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Anna Kronisme

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 474 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
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Ce n'est pas un souhait, moi contrairement à toi, je pense que l'esprit et le corps sont deux choses distinctes, et je ne parle pas de religion. Comment expliquer qu'yeux fermés on peut se voir, entendre voir de l'autre coté du mur?

Je ne dis pas que j'ai raison, comment expliquer que des chocs violents ou les gens sont cliniquement morts, racontent eux mêmes comment les secours sont intervenus , comment ils ont vu ceux ci sortir leur propre corps inconscient etc...

Je sais aussi que lorsqu'on parlent de choses qui sortent du rationnel et du contexte bien établi , on dérange remettant en cause toutes hypothèses précédentes.

C'est pourquoi avant d'affirmer, je dis que la vérité d' aujourd'hui ne sera pas celle de demain et qu'il faut rester humble. Avant toute contradiction de l'ordre établi conduisait aussi en psychiatrie.:)

Si on raisonnait par l'absurde en pensant que justement les deux sont distincts?

On a le droit de rêver....:)

J'ai vécu cette expérience, et ça change la vision des choses.

C'est même plutôt positif, on devient hyper fataliste et serein sur l'avenir, pas immortel mais apaisé.

Il est courant de distinguer le corps de l'esprit, ou le physique du psychisme. J'en ai bien conscience, ainsi que de l'existence des pouvoirs liés à l'imaginaire et à la divination, utiles au réalisme et à la connaissance.

Au-delà des croyances concernant seulement l'immatérialité, je souligne que le physique a justement naturellement pour objectif de servir le psychisme grâce aux facultés perceptives de ses sens ainsi qu'à ses aptitudes motrices, organiques et communicatives entre autres (donc relationnelles) et de contribuer à sa liberté, que les handicaps physiques peuvent en revanche restreindre. Je suggère par là que l'amour à l'égard du psychisme ne conduit pas forcément au mépris du physique, au contraire.

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 474 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
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Je sais aussi que lorsqu'on parlent de choses qui sortent du rationnel et du contexte bien établi , on dérange remettant en cause toutes hypothèses précédentes.

Avant toute contradiction de l'ordre établi conduisait aussi en psychiatrie.:)

Les croyances d'ordre spirituel sont loin à l'heure actuelle de mener systématiquement à la psychiatrie. Il peut être quand même judicieux de réussir à les accorder à la rationalité et aux connaissances acquises.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
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Merci beaucoup pour ces observations, Dompteur. Je ne manque pas de faire un rapprochement avec Kant, même si le philosophe de Königsberg fait le constat inverse dans l'exemple du petit enfant. Le petit enfant commence par parler de lui à la 3e personne, puis il apprend qu'assez tard à dire Je :

"Il faut remarquer que l'enfant, qui sait parler déjà assez correctement, ne commence qu'assez tard (peut-être un an après) à dire Je ; avant, il parle de soi à la troisième personne (Charles veut manger, marcher, etc.) ; et il semble pour lui qu'une lumière vienne de se lever quand il commence à dire Je ; à partir de ce jour, il ne revient jamais à l'autre manière de parler. Auparavant, il ne faisait que se sentir, maintenant, il se pense" (Anthropologie d'un point de vue pragmatique, p. 1).

Merci pour cette observation Tison, je ne connaissais pas cette réflexion de Kant.

Cela dit, j’ai l’avantage sur Kant de réfléchir à partir d’une expérience intime avec une jeune enfant. Et j’affirme que d’abord, l’enfant ne parle à aucune personne ! C’est-à-dire que sa parole est plutôt de l’ordre du cri, il n’articule pas encore sa volonté selon l’enchevêtrement des personnes et des objets impliqués : « lait ! », « caca ! », « encore jouer ! », etc. Ensuite le parent introduit la 3e personne qui se glisse entre l’enfant et lui-même, puis l’enfant intériorise ce curieux personnage. C’est-à-dire que, entraîné par ses parents, il apprend non plus à seulement conceptualiser ce personnage par la troisième personne, mais carrément à endosser son costume, à jouer le personnage – ce qui se manifeste par l’usage de la première personne.

