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Évolution de la Morale


azaran

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Évolution de la Morale

Essai

En commémoration de la Crise Financière Mondiale du 15 septembre 2008

     Il y a des gens qui ont des notions de bien qu'ils entretiennent dans un système philosophique de valeurs. Ces mêmes gens savent ou se doutent que la morale constituée par ces notions est effectivement différente, en début de ce troisième millénaire de notre ère, de la morale qui existait à l’époque où les Dix Commandements furent inventés. Il est donc possible, à partir de cette prémisse, d'appliquer le concept d'évolution à ce concept abstrait qu'est la morale. On peut ainsi démontrer comment ce concept abstrait a récemment évolué aux États-Unis, suite à la mutation imprévue d'une notion de morale, et, surtout, quelle invention matérielle fut le catalyseur de son évolution.

Nota bene :

L'utilisation des guillemets anglais (“ ”) signifie que la traduction française n'était pas de mise ou disponible. Les montants d'argent n'ont pas été convertis afin de respecter le contexte historique des événements ainsi que le contexte sociale des victimes.

De quoi faire réfléchir :

« Il y a certes une lutte des classes, mais c'est ma classe, la classe des riches, qui fait la guerre, et nous la gagnons. » Warren Buffett, Chef de la Direction de “Berkshire Hathaway” - “The New York Times” le 26 novembre 2006

 

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     « Nous sommes rendus à un moment crucial de notre histoire. Trop parmi nous avons maintenant tendance à adorer le sybaritisme et la consommation. L'identité humaine n'est plus déterminée par ce qu'on accomplit, mais par ce qu'on possède. Ceci n'est pas un message de bonheur ou de réconfort, mais c'est la vérité. Et c'est un avertissement ! » – Extrait du discours à la Nation du Président Jimmy Carter le 15 Juillet 1979

 

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     « Durant les 250 ans de domination espagnole [en Bolivie, débutant au XVIe siècle], plus de 56 mille tonnes métriques d'argent furent extraits de mines comme celle-ci, Cerro de Potosi, à 3.960 mètres de hauteur dans les Andes. Ce que les Incas ne parvenaient pas à saisir était pourquoi les Européens avaient une telle soif insatiable d'or et d'argent. Ils ne pouvaient pas comprendre que pour Pizarro et les conquistadores, l'argent était bien plus qu'un simple métal brillant. Il pouvait être transformé en monnaie : une valeur emmagasinée ; une pièce comptable ; un pouvoir portatif. [...] Le minerai d'argent était broyé, raffiné avec du mercure, et expédié en Europe sous forme de lingots et de monnaies. L'empire Inca semblait-il avait rendu la couronne espagnole riche au-delà des rêves de l'avarice. Et pourtant, tout l'argent des mines de la Bolivie ne pouvait empêcher l'inexorable déclin économique et politique de l'empire de l'Espagne. Mais pourquoi ? Alors que Pizarro semblait avoir découvert une intarissable richesse. La réponse est que les Espagnols avaient extrait tellement d'argent pour financer leurs guerres de conquêtes que le métal lui-même en vint à subir une baisse de valeur extraordinaire. Une plus grande quantité de monnaies d'argent ne rendit pas l'Espagne plus riche, elle ne fit tout simplement qu'augmenter les prix puisqu'une plus grande quantité d'argent achetait la même quantité de marchandise. Ce que les Espagnols n'avaient pas compris, c'est que l'argent ne vaut que ce que d'autres personnes seront prêtes à donner en échange. » – Niall Ferguson - “The Ascent of Money” (2009)

 

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     « C'est l'argent, non la morale, qui est le principal commerce des nations civilisées. Thomas Jefferson, il y a 200 ans de cela. C'est la philosophie qui a bâtit cette nation. » – Adam Steiffel, Président Directeur Général - La Formule (1980)

 

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     « L'argent, c’est la puissance matériellement projetée sur le monde. Il fut donc, aux États-Unis, investi de sainteté. » – Waldo Frank (Les quatre cents meilleures citations pour parler affaires, 1983)

[Le mot DIEU est effectivement imprimé sur chaque billet de banque. Aussi, l'expression religieuse populaire « Le Dieu tout-puissant », souvent entendue au début du XXe siècle, donna lieu vers la moitié de celui-ci à « Le Dollar tout-puissant ».]

