Redonneriez-vous une chance à un père comme ça ?

Bonjour.

Je poste ce sujet pour m'aider à prendre une décision.

J'ai 23 ans et mes parents sont divorcés depuis mes 9 ans. Mon père était violent (vraiment très violent), alcoolique et parfois même drogué. Manipulateur, menteur et incapable de gérer son argent autrement qu'accoudé au bar...

Les seules choses que j'ai partagées avec lui ces 11 dernières années, ce sont les salles d'attentes de tribunaux, les bureaux de juges et les cabinets d'avocats. Les rares fois où je lui rendais visite je rentrais chez moi avec des bleus, des larmes et 50 euro pour que ma mère lui "foute la paix avec ma putain de pension alimentaire".

Il a refusé jusqu'au bout que je fasse des études puisque lui a "vécu et appris la vie dans la rue, à dormir sous des abris de bus, à voler pour manger et à faire du porte à porte pour gagner de l'argent" alors je devrais absolument faire pareil.

En résumé, il n'est pas très sympathique, c'est un vieux con enfermé dans ses jugements et ses a priori et il a une sale tendance à enfermer les gens dans son étroitesse d'esprit.

Seulement, il dit qu'il a changé. Encore.

Il a fait une nouvelle cure de désintoxication. La sixième.

Et il veut que je lui accorde une dernière chance. Celles là, je ne les compte plus... --"

D'un côté, je me dis que c'est mon père, je n'en ai qu'un et autant essayer d'être en bons termes avec lui. Alors pourquoi pas lui laisser une "ultime dernière chance" ?

D'un autre côté, à chaque fois que j'ai fait ça, je suis revenue en vrac et j'ai mit des semaines à m'en remettre niveau psychologique...

Je n'arrive pas choisir entre essayer de recoller les morceaux encore une fois, au risque d'en souffrir, ou essayer de le rayer définitivement de ma vie, sachant que j'en souffrirais aussi...

Merci d'avoir lu. Et merci à ceux qui m'apporteront leur avis.

Bonsoir,

C'est vraiment une histoire bouleversante que tu nous livres ici. C'est pas facile et je te comprend ! :gurp:

Que penser de tout ça ? En général, on dit que les défauts des gens ne partent jamais. Cela veut dire que les traits de caractère de personnes, voire leurs problèmes, restent toujours ancrés en eux !

J'aurai été tenté de te dire de ne pas prendre ton père au sérieux, mais je pense que j'ai tort. Tu dis que c'est la 6ème fois qu'il veut une "dernière chance" : ça me paraît beaucoup. Cela montre à quel point ses problèmes d'alcool et de drogue ne le quitteront pas. Mais justement, j'ai une question : ces cures duraient elles longtemps ?

Donc, qu'est-ce qu'il faut faire ? Prendre un peu de distance me semble la meilleure des solutions, mais pas au point de couper le contact ! Tu l'as dit toi-même : c'est ton père. Il fait partie de ta famille, donc il faut accepter cela. Je pense que tu peux le laisser faire sa cure, attendre un peu, et si rien ne change : dans ce cas, tu pourrais le "rayer de ta vie", mais je te le déconseille fortement ! :gurp:

Bon, je suis pas psy, mais j'ai essayé de te donner mon avis. Si tu veux qu'on parle : MP !

oui je pense qu'il vaut mieux garder de la distance sans couper totalement les contacts ...

Bonjour,

Une histoire bouleversante, le seul conseil que je peux te donner, ne te laisse pas enfermer et emprisonner psychologiquement ou physiquement par ton père

Tu as trop bon coeur et tu devrais le laisser. Faut aidé les gens et surtout sa famille proche selon moi, mais après 6 fois, c'est le temps de les laisser à eux même.

Tu es la seule à pouvoir évaluer si il est préférable de garder contact avec lui ou pas en fonction de l'indépendance affective que tu peux avoir ou pas. ça ça dépend uniquement de ton ressenti à toi.