Quant à l’idée du retour impossible, il est intéressant tout de même de noter que la vie publique a souvent pour effet d’engendrer chez les hommes une sorte de superego, c’est-à-dire de leur faire développer un personnage supplémentaire qui vient se surimposer à leur ego lorsqu’ils ont effectivement à jouer devant un public. Or, lorsque ces individus acquièrent une conscience particulièrement aigue de ce phénomène, il leur arrive alors de parler d’eux à la troisième personne, comme c’était le cas de César ou de Napoléon par exemple. Ce procédé ne peut manquer de faire comprendre à ceux qui fréquentent de tels hommes qu’ils doivent composer avec ce tiers personnage qui s’immisce entre eux, exactement comme le fait un parent avec son enfant, sauf que le rapport est inversé. Où l’est-il vraiment ? L’apparition du personnage de l’un des protagonistes – dictateur ou enfant – ne conditionne-t-il pas du coup l’apparition du personnage de l’autre ? Avec le personnage, n’est-ce pas toute la scène d’un théâtre qui vient de faire son apparition entre les protagonistes ?

Autre remarque : le retour à la troisième personne est un procédé humoristique assez formidable pour mettre en relief l’inanité d’un individu qui ne vit son ego que comme fin, comme en une manière de montrer à quel point un tel individu est dépossédé de lui-même par l’attention exclusive qu’il porte à son ego.

Mais peu importe. L'ego serait donc l'idée, la représentation, le masque, l'image plus ou moins déformée que nous nous faisons de ce que nous sommes (complexe de supériorité ou d'infériorité).

Du point de vue de l'histoire de la philosophie, ce concept est très moderne et ne pouvait faire son apparition avant l'ego cogito cartésien, véritable point de départ de la conscience de soi et de l'individualisme occidental. Ce concept d'ego est inconnu chez les grecs, en dépit du fameux "Connais-toi toi-même" qui signifiait en fait : "n'oublie pas que tu n'es pas un dieu", et en dépit du "souci de soi" grec. Sans doute parce que, chez les Grecs et bien d'autres populations dites primitives, la conscience collective prévalait toujours sur la conscience de soi. La question de la relation juste ne se posait alors, et ne pouvait se poser, en terme d'ego.

Oui. Remarque bien que les hommes des temps anciens élevaient probablement leurs enfants exactement de la façon que nous, excepté que le théâtre de l’identité était régi par des règles strictes. Si bien que le rapport de soi à soi devait se définir sous le signe de l’observance ou non de ces règles. Sous le christianisme, cela est clair : il y a le malin et la lumière en soi. Et cela n’est pas absent non plus chez les grecs. Platon avait cette image (dans le Phèdre) de l’âme comme attelage mené par un cheval noir (passions) et un cheval blanc (élans nobles).

Aussi simpliste que soit ce schéma, il n’en délimite pas moins de manière claire où se situent la part individuelle, terrestre, personnelle de soi, et la part divine, impersonnelle de soi. Par la suite, avec l’entrée dans l’ère moderne, arrive le règne de l’ambiguïté : on professe que tout n’est pas noir ou blanc, que les grandes règles morales sont relatives, etc. Si bien que le rapport de soi à soi devient problématique : où m’arrête-je ? Où commence la société ? Où puis-je trouver un point d’appui ? Avec Descartes, c’est de toute évidence cette chasse au point d’appui qui s’ouvre. Ou du moins, c’est un peu comme l’histoire de Colomb qui croyait découvrir les Indes : Descartes n’aura pas tant trouvé un point d’appui qu’il n’aura ouvert les portes d’un nouveau territoire : celui de l’ego, celui de la zone médiane, celui de ma médiation avec le monde – une médiation devenue abstraction.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Il est courant de distinguer le corps de l'esprit, ou le physique du psychisme. J'en ai bien conscience, ainsi que de l'existence des pouvoirs liés à l'imaginaire et à la divination, utiles au réalisme et à la connaissance.

Au-delà des croyances concernant seulement l'immatérialité, je souligne que le physique a justement naturellement pour objectif de servir le psychisme grâce aux facultés perceptives de ses sens ainsi qu'à ses aptitudes motrices, organiques et communicatives entre autres (donc relationnelles) et de contribuer à sa liberté, que les handicaps physiques peuvent en revanche restreindre. Je suggère par là que l'amour à l'égard du psychisme ne conduit pas forcément au mépris du physique, au contraire.

