Aller au contenu

Les opinions arrêtées

Noter ce sujet


Savonarol

Messages recommandés

Membre, Esprit de contradiction, 46ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
46ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Quand je lis Nietzsche, je "pense" Nietzsche pendant tout le temps de ma lecture. Quand après je lis Kundera, je pense Kundera. Je découvre ensuite Han Ryner, je pense Han Ryner. Les personnes qui écrivent intelligemment ont tendance à me convaincre ( sauf les anarchistes, bizarrement, Bakounine a tendance à m'en toucher une sans faire bouger l'autre) .

Alors je me dis "Fichtre, je suis influençable" pour finir par comprendre que c'est l'exact inverse. Je n'ai aucune école de pensée fixe parce que je suis ouvert à toute remise en question, tout le temps. Et je me dis "qu'est qui fait qu'un type décide un jour de dire se dire : ça y'est, j'ai cette vision du monde et pas une autre et je n'en bougerai plus" ? car au fond, décider de s'arrêter de penser, ça n'est pas autre chose. C'est se dire "voilà ma vérité, tout le reste est mensonge" et réagir ainsi en simple endoctriné, refusant l'idée même d'une remise en question, ou de s'intéresser à ce que notre manière de penser nous désigne comme "l'hérésie".

Finalement, être sûr de soi, n'est-ce pas une forme assez subtile de paresse intellectuelle ? Un confort que de se dire "la vérité est là, donc inutile de chercher plus loin" que l'on retrouve autant chez les religieux les plus arriérés que chez les idéologues les plus acharnés ?

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 661 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

Ce qui conduit à avoir une "conception du monde", ce sont les lectures, les expériences de la vie, les rencontres, bien des choses... Mais fatalement une vision du monde (comme tu dis) cela évolue, ou alors effectivement c'est qu'on devient un vieux con. Mais bien des gens sont juste des suiveurs, qui se contentent d'adopter les opinions de leurs parents ou de leurs proches. Si on est sincère et un peu curieux, on ne peut jamais dire "la vérité est là", mais juste "je soupçonne qu'une part de la vérité est là". Par contre, il est vrai que parfois, on arrive à développer une sensibilité particulière au mensonge, comme une sorte de 6e sens. Et aussi au mal - ce qui n'empêche pas de se faire avoir comme tout le monde, de temps en temps.

Finalement, si on veut être franc, dans la vie on ne peut pas avoir de certitudes sur grand-chose. Mais si on veut avancer, faut bien faire comme si...

Ce qui est compliqué à expliquer, c'est qu'au fond on peut évoluer intellectuellement - parfois de façon radicale -, mais il y a des choses qui ne passent pas par l'intelligence, une sorte d'instinct, et ça se perfectionne tout au long de sa vie. Un instinct qui te dit : "ça c'est vrai, ça c'est beau" ou alors "ça c'est une merde complète". On peut appeler ça le goût.

Modifié par Gouderien
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 46ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
46ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Ce qui est compliqué à expliquer, c'est qu'au fond on peut évoluer intellectuellement - parfois de façon radicale -, mais il y a des choses qui ne passent pas par l'intelligence, une sorte d'instinct, et ça se perfectionne tout au long de sa vie. Un instinct qui te dit : "ça c'est vrai, ça c'est beau" ou alors "ça c'est une merde complète". On peut appeler ça le goût.

C'est vrai ça. Au final, ce qui tranche c'est l'instinct, ceux qui le suivent, ceux qui n'en ont pas, ou ceux qui en ont un mais mauvais.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Finalement, être sûr de soi, n'est-ce pas une forme assez subtile de paresse intellectuelle ? Un confort que de se dire "la vérité est là, donc inutile de chercher plus loin" que l'on retrouve autant chez les religieux les plus arriérés que chez les idéologues les plus acharnés ?

Il est intéressant de noter que, aussi bien chez le religieux que chez l'idéologue, l'apprentissage par coeur est la technique de base du dressage culturel. A la différence du philosophe qui, lui, ne passe pas son temps à citer des versets d'un même auteur ou des slogans politiques d'un leader en vogue (à une certaine époque en Chine, succès du "petit livre rouge" de Mao, etc.).

