L'homme

L'humain du latin «....», au final cette définition ne veut pas, ne veut plus dire grand-chose.

Solidaire ou solitaire, après tout on occupe tous la même terre.

Parce que naître c'est commencer à mourir.

Vision: on sait que la planète tourne, mais on pense tourne qu'elle tourne autour de nous.

On essaye, on se raye, on se fait de l'oseille, mais on n'est pas plus inspiré que notre petit orteil.

L'ambition, l'envie d'aller toujours plus haut, belles idées, beaux serments, seulement lorsque l'on observe ce phénomène, il se base plus sur de la jalousie, de la vanité que sur un accomplissement, un aboutissement!

Sport collectif, c'est formateur, tel un ordinateur programmé pour la réussite on se plante au moins où on s'y attend le moins, seulement contrairement à lui, l'auto-réparation est moins efficace chez certains.

On se torture, c'est dur, on se sent de sang impur, ces mots ne furent guère plus importants que ceux d'avant, mais ils définissent au combien, la société nous case, nous parque.

Roman dystopique, pas tant que ça, c'est plus une réalité qu'une fiction.

Alors oui, il reste encore des gens bons, des samaritains comme on aime à les appeler, ils sont là pour nous rappeler que, même si notre existence n'a pas encore trouver de but, eux ils ont en un, rendre cette vie un peu plus douce, que dis-je ce passage, sans portées, aucunes.

Seulement, l'homme est sujet à des émotions, c'est mignon certes, c'est aussi sa plus belle arme, sa plus belle force oui, mais, à quel prix… Parce que ce «oui» animé d'un sourire factice se transforme facilement en «ouin». Parce que rien n'est jamais parfait, l'homme à cette facilité à se plaindre, il n'est jamais comblé, jamais!

Ce monde qui est le notre, c'est aussi une terre superficielle, les adultes font croire aux enfants que ce sont des gamins, mais ce sont-ils au moins vu une fois, ont-ils ne serait-ce qu'une fois pris de la hauteur, et réalisé à quel point il s'était trompé, ils se disent tantôt victimes, tantôt esclaves du système, mais ne serait-ce point là, la jalousie qui repointe le bout de son nez? Oui, vous savez, les enfants, ces être insouciants, sans problèmes, aucuns, ces êtres qui n'ont pas encore raté leur chance, celle de militer, se lever, se rebeller.

Pourquoi? Oui pourquoi le système monétaire nous conditionne-il? Ah excusez-moi j'entre en zone tabou, ils n'existe pas d'autre moyen de faire régner l'ordre et l'égalité bien sûr. Laissez moi rire, 1% du monde détient quasiment 50% des richesses mondiales, alors non on ne peut pas grand-chose, et encore je suis optimiste… On peut tous se remercier ce féliciter de cela, alors bon, évidemment, on n'avait jamais pensé que l'homme était notre pire ennemi, on voyait le bien partout, manipulés que nous-sommes.

Divertissements, livres, films, activités diverses, médias servent-ils à nous insuffler des valeurs? On baigne là-dedans, ou plutôt devrais-je dire, on se noie dans ce fumier. Donc là encore, oui clairement, que cherchons-nous? A nous satisfaire, à trouver le bonheur, le problème est que ces notions sont hors d'atteinte, oui, hors-d'atteinte, ces clés ne sont pas entre nos mains, mais entre celles des autres, qui cherchent eux aussi leurs clés, au final on tourne en rond, tel un stupide chien essayant en vain, d'attraper sa queue.

M'enfin, comme dirait une citation, donne du poisson à un homme et tu le nourriras pour un jour, apprends-lui à pêcher et tu le nourriras pour toujours (à méditer, il n'est pas encore trop tard).

Nous somme minuscules, et pourtant on se pavane sans raisons apparentes.

