l'indifférence ou la transparence des autres dans nos quotidiens

tous ces gens qu'on ne voit pas ou qu'on ne voit plus dans nos quotidiens.

en rapport avec la misère sociale et psychologique.

misère qui est partout et qui pourtant ne devrait pas d'un point de vue juste déjà fraternel dans l'esprit nous paraître normal

et pourtant ça l'est ou ça le devient de plus en plus

au choix.

alors sur le fond

ne sommes nous pas devenus indifférents face a la misère qu'elle soit sociale ou psychologique surtout parce que nous y avons un intérêt personnel et que quelque part cela nous arrange?

non,c'est juste une protection psychologique parce que si on commence à vouloir aider tout le monde tout le temps et partout (ce qui nous est financièrement et humainement impossible)on s'en sort plus individuellement et on peut tomber en dépression donc c'est un réflexe de protection.

J'ai exercé trente deux ans dans le service public pour soulager ds misères ayant pour nom ignorance et illetrisme et je suis allée dans les ZEP .J'ai donné énormément.

On peut s'investir.C'est toujours possible et comme dit Bruel "je vais pas me taire parce que tu as mal au yeux" ,il y a ceux qui montent au filet et il y a les autres .

La nature humaine tend à rechercher ce qui rend joyeux et fuir ce qui rend triste. Ce n'est pas de l'indifférence envers l'infortune d'autrui, c'est simplement une protection contre le malheur, que l'on considère comme contagieux. Ceux qui aident les malheureux y trouvent leur satisfaction. Rien n'est gratuit.

La nature humaine tend à rechercher ce qui rend joyeux et fuir ce qui rend triste. Ce n'est pas de l'indifférence envers l'infortune d'autrui, c'est simplement une protection contre le malheur, que l'on considère comme contagieux. Ceux qui aident les malheureux y trouvent leur plaisir. Rien n'est gratuit.

Je trouve cela plutôt vrai, il semblerait même que certains voient en l'adversité d'autrui une sorte de malédiction dont il faut se protéger, à la manière des superstitions qui, il n'y a pas si longtemps encore poussaient à clouer chouettes, hiboux et autres rapaces au seuil des maisons.

... en même temps, peut-on les blâmer de se tenir à l'écart ... la joie autant que la tristesse faisant aisément tache d'huile.

C'est ainsi que pour faire la fête ou ripailler on ne peine jamais à trouver convives en nombre !

Le véritable ami c'est celui qui est avec toi dans la joie mais qui ne te lâche pas dans la peine et si l'on y songe bien ,le bon conjoint aussi !

Je pense qu'en premier lieu, le véritable "ami" devrait d'abord être soi.

Puis effectivement une personne sûre et aimante, ainsi elle nous accepte tel que nous sommes, dans notre vérité et donc nos travers et reçoit tout autant notre grâce.

J'ai exercé trente deux ans dans le service public pour soulager ds misères ayant pour nom ignorance et illetrisme et je suis allée dans les ZEP .J'ai donné énormément.

On peut s'investir.C'est toujours possible et comme dit Bruel "je vais pas me taire parce que tu as mal au yeux" ,il y a ceux qui montent au filet et il y a les autres .

Bravo

Je fais partie des autres

Trop de boulot avec moi même

non,c'est juste une protection psychologique parce que si on commence à vouloir aider tout le monde tout le temps et partout (ce qui nous est financièrement et humainement impossible)on s'en sort plus individuellement et on peut tomber en dépression donc c'est un réflexe de protection.

C'est certainement l'explication la plus véridique concernant l'indifférence de parfaits inconnus :

Il y a un mois, je vois un gus que je connais comme ça. Un copain à un copain de café. Il était droit comme un piquet devant la banque. Je lui dis "ça va ?". "Pas tellement; ma soeur (handicapée) est morte". Il commence à pleurer. "Bon; me dit-il; je vais essayer d'avoir 40 € avec la banque". Je lui ai refilé 40 €. Il m'a dit merci et qu'il me les rendrait. Je les attends toujours; mais il m'en a parlé. Il est un peu dans le besoin.

Qu'est ce que c'est que 40€ quand on ne meurt pas de faim et quand une jeune triso vient de mourir; plongeant son frère dans le chagrin ?

Vous vous voyez vivre dans une société où tout le monde serait seul ?

"Vous vous voyez vivre dans une société où tout le monde serait seul ?" nous demande Pila. Mais c'est incohérent. En société, on ne vit pas seul. Sinon on est "une brute ou un dieu", comme dit Aristote. Il est différent de vivre isolé et de vivre indépendant. Il est même excellent pour la santé mentale de vivre isolé par moment. C'est le rôle du domicile, retraite temporaire où l'on n'est entouré que d'objets personnels. "Rien de pire que d'être obligé de vivre constamment en compagnie plutôt que d'être obligé de vivre seul." Montaigne. Les locataires des prisons seront d'accord.

tous ces gens qu'on ne voit pas ou qu'on ne voit plus dans nos quotidiens.

en rapport avec la misère sociale et psychologique.

misère qui est partout et qui pourtant ne devrait pas d'un point de vue juste déjà fraternel dans l'esprit nous paraître normal

et pourtant ça l'est ou ça le devient de plus en plus

au choix.

alors sur le fond ne sommes nous pas devenus indifférents face a la misère qu'elle soit sociale ou psychologique surtout parce que nous y avons un intérêt personnel et que quelque part cela nous arrange?

Tout ceci a toujours existé, on nous le montre pleinement par l'intermédiaire des différents médias, notre conscience travaillant plus ou moins à plein régime sur ces informations fusant de toute part.

Chacun se recentre sur lui même, seule chose à portée d'action concrète, et sans reproche, sans état d'âme, qui plus est dans l'air du temps, moi d'abord...