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La pensée et l'absurde


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J'ai bien peur qu'a trop penser on aboutisse infailliblement au sentiment de l'absurde.

D'ou les distractions et les croyances ( étant entendu que les croyants ne pensent pas, ou plus, ils croient )

A moins bien sur de penser a coté, de travers.

Et si on se refuse aux distractions et aux croyances, le seul autre moyen d'etre un peu heureux serait de vivre dans la contemplation, c'est a dire se refuser a penser, a analyser.

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
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Bof, c'est trop facile de dire quue les croyants ne penseraient pas.

De plus, adhérer à sa propre pensée, qu'est-ce d'autre que de s'y impliquer en y croyant ?

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Quand on croit avoir trouvé la cause de tout, ainsi que la finalité, on ne pense plus, si ?

Penser n'est pas adhérer a sa pensée, penser c'est chercher sans avoir abouti.

Mais aboutir a l'absurde n'est pas vraiment aboutir.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 158 messages
forumeuse acharnée,
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C'est ce que se disent les bouddhistes.Ils trouvent que nous sommes trop accaparés par le matérialisme ou la recherche usante des plaisirs alors que l'essentiel de l'univers est composée de vide;Ainsi, ils font zazen en méditant c'est à dire ils essaient d'atteindre l'état de sérénité par le vide de la pensée au travers de la méditation. et quand il ont trouvé la voie de la sérénité par la méditation,ils sont arrivés à l'état d'éveil.

Bon nombre de philosophes(Platon,Cioran,....) en sont arrivés au même point de réflexion...C'est à dire au fait que la vie est absurde.

Il ne reste pour moi qu'une voie qui n'a pas été explorée:

le fait de considérer comme une chance inouïe (ou une malchance atroce ça dépend des circonstances),une expérience mémorable que ce petit tas de poussière et d'eau,venu du fin fond de l'univers et du fin fond des âges, que chacun de nous est, se soit incarné pour avoir vaguement conscience d'être,avant de retourner à son état primitif et inerte.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Je comprends ton questionnement swam, et je pense qu'il vise juste. Le croyant est avant tout celui qui, en désespoir de cause, se tourne vers l'idée d'un Créateur ultime, peut-être pour ne pas perdre la raison face au spectacle quotidien de sa solitude et condition existentielle misérable, sur laquelle il a trop réfléchi. Je pense que la différence entre le croyant et l'athée, en dehors de ceux qui suivent bêtement les principes de la religion ou de l'athéisme par tradition/mimétisme, est que le croyant appréhende sa condition existentielle tandis que l'athée la connaît seulement. C'est une chose de savoir que le feu brûle, et c'en est une autre de se brûler réellement la main.

N'aurions-nous en dernière instance qu'une espèce de choix entre Cioran/Caraco et Dieu?

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 158 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Oui ,je le pense très sincèrement.

Le diable au milieu n'est qu'une invention pour donner une image nette de ce qui blesse dans le monde.Le feu,la méchanceté,la cruauté,le caractère implacable du cataclysme etc...Mais ces éléments mauvais existent en l'état dans la nature sans que les autres espèces aient eu besoin de moraliser la chose.

Des mâles se battent à mort chez les lions ou chez les buffles,le léopard fait "mal" à la gazelle quand il l'égorge,le feu du volcan en éruption dévore les bons comme les méchants dans la ville qui est en contrebas.Le tremblement de terre détruit jusqu'à l'église...

Je pense que l'esprit humain a toujours dénié l'absurdité de sa présence ici en s'inventant des Dieux.

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C'est ce que se disent les bouddhistes.Ils trouvent que nous sommes trop accaparés par le matérialisme ou la recherche usante des plaisirs alors que l'essentiel de l'univers est composée de vide;Ainsi, ils font zazen en méditant c'est à dire ils essaient d'atteindre l'état de sérénité par le vide de la pensée au travers de la méditation. et quand il ont trouvé la voie de la sérénité par la méditation,ils sont arrivés à l'état d'éveil.

Bon nombre de philosophes(Platon,Cioran,....) en sont arrivés au même point de réflexion...C'est à dire au fait que la vie est absurde.

Il ne reste pour moi qu'une voie qui n'a pas été explorée:

le fait de considérer comme une chance inouïe (ou une malchance atroce ça dépend des circonstances),une expérience mémorable que ce petit tas de poussière et d'eau,venu du fin fond de l'univers et du fin fond des âges, que chacun de nous est, se soit incarné pour avoir vaguement conscience d'être,avant de retourner à son état primitif et inerte.