Le chemin est long jusqu'à l'humilité

Epoustouflant de vanité. Encore un qui juge ses semblables de sa hauteur. Il a oublié que c'est la place la plus basse qui est la plus stable. "Connais-toi toi-même."

Je ne prétends pas tout savoir, oh non, loin de là...

Je ne suis rien et je ne le serai sans doute jamais, je m'abandonne seulement à l'écriture par envie mais aussi par haine, ouais, j'ai la haine, justement celle de ne pas pouvoir trouver de place, ma vie est suffisamment bien pour que je puisse m'en satisfaire, mais je n'y arrive pas, du moins je n'y arrive plus!

A travers cet écrit je me critique, ça permet de se remettre en question, de nous remettre en questions tous autant que nous sommes.

Alors oui, je passe pour celle qui vient se plaindre, cracher sa philosophie, étaler sa science, mais croyez-le ou non, libre à vous, c'était bienveillant.

Oui, c'est vrai, je l'admets, j'ai pris de la hauteur, pour écrire ceci, je me suis mise dans la peau d'un autre, cet autre que je ne connais pas, et qui pourrait nous observer quelque part, ça aurait pu être une fourmi, une feuille... Peu importe, j'ai tenté de m'en voler, prendre une vue de hauteur, pour mieux cerner le problème sans rentrer dans les détails directement.

Mais bon je suis redescendue assez vite, me rendant compte que, de toute façon, c'est complètement absurde de vouloir tout analyser tant les disparités sont importantes, mais bon voilà, cet "essai" c'est ce qui en ressort globalement pour ma part.

Mhm... une vague impression de journal intime...

Je ne vais te faire aucun procès d'intention Goldomita.

Constater, c'est bien.

Quel serait, suite à cet état des lieux, le meilleur positionnement philosophique ?

"Journal intime", oui en quelque sorte, je me débarrasse d'un surplus, plus tard je l'aurai oublié, ou j'en rigolerai, peu importe...

C'est une bonne question que celle-ci, quoiqu'un peu rhétorique. Du moins pour ma part.. Peut-être parce que je n'ai pas une assez grande ouverture d'esprit et un potentiel d'opinion restreint, mais je m'entête à penser que tout dépend des gens. Il n'y a pas de leçon à tirer de cela, seulement à se dire, tiens, qu'est ce que j'en pense moi?

Effacement...

"Journal intime", oui en quelque sorte, je me débarrasse d'un surplus, plus tard je l'aurai oublié, ou j'en rigolerai, peu importe...

C'est une bonne question que celle-ci, quoiqu'un peu rhétorique. Du moins pour ma part.. Peut-être parce que je n'ai pas une assez grande ouverture d'esprit et un potentiel d'opinion restreint, mais je m'entête à penser que tout dépend des gens. Il n'y a pas de leçon à tirer de cela, seulement à se dire, tiens, qu'est ce que j'en pense moi?

Tu le vois bien, après avoir accusés tous les Hommes de n'être que des Hommes, tu en viens à toi... "qu'est-ce que j'en pense moi ?" et c'est un mouvement naturel comme celui d'un boomerang.

Comment me heurte-t-il, ce Monde ? (le boomerang est revenu vers toi)

Comment vais-je le heurter ? (tu renvoies le boomerang vers le Monde)

Ce qui émane de toi aura un impact plus important que tu ne le soupçonnes.

Alors ? Est-ce que tout dépend des gens ou de toi ? Et puis ces gens, perçoivent-ils le même Monde que toi ?

Effacement...

Philosophie à la gomme... !

Philosophie à la gomme... !

Salut Anna, heureux de te relire, même avec une gomme.

Et moi donc, Leveilleur, d'autant que vous me tutoyez... :blush:

Oui c'est vrai, ma langue a quelque peu glissé sur le clavier.

revenons-en au vous si joli, si vous le voulez bien.

Méfiez-vous, Leveilleur, les claviers sont des nids à bactéries féroces... bien plus féroces que les Hommes, fussent-ils experts en boomerang.