Tu connais toi même les risques et tu connais également tes besoins mieux que quiconque;

Ce que nous nous pourrons te dire c'est en fonction de notre vécu personnel; difficile dans ces conditions de pouvoir donner un avis objectif sur un tel sujet

Bonsoir , il serait bon que votre père se fasse suivre longuement et sérieusement , par ailleurs couper les ponts ne vous aiderait pas pour tout les deux , malheureusement vous avez énormément subi , En même temps vous éprouvez le besoin de rester en contact avec votre père, normal .

Un jour peut-être aurez-vous enfin une grande conversation , mettre des mots sur toute cette souffrance et puissiez prendre un nouveau départ serain, je vous le souhaite .

éclipse partielle. Je te donne entièrement raison.

Ici, nous ne sommes pas de bons juges, nous n'avons pas vécu ta vie. Quand à savoir si ton père a réellement changé, je ne peux te dire qu'une chose, je pense que quand on veut on peut. Mais après, l'alcoolisme n''est pas un sujet dans lequel j'excelle.

C'est ta vie que tu joues, et il n'y a que toi qui peux la mener.

En quoi consisterait cette "chance"? A aller chez lui? Longtemps? Il t'est peut-être aussi possible d'avoir juste des contacts téléphoniques réguliers avec lui? Ou de lui faire de courtes visites, le temps par exemple d'aller au cinéma ensemble ou au musée, dans un lieu public?

Salut.

L'humanité, c'est la générosité, la patience, le sacrifice au-delà du raisonnable. L'animalité, c'est l'instinct de préservation, l'indifférence, le règne du fort sur le faible.

La question est de savoir ce que tu veux être et de savoir si tu peux en assumer les conséquences aussi bien dans un sens que dans l'autre. La question est de savoir où se trouve ton équilibre.

++

Il n'a rien à assumer, il est lui-même abimé.

Qu'il attende, son père ne va plus le frapper. Le temps dira si son père -un sacré looser- a changé.

Bonjour.

Je poste ce sujet pour m'aider à prendre une décision.

J'ai 23 ans et mes parents sont divorcés depuis mes 9 ans. Mon père était violent (vraiment très violent), alcoolique et parfois même drogué. Manipulateur, menteur et incapable de gérer son argent autrement qu'accoudé au bar...

Les seules choses que j'ai partagées avec lui ces 11 dernières années, ce sont les salles d'attentes de tribunaux, les bureaux de juges et les cabinets d'avocats. Les rares fois où je lui rendais visite je rentrais chez moi avec des bleus, des larmes et 50 euro pour que ma mère lui "foute la paix avec ma putain de pension alimentaire".

Il a refusé jusqu'au bout que je fasse des études puisque lui a "vécu et appris la vie dans la rue, à dormir sous des abris de bus, à voler pour manger et à faire du porte à porte pour gagner de l'argent" alors je devrais absolument faire pareil.

En résumé, il n'est pas très sympathique, c'est un vieux con enfermé dans ses jugements et ses a priori et il a une sale tendance à enfermer les gens dans son étroitesse d'esprit.

Seulement, il dit qu'il a changé. Encore.

Il a fait une nouvelle cure de désintoxication. La sixième.

Et il veut que je lui accorde une dernière chance. Celles là, je ne les compte plus... --"

D'un côté, je me dis que c'est mon père, je n'en ai qu'un et autant essayer d'être en bons termes avec lui. Alors pourquoi pas lui laisser une "ultime dernière chance" ?

D'un autre côté, à chaque fois que j'ai fait ça, je suis revenue en vrac et j'ai mit des semaines à m'en remettre niveau psychologique...

Je n'arrive pas choisir entre essayer de recoller les morceaux encore une fois, au risque d'en souffrir, ou essayer de le rayer définitivement de ma vie, sachant que j'en souffrirais aussi...

Merci d'avoir lu. Et merci à ceux qui m'apporteront leur avis.

Bonjour,

Personne ici ne peut te dire ce que tu dois faire. La vie ne nous épargne pas. Les sentiments et la raison nous tiraillent. Penses un minimum à toi, ne t'oublies pas. Peu importe ta décision, épanouis-toi.

Tu éprouves surement de l'amour pour ton père ce qui est normal. N'attends pas des autres qu'ils changent même si cela est possible.

Je te conseille de prendre du recul pour pouvoir analyser la situation de d'autres points de vue afin de faire un choix en toute connaissance de cause.