 

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(Cadrage du parquet de la Bourse de New York ; le New York “Stock Exchange”)

« Eh bien, ça y est. C'est le tout dernier bastion du capitalisme pur sur Terre. Ici, à New York, tout s'achète et se vend. » – Louis Winthorpe IIIe, Courtier en matières premières - Un fauteuil pour deux (1983)

 

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     « Ce qui importe, mesdames et messieurs, est que la cupidité, faute d'un terme plus approprié, c'est bien ! La cupidité, c'est juste ! La cupidité agit ! La cupidité clarifie, filtre, et capture l'essence de l'esprit évolutif. La cupidité, dans toutes ses manifestations : dans la vie, dans l'argent, dans l'amour, la connaissance, a marqué l'avancement de l'humanité. Et la cupidité, vous pouvez noter cela, ne sauvera pas seulement que les Papiers “Teldar”, mais cette autre société défectueuse appelée les États-Unis d'Amérique. Merci beaucoup. » – Gordon Gekko, Prédateur d'enreprise - “Wall Street” (1987)

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     « Ce n'est que de l'argent ! C'est inventé ; des morceaux de papier imprimés d'images afin que nous n'ayons pas à nous entretuer juste pour obtenir de quoi manger. Ce n'est pas mauvais. Et ce n'est certainement pas différent aujourd'hui de ce que ç'a toujours été :

1637, (l'âge d'or néerlandais au cours duquel les prix du marché pour les bulbes de la « tulipe », récemment introduite, atteignirent des niveaux extraordinairement élevés et puis s'effondrèrent soudainement. Au plus fort de la spéculation en mars 1637, un seul bulbe de tulipe se vendait pour plus de 10 fois le revenu annuel d'un artisan qualifié. Cette crise est généralement considérée comme la première bulle spéculative enregistrée.)*

1797, (Une série de baisses des marchés du crédit de l'Atlantique conduisit à un ralentissement commerciale plus prononcé en Angleterre et aux États-Unis. Les premiers problèmes apparurent aux États-Unis quand une bulle de spéculation foncière éclata en 1796. Cette crise s'aggrava lorsque la Banque d'Angleterre fit suspendre les paiements en « espèce » le 25 février 1797, en vertu de la Loi sur la Restriction Bancaire.)

1819, (Une bulle spéculative fut alimentée par la reconstruction d'après-guerre en Europe et en Amérique. La crise fut déclenchée lorsque la deuxième banque des États-Unis réclama ses prêts.)

1837, (Les banques états-uniennes cessèrent leurs paiements « d'espèce » en argent et en or.)

1857, (Une bulle fut alimentée par des investissements spéculatifs dans les chemins de fer. La crise fut déclenchée par l'effondrement de la Compagnie “Ohio Insurance & Trust”. Les investisseurs européens retirèrent leur argent des marchés états-uniens.)

1884, (Une panique se produisit lors de la récession de 1882-1885. Les réserves d'or de l'Europe furent épuisés et les banques nationales de New York, avec l'approbation « tacite » du département fédéral du Trésor, arrêtèrent leurs investissements dans le reste des États-Unis, et réclamèrent l'en-cours de leurs prêts.)

1901, (Le premier krach à la Bourse de New York, causé en partie par des luttes entre les capitalistes EH Harriman, Jacob Schiff, et JP Morgan, James J Hill pour le contrôle financier de la “Northern Pacific Railway”. L'accaparement d'actions fut orchestré par James Stillman et la “First City National Bank” de William Rockefeller, financé avec de l'argent de la “Standard Oil”. Des milliers de petits investisseurs furent ruinés en raison de la panique.)

1907, (Une panique sur la société “Knickerbocker Trust” déclencha des paniques bancaires de masse. On soupçonne JP Morgan d'avoir orchestré la crise.)

1929, (Le 29 octobre, également appelé le Mardi Noir. Le krach de “Wall Street” commenca vers la fin d'octobre et fut le plus dévastateur dans l'histoire des États-Unis, si l'on tient compte de l'ampleur et la durée de ses retombés. La bulle spéculative des « années folles » prit fin lorsque la Banque d'Angleterre releva les taux d'intérêt de 6,5 pour-cent, amenant les banques états-uniennes à réclamer leurs prêts sur marge. Le marché perdit plus de $30 « milliard » de dollars en l'espace de 2 jours, dont $14 milliards uniquement le 29 octobre. Le krach marqua le début des 10 ans de la Grande Dépression qui toucha tous les pays industrialisés occidentaux.)

1937, (La récession fut la conséquence d'une brusque baisse économique aux États-Unis durant les années 1937-38. Cela fit partie de la Grande Dépression aux États-Unis.)

1974, (Un marché « à la baisse » qui dura de janvier 1973 à décembre 1974. Cela affecta tous les principaux marchés boursiers dans le monde, notamment en Angleterre. Ce fut l'une des pires récessions boursières de l'histoire moderne.)

addendum :