Désolée pour le hors-sujet, Goldomita... l'erreur est humaine. Héhé !

Anna Kronisme (joli jeu de mot au passage), ta (laissons les mondanités de coté) réaction est vraiment constructive, je ne peux que me résigner et me reconnaître dans ce que tu dis...

Seulement, ce n'est pas que de la haine, ce n'est pas que de la colère, je ne fais pas que critiquer ce monde, cette laideur, cette crasse je la vois tous les jours, même si au coté de certaines personnes elle paraît tout de suite presque plus supportable.

C'est pourquoi je ne me permettrais pas, en dépit des apparences de dénigrer mes semblables, parce qu'au fond on naît comme on est, et ça c'est incroyablement beau. Alors oui, j'aurais pu faire l'éloge de la classe, humaine, de la beauté transcendante et sans limite du monde, mais je n'en avais pas envie c'est tout.

Donc oui, de ce que je dis là, il y a une certaine notion de comparaison à mon échelle, mais je souhaite, partager, savoir si c'est moi, ou, si je ne suis pas la seule à le penser, et donc que c'est plus un état de constat qu'une bribe d'instinct.

J'aurais pu le dire dans des mots beaucoup plus simple, ça a plus d'impact, de portée, mais pour le coup, ça m'est venu à l'état brut, rien ne sert de modifier, de rentrer dans les codes, c'est tellement mieux quand c'est spontané.

Je me suis fait " griller la politesse " par d'autres forumeurs, avant que je puisse répondre, mais je partage en substance ce que tu as écrit.

Comme toi, je constate amèrement la triste nature humaine, j'ai régulièrement écrit que nous étions une erreur de la nature, car il n'existe pas d'équivalent de notre démesure.

J'ai du mal à voir la beauté dont certains s'extasient sur le genre humain, moi j'y vois une hésésie, une erreur de programmation, de code génétique, un cocktail détonnant pour le pire comme parfois le meilleur en apparence. Je suis moins modéré que toi sur mes semblables, " parce qu'ils le vallent bien! ". Quoique je doive aussi m'inclure dans le lot, puisqu'on est toujours le c*n aux yeux de quelqu'un, ce qui pousse donc à la tolérance, au moins parce que l'on n'a pas le choix, puisque interdépendant les uns les autres et en régulière interaction, néanmoins, j'avoue que sur la section philo, on " rencontre" des personnes hors du commun, et ça fait du bien de ne pas se sentir totalement seul dans ses pensées ou sur le simple fait d'avoir un esprit critique argumenté...

Mais j'avais bien saisi que tu invitais d'autres que toi à donner leur avis sur TA question... mais, il semble bien que la rubrique philosophie ne se prête pas à ce jeu là.

Ici, nous restons dans la question.

Tu nous invites à comprendre et non à connaître... l'ignorais-tu ?

Pour les mondanités, le "vous" est uniquement entre Leveilleur et moi car nous ne sommes jamais deux lorsque nous bavardons.

Anna Kronisme (joli jeu de mot au passage), ta (laissons les mondanités de coté) réaction est vraiment constructive, je ne peux que me résigner et me reconnaître dans ce que tu dis...

Seulement, ce n'est pas que de la haine, ce n'est pas que de la colère, je ne fais pas que critiquer ce monde, cette laideur, cette crasse je la vois tous les jours, même si au coté de certaines personnes elle paraît tout de suite presque plus supportable.

C'est pourquoi je ne me permettrais pas, en dépit des apparences de dénigrer mes semblables, parce qu'au fond on naît comme on est, et ça c'est incroyablement beau. Alors oui, j'aurais pu faire l'éloge de la classe, humaine, de la beauté transcendante et sans limite du monde, mais je n'en avais pas envie c'est tout.

Donc oui, de ce que je dis là, il y a une certaine notion de comparaison à mon échelle, mais je souhaite, partager, savoir si c'est moi, ou, si je ne suis pas la seule à le penser, et donc que c'est plus un état de constat qu'une bribe d'instinct.

