Le côté pernicieux est qu'à force de regarder ces âneries, cela a un impact sur la façon de vivre des gens, surtout ceux qui n'ont pas appris à avoir le recul nécessaire pour garder un bon sens critique.

 

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, Orbes claire a dit :

Bonsoir Nolibar,

en lisant votre propos, et je suis d'accord avec la citation de Spinoza, cet autre questionnement me vient :

Est-ce réellement un désir qui nous vient de l'intérieur ou est-ce un désir qu'on finit par accepter et intégrer après avoir subi un matraquage savamment étudié ? est-moi qui désire ou réponds-je à une injonction subliminale ?

Ce désordre organisationnel de la société ne vient-il pas de cette manipulation médiatique qui endort les consciences et conditionne les choix et les désirs ?

Il y a une réponse qui m'a toujours agacée concernant les programmes télés bêtifiants qui pullulent "oui, c'est bête, mais les gens aiment ça, donc on leur en met!!" ... on est en droit de se demander si les gens aiment vraiment ça ou si la véritable raison est que ces programmes ne coûtent pratiquement rien, et que s'ils sont bien "emballés" ça pourra passer. 

Le côté pernicieux est qu'à force de regarder ces âneries, cela a un impact sur la façon de vivre des gens, surtout ceux qui n'ont pas appris à avoir le recul nécessaire pour garder un bon sens critique.

 

Bonjours Orbes claire.

En effet, l’Homme, comme les autres espèces animales, est guidé dans ses comportements, ses actions, par ses désirs, sans forcément s’assurer auparavant, aidé en cela par sa raison, que leur assouvissement sera vraiment bénéfique pour lui.

Son enfance, bien souvent « d’enfant gâté », et la société de surconsommation dans laquelle il vit, avec ses médiats rompus à l’art de manipuler les esprits, en modifiant les objets de ses désirs et si besoin en en créant d’autres pour satisfaire les besoins d’une caste dominante minoritaire en nombre, explique en grande partie cet état de fait.

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zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, nolibar a dit :

En effet, l’Homme, comme les autres espèces animales, est guidé dans ses comportements, ses actions, par ses désirs, sans forcément s’assurer auparavant, aidé en cela par sa raison, que leur assouvissement sera vraiment bénéfique pour lui.

voici une explication qui tout en n'étant point fausse, nécessite une certaine explicitation...

la notion de comportement induit, dans une succession d'actes et de conformités morales légales ou tacites, une reconnaissance mutuelle...

 pour les animaux, ce comportement est "conditionné" par le milieu naturel, pour l'homme, (animal autodéterminé par son intelligence et sa volonté spécifique), ce comportement n'est pas uniquement conditionné par la nature, mais par la construction artificielle qu'il lui même mis en place, c'est toute la différence et la difficulté de gestion qui en résulte qui est "son conditionnement"propre...

ainsi vous avez raison, tout ce qui fonctionne n'est pas nécessairement bon et tout ce qui plait n'est pas nécessairement utile et profitable à la personne humaine...

pour que l'homme détermine son agir sans être conditionné à tort par ce qu'il a lui même mis en place, il lui faut faire des choix, mais les choix sont-ils encore possibles ?

 

 

Modifié par zeugma
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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, zeugma a dit :

voici une explication qui tout en n'étant point fausse, nécessite une certaine explicitation...

la notion de comportement induit, dans une succession d'actes et de conformités morales légales ou tacites, une reconnaissance mutuelle...

 pour les animaux, ce comportement est "conditionné" par le milieu naturel, pour l'homme, (animal autodéterminé par son intelligence et sa volonté spécifique), ce comportement n'est pas uniquement conditionné par la nature, mais par la construction artificielle qu'il lui même mis en place, c'est toute la différence et la difficulté de gestion qui en résulte qui est "son conditionnement"propre...

ainsi vous avez raison, tout ce qui fonctionne n'est pas nécessairement bon et tout ce qui plait n'est pas nécessairement utile et profitable à la personne humaine...

pour que l'homme détermine son agir sans être conditionné à tort par ce qu'il a lui même mis en place, il lui faut faire des choix, mais les choix sont-ils encore possibles ?