[1982, La nomination de Donald Regan, alors Chef de la Direction de la banque d'investissement Merrill Lynch, comme secrétaire au Trésor par le Président Ronald Reagan en 1981 commença une période de dérèglementation financière d'une durée de 30 ans. En 1982, la dérèglementation des sociétés “Savings & Loan” leur permit de faire des investissements risqués avec l'argent de leurs déposants. À la fin de la décennie, des centaines de “Savings & Loan” avaient fait faillite. Cette crise coûta $124 milliard de dollars aux contribuables et fit perdre l'épargne de toute une vie à des milliers de personnes. Des centaines de cadres de ces “Savings & Loan” allèrent en prison pour pillage de leur entreprise. L'un des cas les plus extrêmes fut celui de Charles Keating. En 1985, lorsque les régulateurs fédéraux commencèrent à enquêter sur lui, Charles Keating embaucha un économiste nommé Alan Greenspan. Il aurait payé celui-ci $40,000 dollars pour rédiger une lettre pour les autorités de réglementation dans laquelle il félicitait « les plans d'affaires solides » ainsi que « l'expertise directoriale » de Charles Keating, et ne voyait « aucun risque prévisible » en lui permettant d'investir l'argent de ses clients. Charles Keating fut condamné à la prison peu de temps après. - “Inside Job” (2010)]

1987. (Le 19 octobre, aussi appelé le Lundi Noir. Les marchés boursiers du monde entier chutèrent, perdant une grande valeur dans un laps de temps très court. Le krach commença à Hong Kong et se propagea vers l'Ouest de l'Europe, frappant les États-Unis après que les autres marchés avaient déjà baissé par une marge importante. Le “Dow Jones Industrial Average” (DJIA) perdit 508 points.)

Bordel ! Ce que ce foutoir m'a bien enculé.

1992, (La récession de l'Angleterre de 1991 à 1992, fut causée par des taux d'intérêt élevés, la baisse du prix des maisons et la fin de l'essor économique Lawson.)

1997, (La crise de la dette en Asie de l'Est provint de l'emprunt inapproprié par le secteur privé. En raison des taux élevés de croissance économique et d'une économie en plein essor, les entreprises privées et les sociétés cherchèrent à financer des projets d'investissement spéculatifs. Toutefois, les entreprises dépassèrent leur limite et une combinaison de facteurs provoqua une dépréciation du taux de change alors qu'ils se débattaient pour faire face aux paiements.)

2000, (Un nombre de banques d'investissement alimentèrent une énorme bulle de titres d'Internet, qui fut suivie d'un éclatement en 2001 causant ainsi la perte de $5 « billion » de dollars en investissements. La Commission des valeurs mobilières et des échanges (SEC) [un organisme fédéral institué en 1934 durant la Grande Dépression afin de réglementer le secteur d'investissement bancaire] ne fit rien pour les en empêcher. En décembre 2002, 10 banques d'investissement – Bear Stearns, Crédit Suisse, Deutsche Bank, JP Morgan, Lehman Brothers, Merrill Lynch, Morgan Stanley, UBS, Goldman Sachs, Citigroup – réglèrent la cause, sans admettre aucune action répréhensible, pour un total de $1,4 milliard de dollars et une promesse de corriger leurs mœurs. - “Inside Job”, 2010)

addendum :

[2001, Lors de sa comparution, l'ancien Président Directeur Général d'Enron Kenneth Lay, un ami proche de George W. Bush dont il finança la première campagne présidentielle, plaida non coupable à des accusations de fraude portées contre lui dans le cadre de l'enquête sur la retentissante faillite frauduleuse (en 24 jours) de sa société. Des enquêteurs du Congrès découvrirent une « preuve substantielle d'activité illégale » par la société. Les procès-verbaux des réunions qui eurent lieu entre la fin de 1997 et la mi-2000 révélèrent que Kenneth Lay, Jeffrey Skilling (Chef de la Direction), Andrew Fastow (Chef des Finances) ainsi que d'autres dirigeants avaient des informations détaillées sur le réseau complexe de sociétés associées – autour de 3.000 en tout – qui leur permirent de cacher des pertes s'élevant à $500 million de dollars. Aidé dans sa dissimulation par le cabinet d'apurement Arthur Andersen, et en utilisant des entrées comptables irrégulières – valeur du marché et valeur hypothétique future – imposées par Jeffrey Skilling, la société surestima ses revenus du troisième trimestre de 2000 au troisième trimestre de 2001 de presque $1 milliard de dollars. Enron fit faillite en décembre 2001 après que ses actions, ayant une valeur de $90 dollars l'action à la mi-2000, chutèrent à moins de $1 dollar à la fin de Novembre 2001. Des cadres supérieurs, Kenneth Lay et d'autres, se versèrent $55 milliard de dollars en primes avant l'effondrement de la société. La faillite entraîna la perte d'emplois et d'assurance médicale pour 20.000 employés qui ne reçurent en moyenne que $4,500 dollars en indemnités de départ. Ces employés perdirent également $1,2 milliard de dollars en fonds de retraite, et les retraités d'Enron perdirent $2 milliard de dollars en fonds de pension tandis que des cadres supérieurs encaissèrent $116 million de dollars d'actions. – “Enron - The Smartest Guys in the Room” (2005)]

et quoi que ce soit que nous voulons appeler ceci :