Bon courage.

Bonjour,

Puisqu'il faut bien trancher, même si l'idée est totalement subjective, je dirais que je m'éloignerais sans chercher vraiment le contact et en attendant "qu'il fasse ses preuves". La vie change, les gens changent, ça arrive. Mais avant de ménager les autres et leur donner des "chances", il faut se protéger soi-même.

C'est à lui de faire ses preuves, de revenir vers toi et d'instaurer un climat apaisant. Toi, tu ne bouges pas et tu attends de voir si tu peux vraiment lui faire confiance...ne risque pas une autre déception, le mal a suffisamment été fait...Bon courage en tout cas...

C'est pas une question de liens familiaux... Que ce soit ton père ou pas, il est juste allé trop loin. La manière dont tu en parles le démontre. Tu n'as jamais digérer la pilule, et c'est on-ne-peut-plus compréhensible...

L'idéal est de lui dire les choses une fois pour toute, que tu ne veux plus jamais en entendre parler de près ou de loin, et que tu n'as pas à te justifier devant lui. De manière, je pense qu'il est conscient de sa violence et de son alcoolisme, donc inutile de rentrer dans un dialogue de sourd avec lui. Si il te menace ou si il devient agressif, tu lui mets un coup de lacrymo dans les yeux, et tu vas déposer une main courante à la gendarmerie.

Au moins, tu te couvres au cas où il arrive quelque chose.

Bonjour à tous.

Avant tout, je tiens à préciser que je ne m'appuie pas uniquement sur vos réponses pour prendre ma décision, hein. Je sais que personne d'entre vous ne le connais et que le peu que j'ai écris ne peut, en aucun cas, vous donner une connaissance suffisante du personnage et de la situation pour avoir un avis éclairé. j'avais juste besoin de quelques avis qui ne viennent pas uniquement de mon cercle familial pour m'aider dans ma prise de décision.

Ceci étant dis, je vous remercie tous pour vos réponses qui m'ont aidée à y voir plus clair.

En quoi consisterait cette "chance"? A aller chez lui? Longtemps? Il t'est peut-être aussi possible d'avoir juste des contacts téléphoniques réguliers avec lui? Ou de lui faire de courtes visites, le temps par exemple d'aller au cinéma ensemble ou au musée, dans un lieu public?

Le cinéma, le musée ou quoi que ce soit de culturel ou divertissant n'est absolument pas sa tasse de thé. Il faut dire que les seules fois où il a tenté de reprendre contact avec moi, il m'a emmenée dans un bar et s'est bourré la gueule pour me hurler que je suis une fille indigne devant tout le monde... Donc, je pense que cette "chance" pourrait consister en une rencontre dans un lieu publique, type...parc. Un endroit où il n'y a pas d'alcool et où il y a d'autre personnes, qu'en cas de pétage de câble de sa part, je ne sois pas seule avec lui, ni enfermée. Que je puisse partir.

Aller chez lui, plus jamais. Les contact téléphoniques, je ne sais pas... Il ne m'appelle que pour me dire qu'il veut engager une procédure, qu'il ne supporte pas que je fasse des études ou encore quand il est saoul...

C'est pas une question de liens familiaux... Que ce soit ton père ou pas, il est juste allé trop loin. La manière dont tu en parles le démontre. Tu n'as jamais digérer la pilule, et c'est on-ne-peut-plus compréhensible...

L'idéal est de lui dire les choses une fois pour toute, que tu ne veux plus jamais en entendre parler de près ou de loin, et que tu n'as pas à te justifier devant lui. De manière, je pense qu'il est conscient de sa violence et de son alcoolisme, donc inutile de rentrer dans un dialogue de sourd avec lui. Si il te menace ou si il devient agressif, tu lui mets un coup de lacrymo dans les yeux, et tu vas déposer une main courante à la gendarmerie.

Au moins, tu te couvres au cas où il arrive quelque chose.

En effet, je n'arrive pas à digérer la pilule. Et quand je pense que j'y suis enfin arrivée et que je ne pense plus à lui, il m'appelle pour me dire qu'il veut engager une nouvelle procédure... donc forcément, ça n'aide pas.