Aucun mépris de ma part sur le physique.je dis seulement que contrairement à ce qui devrait être, c'est souvent le physique qui mène la danse et le psychisme qui s'efface surtout à notre époque.

Et que les relations sont fausses pour cette raison, ce que l'on voit en premier c'est le physique, je pense que nous créons nos préjugés en regardant l'autre , nous créons un monde virtuel qui nous semble réel alors que le véritable monde est celui de l'esprit celui que l'autre ne voit pas.

D'où cette violence.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

c'est très difficile de voir avec les yeux de l'esprit ou du psychisme, peu importe le terme personnellement c'est pour moi sans importance.

Nous voyons avec nos yeux quand nous voyons selon notre éducation, quand nous voyons comme ceux qui nous ont précédé, avec nos interdits, nos erreurs nous avons un passif très lourd.

plus on avance dans le temps et moins nous voyons je crois.

La vue de l'esprit ne s'altère pas, seulement nous désapprenons à nous en servir. Même le philosophe soigne son look comme le psychiatre pour faire vrai.

La nudité de l'être, c'est passer au delà de tout ça, c'est le silence, la réflexion et la communication de l'esprit à l'esprit.

C'est savoir faire abstraction du reste, et ça reste très difficile.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 728 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

... comment expliquer que des chocs violents ou les gens sont cliniquement morts, racontent eux mêmes comment les secours sont intervenus , comment ils ont vu ceux ci sortir leur propre corps inconscient etc...

Je sais aussi que lorsqu'on parlent de choses qui sortent du rationnel et du contexte bien établi , on dérange remettant en cause toutes hypothèses précédentes.

J'ai vécu cette expérience, et ça change la vision des choses.

je m'introduis brièvement dans votre échange ( public ), pour mettre de l'eau à ton moulin.

Des expériences ont été menées, consistant à conditionner des dormeurs, c'est à dire que pendant leur sommeil on leur faisait associer par exemple une nouvelle musique, inconnue d'eux donc, avec une odeur agréable ou désagréable, à leur réveil on leur faisait écouter cette fois consciemment cette musique qu'ils ne connaissaient pas, et bien, le résultat est que ceux exposés à une odeur nauséabonde ont plus souvent dit ne pas aimer cette musique, alors que ceux soumis à l'odeur flatteuse ont déclaré plus particulièrement l'apprécier, après vérification avec d'autres expériences du même acabit, ils ont effectivement appris pendant leur sommeil profond.

Conséquence, les frontières que nous avions l'habitude de mettre entre sommeil et veille ne tiennent plus, je m'avancerai à dire, qu'à l'état de veille nous sommes préférentiellement conscient mais que le rêve, l'acte de rêver, est quand même présent en faible proportion, et que réciproquement à l'état de sommeil, il y a inversion des rôles, le rêve devient majoritaire, mais la conscience n'est pas complètement hors service, c'est pour cela par exemple, lorsque l'on tombe du lit, on rêve que l'on vole, qu'on chute, ou qu'un bruit ambiant strident perturbe notre rêve, par son introduction à l'intérieur de celui-ci, est pris en compte dans le déroulement du rêve, voire une odeur également...

Il découle que celui qui est endormi pour un acte médical, puisse reconstituer, par la force de l'imagination de notre cerveau, tout ce qu'il perçoit malgré les anesthésiants, en plus des perturbations propres à la substance chimique, on sait bien que les stupéfiants peuvent donner l'impression de planer, de voler, de sortir de soi-même, les deux phénomènes doivent cohabiter dans ce genre d'expérience. ( On sait également qu'il arrive de temps en temps que des gens se réveillent durant l'anesthésie générale, comme quoi, la science a ses limites sur le corps humain, on ne maitrise pas tout, on ne comprend pas tout, ce qui ne signifie pas que ce soit irrationnel ou magique )

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

je m'introduis brièvement dans votre échange ( public ), pour mettre de l'eau à ton moulin.

Des expériences ont été menées, consistant à conditionner des dormeurs, c'est à dire que pendant leur sommeil on leur faisait associer par exemple une nouvelle musique, inconnue d'eux donc, avec une odeur agréable ou désagréable, à leur réveil on leur faisait écouter cette fois consciemment cette musique qu'ils ne connaissaient pas, et bien, le résultat est que ceux exposés à une odeur nauséabonde ont plus souvent dit ne pas aimer cette musique, alors que ceux soumis à l'odeur flatteuse ont déclaré plus particulièrement l'apprécier, après vérification avec d'autres expériences du même acabit, ils ont effectivement appris pendant leur sommeil profond.