2008. (le 15 septembre. Une crise financière mondiale fut déclenchée par la faillite de la société “Lehman Brothers” ainsi que l'effondrement de la plus importante compagnie d'assurance au monde, l'“American International Group” (AIG). Le résultat fut une récession mondiale qui coûta des « billions » de dollars en perte d'investissements, força 30 millions de personnes au chômage et « doubla » la dette nationale des États-Unis. [Les 2 instruments financiers responsables de cette crise, inventés par des ingénieurs financiers de “Wall Street” et « approuvés » par le gouvernement fédéral, furent les « produits dérivés » non réglementés et les « échanges financiers ».] - “Inside Job”, 2010)

*( ) Source des données : lorsque non spécifiée, Wikipedia et recherche sur la Toile (“Internet”)

Autopsie de la crise :

« Des financiers de “Wall Street” commencèrent à regrouper ensemble tous les prêts immobiliers pour en faire des titres endossés par des hypothèques [produits dérivés], et vendirent des tranches de ces regroupements à des investisseurs. Et ils firent beaucoup d'argent, alors ils commencèrent à presser les prêteurs, leur disant : allez, il nous faut davantage de prêts. Les prêteurs, ayant déjà accordé des prêts à des emprunteurs avec un bon crédit, décidèrent alors de prêter aux autres. Ils abaissèrent leurs critères. Avant, on avait besoin d'une cote de crédit de 620 et d'un acompte de 20 pour-cent. Maintenant, ils ne se contentèrent que de 500, sans argent comptant. Et l'acheteur, l'homme de la rue, supposa que les experts savaient ce qu'ils faisaient. Il se dit que : si la banque était prête à lui prêter de l'argent, c'est qu'il devait être en mesure de se le permettre. Il accède alors au rêve états-unien. Il s'achète une maison. Mais les banques savaient que des titres basés sur des prêts hypothécaires merdeux étaient risqués. Alors, pour contrebalancer le risque, les banques commencèrent à acheter une sorte d'assurance particulière. Si les hypothèques n'étaient pas remboursés, c'est la compagnie d'assurance qui payait ; une compensation de non-remboursement [échanges financiers]. Les banques assuraient ainsi leurs pertes potentielles pour effacer le risque de leurs livres afin qu'elles puissent investir davantage, faire plus d'argent. Et tandis que beaucoup de sociétés assurèrent ce genre de risque, l'une fut assez stupide pour en assurer une quantité presque incroyable. C'est AIG. » « Et quand on me demande pourquoi ils ont fait ça ? » « À cause des frais administratifs. Des centaines de millions de dollars en frais administratifs. AIG a pensé que le marché résidentiel continuerait tout simplement de s'accroître. Mais c'est alors que l'inattendu se produit. Le prix des maisons baisse. Le pauvre bâtard qui avait acheté sa maison de rêve voit le taux racoleur de son hypothèque prendre fin. Ses paiements augmentent. Il ne peut pas rembourser l'hypothèque. Tous les titres endossés par ces hypothèques s'effondrent. AIG doit rembourser les compensations, toutes les compensations, partout dans le monde, en même temps. AIG ne peut pas payer. AIG fait donc faillite. Chaque banque qu'AIG assure doit aussi inscrire des pertes énormes dans ses livres la même journée. Et puis les banques s'effondrent à leur tour. Finalement tout s'effondre. » « Le système financier dans son ensemble ? Et que dois-je dire quand on me demande pourquoi tout ça n'a pas été réglementé ? » « Personne ne le voulait. Ça nous rapportait beaucoup trop d'argent. » – Réunion du personnel dans le bureau du secrétaire au Trésor Henry Paulson - “Too Big To Fail”, (2012)

addendum :

[2008, le 11 décembre. Bernie Madoff, âgé de 70 ans avec plus de 4 décennies d'expérience en tant que Courtier en valeurs mobilières, fut arrêté pour la plus grande fraude de titres boursiers de l'Histoire. Agissant avec dissimulation en utilisant des fonds de couverture (“hedge funds”), Bernie Madoff mit en place la plus grande chaîne de Ponzi jamais vue, qui dura presque 30 ans et frauda tout près de $65 milliard de dollars de tous ceux qui lui firent confiance. Le désormais célèbre sonneur d'alarme Harry Markopolos, qui découvrit la chaîne, tenta à 5 reprises à partir de mai 2000 d'attirer l'attention de la SEC sur l'opération de Bernie Madoff. Même sa deuxième tentative avec « drapeaux rouges » ainsi que des lettres provenant d'autres sources, exprimant leur suspicion d'un système pyramidal frauduleux sophistiqué, furent infructueuses. La SEC enquêta finalement sur Bernie Madoff en janvier 2006, mais le disculpa par la suite. Puis il y eut l'éclatement de la bulle immobilière au printemps de 2007, causant l'effondrement des marchés et entraînant une grave baisse de 40 pour-cent du marché des fonds de couverture en novembre, ce qui déclencha conséquemment de nombreux retraits des comptes de fonds de couverture. Ce fut l'augmentation du nombre de ces retraits qui exposa finalement la chaîne de Ponzi. Bernie Madoff avoua fièrement, sans aucun remords, aux agents du Bureau d'Investigation Fédéral (FBI) qui étaient venus, en ce jour fatidique, juste pour lui demander s'il y avait une « innocente » explication au sujet de soupçons de fraude. - “The Madoff Affair” (2009)]

