La nuit avec ma femme...

Pour la première fois depuis le décès de Marie Trin­ti­gnant en 2003, Samuel Benche­trit se livre sans détour. Il publie La Nuit avec ma femme, un récit boule­ver­sant sur sa vie d’homme et de père endeuillé.

“C’était la personne que j’ai­mais le plus, c’était mon premier amour, et elle morte”.

Les mots de Samuel Benche­trit dans les colonnes de Elle sont sans appel. Mais le réali­sa­teur et écri­vain se libère ainsi d’an­nées de silence depuis la tragique dispa­ri­tion de Marie Trin­ti­gnant. Jamais, depuis le drame de Vilnus en 2003, son ex-mari ne s’était exprimé à ce sujet. C’est fina­le­ment par l’écri­ture qu’il a choisi de livrer ses émotions et racon­ter comment il a vécu l’après, avec son fils Jules, orphe­lin de sa maman à l’âge de 5 ans.

Samuel Benche­trit dit avoir “beau­coup souf­fert avec ce livre” mais c’est à la demande de son fils et de Jean-Louis Trin­ti­gnant qu’il s’est résolu à publier La Nuit avec ma femme (édition Plon/Julliard). Il y explore “une histoire de la violence faite aux femmes racon­tée par un homme” et dont il a lui-même “subi les consé­quences”.

Au moment de la mort de Marie Trin­ti­gnant, le couple s’était séparé et Samuel Benche­trit qui tentait de s’en remettre a été “dévasté par sa mort, alors que (mon) coeur était encore triste de la sépa­ra­tion”.

Un drame qu’il a tout de suite partagé avec leur fils, sur les conseils d’un ami méde­cin. Il fallait “ne lui lais­ser aucun espoir, lui faire comprendre qu’il ne la rever­rait plus, même si elle appa­rais­sait dans ses rêves” confie l’au­teur qui a égale­ment souhaité que le petit Jules assiste à l’en­ter­re­ment “pour l’après, pour plus tard”. Liés par la peine, père et fils comme “deux pauvres mecs avec un tel fait divers sur le dos” ont fini par “avoir un certain cynisme tous les deux, pour désa­cra­li­ser notre dame”.

Malgré le manque et l'absence, Samuel Benche­trit veut racon­ter dans son livre que son “histoire avec Marie n’est pas termi­née”. Parfois, “la nuit ou dans un parfum” il essaye de “faire exis­ter un peu l’être perdu”.

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Marie Trintignant etait de celles qui preferaient les bad boys, vraisemblablement.

Bien mal lui en a pris.

C'est une très bonne chose de dire au petit que sa maman est morte ( même si à cette âge la ) .... on a beaucoup de mal à comprendre ce que signifie vraiment ce mot .

Certaines personnes préfèrent se taire , ne donnant pas ainsi à leur enfant , l' occasion de faire leur deuil ....

Marie Trintignant etait de celles qui preferaient les bad boys, vraisemblablement.

Bien mal lui en a pris.

Franchement Swam... C'est tout ce que cela t'inspire !

Marie Trintignant etait de celles qui preferaient les bad boys, vraisemblablement.

Bien mal lui en a pris.

Ton problème ne vient peut être pas de ton romantisme, mais plus vraisemblablement du fait que tu dis beaucoup de conneries .

Franchement Swam... C'est tout ce que cela t'inspire !

A l'epoque, sur un autre forum, j'avais dit tout le mal que je pensais des hommes qui battent les femmes, meme passionnellement:

Je me suis fait incendié par des femmes qui adoraient Bertrand Cantat.

Ton problème ne vient peut être pas de ton romantisme, mais plus vraisemblablement du fait que tu dis beaucoup de conneries .

Alors que toi tu es un homme sans probleme.

A l'epoque, sur un autre forum, j'avais dit tout le mal que je pensais des hommes qui battent les femmes, meme passionnellement:

Je me suis fait incendié par des femmes qui adoraient Bertrand Cantat.

Ce n'est pas non plus l'objet de ce bouquin !

Ce n'est pas non plus l'objet de ce bouquin !

J'ai bien compris, mais j'avais envie d'exprimer cela.

J'ai bien compris, mais j'avais envie d'exprimer cela.

Toi qui ouvre des topics sur "le romantisme", etc...

Tu as encore beaucoup à découvrir sur la notion d'amour, de bienveillance, de résilience..

Alors que toi tu es un homme sans probleme.

Je n'ai certainement pas ton inconséquence dans mes affirmations ! Est ce que tu peux nous donner la liste de tous les bad boys que Marie Trintignant aurait fréquentés, quelle est la définition d'un bad boy et qu'elle la probabilité, par rapport au reste de la population, qu'il batte sa femme à mort ? J'attends avec une grande impatience ta démonstration magistrale sur ce sujet !

Un homme n'a aucune excuse pour battre une femme.

Et, un "vrai" bad boy, un "dur",(ahahaha...désoler ceux qui se qualifient comme ça me font toujours rire...) bon, pas un psychopathe hein ...juste l'honnête dur qui a suffisamment d'assertivité pour que personne prenne le risque de lui marcher sur les "tactical boots" ... ne frappera jamais une femme parceque 1. ça flingue une réputation et 2.ça crée une image de lâche qui met en danger la place de dominant...

Je pense qu'à très forte dose ; l' alcool peut transformer un homme ( ou une femme ) en monstre . Je suis sûr que Cantat n'a pas voulu tuer cette femme . Il existait d'autre façon bien plus ( discrète de le faire ) .

Alcool + colère = cocktail mortel ( parfois ) . Ce n' est pas la première fois que ça arrive , malheureusement .

Oui on est d'accord l'alcohol transforme un tapis volant en serpillière...

Mais franchement qui manquerait de respect à une femme qui accepte de venir dormir en disant des douceurs alors que on pue comme une usine petrochimique....

Au delà du fait divers sordide que je ne suis pas à même de juger ; même si évidemment, je ne peux qu'être indignée d'un tel gâchis.......

J'y vois l'amour : celui d'un père envers son fils et celui d'un homme envers son ex-amoureuse.

"Un drame qu’il a tout de suite partagé avec leur fils, sur les conseils d’un ami méde­cin. Il fallait “ne lui lais­ser aucun espoir, lui faire comprendre qu’il ne la rever­rait plus, même si elle appa­rais­sait dans ses rêves”....

Ce père, en grande souffrance, voulant permettre à son fils de se construire, le mieux possible, malgré ce drame.

"Malgré le manque et l'absence, Samuel Benche­trit veut racon­ter dans son livre que son “histoire avec Marie n’est pas termi­née”. Parfois, “la nuit ou dans un parfum” il essaye de “faire exis­ter un peu l’être perdu”.

Cet homme, en manque de celle qu'il a tant aimée, au point de la "réincarner" à travers ce bouquin.