 

 

J’ai bien peur que l’Homme ne soit pas aussi libre dans ses choix comportementaux que ce que voudrait bien lui faire accroire son égo surdimensionné et que c’est, surtout er avant tout, sa nature animale qui le contrôle.

Non conscient de qui est le vrai maître en son esprit, il n’a aucune raison de se rebeller pour prendre le pouvoir sur lui-même, en faisant appel à sa raison et donc à son intelligence, pour remédier à l’incapacité des lois de la sélection naturelle à s’adapter, du fait de leur inertie aux changements, et donc à l’adapter à un environnement fluctuant bien trop rapidement, du fait de l’évolution galopante de ses techno-sciences,

Laisser entre ses mains les produits toujours plus dangereux des sciences et techniques, car au pouvoir de plus en plus dévastateur, cela pourrait, comme je l’ai déjà  mentionné plusieurs fois sur ce forum, aussi dangereux que de donner une boite d’allumettes à des singes en leur montrant comment les utiliser : ils auraient tôt fait de mettre le feu à la forêt qui les abrite.

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Invité Orbes claire
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Invité Orbes claire
Invité Orbes claire Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, nolibar a dit :

J’ai bien peur que l’Homme ne soit pas aussi libre dans ses choix comportementaux que ce que voudrait bien lui faire accroire son égo surdimensionné et que c’est, surtout er avant tout, sa nature animale qui le contrôle.

Non conscient de qui est le vrai maître en son esprit, il n’a aucune raison de se rebeller pour prendre le pouvoir sur lui-même, en faisant appel à sa raison et donc à son intelligence, pour remédier à l’incapacité des lois de la sélection naturelle à s’adapter, du fait de leur inertie aux changements, et donc à l’adapter à un environnement fluctuant bien trop rapidement, du fait de l’évolution galopante de ses techno-sciences,

Laisser entre ses mains les produits toujours plus dangereux des sciences et techniques, car au pouvoir de plus en plus dévastateur, cela pourrait, comme je l’ai déjà  mentionné plusieurs fois sur ce forum, aussi dangereux que de donner une boite d’allumettes à des singes en leur montrant comment les utiliser : ils auraient tôt fait de mettre le feu à la forêt qui les abrite.

Bonsoir Nolibar,

je suis d'accord avec vous lorsque vous dites que beaucoup d'hommes ne sont pas conscients de qui est le vrai maître en leur esprit, et effectivement, lorsqu'ils n'en sont pas conscients c'est folie que de leur mettre des technologies avancées dans les mains.

Cependant, je dirais que l'homme est en réalité bien plus libre qu'il ne le pense et a des pouvoirs bien plus étendus que ce qu'il croit, mais tout est fait actuellement pour l'empêcher de le voir et d'en prendre conscience: tout est fait pour qu'il n'ait pas à réfléchir.

C'est plutôt un bien tant qu'il n'a pas la raison et l'éthique pour le comprendre.

Mais c'est plutôt un mal quand on veut empêcher toute réflexion chez lui. Les avancées en neurosciences sont intéressantes parce qu'elles commencent à démontrer certaines de ces potentialités. Comme toutes découvertes, il y a le versant positif qui a une visée bienveillante et respectueuse d'une éthique; et il y a aussi le versant négatif qui dévie la découverte vers des buts mercantiles égoïstes et immoraux.

Le plus souvent, nous ne choisissons pas les événements qui nous arrivent, mais nous choisissons toujours comment nous allons y répondre.

