L'épicurisme peut-il sauver le monde ?

Et en premier lieu est-il possible d'ètre véritablement épicurien de nos jours ?

Alors attention, l'épicurisme c'est pas niquer à tout va et se péter le bide à chaque repas, bière sur bière, mais renoncer aux plaisirs inutiles. Trouver un bonheur dans l'absence de malheur. Les bouddhistes devraient être sur le coup, pour le reste qui souhaite vraiment se référer à une école de pensée millénaire ?

Et bien je me dirais pas épicuriste mais c'est semblable ce que je fais. En fait je ne banni pas tout les plaisir non naturel. Je ne cherche pas le plaisir comme un fanatique. Et j'aime plus le bonheur que le plaisir.

Oui !

L'épicurisme c'est de s'extasier devant le ciel étoilé

et de fondre de plaisir en se régalant d'un dessert romain :

un fromage blanc, genre brousse, arrosé d'un peu de miel de ses ruches et saupoudré de quelques feuilles de mente fraîche hachées en petits morceaux.

C'est à la portée de tout un chacun, aujourd'hui.

L'épicurisme est la doctrine de ceux qui recherchent avant tout le plaisir du moment que cela ne nuit pas à autrui (c'est du philosophe Epicure).

Pourquoi "sauver le monde"?

Pourquoi "sauver le monde"?

Je pourrais te répondre tout aussi pertinemment : pourquoi pas ?

Mais comme je suis bon prince monseigneur ....

Parce que , comme certains l'ont précisé , l'épicurisme est de trier les plaisirs et satisfaire d'abord les besoins essentiels :

Manger , boire , se vètir , dormir sous un toit

Viennent ensuite les plaisirs naturesl mais non essentiels :

Manger un bon mets , boire un bon vin , dormir dans un grand lit , forniquer

Puis les plaisirs nés de désirs non essentiels :

L'ambition , le vaines gloires , tout , en quelque sorte qui ne fait que répondre à un besoin qui n'est que de satisafire ton égo .

Partant , et si l'on ne retient et ne s'attache à respecter que les 2 premières recommandations , je te laisse deviner par toi mème les effets bénéfiques que cela aurait sur notre planète , à commencer par tout ce qui correspond à de la consommation inutile ou superflue et qui entraine des excès de pollution par exemple , et vide effrontement nos ressources naturelles , alimentaires notamment .

À la première question, sauver le monde je ne crois pas, il faudrait plus que cela. Si les populations des pays occidentaux passent d'une consommation à outrance à la consommation nécessaire, de l'autre côté les pays en voie de développement pour arriver à une consommation raisonnable augmentent leur consommation et donc opération nulle. En fait nous sommes déjà très nombreux sur cette terre et si la démographie continue d'augmenter nous serons bientôt trop nombreux pour que notre monde puisse faire face, si ce n'est déjà pas le cas.

À la deuxième question, si l'on voit l'epicurisme comme Épicure le recommandait à l'origine, à savoir une vie d'ascète à l'écart du monde, la réponse est non.

PS en fait on ne peut sauver le monde, il est voué à disparaître un jour. Ce n'est pas pour demain mais après demain peut-être.

Je ne pense pas que l'épicurisme puisse sauver le monde.

Ne rechercher que les plaisirs utiles et éviter l'inutile suppose un jugement sur l'utilité de nombreuses choses, or non seulement l'utile à l'individu et l'utile à la société peuvent diverger — notamment par l'échelle de temps, court-terme, long-terme —, mais également rien ne garantit la justesse de ce jugement.

Ainsi, dans notre société moderne assouvir les besoins essentiels (se nourrir, se vêtir, se loger) peut contribuer à la déroute du monde car tu passes par une industrie. Si pour économiser quelques euros tu consommes du jetable vite obsolète, de la nourriture inadaptée aux lieux et saisons, des habits cousus à l'autre bout du monde par des enfants sous-payés, même en les appréciant aides-tu vraiment le monde?

Pourtant, réduire le gâchis en toute chose serait quand même un effort louable.

Je pourrais te répondre tout aussi pertinemment : pourquoi pas ?

Mais comme je suis bon prince monseigneur ....

Parce que , comme certains l'ont précisé , l'épicurisme est de trier les plaisirs et satisfaire d'abord les besoins essentiels :

Manger , boire , se vètir , dormir sous un toit

Viennent ensuite les plaisirs naturesl mais non essentiels :

Manger un bon mets , boire un bon vin , dormir dans un grand lit , forniquer

Puis les plaisirs nés de désirs non essentiels :

L'ambition , le vaines gloires , tout , en quelque sorte qui ne fait que répondre à un besoin qui n'est que de satisafire ton égo .

