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Repenser la notion du Surhomme Nietzschéen.


achraf36

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Membre, 45ans Posté(e)
achraf36 Membre 86 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Qu'est -ce que le "surhomme " auquel Nietzsche croit avec enthousiasme?

Le surhomme nietzschéen est un type supérieur d'humanité, forgé par la volonté de puissance dont l'exercice sera rendu possible par la "mort de Dieu", c'est à dire par la disparition de la mentalité chrétienne et la transmutation de toutes les valeurs. " l'homme n'existe que pour être dépassé": ZARATHUSTRA est le héraut du surhomme, qui sera indifférent à la plate moralité, et pleinement conscient de son unicité et de sa liberté créatrice.

Ne voyez-vous pas dans cette conception nietzschéenne de l'homme une méconnaissance totale de notre condition ontologique ou existentielle, méconnaissance reposant sur un anthropocentrisme : c'est l'homme qui, chez Nietzsche, est le centre de l'univers. Cette utopie contient un péril grave:l'idée que la réalité humaine n'est pas encore, que l'homme doit parvenir au" surhomme". Défions-nous de cet homme utopique ...

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Invité spinoz
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Invité spinoz
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Posté(e)

La notion de Surhomme est à la fois la plus connue de Nietzsche mais aussi et surtout la plus complexe. Ce concept traverse l’oeuvre de Nietzsche, mais apparaît de manière éclatante dans Ainsi Parlait Zarathoustra. Elle est en quelque sorte la toile de fond de la philosophie de Nietzsche.

C’est en effet à partir du Surhomme que se fait l’entrée dans la pensée nietzschéenne, tous les autres thèmes (morale, art, religion, …) devant être compris à partir de cette notion.

Le Surhomme et l’interprétation génétique :

Avant de présenter ce qu’est le Surhomme chez Nietzsche, levons d’abord les malentendus en expliquant ce que n’est pas le Surhomme, une définition négative.

“Tous les êtres jusqu’ici ont crée au-delà d’eux-mêmes quelque chose de supérieur à eux. Qu’est-ce que le singe pour l’homme ? C’est justement cela que l’homme doit être pour le surhomme”

Ce passage ne doit pas être compris au pied de la lettre. Nietzsche n’est nullement évolutionniste, il utilise cet argument à titre pédagogique, comme une image. Par conséquent, le surhomme n’est pas une nouvelle espèce créée à la suite d’une sélection génétique (voulue ou subie). Il est l’homme qui se surpasse. Une homme se transcendant, qui deviens ce qu’il est.

Définition :

– Zarathoustra est présenté comme l’annonciateur d’un retournement complet, comme prophète d’une nouvelle culture. Elle sera faite de création, de spontanéité, d’art, dont le jeu, l’activité enfantine ou la danse sont la meilleure image, dont Dionysos, le dieu de l’ivresse et de la danse, et non plus Socrate, serait le symbole.

– Zarathoustra est l’incarnation de la lucidité, laquelle lui fait comprendre un état de fait capital : la mort de Dieu. Cette mort a pour conséquence la fin de la transcendance. La terre appartient désormais aux hommes. Et “l’outrage à la terre est maintenant ce qu’il y a de plus redoutable”

– Dieu est mort, mais pas encore les illusions que la croyance en lui et la religion ont générées. Zarathoustra veut donc en finir avec l’ancien monde, la métaphysique dualiste et la morale qui en découle. Face à cette morale réactive, l’homme pour devenir surhomme, doit pratiquer le “grand mépris” : mépris du bonheur (au sens de la résignation morbide des stoïciens), de la raison (entendu comme conscience morale chez Kant), de la vertu (autrement dit de la disposition au bien, qui n’est qu’obéissance à la morale religieuse), de la justice (cette morale du faible qui se protège ainsi du fort), de la compassion (cette tendance à la pitié pour ce qui doit en réalité disparaître).

– La construction d’une nouvelle morale sera si supérieure à l’ancienne qu’elle appelle, selon Nietzsche, des hommes nouveaux, des surhommes. Cette nouvelle morale sera précisément la Volonté de Puissance.

– Face à la mort de Dieu, le Surhomme devra affronter les derniers hommes, ceux qui pensent que la mort de Dieu signifie nihilisme, pure destruction. Nietzsche se bat contre l’immoralité au nom de l’immoralisme. Ainsi, en creux, Nietzsche nous montre que la mort de Dieu n’est pas suffisant pour animer le monde d’une nouvelle morale : sans la volonté de puissance, si elle est animée par une volonté faible, la morale peut devenir nihilisme.