Conséquence, les frontières que nous avions l'habitude de mettre entre sommeil et veille ne tiennent plus, je m'avancerai à dire, qu'à l'état de veille nous sommes préférentiellement conscient mais que le rêve, l'acte de rêver, est quand même présent en faible proportion, et que réciproquement à l'état de sommeil, il y a inversion des rôles, le rêve devient majoritaire, mais la conscience n'est pas complètement hors service, c'est pour cela par exemple, lorsque l'on tombe du lit, on rêve que l'on vole, qu'on chute, ou qu'un bruit ambiant strident perturbe notre rêve, par son introduction à l'intérieur de celui-ci, est pris en compte dans le déroulement du rêve, voire une odeur également...

Il découle que celui qui est endormi pour un acte médical, puisse reconstituer, par la force de l'imagination de notre cerveau, tout ce qu'il perçoit malgré les anesthésiants, en plus des perturbations propres à la substance chimique, on sait bien que les stupéfiants peuvent donner l'impression de planer, de voler, de sortir de soi-même, les deux phénomènes doivent cohabiter dans ce genre d'expérience. ( On sait également qu'il arrive de temps en temps que des gens se réveillent durant l'anesthésie générale, comme quoi, la science a ses limites sur le corps humain, on ne maitrise pas tout, on ne comprend pas tout, ce qui ne signifie pas que ce soit irrationnel ou magique )

Mais bien sûr, j 'ai moi même de façon rationnelle penser que mon esprit me leurrait.

Mais là je n'étais absolument pas sous anesthésiant, ou drogue.

J'étais seulement allongé sur mon lit, et je me voyais depuis le plafond , j'observais la pièce et tout ce qui s'y trouvait de façon réelle jusqu'au moment ou j'ai pris conscience de cette situation , j'ai eu peur et eu comme l'impression de retomber, un peu comme lorsqu'on s'endort profondément et qu'on se réveille en sursaut comme si on tombait.

Mais éveillé.

C'était extrêmement curieux comme expérience.

Je ne l'ai jamais revécu.

Le premier réflexe est de trouver une raison rationnelle à une expérience irrationnelle!

Je n' affirme rien, je m'explique.

je précise que j'ai volontairement créé cette situation.

Mais j'ai eu peur de recommencer ça fiche la trouille, la peur de ne pas revenir ou de revenir chez quelqu'un d'autre, t'imagine?

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
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Une petite reflexion en passant, mais si l'on sort une minute de l'idée qui parait tellement evidente que le siège de la conscience est localisé dans la tête, dans le cerveau, on peut alors envisager la possibilité de ce que tu décris là sans trouver ça irrationnel ou paranormal.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Je pense que l'on n' utilise pas toutes nos possibilités par habitude.

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 474 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

Aucun mépris de ma part sur le physique.je dis seulement que contrairement à ce qui devrait être, c'est souvent le physique qui mène la danse et le psychisme qui s'efface surtout à notre époque.

Et que les relations sont fausses pour cette raison, ce que l'on voit en premier c'est le physique, je pense que nous créons nos préjugés en regardant l'autre , nous créons un monde virtuel qui nous semble réel alors que le véritable monde est celui de l'esprit celui que l'autre ne voit pas.

D'où cette violence.

Je crois qu'il est utile de voir l'expressivité et l'apparence de l'esprit à travers la matière qu'il anime. Le jugement favorable ou défavorable ciblant l'apparence physique, lorsqu'il est modéré, peut contribuer au développement positif de celle-ci. Le véritable monde est aussi matériel. Et je pense que celui-ci, les psychismes le composant et leur système relationnel seraient davantage appaisés, épanouis et développés si la condition physique était généralement mieux considérée et valorisée malgré sa possible vulnérabilité.

La nudité de l'être est dénuée d'ajout environnemental, et bien qu'elle puisse être psychique, elle peut être aussi physique. Mais la symbiose de l'être avec son environnement est essentielle aussi. Vouloir préférer dans l'absolu la nudité à cette symbiose est superflu.