     C'est tout simplement la même chose, encore et encore. Nous ne pouvons pas nous en empêcher. [...] Et il y a toujours eu et il y aura toujours le même pourcentage de gagnants et de perdants, de baiseurs heureux et de baisés tristes, de chats gras et de chiens affamés dans ce monde. » – John « sois plus rapide, brillant ou triche » Tuld, Chef de la Direction - Marge de manœuvre (2011)

 

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     « ...Et Alan Greenspan a parlé de ça de nombreuses fois. Il a dit [...] que nous ne devrions jamais réglementer les produits dérivés, car ils assurent que le risque va à la bonne personne. Et plus ils s'accroissent et plus vite ils s'accroissent, alors plus stable et plus résistant et plus sûr le système devient, et nous sommes moins susceptibles d'avoir une sorte de terrible effondrement. Et ce fut le triomphe d'une idéologie stupide sur le bon sens comme nous n'en avons pas vu depuis peut-être l'Espagne médiévale. [...] Et c'est un cas où la pensée abstraite a causé d'énormes dégâts. » – Charles Morris (“The Two Trillion Dollar Meltdown”, 2008) - “Inside Job” (2010)

 

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     « La cause de cette crise économique est la cupidité. C'est purement et simplement la cupidité. C'est là qu'elle réside. (applaudissements...) Il n'y a pas de discussion sur ça. C'est ce que nous avons accompli au cours de ma vie. Un des grands... une des choses que mon pays semble avoir accomplie est d'avoir perfectionné la cupidité. » – Lewis Black - “Stark Raving Black” - “The Detroit Fillmore” (2009)

 

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     Réponse de Alistair Darling, le chancelier de l'Échiquier d'Angleterre, lors de « l'appel téléphonique » du secrétaire au Trésor états-unien Henry Paulson lui demandant d'accélérer l'achat de la défaillante société “Lehman Brothers” par Barclays : « Nous ne voulons pas importer votre cancer. » - “Too Big To Fail” (2012)

 

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     Jacob Moore, Agent de change : « Quel est ton chiffre ? [...] Le montant d'argent qu'il te faudrait juste pour quitter tout ça et vivre. Tu vois, je constate que tout le monde a un chiffre et c'est généralement un chiffre exact, alors quel est le tien ? » « Encore plus. » – Bretton James, Chef de la Direction - “Wall Street” : l'Argent ne dort jamais (2010)

 

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     Les 5 cadres supérieurs de chez “Lehman Brothers” ont empoché plus de $1 milliard de dollars en rémunération [primes et ventes d'actions] entre 2000 et 2007. Et lorsque l'entreprise a fait faillite, ils ont réussi à gardé tout l'argent.

     Angelo Mozilo, Chef de la Direction de Countrywide, a empoché $470 million de dollars entre 2003 et 2008. De ce montant, $140 million de dollars provenaient de la vente de ses actions Countrywide dans les 12 mois avant l'effondrement de l'entreprise.

     Stan O'Neal, Chef de la Direction de Merrill Lynch, a empoché $90 million de dollars en 2006 et 2007 seulement. Après avoir conduit son entreprise à la faillite, le conseil d'administration de Merrill Lynch, au lieu de le congédier, a permis à Stan O'Neal de démissionner, et il a prélevé $161 million de dollars en indemnités de départ.

     John Thain, le successeur de Stan O'Neal, a été payé $87 million de dollars en 2007. Et en décembre 2008, [2 mois après que la société Merrill Lynch ait été renflouée en partie par les contribuables états-uniens au coût de $10 milliard de dollars, provenant du programme d'achat de capital (CPP) du département fédéral du Trésor], le conseil d'administration a distribué $3,6 milliard de dollars en primes.

     Bien qu'en mars 2008, la division des Produits Financiers d'AIG ait perdu $11 milliard de dollars, Joseph Canzano, alors Chef de la division, n'a pas été congédié, mais autorisé à démissionner, et a été maintenu en tant que Consultant avec un salaire de $1 million de dollars par mois.