Après, j'y ai énormément réfléchie et je me suis rendue compte que je ne l'aime plus. Il a beau être mon père, il m'a tellement faite souffrir depuis toujours que la seule forme d'affection que je ressens pour lui, c'est quand je n'ai pas de nouvelles de lui pendant plusieurs moi... Et dès que j'entends parler de lui, j'ai plus des bouffées d'angoisse et de haine qu'autre chose.

La seule raison pour laquelle j'essaie de garder des liens c'est parce que je me dis que s'il change vraiment, je pourrais enfin avoir un père qui prends soin de moi. Alors je sais qu'à 23 ans il est peut-être un peu tard pour avoir besoin d'un papa, mais je suis comme ça.

Conscient de sa violence, oui. De son alcoolisme, non. Il répète toujours que ça n'est pas une maladie, que rien ne l'empêche d'arrêter quand il veut mais qu'il n'en à juste pas envie... Et pour ce qui est de la main courante, la dernière fois que je suis allée à la gendarmerie, on m'a dis "c'est votre père, vous ne pouvez pas porter plainte contre lui. De toute façon, avec des bleus aussi petits, on ne peut pas recevoir votre plainte"...

Pour le moment, la décision que j'ai prise c'est que SI jamais il veut vraiment me voir, j'exige que ça soit chez un psy. Je ne lui laisse absolument pas le choix. S'il veut me revoir, il devra suivre une psychothérapie. Moi aussi si le psy le souhaite. Et je refuse de le voir ailleurs quand dans le bureau d'un psy pendant au moins un an. Le connaissant et sachant qu'un psy est pour lui l'engeance du mal en personne, j'imagine que ça le refroidira, mais s'il accepte, je pourrais au moins voir qu'il a un peu changé. Et s'il tient un an, je pense que beaucoup de choses auront été abordées et changées et que je pourrais commencer à lui faire un peu confiance...

En tout cas, merci beaucoup pour toute vos réponses.

Pour le moment, la décision que j'ai prise c'est que SI jamais il veut vraiment me voir, j'exige que ça soit chez un psy. Je ne lui laisse absolument pas le choix. S'il veut me revoir, il devra suivre une psychothérapie. Moi aussi si le psy le souhaite. Et je refuse de le voir ailleurs quand dans le bureau d'un psy pendant au moins un an. Le connaissant et sachant qu'un psy est pour lui l'engeance du mal en personne, j'imagine que ça le refroidira, mais s'il accepte, je pourrais au moins voir qu'il a un peu changé. Et s'il tient un an, je pense que beaucoup de choses auront été abordées et changées et que je pourrais commencer à lui faire un peu confiance...

J'arrive après la bataille, mais je pense que ta décision de ne le voir qu'en présence d'un psy est la bonne, après lui imposer 1 an d'office je pense que ça ne laisse pas beaucoup de chance qu'il accepte. Mais déjà s'il accepte de voir un psy tu seras sûre qu'il a changé...

Bon courage et bonne chance, mais qu'il accepte ou non je pense que tu y seras gagnante donc tu as fait le bon choix !

Il n'y a pas que le problème d'alcoolisme dans ce que tu évoques de ton père. Il assume difficilement

le paiement de la pension alimentaire. Il ne cherche pas à offrir a ses enfants une meilleure situation que celle qui fût la sienne.

Bref, il ne sait pas élaborer une réflexion pour apporter quelque chose de biens à ses enfants. Je ne te conseille pas de le revoir s'il ne fait pas un travail sur lui même avec une psychologue, faute de quoi je pense qu'il reproduira encore le même scénario et te fera souffrir

En effet, il n'assume difficilement. Il n'essaie pas d'être un père mais plutôt un pote de beuveries. Car pour ce qui est d'offrir de l'alcool voire même du shit à ses enfants (mon frère principalement) il ne compte pas, mais si jamais l'argent peut potentiellement être investi dans des études, il coupe les vivre et jette dehors... Je ne comprends absolument pas sa logique.

Je ne lui ai pas encore dis que je n'acceptais de le revoir uniquement en compagnie d'un psy, mais j'imagine déjà sa réaction...