Modifié par sirielle
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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Je crois qu'il est utile de voir l'expressivité et l'apparence de l'esprit à travers la matière qu'il anime. Le jugement favorable ou défavorable ciblant l'apparence physique, lorsqu'il est modéré, peut contribuer au développement positif de celle-ci. Le véritable monde est aussi matériel. Et je pense que celui-ci, les psychismes le composant et leur système relationnel seraient davantage appaisés, épanouis et développés si la condition physique était généralement mieux considérée et valorisée malgré sa possible vulnérabilité.

La nudité de l'être est dénuée d'ajout environnemental, et bien qu'elle puisse être psychique, elle peut être aussi physique. Mais la symbiose de l'être avec son environnement est essentielle aussi. Vouloir préférer dans l'absolu la nudité à cette symbiose est superflu.

Si vous y tenez.

Moi je pense que l'esprit peut être indépendant,

il ne suffit pas d'être rationnel pour avoir raison mais ça peut aider à vivre.

Ne me demandez pas de preuve je n'en ai pas.:)

Puis ça me plait à le penser.

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 474 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

Si vous y tenez.

Moi je pense que l'esprit peut être indépendant,

il ne suffit pas d'être rationnel pour avoir raison mais ça peut aider à vivre.

Ne me demandez pas de preuve je n'en ai pas.:)

Puis ça me plait à le penser.

Le physique est utile au psychisme, y compris au point de vue relationnel, même dans l'hypothèse selon laquelle celui-ci n'en dépend pas pour exister, hypothèse que je n'ai pas contestée ici.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Le physique est utile au psychisme, y compris au point de vue relationnel, même dans l'hypothèse selon laquelle celui-ci n'en dépend pas pour exister, hypothèse que je n'ai pas contestée ici.

Le physique est utile au relationnel c'est vrai mais il est aussi l'interface du mensonge et du faux semblant. C'est un peu à quoi me fait penser ce texte.

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 474 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

Le physique est utile au relationnel c'est vrai mais il est aussi l'interface du mensonge et du faux semblant. C'est un peu à quoi me fait penser ce texte.

Concernant la retenue que l'on peut avoir pour l'expression des émotions et de la danse, elle dépend du psychisme, car la conscience, pourtant partiellement aveugle, perçoit et devine la raison, l'utilité et le bienfondé du comportement, et les jugements ou sentiments qui en découlent peuvent ainsi modérer et contrôler ses gestes et leur intensité, même dans un contexte solitaire. Elle n'annihile pas cependant la spontanéité, mais permet de la maîtriser. Et lorsque cette maîtrise dépend aussi de regards extérieurs, elle n'en est que plus riche. Car y compris dans le cadre d'un contexte oppressif, l'expressivité, bien que possiblement modifiée péjorativement, peut révéler cette oppression et la combattre subtilement par le langage corporel car la nature est instinctivement profondément ancrée en chacun de nous. La dangerosité actuelle de la conscience collective (mais aussi sa nature positive), de par son état psychique et relationnel, même immatérielle, existe et il faut en tenir compte. Le corps est l'outil de l'esprit, or "à méchant ouvrier, point de bon outil", le "méchant ouvrier" pouvant représenter, le cas échéant, l'individu mais aussi la collectivité.

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Mais bien sûr, j 'ai moi même de façon rationnelle penser que mon esprit me leurrait.

Mais là je n'étais absolument pas sous anesthésiant, ou drogue.

J'étais seulement allongé sur mon lit, et je me voyais depuis le plafond , j'observais la pièce et tout ce qui s'y trouvait de façon réelle jusqu'au moment ou j'ai pris conscience de cette situation , j'ai eu peur et eu comme l'impression de retomber, un peu comme lorsqu'on s'endort profondément et qu'on se réveille en sursaut comme si on tombait.

Mais éveillé.

C'était extrêmement curieux comme expérience.

Je ne l'ai jamais revécu.

Le premier réflexe est de trouver une raison rationnelle à une expérience irrationnelle!

Je n' affirme rien, je m'explique.

je précise que j'ai volontairement créé cette situation.

Mais j'ai eu peur de recommencer ça fiche la trouille, la peur de ne pas revenir ou de revenir chez quelqu'un d'autre, t'imagine?

Le plus simple pour éviter que ça ne recommence, c'est d'enlever la glace au plafond.