Source des données : “Inside Job” (2010)

 

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     « Après l'adoption en 2008 du programme de secours des actifs en difficultés (TARP), prêtant effectivement $125 milliard de dollars à 9 grandes banques avec instruction de prêter ces sommes, moins de prêts furent accordés et les marchés continuèrent de dégringoler. Le chômage augmenta à plus de 10 pour-cent et des millions de familles perdirent leur maison suite à une saisie. En 2009, les marchés paniqués se stabilisèrent et le glissement vers une dépression mondiale fut évité. Les 9 grandes banques remboursèrent l'argent du TARP. En 2010, la rémunération sur “Wall Street” atteingnit un niveau record de $135 milliard de dollars. 10 banques détiennent maintenant 77 pour-cent de tous les actifs des banques états-uniennes. Elles ont été proclamées [par le gouvernement fédéral] trop importantes pour faire faillite. » – Citation en fin de film - “Too Big To Fail” (2012)

 

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     L'administration Obama résista à la réglementation de la rémunération bancaire au moment même où des dirigeants d'autres pays agissaient. En septembre 2009, Christine Lagarde, en France, et d'autres ministres des Finances – La Suède, Les Pays-Bas, le Luxembourg, l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne – appelèrent l'Organisation des Nations du G20, y compris les États-Unis, à imposer des règles strictes sur la rémunération bancaire. Et en juillet 2010, le Parlement européen adopta ces mêmes règlements. L'administration Obama n'émit aucun commentaire. « Je pense que l'industrie financière est une industrie de service. Elle devrait servir les autres avant de se servir elle-même. » – Christine Lagarde, ministre des Finances - “Inside Job” (2010)

 

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    « Les [...] corporatistes ne peuvent être arrêtés. Ils sont insensibles à la volonté de ceux qu'ils exploitent. Ils sont plus puissants que les gouvernements qu'ils contrôlent. Et ils ont, programmé en eux, une sorte de mécanisme d'auto annihilation inévitable, parce que les corporations ont cette étrange pathologie [appelée le monoïdéisme : en psychanalyse, c'est l'état névrotique d'une personne dont l'état de conscience est dominée par une seule idée] qui les fait tout équivaloir en tant que matière première. Les êtres humains deviennent des matière premières, le monde naturel devient une matière première, et les corporations exploitent ces matières premières jusqu'à l'épuisement ou l'effondrement. Et c'est précisément ce qui arrive. » – Chris Hedges (la Mort de l'Élite Progressiste, 2012) - “Capitalism is the Crisis” (2011)

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     Liste d'entreprises* [il y en a probablement plus] qui ont pris des polices d'assurance vie « secrètes » sur leurs employés. Après le décès de l'employé, l'entreprise, s'étant elle-même inscrite comme l'unique bénéficiaire, perçoit l'argent de l'assurance sans aucune obligation de le partager avec la famille de l'employé. C'est une procédure financière corporative « approuvée » par le gouvernement fédéral :

AmegyBank — American Greetings — Camelot — Disbold — Donnelly — Proctor & Gamble

Bank of America — Citibank — WalMart — WinnDixie — McDonnald Douglas — Hershey's — Nestle

AT&T — South Western Bell — AmeriTech — American Express

*Découvert par l'avocat Michael D. Meyers alors qu'il enquêtait ce type de police sur d'autres employés.

     Cas d'espèce : AmegyBank (Houston, Texas) a souscrit une police d'assurance vie secrète sur l'un de ses employés Daniel L. Johnson, marié et père de 2 enfants, qui est mort d'un cancer en 2008. La Société a perçu $1,579,399.10 dollars quelques semaines seulement après sa mort.

     « Avec l'utilisation normale d'une assurance vie, où vous vous prémunissez contre la perte d'un être cher ou d'un gagne-pain de la famille, vous ne voulez pas que cette personne meurt. Avec ces polices, les entreprises qui les achètent veulent que les employés meurent, conformément à la politique de protection. Vous valez plus mort que vivant pour ces entreprises. » – Michael D. Meyers, Avocat - “Capitalism: A Love Story?” (2010)

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     Le Président Barack Obama a choisi Timothy Geithner comme secrétaire au Trésor. Geithner était le Président de la “Federal Reserve Bank” de New York pendant la crise de 2008. [Dans un emploi antérieur, Timothy Geithner avait omis de payer ses taxes de sécurité sociale, même s'il avait été informé par son employeur de le faire, avait signé un accord indiquant qu'il comprenait que ces paiements étaient sa responsabilité et avait reçu une rémunération supplémentaire de son employeur spécifiquement à cette fin. - “The Washington Post”, le 19 Janvier 2009.]

     Le nouveau Président de la “Federal Reserve Bank” de New York est William C. Dudley, un ancien économiste en chef de chez Goldman Sachs, qui a co-écrit un article dans lequel il faisait l'éloge des produits dérivés.

     Le Chef d'état-major de Timothy Geithner est Mark Patterson, un ancien lobbyiste [membre d'un groupe de pression] pour Goldman Sachs.

     Le Conseiller principal au Trésor de Timothy Geithner est Lewis Sachs, qui a supervisé Tricadia, une entreprise fortement impliquée dans des « paris » contre les titres hypothécaires qu'elle vendait.

     Le Président Barack Obama a choisi Gary Gensler, un ancien dirigeant de Goldman Sachs, en tant que Chef de la Commission à terme des matières premières de négociation (CFTC). Gensler a aidé à interdire la réglementation des produits dérivés.