En résumé : Le Surhomme est un franchisseur, un lutteur pour la terre, un être de volonté, un acte pur, une oeuvre.

N'ai pas peur petit homme, il te reste à dépasser ta condition d'homme pour devenir surhumain.

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Invité elbaid
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Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
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Le surhomme Nitshz machin c'est Merkel dopée au amphétamine ...7

à l'opposé on y trouve le soushomme Grec avec une olive ds le cul .

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Membre, 66ans Posté(e)
lactance77 Membre 1 580 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)

Qu'est -ce que le "surhomme " auquel Nietzsche croit avec enthousiasme?

Le surhomme nietzschéen est un type supérieur d'humanité, forgé par la volonté de puissance dont l'exercice sera rendu possible par la "mort de Dieu", c'est à dire par la disparition de la mentalité chrétienne et la transmutation de toutes les valeurs. " l'homme n'existe que pour être dépassé": ZARATHUSTRA est le héraut du surhomme, qui sera indifférent à la plate moralité, et pleinement conscient de son unicité et de sa liberté créatrice.

Ne voyez-vous pas dans cette conception nietzschéenne de l'homme une méconnaissance totale de notre condition ontologique ou existentielle, méconnaissance reposant sur un anthropocentrisme : c'est l'homme qui, chez Nietzsche, est le centre de l'univers. Cette utopie contient un péril grave:l'idée que la réalité humaine n'est pas encore, que l'homme doit parvenir au" surhomme". Défions-nous de cet homme utopique ...

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Que proposes tu ? Allah ...

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Invité spinoz
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Invité spinoz
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Posté(e)

Le Prophète est un livre du poète libanais Khalil Gibran (1883-1931) publié en 1923 en anglais et qui est devenu un immense succès international traduit dans plus de quarante langues. L’ouvrage combine les sources orientales et occidentales du mysticisme et présente sous une forme poétique questions et réponses sur les thèmes les plus divers posées à un sage.

Le genre littéraire adopté rappelle Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche, même si le contenu du livre en est très différent.

Là encore, il s'agit plus de se rendre compte de sois-même et de ce que la vie, la société, la religion a fait de sois.

Un début pour l'évolution vers le "surhumain"

Que proposes tu ? Allah ...

Facile !!! t'inquiète, je surveille le bidule.

Zarathoustra est un des livres qui m'a conforté dans ma position d'athée. Ca peu déranger des croyants.

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Membre, 45ans Posté(e)
achraf36 Membre 86 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Le Prophète est un livre du poète libanais Khalil Gibran (1883-1931) publié en 1923 en anglais et qui est devenu un immense succès international traduit dans plus de quarante langues. L’ouvrage combine les sources orientales et occidentales du mysticisme et présente sous une forme poétique questions et réponses sur les thèmes les plus divers posées à un sage.

Le genre littéraire adopté rappelle Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche, même si le contenu du livre en est très différent.

Là encore, il s'agit plus de se rendre compte de sois-même et de ce que la vie, la société, la religion a fait de sois.

Un début pour l'évolution vers le "surhumain"

Facile !!! t'inquiète, je surveille le bidule.

Zarathoustra est un des livres qui m'a conforté dans ma position d'athée. Ca peu déranger des croyants.

Moi je connais par mémoire le travail de Nietzsche et je vous assure que son livre le plus important est le suivant:

PAR DELÀ LE BIEN ET LE MAL.

c'est très simple à comprendre. Si vous rencontrez un problème consultez- moi

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Invité spinoz
Invités, Posté(e)
Invité spinoz
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Posté(e)

Moi je connais par mémoire le travail de Nietzsche et je vous assure que son livre le plus important est le suivant:

PAR DELÀ LE BIEN ET LE MAL.

c'est très simple à comprendre. Si vous rencontrez un problème consultez- moi

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M'en fout !!!

Le bien et le mal est une contrainte totalement religieuse. La compréhension de "ça" est ailleurs.

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Membre, 55ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 203 messages
Forumeur balbutiant‚ 55ans‚
Posté(e)

Selon moi,

La victoire philosophique de Kant produit un homme nouveau, homme supérieur par sa raison et peut-être couplé avec le produit de sa raison. Ce surhomme qui peut marcher dans l'espace. Niesztche semble considérer que cet homme évolué doit se débarrasser des béquilles de la religion voire de la spiritualité.

En effet je ne pense pas que Dieu aime la superstition, voir l'idolâtrie ; et ainsi que si l'Eternel est ceLui qui est, pour autant Il n'existe que s'Il le veut bien.