Je vois pas que ce serait une chance d'etre, au beau milieu de l'absurde.

Sinon pour Platon, tu es sure ?

Ce n'est pas du tout ce que j'ai cru comprendre en le lisant.

Notamment sa doctrine des idées ne laisse pas de place a l'absurde.

Mais peut etre fais tu simplement référence a l'allégorie de la caverne:

Ce monde ne serait qu'une qu'une pale copie, une ombre portée, de l'ultime réalité, celle des idées pures.

Pour les Bouddhistes en effet, la pensée est néfaste, perturbatrice, pour atteindre l'éveil spirituel.

Un peu comme si elle tournait en rond.

Je comprends ton questionnement swam, et je pense qu'il vise juste. Le croyant est avant tout celui qui, en désespoir de cause, se tourne vers l'idée d'un Créateur ultime, peut-être pour ne pas perdre la raison face au spectacle quotidien de sa solitude et condition existentielle misérable, sur laquelle il a trop réfléchi. Je pense que la différence entre le croyant et l'athée, en dehors de ceux qui suivent bêtement les principes de la religion ou de l'athéisme par tradition/mimétisme, est que le croyant appréhende sa condition existentielle tandis que l'athée la connaît seulement. C'est une chose de savoir que le feu brûle, et c'en est une autre de se brûler réellement la main.

N'aurions-nous en dernière instance qu'une espèce de choix entre Cioran/Caraco et Dieu?

Appréhende dans le sens d'avoir peur, si je te comprend bien.

Cependant, j'imagine que l'on puisse trouver un certain apaisement dans le fait de considérer que tout est absurde.

Ne plus rien désirer.

Oui ,je le pense très sincèrement.

Le diable au milieu n'est qu'une invention pour donner une image nette de ce qui blesse dans le monde.Le feu,la méchanceté,la cruauté,le caractère implacable du cataclysme etc...Mais ces éléments mauvais existent en l'état dans la nature sans que les autres espèces aient eu besoin de moraliser la chose.

Des mâles se battent à mort chez les lions ou chez les buffles,le léopard fait "mal" à la gazelle quand il l'égorge,le feu du volcan en éruption dévore les bons comme les méchants dans la ville qui est en contrebas.Le tremblement de terre détruit jusqu'à l'église...

Je pense que l'esprit humain a toujours dénié l'absurdité de sa présence ici en s'inventant des Dieux.

Un monde hostile ne serait pas forcément absurde, ce qui le serait avec certitude c'est l'impossibilité de communier entre les consciences.

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vapo20 Membre 469 messages
Forumeur forcené ‚
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Bof, c'est trop facile de dire quue les croyants ne penseraient pas.

De plus, adhérer à sa propre pensée, qu'est-ce d'autre que de s'y impliquer en y croyant ?

oui tout à fait , dans l'absolu , tout est croyance .... n'est ce pas scientifiquement prouvé qu'une partie du cerveau dans son travail , est dédié à alimenter toute croyance ... bref ...

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Quand on croit avoir trouvé la cause de tout, ainsi que la finalité, on ne pense plus, si ?

C'est-a-dire qu'il est incontestable que croire en une religion implique plus ou moins d'adhérer a son discours, discours qui a évidemment une portée philosophique on va dire.

Donc ça dépend un peu de ce qu'on entend par "philosophie".

En ce qui le concerne par exemple, je ne crois pas en Dieu, donc je vois tout ce à quoi tu objectes comme des "préjugés", des présupposés... que donc je suis supposé pouvoir en droit remettre en question.

Mais on a aussi le droit de croire en ce qu'on veut sans pour autant être taxé d'incapacité à penser, voire à philosopher. Les religieux ne remettent pas en cause certaines choses, mais peuvent penser avec finesse et justesse sur d'autres. Est-ce que c'est encore de la philosophie, c'est la question.

Est-ce que la transcendance est admise en philosophie ? A mon sens non au niveau de l'explication : la transcendance n'explique rien. Donc on peut l'admettre en tant que croyance et admettre ainsi les croyances, mais à condition je trouve que celles-ci n'amènent pas par raisonnement a d'autres croyances...