Je me demande même si j'ai vraiment envie de le revoir, au fond...

Bonjour à tous.

Avant tout, je tiens à préciser que je ne m'appuie pas uniquement sur vos réponses pour prendre ma décision, hein. Je sais que personne d'entre vous ne le connais et que le peu que j'ai écris ne peut, en aucun cas, vous donner une connaissance suffisante du personnage et de la situation pour avoir un avis éclairé. j'avais juste besoin de quelques avis qui ne viennent pas uniquement de mon cercle familial pour m'aider dans ma prise de décision.

Ceci étant dis, je vous remercie tous pour vos réponses qui m'ont aidée à y voir plus clair.

Le cinéma, le musée ou quoi que ce soit de culturel ou divertissant n'est absolument pas sa tasse de thé. Il faut dire que les seules fois où il a tenté de reprendre contact avec moi, il m'a emmenée dans un bar et s'est bourré la gueule pour me hurler que je suis une fille indigne devant tout le monde... Donc, je pense que cette "chance" pourrait consister en une rencontre dans un lieu publique, type...parc. Un endroit où il n'y a pas d'alcool et où il y a d'autre personnes, qu'en cas de pétage de câble de sa part, je ne sois pas seule avec lui, ni enfermée. Que je puisse partir.

Aller chez lui, plus jamais. Les contact téléphoniques, je ne sais pas... Il ne m'appelle que pour me dire qu'il veut engager une procédure, qu'il ne supporte pas que je fasse des études ou encore quand il est saoul...

En effet, je n'arrive pas à digérer la pilule. Et quand je pense que j'y suis enfin arrivée et que je ne pense plus à lui, il m'appelle pour me dire qu'il veut engager une nouvelle procédure... donc forcément, ça n'aide pas.

Après, j'y ai énormément réfléchie et je me suis rendue compte que je ne l'aime plus. Il a beau être mon père, il m'a tellement faite souffrir depuis toujours que la seule forme d'affection que je ressens pour lui, c'est quand je n'ai pas de nouvelles de lui pendant plusieurs moi... Et dès que j'entends parler de lui, j'ai plus des bouffées d'angoisse et de haine qu'autre chose.

La seule raison pour laquelle j'essaie de garder des liens c'est parce que je me dis que s'il change vraiment, je pourrais enfin avoir un père qui prends soin de moi. Alors je sais qu'à 23 ans il est peut-être un peu tard pour avoir besoin d'un papa, mais je suis comme ça.

Conscient de sa violence, oui. De son alcoolisme, non. Il répète toujours que ça n'est pas une maladie, que rien ne l'empêche d'arrêter quand il veut mais qu'il n'en à juste pas envie... Et pour ce qui est de la main courante, la dernière fois que je suis allée à la gendarmerie, on m'a dis "c'est votre père, vous ne pouvez pas porter plainte contre lui. De toute façon, avec des bleus aussi petits, on ne peut pas recevoir votre plainte"...

Pour le moment, la décision que j'ai prise c'est que SI jamais il veut vraiment me voir, j'exige que ça soit chez un psy. Je ne lui laisse absolument pas le choix. S'il veut me revoir, il devra suivre une psychothérapie. Moi aussi si le psy le souhaite. Et je refuse de le voir ailleurs quand dans le bureau d'un psy pendant au moins un an. Le connaissant et sachant qu'un psy est pour lui l'engeance du mal en personne, j'imagine que ça le refroidira, mais s'il accepte, je pourrais au moins voir qu'il a un peu changé. Et s'il tient un an, je pense que beaucoup de choses auront été abordées et changées et que je pourrais commencer à lui faire un peu confiance...

En tout cas, merci beaucoup pour toute vos réponses.

Si il doit se soigner, ça doit être pour lui qu'il le fait, pas pour toi. Si toi de ton coté, tu as ta vie, ton indépendance, tu le zappes. Ne réponds même plus à ses messages ou à ses appels.

Si il veut engager une procédure, bah il existe des avocats, et à ce moment là, il s'adresse à ton avocat, pas directement à toi. Pour moi, c'est qu'il veut la guerre.

Ne te laisse pas bouffer la vie par cet individu, qu'importe que ce soit ton père.