Partant , et si l'on ne retient et ne s'attache à respecter que les 2 premières recommandations , je te laisse deviner par toi mème les effets bénéfiques que cela aurait sur notre planète , à commencer par tout ce qui correspond à de la consommation inutile ou superflue et qui entraine des excès de pollution par exemple , et vide effrontement nos ressources naturelles , alimentaires notamment .

Merci d'avoir pris le temps de me répondre. Trop élitisme pour moi, je préfère m'exercer à " avaler cailloux et vers, tessons, scorpions, à ignorer le dégoût.."

C'est le cas du philosophe Michel Onfray qui le revendique.

je ne sais pas si sa peut changer le monde par contre je pense que sa rend plus heureux de savoir apprécie des plaisirs simple de la vie

L'hédonisme peut être décliné de bien des façons. Nous avons en gros, d'après mes recherches, trois courants :

-Les cyrénaïques, qui postulent que le plaisir est la fin des actions humaines indépendamment de la prise en compte de l'autre.

-Les épicuriens qui défendent une éthique du plaisir raisonnable, dans l'amitié, l'honnêteté, le détachement, la maîtrise de soi.

-Les utilitaristes qui défendent une éthique du plaisir qui fait du plaisir du plus grand nombre le critère de moralité d'une action.

J'ai envie de demander : Qu'est-ce qui dans la recherche du plaisir épicurien oblige à la prise en compte respectueuse de l'autre? Quelle différence notamment entre l'hédonisme épicurien et la recherche des plaisirs par la consommation de masse?

L'épicurisme peut-il sauver le monde ?

Aussi puriste que soit cette voie, elle n'est pas différente des autres voies (ou d'un quelconque mode de vie), dans le sens ou chacun est en quête de "soulagement" d'une façon ou d'une autre, par la quête du plaisir ou par le renoncement du plaisir.

Sauver le monde non...mais adoucir notre passage dessus sans aucun doute.

Ca ne fait aucun doute. La principale cause des maux du monde est le malheur, la tristesse, la perte des quêtes de vie. Si on écoute Spinoza par exemple, on pourra voir que c'est le précurseur des lumières et qu'il était profondément épicurien. Son idée principale : ne pas refouler ses désirs (comme un Platon pourrait vous dire), bien au contraire les exploiter pour créer. Créer quoi ? De la vie, du partage, élargir son influence. Spinoza part du principe que ce qui nous entoure (notre environnement) n'est pas controlable, en revanche, si l'on se connait mieux, si l'on sait écouter ses désirs, ses richesses intérieures, on peut avoir une influence plus que positive sur le monde qui nous entoure.

Je crois beaucoup en l'alchimie : on donne, on reçoit. Un échange équivalent qui se manifeste sous toutes les formes.

Alors si l'on part du fait que l'épicurisme relate tout ceci, alors oui on pourrait changer un tant soit peu notre environnement au niveau local (pourquoi pas prendre une ampleur nationale).

Pour finir, je ferai un parallèle avec une femme que j'aime beaucoup et qui m'a beaucoup inspiré, c'est Irène Grosjean, naturopathe et profondément épicurienne.

Je vous mets la vidéo (si vous avez 1h30 devant vous, son exemple de vie, sa façon de penser sont un vrai remède guérisseur).

https://www.youtube.com/watch?v=dfVO0UJaAoA

Love your world

Sauver le monde non...mais adoucir notre passage dessus sans aucun doute.

Sauver le monde, peut-être pas ? Mais aider à vivre agréablement : OUI !

Se doter d’une grande intelligence conduisant à une toute aussi grande sagesse avec l’abolition du travail ingrat pour ne conserver et cultiver que celui du plaisir de la création : OUI !

Apprendre à regarder, yeux grands ouverts, et à apprécier tous les trésors de la Nature qui nous sont offerts pour mieux les protéger : OUI !

Si on écoute Spinoza par exemple, on pourra voir que c'est le précurseur des lumières et qu'il était profondément épicurien.

Précurseur des Lumières, oui. Épicurien, pas du tout. Spinoza fait reposer sa philosophie sur la joie, et non le plaisir, ce qui est complètement différent. Le bonhomme vivait d'ailleurs de manière assez ascétique.

Je regrette qu'autant d'intervenants prennent un ton si affirmatif pour parler de sujets qu'au fond ils ne maîtrisent pas vraiment.

Précurseur des Lumières, oui. Épicurien, pas du tout. Spinoza fait reposer sa philosophie sur la joie, et non le plaisir, ce qui est complètement différent. Le bonhomme vivait d'ailleurs de manière assez ascétique.

Je regrette qu'autant d'intervenants prennent un ton si affirmatif pour parler de sujets qu'au fond ils ne maîtrisent pas vraiment.

Spinoza est d'avantage un épicurien au sens où on l'entendait à l'époque antique. Il pronait l'ascèse hédoniste. Je vous prierai de ne pas dénigrer vos interlocuteurs