Et c'est là que ça devient embarrassant de considérer la religion colle une philosophie a part entière...

Penser n'est pas adhérer a sa pensée, penser c'est chercher sans avoir abouti.

Mais aboutir a l'absurde n'est pas vraiment aboutir.

Penser n'est pas adhérer a sa pensée ca se discute, même le temps de la recherche.

Et une fois qu'on a compris ou cru comprendre quelque chose, que fait-on d'autre que d'y croire ? Et ce quel que soit le doute (général) qui puisse éventuellement nous amener à un sentiment d'absurdité, on n'est pas "détaché" de ce qu'on pense dés qu'on est impliqué par nos pensées, et donc dés qu'on philosophe.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 158 messages
forumeuse acharnée,
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Le seul avantage d'exister dans ce monde absurde est de jouir pleinement de l'instant présent,le seul qui soit absolument à nous.

Et encore le fait que j'en profite ou pas dépend aussi des circonstances dans lesquelles je me trouve;En effet,tu feras aisément la différence entre l'instant où tu te reçois un piano sur la tête et l'instant où tu dégustes la plus sublime mousse au chocolat que tu aies goûtée.

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sachezchasser Membre 23 messages
Baby Forumeur‚
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Si on arrive à un sentiment d'absurde à un moment ou un autre dans quelconques disciplines c'est peut être due à une cause plutôt relevant de l’émotionnel comme une perte de motivation, un changement de vision de la vie ou que sais je encore.

La réflexion ne peut pas représenter la seule cause de son effondrement, ça paraît logique (du moins pour moi) qu'il y ai une cause exterieur.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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Appréhende dans le sens d'avoir peur, si je te comprend bien.

Cependant, j'imagine que l'on puisse trouver un certain apaisement dans le fait de considérer que tout est absurde.

Ne plus rien désirer.

Pas forcément au sens d'avoir peur. Peut-être le croyant a-t-il une conscience plus aigüe de la situation existentielle de l'être humain (ce que je soupçonne) tandis que l'athée en a une appréhension plus intellectuelle et dénuée d'affects. Si il s'agissait d'une simple peur alors la croyance serait un symptôme, mais c'est plus subtil que cela : c'est une peur universelle lorsqu'on a traversé un certain nombre d'étapes. Il ne faut jamais croire ceux qui vous disent qu'ils n'ont pas peur de la mort parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils disent.

oui tout à fait , dans l'absolu , tout est croyance .... n'est ce pas scientifiquement prouvé qu'une partie du cerveau dans son travail , est dédié à alimenter toute croyance ... bref ...

Intéressant, vision du monde dans laquelle j'ai moi-même versé quelques temps, mais à propos de laquelle j'avoue ne plus trop être sûr. Il y a tout de même intuitivement une différence entre aller chez le médecin et aller chez un guérisseur-charlatan. Toute la difficulté c'est de trouver des catégories suffisamment générales et abstraites pour rendre compte de ces différences dans la valeur de vérité de certaines croyances au détriment d'autres. C'est le travail de l'épistémologie.

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Si on arrive à un sentiment d'absurde à un moment ou un autre dans quelconques disciplines c'est peut être due à une cause plutôt relevant de l’émotionnel comme une perte de motivation, un changement de vision de la vie ou que sais je encore.

La réflexion ne peut pas représenter la seule cause de son effondrement, ça paraît logique (du moins pour moi) qu'il y ai une cause exterieur.

L'émotionnel a évidemment une trés grande part.

C'est par l'émotionnel que l'on conçoit l'absurde.

Il y a la réflexion, et le résultat de la réflexion est évalué par l'émotionnel.

Le seul avantage d'exister dans ce monde absurde est de jouir pleinement de l'instant présent,le seul qui soit absolument à nous.

Et encore le fait que j'en profite ou pas dépend aussi des circonstances dans lesquelles je me trouve;En effet,tu feras aisément la différence entre l'instant où tu te reçois un piano sur la tête et l'instant où tu dégustes la plus sublime mousse au chocolat que tu aies goûtée.

Autrement dit: Carpe Diem ou Zen,soyons Zen.

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Pas forcément au sens d'avoir peur. Peut-être le croyant a-t-il une conscience plus aigüe de la situation existentielle de l'être humain (ce que je soupçonne) tandis que l'athée en a une appréhension plus intellectuelle et dénuée d'affects. Si il s'agissait d'une simple peur alors la croyance serait un symptôme, mais c'est plus subtil que cela : c'est une peur universelle lorsqu'on a traversé un certain nombre d'étapes. Il ne faut jamais croire ceux qui vous disent qu'ils n'ont pas peur de la mort parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils disent.

