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Est-il préférable d'être "trop" ou "pas assez" ?


kili

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Membre, 47ans Posté(e)
kili Membre 73 292 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Sans avoir de réponses pré-définies, l'intermédiaire finalement ne serait-elle pas la solution idéale ?

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Invité vieilledame
Invités, Posté(e)
Invité vieilledame
Invité vieilledame Invités 0 message
Posté(e)

Trop quoi?

Pas assez quoi?

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 656 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

François Bayrou, enlève ton masque : "Moi je veux toujours être au miyeu."

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Membre, 47ans Posté(e)
kili Membre 73 292 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Tout le monde veut être "au mieux" comme tu dis, rien à voir avec la politique.

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

le trop est toujours préférable au pas assez .

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 656 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

Tout le monde veut être "au mieux" comme tu dis, rien à voir avec la politique.

J'ai pas dit "au mieux", j'ai dit "au miyeu". Au centre, quoi!

En ce qui me concerne, je suis toujours too much. De naissance.

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

En matière de connerie, on dira que pas assez c'est pas mal.

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 19 320 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Comme pour la plupart des choses mieux vaut le juste milieu ; le parfait point d'équilibre entre le trop et le trop peu.

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Membre, 47ans Posté(e)
kili Membre 73 292 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

le trop est toujours préférable au pas assez .

Pas forcément puisque ce sont deux extrêmes.

Le juste milieu n'existe pas ?

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 854 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Le sage préconise le juste milieu. Mais nous ne sommes pas des fils à plomb qui trouvent leur équilibre naturellement. Ce sont l'étude et la raison qui y mènent.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 083 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

le trop est toujours préférable au pas assez .

...sauf quand on est trop crétin!

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Il est préférable d'être NI dans le trop NI dans le pas assez, mais dans un entre-deux.

Impossible de privilégier le "trop" (vice par excès) par rapport au "pas assez" (vice par défaut), ou de privilégier l'inverse, chaque fois qu'une vertu sera opposée à une vertu contraire.

Par exemple : courage VERSUS prudence.

Courage ---> prise de risques

Prudence ----> prise de précautions

Celui qui arrive en haut de l'Everest est celui qui a optimisé à la fois ET la prise de risque ET la prise de précaution.

C'est donc une illusion d'optique arbitraire que d'avoir tendance à privilégier le "trop" plutôt que le "pas assez" (devise grecque : "rien de trop").

Le "trop" d'une vertu devient le "pas assez" de la vertu opposée. Pour le prudent, le trop de risques est un pas assez de précautions. Pour le courageux, le trop de précautions est un pas assez de risques.

Il résulte que, paradoxalement, le trop - et pas seulement le trop peu - est toujours un défaut, une défectuosité, un manque de quelque chose. A savoir, un manque de justesse dans l'appréciation d'un entre-deux.

Tout est question de perspective.

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 854 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

C'est l'un des quatre principes de vie de Descartes : "Entre deux opinions opposées, je prendrais celle du milieu, car m'étant trompé, il me serait plus facile d'aller vers l'une ou vers l'autre."

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Tout à fait, monsieur Talon. En visant d'emblée l'excès, nous avons de fortes chances de ne pas pouvoir faire marche arrière. Le casseur qui se prend une balle à blanc dans l'oeil perd définitivement un oeil, et il ne pourra plus retrouver cet oeil. La seule objection possible à cette visée du juste milieu, c'est qu'elle ne laisse aucune place au sacrifice de soi (vertu de l'extrême).

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 728 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Il est préférable d'être NI dans le trop NI dans le pas assez, mais dans un entre-deux.

Petit défi à mon ami Tison:

Se pourrait-il que nous soyons parfois trop sage ( sagesse ), trop savant, trop respectueux, trop ami de la vérité ( philoverus c'est joli non ? ) ou même trop " vivant " ( les degrés de santé, c'est à dire trop en bonne santé ) ? :sleep:

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Petit défi à mon ami Tison:

Se pourrait-il que nous soyons parfois trop sage ( sagesse ), trop savant, trop respectueux, trop ami de la vérité ( philoverus c'est joli non ? ) ou même trop " vivant " ( les degrés de santé, c'est à dire trop en bonne santé ) ? :sleep:

Bonjour Déjà,

Ce que j'énonce ne vaut que dans le cadre d'une éthique des vertus, et tend à prouver qu'une vertu en soi doit toujours être cultivée en rapport avec sa(ses) vertu(s) opposée(s).

La difficulté avec la sagesse, c'est que cela demande à être défini. Sagesse stoïcienne ? épicurienne ? hédoniste ? cynique ? socratique ? aristotélicienne ? chrétienne ? bouddhiste ? taoïste ? païenne ? etc.

Si sagesse rime avec modération, alors sage = trop peu de goût du risque, trop peu passionné.

Savant = trop peu simple, naturel, humble.