     Le Président Barack Obama a choisi Mary Shapiro, ancienne Chef de la Direction de la FINRA, l'organisme d'auto-réglementation de l'industrie de l'investissement bancaire, pour diriger la SEC.

     Le Chef d'état-major du Président Barack Obama est Rahm Emanuel, qui a empoché $320 mille dollars en siégeant au conseil de Freddie Mac, et a vendu jusqu'à $250 mille dollars d'actions de Freddie Mac le 21 février 2003, quelques jours avant qu'elles ne perdent 10 pour-cent de leur valeur.

     Martin Feldstein est membre du Conseil consultatif sur la reprise économique du Président Barack Obama. C'est un professeur d'économie de Harvard qui, en tant que conseiller économique en chef du Président Ronald Reagan, fut un architecte majeur de la dérèglementation. Il fut de 1998 à 2009 sur le conseil d'administration de AIG ainsi que sa division Produits Financiers qui lui versa des millions de dollars.

     Laura Tyson est également membre du Conseil consultatif sur la reprise économique du Président Barack Obama. Elle diriga le Conseil des conseillers économiques et fut Directrice du Conseil économique national sous l'administration Clinton. Elle fut ensuite membre du Conseil d'administration de Morgan Stanley qui la paya $350 mille dollars par an.

     Le Conseiller en chef du Président Barack Obama, Larry Summers, est un professeur d'économie de Harvard qui, en tant que secrétaire au Trésor du Président Bill Clinton, intimida Brooksley Born, la Chef de la CFTC, qui fut la seule personne qui essaya de réglementer les produits dérivés. Larry Summers força Brooksley Born à abandonner son objectif.

     Quand elles furent enfin adoptées, au milieu de 2010, les réformes financières de l'administration Obama furent faibles. Et dans certains domaines critiques, y compris les agences de notation, les groupes de pressions [lobbyistes] et la rémunération, rien d'important ne fut même proposé.

     « Concernant la réforme Obama de la réglementation, ma réponse en un seul mot serait : Pfff !... Il y a très peu de réforme. » « Pourquoi cela ? », demande le réalisateur Charles Ferguson, « C'est un gouvernement de “Wall Street” ! » – Robert Gnaizda, ancien directeur de l'Institut “Greenlining”, un groupe de défense des consommateurs - “Inside Job” (2010)

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     Il existe des lois contre la criminalité aux États-Unis qui servent à rendre justice à toute victime en punissant l'auteur du crime. Pourquoi le gouvernement fédéral, 7 ans après le fait, n'a-t-il pas encore adopté une loi spéciale contre la « cupidité » ? Une loi semblable à celles contre les crimes « odieux » et « d'harcèlement », afin de punir tout individu qui volontairement, motivé par la cupidité, avilit « injustement » la qualité de vie de milliers sinon de millions de personnes. Le but de la justice n'est-il pas de protéger les innocents et de punir les coupables ?

     Les conséquences horribles de la crise financière mondiale de 2008 ont été les saisies de plus de 5 million de maisons (et ce n'est pas fini), la perte de plus de 30 million d'emplois, la perte d'épargne de toute une vie pour un trop grand nombre et la perte de dizaines de millions de dollars en fonds de retraite. Ces 4 conséquences ont avili « injustement » la qualité de vie de « dizaines de millions » de personnes.

     Le gouvernement fédéral s'attend-t-il à ce que les citoyens « croient » que personne aux États-Unis n'est directement responsable de cette crise financière mondiale ? Les politiciens ne ressentent-ils pas de honte face à leurs électeurs, sachant que, depuis 2008, personne de “Wall Street” n'a été arrêté, traduit en justice et jugé dans le cadre de cette crise ? Pourquoi le Président, Barack Hussein Obama, n'a-t-il pas invoquer sa prérogative présidentielle, alors qu'il aurait pût, pour ordonner une enquête criminelle fédérale afin de traduire en justice tous ceux qui ont été impliqués dans la cause de cette crise ? Il a pourtant fait adopter, le 17 Décembre 2010, une législation de réduction d'impôt de $858 milliard de dollars dans laquelle au moins un quart de l'économie d'impôt est allé au 1 pour-cent des plus riches de la population. Le seul groupe qui a vu une augmentation de ses impôts était celui des travailleurs les moins bien payés du pays.

     Pourquoi la cupidité n'a-t-elle pas été officiellement dénoncée et classée criminelle par le gouvernement fédéral, suite à la Crise Financière Mondiale de 2008 ?

     La réponse est parce que le gouvernement fédéral est « systémiquement » corrompu. La Maison Blanche, sous l'influence de “Wall Street”, est « tacitement » d'accord avec un certain prédateur d'entreprise que la cupidité c'est « moralement » bien et « légalement » juste. Cela explique pourquoi, en 2010, les réformes de la réglementation financière furent faibles et que la réduction d'impôt favorisa les plus riches plutôt que les travailleurs les moins bien payés. Ainsi, en raison d'un système fédéral corrompu et d'une influence de “Wall Street”, la cupidité est maintenant jugée comme étant bien et juste par ceux qui sont au pouvoir au États-Unis.