Il y a plusieurs types de croyants et plusieurs types d'athées, donc difficile de généraliser.

En tout cas je n'identifie pas la peur de la mort avec le sentiment de l'absurde.

Que nous soyons mortels, que tout ait un début et une fin, ce n'est pas cela l'absurde.

Plutot ceci:

Que signifie etre, est ce qu'il y a la possibilité d'etre, est-il souhaitable d'etre ?

La question n'est pas nouvelle, deja Shakespeare:

"Etre ou ne pas etre, telle est la question".

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CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
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Si on est athée et si cet athéisme vient d'une réflexion sur la condition de l'être humain, c'est effectivement que l'on a conclut par l'absurdité de l'existence.

Nous sommes des êtres vivants dont le seul point final est la mort totale par la mort de notre corps (donc de tout ce qu'on est) après une durée de vie variable mais donc limitée. Nous ne sommes là que pour perpétuer l'espèce jusqu'à ce qu'elle même disparaisse comme toutes les autres.

Alors on doit se contenter de l'éphémère. En pensant, méditant et en goûtant à tous les plaisirs sensoriels. Et avec un modération conforme à la prévention si on veut qu'ils durent.

Donc on peut continuer à penser avec plaisir même si on sait l'absurdité des choses. Il suffit de prendre en compte l'éphémère et le contingent comme des valeurs absolues.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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L'absurdité c'est l'absence de sens, de projet, de but à l'existence, à l'espèce ou à l'univers. Il me semble que c'est bien à la base notre condition mortelle qui nous fait entretenir un tel sentiment. En tous cas tu ne peux pas faire comme si notre condition mortelle (mais aussi notre solitude existentielle) n'étaient pas liées au problème de l'absurde.

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CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

L'absurdité c'est l'absence de sens, de projet, de but à l'existence, à l'espèce ou à l'univers. Il me semble que c'est bien à la base notre condition mortelle qui nous fait entretenir un tel sentiment. En tous cas tu ne peux pas faire comme si notre condition mortelle (mais aussi notre solitude existentielle) n'étaient pas liées au problème de l'absurde.

Je ne saisis pas en quoi je suis en contradiction avec ton commentaire. Parce que je lie parfaitement notre condition de mortel avec son absurdité. Mais il est vrai qu'en tant qu'athée, je pose cette absurdité comme une valeur absolue. C'est peut-être ce qui nous différencie.

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Invité Invités 0 message
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Je ne saisis pas en quoi je suis en contradiction avec ton commentaire. Parce que je lie parfaitement notre condition de mortel avec son absurdité. Mais il est vrai qu'en tant qu'athée, je pose cette absurdité comme une valeur absolue. C'est peut-être ce qui nous différencie.

Je pense que c'est a moi que quasi-modo s'adressait.

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L'absurdité c'est l'absence de sens, de projet, de but à l'existence, à l'espèce ou à l'univers. Il me semble que c'est bien à la base notre condition mortelle qui nous fait entretenir un tel sentiment. En tous cas tu ne peux pas faire comme si notre condition mortelle (mais aussi notre solitude existentielle) n'étaient pas liées au problème de l'absurde.

Je comprend que pour certains ce soit la briéveté de leur vie qui représente pour eux l'absurde.

Mais s'ils déplorent leur condition de mortels, c'est qu'ils se sentent vivre, qu'ils se sentent etre, qu'ils se sentent intégrés et heureux.

Ne pas trouver sa place dans ce monde, c'est la qu'est l'absurde il me semble.

Et si tout a une fin, tout se transforme également.

On peut meme penser a la réincarnation et au Karma, tout en étant athée.

Mais dans ce cas c'est une issue a l'absurde.

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C'est le monde lui-meme qui semble absurde, pas vraiment le fait de devoir le quitter.

C'est toute la pensée de Cioran, je crois, celle de Camus aussi.

Nous échangeons des mots, mais combien de personnes sont capables de vous toucher, meme légèrement ?

Et combien de personnes estimez vous pouvoir toucher, effleurer ?

J'ai bien peur que ce ne soit toujours que des distractions tout ça.

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