Respectueux = trop peu d'esprit critique.

Ami de la vérité = trop peu rusé/habile (le mensonge peut être utile selon les circonstances, pour sauver des vies humaines).

Bonne hygiène physique = trop peu immunisé contre certaines maladies, hypocondrie.

Ce ne sont que quelques idées qui me viennent à l'esprit.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 728 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Et bien on dirait bien qu'on est reparti pour un tour...

Ce que j'énonce ne vaut que dans le cadre d'une éthique des vertus, et tend à prouver qu'une vertu en soi doit toujours être cultivée en rapport avec sa(ses) vertu(s) opposée(s).

Si je comprends bien cela, çai veut dire qu'il a toujours un jugement à formuler relativement à la position de l'une ou de l'autre, mais est-ce juste, raisonnable ou tenable ?

Par exemple, si je dis qu'il n'y a pas de mal à être bon, contrairement à être vil, puis que je soutienne ensuite qu'il n'est pas critiquable d'être trop bon, on ne peut pas invoquer autre chose que l'opposition entre le bien et le mal, et si l'homme de bien, pense sincèrement qu'il est préférable de subir une injustice que de la commettre, on ne peut donc pas rebondir en disant que de faire le mal ponctuellement peut lui rendre service, ou à un autre, et par ce fait de trouver le moyen de rétablir l'équilibre que l'on cherchait à démontrer.

Dit autrement, d'être trop bon ne peut pas être interprété comme un vice ! Comme ça l'est de faire le mal, d'être malhonnête.

Si tout excès peut engendrer des effets secondaires, ils ne sont pas forcément à ranger dans la catégorie opposée et ainsi justifier la modération.

La difficulté avec la sagesse, c'est que cela demande à être défini. Sagesse stoïcienne ? épicurienne ? hédoniste ? cynique ? socratique ? aristotélicienne ? chrétienne ? bouddhiste ? taoïste ? païenne ? etc.

Si sagesse rime avec modération, alors sage = trop peu de goût du risque, trop peu passionné.

La sagesse dans le sens d'agir ou réagir de la meilleure façon qui puisse se présenter à l'être en question, de part ses capacités et facultés présente devant une situation non ordinaire, inhabituelle, inconnue.

On peut dès lors ne pas être assez sage, mais jamais trop sage. Si la sagesse était l'équivalent du mouvement de tendre vers la perfection, on pourrait aisément dire que les choses ne sont pas assez parfaites, ou imparfaites, mais jamais qu'elles le sont de trop.

Je pense qu'il y a des vertus de ce type où il y a un plafond haut, quand dans le même temps, on peut toujours descendre plus bas, c'est à dire qu'il n'y a pas de symétrie entre la vertu et le vice qui s'y oppose, le domaine est borné d'un coté.

Savant = trop peu simple, naturel, humble.

Pourquoi associer savoir avec complexité, pourtant plébiscité très souvent par les profanes que le sachant puisse justement rendre simple ce qui est complexe.

ne peut-on pas le rapprocher d'une personne compétente comme le laisse penser sa définition

Respectueux = trop peu d'esprit critique.

Le respect rime selon moi avec politesse, bienséance, cela n'empêche en rien d'avoir un esprit critique, on peut fort bien être d'avis contraires sans pour autant s'envoyer des invectives, au contraire manifester un profond respect pour son adversaire, bien qu'empli de critiques envers l'autre, justifiées ou pas.

Exemple concret, sur l'opposition récurrente entre athée et croyant, on peut respecter la position de l'autre même si on ne la comprend pas, ne la défend pas pour soi-même, et par la-même l'individu qui en est porteur.

De même, je critique régulièrement le système sociétal dans lequel je vis, pourtant je le respecte, je m'y soumet sans rancoeur, , à l'image d'un Kant, pour qui le respect des règles était plus important que les règles elles-mêmes dans une société.

Ami de la vérité = trop peu rusé/habile (le mensonge peut être utile selon les circonstances, pour sauver des vies humaines).

Certains sont mort pour elle, pour ne pas renier toute leur vie, toute leur philosophie, comme le très renommé Socrate.

N'est-ce pas faire preuve d'une plus grande vertu que d'accepter les conséquences qui en découlent, par le fait de la bêtise humaine, et de garder le cap contre vents et marées, quitte à sombrer en cours de route.

La fierté, la dignité ne sont-elles pas opposables à la persistance, la perduration d'une vie opportuniste, conditionnée par le seul impératif biologique, quelle valeur a une telle existence ? La quantité serait-elle plus enviable que la qualité ?

Ma démonstration concerne sa propre vie.

Dans le cas de sauver la vie d'un être cher, je pense que la douleur de sa disparition prend largement le pas, sur l'entorse à sa propre philosophie de vie, qui ne peut engager que nous éthiquement, il n'y a plus dès lors de réelle antinomie, je pense.