Sans déc, comment tu as "volontairement créé cette situation" ?

Une petite reflexion en passant, mais si l'on sort une minute de l'idée qui parait tellement evidente que le siège de la conscience est localisé dans la tête, dans le cerveau, on peut alors envisager la possibilité de ce que tu décris là sans trouver ça irrationnel ou paranormal.

Tu crois que la conscience se balade au plafond ?

.

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Membre, 63ans Posté(e)
S.A.S Membre 3 368 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Il existe des gens qui ont vécu des expérience ( hors du commun ) ...

Moi ; je ne le nie pas .

Je ne peux tout simplement pas l' expliquer .

Je pense qu'il faut rester ( ouvert ) d' esprit .... et qu'avant de nier une chose avec notre pensé ( rationnel ).... il faut d' abord l' examiner ( honnêtement ) en essayant de comprendre ... ce qui est vrai ( donc : à garder ... de ce qui est faux ; donc : à rejeter ) .

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)
Tu crois que la conscience se balade au plafond ?

.

Non, je ne crois rien, j'en sais rien, mais je ne crois pas non plus que ma conscience est logée derrière mes yeux , prisonnière de ma boîte cranienne. Je pense mais je ne sais pas où je suis.

http://www.harunyahya.fr/fr/Articles/102590/le-concept-de-conscience-que

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 728 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Il existe des gens qui ont vécu des expérience ( hors du commun ) ...

Moi ; je ne le nie pas .

Je ne peux tout simplement pas l' expliquer .

https://fr.wikipedia...i/Voyage_astral

Approche scientifique

À l'heure actuelle, la recherche scientifique suggère que ces sensations sont liées à un dysfonctionnement de la jonction temporo-pariétale2. Plusieurs personnes affirment avoir flotté au-dessus de leur corps après un accident (c'est l'expérience de mort imminente) ou lors d'un voyage astral. Des chercheurs suisses pensent avoir trouvé une explication très rationnelle à ce phénomène. Selon les neurologues Olaf Blanke et Margitta Seeck, les expériences de mort imminente (EMI) proviendraient de perturbations d'un processus complexe de coordination, qu'ils localisent maintenant dans le cerveau. Pour eux, la représentation corporelle est troublée lorsqu'on stimule électriquement la jonction temporo-pariétale du cerveau. À ce moment, le cerveau génère une image délocalisée, comme projetée sous le corps, en face de lui ou derrière lui. Dans les deux premiers cas, les personnes reconnaissent encore leur propre image. Toutefois, dans le dernier, ils ressentent une présence autre, parfois sombre et menaçante. Ces observations ont été réalisées par hasard pendant que les scientifiques stimulaient électriquement des zones clés du cerveau afin d'ôter des parties du cortex responsables de formes sévères d'épilepsie. Les chercheurs travaillent au département de neurosciences cliniques de la Faculté de médecine de l'Université de Genève (UNIGE) et à l'Institut des neurosciences de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

Des psychologues s'étant intéressés au rêve lucide, comme Stephen LaBerge, Paul Tholey ou Susan Blackmore affirment que les projections astrales sont des rêves lucides et que les sensations de sortie du corps (que l'on retrouve lors de la pratique de certaines méthodes d'induction de rêves lucides) seraient d'ordre onirique et ne présumeraient pas de la sortie réelle d'un autre corps depuis le corps physique.

Conséquences et effets

Les souvenirs de ces expériences demeurent longtemps vivaces, mais sont parfois volontairement refoulés. De nombreuses personnes font état, après de telles sensations, d'un intérêt accru pour la spiritualité, la philosophie, les sciences, la psychologie, ainsi qu'une diminution de la peur de la mort36.