C'est avec l'essor de la philosophie que la pensée se libère de l'emprise des idées arrêtées, mémorisées et récitées par coeur. Avant Platon, les grecs ne font pas de distinction entre le mythos et le logos, employant aussi bien l'un de ces deux termes pour traduire le mot "parole". peu à peu, le logos deviendra autre chose qu'une parole récitée.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 46ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
46ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

On s'aperçoit d'ailleurs que l'ennemi de la philosophie, c'est la citation du philosophe qui s'intercale entre le lecteur et l'oeuvre. L'argument d'autorité, facile à retenir, à la manière d'un aphorisme et qui permet de "briller dans les dîners en ville". Jack London décrit bien le phénomène dans Martin Eden, quand les cadets de la bourgeoisie récitent la même phrase pour dénigrer Spencer à défaut de l'avoir jamais lu.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Finalement, être sûr de soi, n'est-ce pas une forme assez subtile de paresse intellectuelle ? Un confort que de se dire "la vérité est là, donc inutile de chercher plus loin" que l'on retrouve autant chez les religieux les plus arriérés que chez les idéologues les plus acharnés ?

Cela dépend. Le philosophe qui ose se lever pour dénoncer avec assurance le règne de l'idéologie a bien dû faire preuve d'un travail acharné pour parvenir au niveau de confiance nécessaire à l'action. Naturellement sceptique et silencieux, sans doute a-t-il dû se faire violence pour oser prendre la parole, ne serait-ce que par crainte qu'un tel accès d'assurance ne découle pas de quelque fond cynique qu'il cache en lui.

Évidemment, la différence est que ce philosophe-là est disposé à modifier sa vision des choses si de nouveaux éléments se présentaient.

Modifié par Dompteur de mots
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 854 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Fatalement, quand on lit un texte de réflexion, on cherche à le comprendre et donc on l'accepte de prime abord, sauf contre-vérité criante. Mais il faut un peu de temps pour bien l'assimiler et en retirer l'utile. Une nuit de sommeil est nécessaire, au moins. Le travail de nuit est important. Mais une idée, et seulement une idée peut en changer ou en chasser une autre. Nous n'avons aucun pouvoir sur notre volonté.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 661 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

Ca se passe pas comme ça. Les textes assez forts pour te marquer durablement, tu en lis peut-être un ou deux par an. Le reste c'est de la blague, du remplissage. En général à 20 ans ta vision du monde est formée, elle ne changera plus ensuite que sur des détails - à moins que tu te rendes compte brusquement que tu étais dans l'erreur complète depuis longtemps, ce qui peut arriver.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Fatalement, quand on lit un texte de réflexion, on cherche à le comprendre et donc on l'accepte de prime abord, sauf contre-vérité criante. Mais il faut un peu de temps pour bien l'assimiler et en retirer l'utile. Une nuit de sommeil est nécessaire, au moins. Le travail de nuit est important. Mais une idée, et seulement une idée peut en changer ou en chasser une autre. Nous n'avons aucun pouvoir sur notre volonté.

Très bien dit.

Il y a en nous un journaliste et un penseur (tiens ! voilà la base d'une nouvelle théorie de l'esprit !). Lorsque nous lisons un texte de réflexion, c'est le journaliste d'abord qui effectue des liens entre les éléments du texte et qui formule des appréciations. Cet être journalistique lit rapidement; il est à la recherche d'éléments frappants qui pourront être affichés à la vitrine de la conscience. Derrière le journaliste, il y a le penseur: travailleur acharné de l'ombre, lent et méthodique, mais d'une méthode organique, une méthode non-protocolaire. Le tapage médiatique lui est indifférent: seul ce qui est porteur de vie l'intéresse. Le premier est un agenceur de mots qui préfère le travail dirune, le deuxième un dompteur de mots à qui la nuit sied bien.

Modifié par Dompteur de mots
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 854 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

"Cette pensée sent la chandelle." disait Montaigne pour indiquer qu'il y avait d'abord une longue étude. Ca puait le suif.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Garalacass Membre 1 029 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Quand je lis Nietzsche, je "pense" Nietzsche pendant tout le temps de ma lecture. Quand après je lis Kundera, je pense Kundera. Je découvre ensuite Han Ryner, je pense Han Ryner. Les personnes qui écrivent intelligemment ont tendance à me convaincre ( sauf les anarchistes, bizarrement, Bakounine a tendance à m'en toucher une sans faire bouger l'autre) .