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Invité sharky01_
Invités, Posté(e)
Invité sharky01_
Invité sharky01_ Invités 0 message
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Nietzsche a été popularisé par le nihilisme -le rien.

Mais si on y réfléchit.

C'est bien dommage que cela appartienne au Passé et donc Hitler, etc.

En réalité c'était rien qu'un philosophe, un Homme, aussi, complexé par ses relations avec les Femmes.

Et il n'avait le courage de Socrate, qui taxait de métèque, beaucoup de gens.

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Invité spinoz
Invités, Posté(e)
Invité spinoz
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Posté(e)

Nietzsche et Hitler c'était le fak du moment, un détournement d'idées au profit des nazis.

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Membre, 45ans Posté(e)
achraf36 Membre 86 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Selon moi,

La victoire philosophique de Kant produit un homme nouveau, homme supérieur par sa raison et peut-être couplé avec le produit de sa raison. Ce surhomme qui peut marcher dans l'espace. Niesztche semble considérer que cet homme évolué doit se débarrasser des béquilles de la religion voire de la spiritualité.

En effet je ne pense pas que Dieu aime la superstition, voir l'idolâtrie ; et ainsi que si l'Eternel est ceLui qui est, pour autant Il n'existe que s'Il le veut bien.

Nietzsche était influencé dans son élaboration de la théorie de l'éternel retour par Pythagore .

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Membre, 45ans Posté(e)
achraf36 Membre 86 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

La notion de Surhomme est à la fois la plus connue de Nietzsche mais aussi et surtout la plus complexe. Ce concept traverse l’oeuvre de Nietzsche, mais apparaît de manière éclatante dans Ainsi Parlait Zarathoustra. Elle est en quelque sorte la toile de fond de la philosophie de Nietzsche.

C’est en effet à partir du Surhomme que se fait l’entrée dans la pensée nietzschéenne, tous les autres thèmes (morale, art, religion, …) devant être compris à partir de cette notion.

Le Surhomme et l’interprétation génétique :

Avant de présenter ce qu’est le Surhomme chez Nietzsche, levons d’abord les malentendus en expliquant ce que n’est pas le Surhomme, une définition négative.

“Tous les êtres jusqu’ici ont crée au-delà d’eux-mêmes quelque chose de supérieur à eux. Qu’est-ce que le singe pour l’homme ? C’est justement cela que l’homme doit être pour le surhomme”

Ce passage ne doit pas être compris au pied de la lettre. Nietzsche n’est nullement évolutionniste, il utilise cet argument à titre pédagogique, comme une image. Par conséquent, le surhomme n’est pas une nouvelle espèce créée à la suite d’une sélection génétique (voulue ou subie). Il est l’homme qui se surpasse. Une homme se transcendant, qui deviens ce qu’il est.

Définition :

– Zarathoustra est présenté comme l’annonciateur d’un retournement complet, comme prophète d’une nouvelle culture. Elle sera faite de création, de spontanéité, d’art, dont le jeu, l’activité enfantine ou la danse sont la meilleure image, dont Dionysos, le dieu de l’ivresse et de la danse, et non plus Socrate, serait le symbole.

– Zarathoustra est l’incarnation de la lucidité, laquelle lui fait comprendre un état de fait capital : la mort de Dieu. Cette mort a pour conséquence la fin de la transcendance. La terre appartient désormais aux hommes. Et “l’outrage à la terre est maintenant ce qu’il y a de plus redoutable”

– Dieu est mort, mais pas encore les illusions que la croyance en lui et la religion ont générées. Zarathoustra veut donc en finir avec l’ancien monde, la métaphysique dualiste et la morale qui en découle. Face à cette morale réactive, l’homme pour devenir surhomme, doit pratiquer le “grand mépris” : mépris du bonheur (au sens de la résignation morbide des stoïciens), de la raison (entendu comme conscience morale chez Kant), de la vertu (autrement dit de la disposition au bien, qui n’est qu’obéissance à la morale religieuse), de la justice (cette morale du faible qui se protège ainsi du fort), de la compassion (cette tendance à la pitié pour ce qui doit en réalité disparaître).

– La construction d’une nouvelle morale sera si supérieure à l’ancienne qu’elle appelle, selon Nietzsche, des hommes nouveaux, des surhommes. Cette nouvelle morale sera précisément la Volonté de Puissance.

– Face à la mort de Dieu, le Surhomme devra affronter les derniers hommes, ceux qui pensent que la mort de Dieu signifie nihilisme, pure destruction. Nietzsche se bat contre l’immoralité au nom de l’immoralisme. Ainsi, en creux, Nietzsche nous montre que la mort de Dieu n’est pas suffisant pour animer le monde d’une nouvelle morale : sans la volonté de puissance, si elle est animée par une volonté faible, la morale peut devenir nihilisme.