Les drogues (narcotiques, électuaires, entheogene, LSD, etc.) et produits psychédéliques permettraient d'augmenter l'illusion d'un voyage astral37, on les retrouve d'ailleurs dans le chamanisme amazonien (ayahuasca)38. La kétamine, plus particulièrement, a la réputation de provoquer des « sorties du corps ». Cependant, tous les auteurs sur la projection déconseillent leur consommation : en effet, l'expérimentateur en général, ne contrôle plus le phénomène (risque d'un bad trip, ou épisode délirant). Le voyage astral induit sans drogues est donc bien plus avantageux, l'expérimentateur est alors en pleine possession de ses moyens39. En revanche, l'usage de sons (Hemi-Sync de Monroe par exemple), de parfums et d'ambiances colorées, ionisées (Yram)40 peuvent être des auxiliaires sans effets néfastes.

https://www.bookdepo...a/9781433815294

For much of the twentieth century, unusual perceptions and sensations, radical alterations of consciousness, and other extraordinary subjective experiences were ignored as legitimate topics of study in mainstream psychology. Recent years, however, have witnessed a burgeoning interest in the scientific study of anomalous experiences, thanks in no small part to the impact of the first edition of this book, which was published in 2000. In this revised and thoroughly updated edition of their classic text, the editors have invited experts to provide definitive reviews and analyses of a wide range of anomalous experiences, from commonly documented sensations and perceptions like synesthesia, lucid dreaming, out-of-body experiences, and auditory and visual hallucinations, to rarer and more seemingly inexplicable experiences such as anomalous healing, past-lives, near-death, mystical experiences, and even alien abductions. While acknowledging the difficulty inherent in studying any subjective experience, the authors nonetheless provide, along with new research in neuroscience, comprehensive scientific coverage of each of these experiences, through its prevalence and etiology, phenomenology, aftereffects, any related psychopathology, theoretical explanations, and related clinical issues. An integrative summary chapter is a new feature of this edition. The book makes a compelling case for the inclusion of these marginalized and under-recognized experiences as not merely incidental, but essential to our understanding of human psychology.

http://archives.scie...type=&q_filter=

http://pvgpsla5.imma...lang=fr&font=14

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Concernant la retenue que l'on peut avoir pour l'expression des émotions et de la danse, elle dépend du psychisme, car la conscience, pourtant partiellement aveugle, perçoit et devine la raison, l'utilité et le bienfondé du comportement, et les jugements ou sentiments qui en découlent peuvent ainsi modérer et contrôler ses gestes et leur intensité, même dans un contexte solitaire. Elle n'annihile pas cependant la spontanéité, mais permet de la maîtriser. Et lorsque cette maîtrise dépend aussi de regards extérieurs, elle n'en est que plus riche. Car y compris dans le cadre d'un contexte oppressif, l'expressivité, bien que possiblement modifiée péjorativement, peut révéler cette oppression et la combattre subtilement par le langage corporel car la nature est instinctivement profondément ancrée en chacun de nous. La dangerosité actuelle de la conscience collective (mais aussi sa nature positive), de par son état psychique et relationnel, même immatérielle, existe et il faut en tenir compte. Le corps est l'outil de l'esprit, or "à méchant ouvrier, point de bon outil", le "méchant ouvrier" pouvant représenter, le cas échéant, l'individu mais aussi la collectivité.

Oui, c'est une façon de voir les choses( sans jeu de mots).

Mais par exemple la question que je vous pose est: voyons nous la même chose?

Avons une vision collective ou une vision personnelle et peut être même les deux?

Je pense à quelque chose en particulier qui est assez amusant.

Le plus simple pour éviter que ça ne recommence, c'est d'enlever la glace au plafond.

Sans déc, comment tu as "volontairement créé cette situation" ?

Tu crois que la conscience se balade au plafond ?

.

Oui, tu as le droit de tourner ça en dérision, c'est la facilité finalement.

A mon humble avis tu ne dois pas voir bien plus loin que le bout de ton nez.:)

Il y a des tas d'expériences inexpliquées....

https://fr.wikipedia...i/Voyage_astral

Approche scientifique

À l'heure actuelle, la recherche scientifique suggère que ces sensations sont liées à un dysfonctionnement de la jonction temporo-pariétale2. Plusieurs personnes affirment avoir flotté au-dessus de leur corps après un accident (c'est l'expérience de mort imminente) ou lors d'un voyage astral. Des chercheurs suisses pensent avoir trouvé une explication très rationnelle à ce phénomène. Selon les neurologues Olaf Blanke et Margitta Seeck, les expériences de mort imminente (EMI) proviendraient de perturbations d'un processus complexe de coordination, qu'ils localisent maintenant dans le cerveau. Pour eux, la représentation corporelle est troublée lorsqu'on stimule électriquement la jonction temporo-pariétale du cerveau. À ce moment, le cerveau génère une image délocalisée, comme projetée sous le corps, en face de lui ou derrière lui. Dans les deux premiers cas, les personnes reconnaissent encore leur propre image. Toutefois, dans le dernier, ils ressentent une présence autre, parfois sombre et menaçante. Ces observations ont été réalisées par hasard pendant que les scientifiques stimulaient électriquement des zones clés du cerveau afin d'ôter des parties du cortex responsables de formes sévères d'épilepsie. Les chercheurs travaillent au département de neurosciences cliniques de la Faculté de médecine de l'Université de Genève (UNIGE) et à l'Institut des neurosciences de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