Alors je me dis "Fichtre, je suis influençable" pour finir par comprendre que c'est l'exact inverse. Je n'ai aucune école de pensée fixe parce que je suis ouvert à toute remise en question, tout le temps. Et je me dis "qu'est qui fait qu'un type décide un jour de dire se dire : ça y'est, j'ai cette vision du monde et pas une autre et je n'en bougerai plus" ? car au fond, décider de s'arrêter de penser, ça n'est pas autre chose. C'est se dire "voilà ma vérité, tout le reste est mensonge" et réagir ainsi en simple endoctriné, refusant l'idée même d'une remise en question, ou de s'intéresser à ce que notre manière de penser nous désigne comme "l'hérésie".

Finalement, être sûr de soi, n'est-ce pas une forme assez subtile de paresse intellectuelle ? Un confort que de se dire "la vérité est là, donc inutile de chercher plus loin" que l'on retrouve autant chez les religieux les plus arriérés que chez les idéologues les plus acharnés ?

Quand tu dis : je pense untel, je pense un (autre) tel

Ça veut dire que tu te mets autant que possible "à sa place" pour bien comprendre ce qu’il dit et sa vision des choses ? Ou ça veut dire que tu adhères (même momentanément) à sa pensée ?

Parce que ce n’est pas la même chose.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 854 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

C'est comprendre. Pour comprendre, il faut adhérer d'abord. Les Stoïciens disaient qu'il faut "l'assentiment" à chaque représentation mentale pour qu'elle soit comprise.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 822 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Pour Valéry c'est les éponges et les sots qui adhèrent.

Une citation comme celle-là fait moins autorité que mise en garde.

Mais on a malgré tout une tournure d'esprit, il me semble.

Je me souviens quand je lisais Charlie Hebdo :

toutes les semaines il y avait un chronique de Philippe Val et une autre de Cavanna

Systématiquement j'étais toujours d'accord avec les analyses de Cavanna et jamais avec celles de Val.

On voudrait dire des philosophes qu'ils sont des sages et pèsent le pour et le contre.

Thèse, antithèse, etc.

Pourtant toute l'histoire de la philosophie pourrait se résumer à cette constatation que chaque nouveau philosophe

dit que tous ceux qui l'ont précédés se sont trompés et que lui --enfin--' y voit clair.

On nous apprend rarement en philo a avoir une lecture vaguement critique des "maîtres".

Platon philosophe, réfléchit, c'est bien. Mais à partir de quel moment se trompe-t-il ?

Son mythe de la caverne est "magnifique" et toujours cité en exemple. Et pourtant :

c'est d'une absurdité complète ! une inversion totale de la réalité.

Le réel devient moins réel que le virtuel. Et c'est bien ça qui cloche !

Mais personne ne nous le dira jamais à l'étude de la philosophie.

Et Descartes ? Dans son cogito, qu'est-ce qui ne va pas ?

C'est Husserl je crois qui parle de la confusion de Descartes qui fait de sa "mens cogitans" une substance...

Comment comprendre cette erreur, et d'abord... en-est-elle une ?

Modifié par Blaquière
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

... Pourtant toute l'histoire de la philosophie pourrait se résumer à cette constatation que chaque nouveau philosophe

dit que tous ceux qui l'ont précédés se sont trompés et que lui --enfin--' y voit clair.

On nous apprend rarement en philo a avoir une lecture vaguement critique des "maîtres".

Platon philosophe, réfléchit, c'est bien. Mais à partir de quel moment se trompe-t-il ?

Son mythe de la caverne est "magnifique" et toujours cité en exemple. Et pourtant :

c'est d'une absurdité complète ! une inversion totale de la réalité.

Le réel devient moins réel que le virtuel. Et c'est bien ça qui cloche !

Mais personne ne nous le dira jamais à l'étude de la philosophie.