En résumé : Le Surhomme est un franchisseur, un lutteur pour la terre, un être de volonté, un acte pur, une oeuvre.

N'ai pas peur petit homme, il te reste à dépasser ta condition d'homme pour devenir surhumain.

Croyez - vous sincèrement que Nietzsche était en mesure de comprendre la tragédie grecque. ???

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Membre, 57ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Tu n'as pas compris Nietzsche :

Dieu est mort car les qualités que nous avions attribuées à Dieu, étaient en nous-mêmes... énorme différence : il s'agit de devenir un Homme-Dieu, car si nous avons été capables d'inventer et de décrire les qualités d'un Dieu, c'est bien que ces qualités sont les nôtres n'est-ce pas ?

Donc plutôt que les déposer dans cet être imaginaire et extérieur, il faut se les réapproprier, reprendre ce que nous avons donné aux dieux et aux mythes, tout ce qui venait en réalité de nous-mêmes et n'appartient qu'à nous.

En résumé : le but de Nietzsche n'est absolument pas l'immoralité, mais la réappropriation des qualités de Dieu par l'homme.

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Membre, 45ans Posté(e)
achraf36 Membre 86 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Donc l'homme devenu divinité.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Ne voyez-vous pas dans cette conception nietzschéenne de l'homme une méconnaissance totale de notre condition ontologique ou existentielle, méconnaissance reposant sur un anthropocentrisme : c'est l'homme qui, chez Nietzsche, est le centre de l'univers. Cette utopie contient un péril grave:l'idée que la réalité humaine n'est pas encore, que l'homme doit parvenir au" surhomme". Défions-nous de cet homme utopique ...

Je pense que la notion du surhomme est plus un appel à ce que le hommes retrouvent le goût du dépassement ou de l'avenir qu'un souhait de voir se réaliser un état quelconque de l'homme. Le constat général de Nietzsche est que la civilisation de son temps est décadente, c'est-à-dire stagnante, ou même régressante. Conséquemment, il veut la remettre en marche.

Pour le reste, Nietzsche était assez malin pour rendre ses idées juste assez floues afin qu'elles stimulent la réflexion, plutôt que d'orienter la pensée vers des idées précises et définitives.

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Invité spinoz
Invités, Posté(e)
Invité spinoz
Invité spinoz Invités 0 message
Posté(e)

Je pense que la notion du surhomme est plus un appel à ce que le hommes retrouvent le goût du dépassement ou de l'avenir qu'un souhait de voir se réaliser un état quelconque de l'homme. Le constat général de Nietzsche est que la civilisation de son temps est décadente, c'est-à-dire stagnante, ou même régressante. Conséquemment, il veut la remettre en marche.

:plus:

Pour le reste, Nietzsche était assez malin pour rendre ses idées juste assez floues afin qu'elles stimulent la réflexion, plutôt que d'orienter la pensée vers des idées précises et définitives.

:geek: Je fais la même chose !!!

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Vous avez vu la gueules des surhommes ? Ils sont en train de détruire la maison Terre ! :police:

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Invité spinoz
Invités, Posté(e)
Invité spinoz
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Posté(e)

Pila

Pas la peine de nous signifier que tu n'a rien compris au "surhomme", tout comme les nazis, d'ailleurs.

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  • 1 mois après...
Membre, 45ans Posté(e)
achraf36 Membre 86 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Je pense que la notion du surhomme est plus un appel à ce que le hommes retrouvent le goût du dépassement ou de l'avenir qu'un souhait de voir se réaliser un état quelconque de l'homme. Le constat général de Nietzsche est que la civilisation de son temps est décadente, c'est-à-dire stagnante, ou même régressante. Conséquemment, il veut la remettre en marche.

Pour le reste, Nietzsche était assez malin pour rendre ses idées juste assez floues afin qu'elles stimulent la réflexion, plutôt que d'orienter la pensée vers des idées précises et définitives.

Nietzsche avait un sérieux problème avec la morale chrétienne de son temps. Il la considérait effectivement décadente parce que à son avis elle n'était pas authentique.

Aussi nietzsche était nihiliste déclaré et ennemi des monothéismes.

Personnellement, je pense que la cause du maleur de la culture occidentale ne résidait pas dans la morale chrétienne mais bel et bien dans le protestantisme qui favorisa l'expansion du capitalisme et par conséquent la disparition de l'aspect magique du monde.

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