     Il n'y a pas si longtemps la cupidité était critiquée et jugée comme étant mal aux États-Unis. En l'absence toutefois, après 7 ans, d'une condamnation officielle et de sentences judiciaires pour les responsables de la crise, le code moral des États-Unis a évolué. Le résultat a été une mutation de cette notion de ce qui est mal (la cupidité) en une notion de ce qui est bien ; constituant ainsi un nouveau paradigme moral.

      On peut maintenant être certain que l'égoïsme va bientôt intégrer ce nouveau paradigme moral. Mais on ne peut même pas commencer à s'imaginer quelle sera l'ampleur de la prochaine crise financière mondiale.

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 689 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

Beau travail! Très impressionnant. :plus: Je suis entièrement d'accord avec ta conclusion : "On ne peut même pas commencer à s'imaginer quelle sera l'ampleur de la prochaine crise financière mondiale."

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 862 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

J'ai tout lu et je ne m'en serais pas cru capable !

Maintenant, qu'est-ce qu'il faut faire ? La révolution ?

(En tout cas bravo pour ce travail et cette documentation.)

Il y a quelque temps je réfléchissais sur l'évolution de l'homme/

Les anthropologues distinguent "l'homo faber" auquel a (aurait) succédé l'homo sapiens

et je me suis demandé si ce n'était pas une arnaque d'intellectuel :

(Et je me considère tout de même -au moins en partie- comme intellectuel !)

Faber = fabriquer ou faire et sapiens = savoir ou connaître.

Or : peut-on fabriquer sans savoir, sans connaissance ?

Bien sûr que non.

Et il semblerait même que le seul savoir qui vaille est celui qui permet de "faire".

Et on doit dire que l'homo faber est nécessairement homo sapiens.

Mais cette nuance entre homo faber et sapiens veut faire du savoir une connaissance uniquement théorique, uniquement virtuelle. Une connaissance invérifiable.

C'est ainsi que le prétendu homo sapiens (qui peu ou prou ne sait rien mais dit et fait croire qu'il sait) est (par la finance spéculative par exemple) en train de détruire l'homo faber-sapiens.

Je dis est en train, mais ça a peut-être toujours été le cas.

Mon métier -la céramique-, m'a conduit à connaître un peu l'histoire de ce métier.

Il y a deux mille ans, on trouve des riches tombes de "négociants en céramique", tandis qu'on retrouve dans les dépotoir des squelettes de potiers enterrés à la va vite...

La délocalisation aussi était déjà à la mode.

Quand les travailleurs d'un pays devenaient dans doute trop gourmands et réclamaient leur dû, les ateliers étaient déplacées vers les régions de l'empire plus récemment conquises ; délocalisée.

Quand je dis ça, je termine par "ça fait quand même un moment qu'on nous prend pour des couillons !"

..... Voilà, il y a 2000 ans de ça.

Et c'est toujours ceux qui travaillent et créent effectivement la richesse qui sont les moins payés et les moins considérés, les homo faber-sapiens !

Et pendant ce temps, les imposteurs faux-sapiens et beaux parleurs se gavent et se la coulent douce.

De la Goldman Sachs à François Hollande.

Homos faber-sapiens unissez-vous !

(Je ne dis pas "unissons-nous" parce que moi... j'en ai un peu marre de travailler !)

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Membre, Posté(e)
azaran Membre 21 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Maintenant, qu'est-ce qu'il faut faire ? La révolution ?

Permettez-moi, Blaquière, de vous inviter à lire mon premier essai: Le Chaos d'une Surpopulation Planétaire ;

http://www.forumfr.com/sujet660024-le-chaos-d-une-surpopulation-planetaire.html

J'attire votre attention sur l'entrée du 28 avril 2015. Une réflexion s'impose sur la citation de Carl Sagan ainsi que sur le texte intitulé « la Voie ».

« J'entretiens une vision de l'avenir en moi. Cette dernière ne deviendra une réalité toutefois que lorsque vous serez assez instruits pour la réaliser, et assez sages pour ne pas la dénaturer. » – azaran

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Bah ! Tant que l’organisation de notre Société permettra aux plus primitifs d’entre-nous d’acquérir du pouvoir sur les autres, il en sera toujours ainsi.

L’Homme n’est pas suffisamment intelligent, loin s’en faut, pour se comporter en être raisonnable plein de sagesse.

Il faudra que la Société apprenne à se passer de lui pour gérer son organisation, si elle en veut jouir d’une rationnelle et pragmatique soucieuse du bien être des siens, de la protection de la biodiversité et de l’utilisation raisonnable des ressources de la Planète.

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