Bonne hygiène physique = trop peu immunisé contre certaines maladies, hypocondrie.

Tu triches sur ce coup mon petit Tison, j'ai parlé de bonne santé, ou plus précisément de l'étalement de l'état de santé sans heurt jusqu'au coma profond ou pire, puisqu'il y a toujours pire tant qu'on n'est pas mort au point d'être désagrégé complétement.

Celui qui préserve sa santé peut s'y prendre comme il pense qu'il le doit, sa méthode est sans importance, ce qui compte c'est le résultat, on pourra toujours trouver un humain qui s'y prend correctement aujourd'hui, au regard du passé, du présent ou du futur. Succombe-t-il vraiment dans un vice terrible si il est en parfaite santé, ce qui comprend forcément aussi son état mental. Donc si il est en excellente santé, que peut-on bien lui reprocher, hormis d'être en pleine formes physique et psychologique, peut-on être en trop bonne santé ? Pas plus que la perfection je crois, c'est une limite supérieure, qui n'est pas critiquable en l'état, car elle n'est pas perverse, la méthode elle peut l'être j'en conviens en revanche.

Ici s'opère le distinguo entre intention et moyen, et c'est sans doute à ce moment que l'on peut basculer vers le vice, non dans l'idée mais dans sa mise en oeuvre pratique.

Ce ne sont que quelques idées qui me viennent à l'esprit.

Alors, trop ou pas assez d'idées pour défendre la position que tu as tenue ? :smile2:

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Et bien on dirait bien qu'on est reparti pour un tour...

Si je comprends bien cela, çai veut dire qu'il a toujours un jugement à formuler relativement à la position de l'une ou de l'autre, mais est-ce juste, raisonnable ou tenable ?

Par exemple, si je dis qu'il n'y a pas de mal à être bon, contrairement à être vil, puis que je soutienne ensuite qu'il n'est pas critiquable d'être trop bon, on ne peut pas invoquer autre chose que l'opposition entre le bien et le mal, et si l'homme de bien, pense sincèrement qu'il est préférable de subir une injustice que de la commettre, on ne peut donc pas rebondir en disant que de faire le mal ponctuellement peut lui rendre service, ou à un autre, et par ce fait de trouver le moyen de rétablir l'équilibre que l'on cherchait à démontrer.

Dit autrement, d'être trop bon ne peut pas être interprété comme un vice ! Comme ça l'est de faire le mal, d'être malhonnête.

Si tout excès peut engendrer des effets secondaires, ils ne sont pas forcément à ranger dans la catégorie opposée et ainsi justifier la modération.

Comme toujours, il importe de définir le concept faisant l'objet d'une question problématique ou para-doxale, en l'occurrence le terme "trop". Il s'avère que "trop" peut être pris dans deux sens différents : 1/ excessivement, démesurément, à outrance ; 2/ extrêmement, beaucoup, très.

Notre désaccord vient du fait que j'emploie "trop" exclusivement dans le sens de "avec excès, démesure, à outrance", ce qui me permet de déceler du vice là où tu n'en vois pas. Et pour cause : dans ton esprit, "trop de bonté" rime avec "beaucoup de bonté". Et de ce fait, la question du topic sera lue par toi : Est-il préférable d'être très/extrêmement (bon) ou pas assez ? Ainsi posée la question, être trop (bon) ne peut pas être interprété comme un vice. Le problème semble résolu.

Pour ma part, ce "trop" est à appréhender comme un excès quantitatif ou intensif qui va dénaturer/vicier - qualitativement - la vertu au point d'en modifier les effets. Ce qui m'intéresse dans le trop d'un verre trop rempli, c'est seulement quand ça dégouline, et non pas le fait qu'il soit très/extrêmement rempli sans déborder ; ou encore, chaque fois que le remède dont nous aurons forcé la dose devient un poison. De l'extrême (vertu), qui est le summum à atteindre, nous avons basculé dans un trop, devenu (vice) excessif et démesuré, qu'il convient de mettre en lumière au cas par cas.

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Membre, 47ans Posté(e)
kili Membre 73 292 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

C'était un peu plus simple que ça. Mais peut-être que je me suis mal exprimée.

Pour donner un exemple "bateau"... Etre trop gentil est égal à "suspicion".

Ne pas assez l'être, est égal à "méchanceté".

Où se situer dans ces cas là lorsque l'on est ni l'un, ni l'autre ?

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Tu as eu l'occasion de répondre à ta question en faisant allusion au juste milieu. Dans ton exemple, être gentil, c'est donc se situer dans un juste milieu.

Alors pourquoi demander : "Où se situer quand on est ni l'un ni l'autre ?"

Pour toi "trop gentil" rimerait avec suspicion ? Ne serait-ce pas l'inverse ? Une personne trop gentille n'a-t'elle pas tendance à ne pas se méfier suffisamment ?

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