Des psychologues s'étant intéressés au rêve lucide, comme Stephen LaBerge, Paul Tholey ou Susan Blackmore affirment que les projections astrales sont des rêves lucides et que les sensations de sortie du corps (que l'on retrouve lors de la pratique de certaines méthodes d'induction de rêves lucides) seraient d'ordre onirique et ne présumeraient pas de la sortie réelle d'un autre corps depuis le corps physique.

Conséquences et effets

Les souvenirs de ces expériences demeurent longtemps vivaces, mais sont parfois volontairement refoulés. De nombreuses personnes font état, après de telles sensations, d'un intérêt accru pour la spiritualité, la philosophie, les sciences, la psychologie, ainsi qu'une diminution de la peur de la mort36.

Les drogues (narcotiques, électuaires, entheogene, LSD, etc.) et produits psychédéliques permettraient d'augmenter l'illusion d'un voyage astral37, on les retrouve d'ailleurs dans le chamanisme amazonien (ayahuasca)38. La kétamine, plus particulièrement, a la réputation de provoquer des « sorties du corps ». Cependant, tous les auteurs sur la projection déconseillent leur consommation : en effet, l'expérimentateur en général, ne contrôle plus le phénomène (risque d'un bad trip, ou épisode délirant). Le voyage astral induit sans drogues est donc bien plus avantageux, l'expérimentateur est alors en pleine possession de ses moyens39. En revanche, l'usage de sons (Hemi-Sync de Monroe par exemple), de parfums et d'ambiances colorées, ionisées (Yram)40 peuvent être des auxiliaires sans effets néfastes.

https://www.bookdepo...a/9781433815294

For much of the twentieth century, unusual perceptions and sensations, radical alterations of consciousness, and other extraordinary subjective experiences were ignored as legitimate topics of study in mainstream psychology. Recent years, however, have witnessed a burgeoning interest in the scientific study of anomalous experiences, thanks in no small part to the impact of the first edition of this book, which was published in 2000. In this revised and thoroughly updated edition of their classic text, the editors have invited experts to provide definitive reviews and analyses of a wide range of anomalous experiences, from commonly documented sensations and perceptions like synesthesia, lucid dreaming, out-of-body experiences, and auditory and visual hallucinations, to rarer and more seemingly inexplicable experiences such as anomalous healing, past-lives, near-death, mystical experiences, and even alien abductions. While acknowledging the difficulty inherent in studying any subjective experience, the authors nonetheless provide, along with new research in neuroscience, comprehensive scientific coverage of each of these experiences, through its prevalence and etiology, phenomenology, aftereffects, any related psychopathology, theoretical explanations, and related clinical issues. An integrative summary chapter is a new feature of this edition. The book makes a compelling case for the inclusion of these marginalized and under-recognized experiences as not merely incidental, but essential to our understanding of human psychology.

http://archives.scie...type=&q_filter=

http://pvgpsla5.imma...lang=fr&font=14

Donc si j'en crois ce type j'aurais fait un rêve lucide, pourquoi pas après tout, mais je rêve souvent et jamais je n'ai une netteté des visages, ce sont souvent plus des sensations de présence ou de gens que je connais, mais jamais une image parfaite avec une chronologie impeccable, réelle jusqu'au moment ou je prends peur et retombe subitement comme lorsqu'on s'endort profondément et qu'on sursaute.

Et surtout jamais je ne me vois .

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Oui, tu as le droit de tourner ça en dérision, c'est la facilité finalement.

A mon humble avis tu ne dois pas voir bien plus loin que le bout de ton nez.:)

Il y a des tas d'expériences inexpliquées....

Te voilà drôlement sérieux d'un coup.

Je te signale qu'il y avait une vraie question : comment as-tu créé cet état ?

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