Je dirais donc qu'en réalité nous sommes libres, à nous de trouver comment vivre cette liberté ... en disant cela je ne dis pas que c'est facile, je dis juste qu'il faut en prendre conscience et chercher le chemin. :)

 

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zeugma Membre 670 messages
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Il y a 18 heures, Orbes claire a dit :

Le plus souvent, nous ne choisissons pas les événements qui nous arrivent, mais nous choisissons toujours comment nous allons y répondre.

nous choisissons " presque " toujours comment nous allons y répondre, jusqu'à une certaine démotivation, qui ne nous fera plus chercher pourquoi nous devons y répondre, c'est cela que je pointe du doigt ici et dans beaucoup de mes interventions qui vont surement en lasser beaucoup, car je sais que l'habitude de ne plus à avoir à poser un regard critique sur notre conditionnement artificiel, nous contraint à trouver refuge dans le confort et la puissance efficace et efficiente des techno-sciences...qui est pensée juste dans ce but d'ailleurs...

c'est cette pseudo-confiance qui nous fait devenir lentement mais surement consommateurs, pas seulement au niveau pratique, mais aussi au niveau de notre jugement du bien et du vrai qu'il nous faut remettre en cause, car elle n'a rien de fatale...

 

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Invité Orbes claire
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il y a 6 minutes, zeugma a dit :

nous choisissons " presque " toujours comment nous allons y répondre, jusqu'à une certaine démotivation, qui ne nous fera plus chercher pourquoi nous devons y répondre, c'est cela que je pointe du doigt ici et dans beaucoup de mes interventions qui vont surement en lasser beaucoup, car je sais que l'habitude de ne plus à avoir à poser un regard critique sur notre conditionnement artificiel, nous contraint à trouver refuge dans le confort et la puissance efficace et efficiente des techno-sciences...qui est pensée juste dans ce but d'ailleurs...

c'est cette pseudo-confiance qui nous fait devenir lentement mais surement consommateurs, pas seulement au niveau pratique, mais aussi au niveau de notre jugement du bien et du vrai qu'il nous faut remettre en cause, car elle n'a rien de fatale...

 

nous choisissons toujours comment nous allons réagir, si la démotivation nous gagne c'est qu'à un moment donné nous faisons le choix de la laisser nous gagner ! ... baisser les bras, c'est choisir de ne plus se battre; et on peut choisir d'arrêter de se battre parce que nous acceptons et adoptons la croyance que nous ne pouvons rien faire... mais ce n'est qu'une croyance qu'on choisit de faire sienne .... parfois on peut aussi choisir de ne pas choisir.

La conscience de soi et la confiance en soi nous permettent de faire les meilleurs choix, alors que l'influençabilité et le mal-être nous amènent à faire des choix désastreux.

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zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
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sur votre constat générale je suis d'accord, si on choisi de ne plus choisir...cela revient à ne plus choisir quand même...

si nous ne "croyons plus que le choix est utile, voir nécessaire...on ne choisi plus...

si on adopte cette croyance pour ne plus avoir à choisir....on ne choisi plus...

par contre ce que vous dites ensuite est très juste, le fait de retrouver des bases personnelles qui nous font redécouvrir notre place unique au sein du groupe, nous conduit à poser des choix qui en plus d'être personnels sont aussi ceux qui peuvent aider d'autres personnes à formuler les leurs...pas en imitant ces choix mais en faisant eux mêmes leur propres choix....là vous avez vraiment perçu le centre de la responsabilisation personnelle...

c'est pourquoi il est indispensable de ce questionner sur les biens faits du conditionnement naturel et artificiel...

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Invité Orbes claire
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Invité Orbes claire
Invité Orbes claire Invités 0 message
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il y a 31 minutes, zeugma a dit :

sur votre constat générale je suis d'accord, si on choisi de ne plus choisir...cela revient à ne plus choisir quand même...

si nous ne "croyons plus que le choix est utile, voir nécessaire...on ne choisi plus...

si on adopte cette croyance pour ne plus avoir à choisir....on ne choisi plus...

par contre ce que vous dites ensuite est très juste, le fait de retrouver des bases personnelles qui nous font redécouvrir notre place unique au sein du groupe, nous conduit à poser des choix qui en plus d'être personnels sont aussi ceux qui peuvent aider d'autres personnes à formuler les leurs...pas en imitant ces choix mais en faisant eux mêmes leur propres choix....là vous avez vraiment perçu le centre de la responsabilisation personnelle...

c'est pourquoi il est indispensable de ce questionner sur les biens faits du conditionnement naturel et artificiel...