Contrairement à ce que tu affirmes, Platon a été descendu en règle par l'un de ses élèves, en l'occurrence Aristote ! Dans ses écrits, le Stagirite parle d'ailleurs des "Platoniciens" à la troisième personne du pluriel pour marquer ses distances d'avec le platonisme, et a expliqué à plusieurs reprises pourquoi il rejette la théorie des Idées de Platon (et son mythe de la caverne).

C'est donc bien le doute et l'esprit critique qui prévalent en milieu philosophique. Mais avant de critiquer le "maître à penser", les disciples avaient le mérite d'intégrer parfaitement l'oeuvre du maître.

Modifié par tison2feu
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 661 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

Platon est pourtant à l'origine d'une bonne partie de la pensée occidentale, où l'on préfère les théories fumeuses à la réalité. On le constate en philosophie... mais aussi en économie.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 822 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Contrairement à ce que tu affirmes, Platon a été descendu en règle par l'un de ses élèves, en l'occurrence Aristote !

C'est exactement ce que j'ai dit !

En l'écrivant, j'avais d'ailleurs à l'idée l'opposition d'Aristote élève de Platon pendant plus de 10 ans, à son maître.

Alors qu'on nous parle d'Aristote en général comme de son successeur bon teint.

Comme s'il y avait une progression, une évolution continue de la pensée philosophique.

En ce moment je relis Descartes, et...

(Excusez du peu ! Et de ma modestie), des "âneries", il en sort à la pelle !...

( Et son morceau de cire parfois mou et parfois dur dans la main qu'il rapproche du feu et qui se liquéfie me laisse rêveur...)

Ses 4 règles de la méthode sont parfaites, malheureusement, il ne les suit jamais !...

De plus, leur point faible c'est "l'évidence" sur quoi elles se fondent et il se trouve que l'évidence est aléatoire...

Modifié par Blaquière
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 728 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Finalement, être sûr de soi, n'est-ce pas une forme assez subtile de paresse intellectuelle ? Un confort que de se dire "la vérité est là, donc inutile de chercher plus loin" que l'on retrouve autant chez les religieux les plus arriérés que chez les idéologues les plus acharnés ?

Toute vérité dépend d'un cadre et de prémisses, il suffit de bien connaitre tous les paramètres, et cette vérité ne serait être défaite par la suite, sauf à changer le cadre ou les axiomes, ce qui se produit finalement en philosophie, l'environnement intellectif change, la conclusion aussi.

Qui doute que 1 objet et 1 autre objet, identique visiblement, ne fassent pas une collection de deux objets ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

C'est exactement ce que j'ai dit !

En l'écrivant, j'avais d'ailleurs à l'idée l'opposition d'Aristote élève de Platon pendant plus de 10 ans, à son maître.

Alors qu'on nous parle d'Aristote en général comme de son successeur bon teint.

Comme s'il y avait une progression, une évolution continue de la pensée philosophique.

Qui est ce "on", sinon l'auteur de nos propres opinions arrêtées, et que nous croyons a fortiori partagées par le plus grand nombre ?

Je n'ai jamais lu pareille chose concernant Aristote. Dans l'histoire de la philosophie, Aristote n'est jamais présenté comme le continuateur de Platon mais comme celui qui "critique et réforme l'idéalisme académique dans le sens du spiritualisme concret".

Mais pour toi, j'imagine qu'idéalisme et "spiritualisme concret", c'est la même soupe métaphysique.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Platon est pourtant à l'origine d'une bonne partie de la pensée occidentale, où l'on préfère les théories fumeuses à la réalité. On le constate en philosophie... mais aussi en économie.

La dictature du "on", et des opinions arrêtées... (Suite)

M'est avis que Platon, c'est bien autre chose que des "théories fumeuses". Aristote a gagné en concrétude, mais sa pensée systémique n'a-t- elle pas perdu en dynamisme ? Etc., Etc.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 822 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Mais pour toi, j'imagine qu'idéalisme et "spiritualisme concret", c'est la même soupe métaphysique.

Ben oui : je suis tellement stupide, ignorant, borné, abruti !... (Tes content comme ça ?)

Moi, je t'aime bien.

J'aime tout le monde !

J'AIME L'ENTREPRISE !

Modifié par Blaquière
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×