Chère Zeugma,

ne plus choisir est encore un choix

et pour adopter une croyance on choisit encore (souvent il s'agit d'une accumulation de petits choix)

l'alcoolique a choisi d'adopter la croyance que l'alcool va le sauver de ou va lui procurer quelque chose, il choisit donc de boire le verre servi jusqu'à un moment T, ensuite il choisit de laisser la bouteille choisir à sa place.... on peut lui trouver toutes les excuses qu'on veut et tout un passé lourd, mais il n'empêche que la croyance vient d'un choix, et qu'en fait ce choix lui et toujours présenté

Vous même vous choisissez la croyance qui vous fait répondre à tel forumeur de telle façon et à tel autre d'une autre façon, mais ce n'est qu'une croyance que vous choisissez, et celle-ci en retour vous amène à faire un choix quant à vos réponses.

 

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zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 9 minutes, Orbes claire a dit :

l'alcoolique a choisi d'adopter la croyance que l'alcool va le sauver de ou va lui procurer quelque chose, il choisit donc de boire le verre servi jusqu'à un moment T, ensuite il choisit de laisser la bouteille choisir à sa place....

chère Orbe claire...pouvez vous comprendre que le conditionnement puisse en venir à déterminer votre choix au point où justement ce conditionnement prend la place de la sensibilisation à votre propre survie et à votre bien être en général...? si le choix personnel et prudent suffisait, il n'y aurait aucune loi de prohibition ni d'interdiction...voyez-vous ?

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Invité Orbes claire
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Invité Orbes claire
Invité Orbes claire Invités 0 message
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Le conditionnement vient du fait que vous choisissez d'être conditionné, parce que vous avez choisi la croyance que si vous faites ce qui est demandé ça va bien se passer pour vous ou vous allez en retirer un bénéfice ... mais, évidemment, lorsque vous choisissez de vous soumettre à tel conditionnement ou à telle habitude, l'effet rétroactif est que cela endort votre conscience et votre capacité à faire un autre choix plus judicieux, donc vous restez sur votre choix initial parce que vous avez oublié que vous pouviez faire autre chose.

une bonne connaissance de soi et une bonne confiance en soi permettent d'accepter de faire une place à l'autre.

les lois prohibitives ont ceci d'intéressant qu'elles font croire qu'elles doivent penser à la place des gens ... mais toute loi doit avoir ses nuances ... et une éducation à la conscience de soi et de l'autre pour chacun permettrait de rendre inutile ces lois.

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zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 8 minutes, Orbes claire a dit :

et une éducation à la conscience de soi et de l'autre pour chacun permettrait de rendre inutile ces lois.

tout à fais d'accord, je soulignais juste avant que le poids du conditionnement dû à une addiction, (alcool drogue ou tout autres..et il y en a plein d'autres) fait que le sens même du choix devient comme reléguer par une habitude, un réflexe conditionné si vous voulez, qui n'enlève rien au fait que ce soit bien vous qui posiez l'acte, mais qui le relativise quand à l'intelligibilité que vous en avez ...

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Invité Orbes claire
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Invité Orbes claire
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Posté(e)
il y a 1 minute, zeugma a dit :

tout à fais d'accord, je soulignais juste avant que le poids du conditionnement dû à une addiction, (alcool drogue ou tout autres..et il y en a plein d'autres) fait que le sens même du choix devient comme reléguer par une habitude, un réflexe conditionné si vous voulez, qui n'enlève rien au fait que ce soit bien vous qui posiez l'acte, mais qui le relativise quand à l'intelligibilité que vous en avez ...

oui, je comprends, cependant dans une addiction, il y a en amont un choix de faire taire son libre penser pour une raison y ou x, tant que c'est une habitude, il y a moyen de faire d'autre choix plus facilement, lorsque cela devient une dépendance, le choix devient plus difficile et il est nécessaire de se faire aider.

mais même dans des addictions, j'ai rencontré des personnes qui ont décidé de faire des choix plus judicieux. Cette notion de choix me paraît importante à mettre en avant chez toute personne, quelle que soit cette personne et le conditionnement ou l'addiction ou l'habitude qu'elle a accepté.

bon w-e Zeugma

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