J'aurais pu le dire dans des mots beaucoup plus simple, ça a plus d'impact, de portée, mais pour le coup, ça m'est venu à l'état brut, rien ne sert de modifier, de rentrer dans les codes, c'est tellement mieux quand c'est spontané.

Deja-utilise: contente de rencontrer quelqu'un qui partage quelques points communs, même s'il m'arrive de m'extasier devant le genre humain,(l'amitié, l'amour, la fraternité) à cause de ces sentiments que l'on n'explique pas et qui naissent au creux d'une larme, parce qu'au final on est notre plus grande source de bonheur et peine. M'enfin ne rentrons pas dans les détails, restons en surface, et de ce que l'on peut en voir, ça n'est pas joli, joli...

Anna Kronisme: c'est vrai que la base de la philosophie c'est l'ouverture, le questionnement, ici vous n'avez qu'à vous servir, c'est une sorte de buffet. Mais je ne voyais pas trop ou mettre ce "truc". Et puis, je suis loin, bien loin de répondre à une question, je n'en réponds à aucune, au contraire, je pense même en soulever, libre à vous d'interpréter...

Deja-utilise: contente de rencontrer quelqu'un qui partage quelques points communs, même s'il m'arrive de m'extasier devant le genre humain,(l'amitié, l'amour, la fraternité) à cause de ces sentiments que l'on n'explique pas et qui naissent au creux d'une larme, parce qu'au final on est notre plus grande source de bonheur et peine. M'enfin ne rentrons pas dans les détails, restons en surface, et de ce que l'on peut en voir, ça n'est pas joli, joli...

Longtemps j'ai pensé que j'étais un misanthrope, après avoir pu mettre ce nom sur ce que je ressentais, mais maintenant, n'étant pas plus arrivé à la philanthropie, je sais que je ne suis pas réellement misanthrope, flottant plutôt quelque part entre ces deux extrêmes! À l'instar de ce que l'on peut parfois ressentir pour une personne, à la fois apprécier certaines choses en elle, et en détester d'autres, ce n'est ni tout blanc ni tout noir, mais un patchwork de sensations vibrant sur toute la gamme.

Je m'efforce de faire le tri dans tout ce maelström de beaux et de laids, parfois indissociables, les sentiments ont nécessairement leur revers, mais ce qui m'indispose, c'est le peu d'efforts fournis pour lutter contre sa nature fougueuse, comme si toute cette éducation pendant notre enfance ne servait à peine.

En tout cas, c'est un vrai problème dans les relations aux autres en dehors d'un cadre défini, car autrui est une vraie "roulette russe", à chaque fois qu'on joue, on ne sait pas le résultat, sauf à rester dans le superficiel, un tronc commun, un lieu de non-engagement, quand bien même les personnes n'ont pas un mauvais fond, elles ne sont pas au même niveau de conscience, à l'image d'un enfant comparativement à un adulte, quand l'un agit spontanément, l'autre anticipe/prévoit un peu à l'avance ce qui suit, il est extrêmement rare de rencontrer en live/Irl, une femme ou un homme ayant déjà sillonner nombre de chemins de la pensée, de s'être retourner contre ses démons, d'avoir accepter ses peurs, fait des liens au-delà de l'apparence, fait des rapprochements sur des phénomènes considérés distincts, pris du recul sur soi, sur les autres, sur le monde, ses attentes, ses aspirations, etc... Plus qu'un développement personnel, une quête de compréhension qui nous dépasse en tant qu'individu, puisque cela intègres les autres, notre environnement, en un tout toujours plus harmonieux/consistant et non fractionnaire...

Ok, je pense que j'ai décroché ou que je n'ai jamais accroché au moindre wagon de ce sujet.

Je reste sur le quai et vous souhaite bon voyage. ^^

Deja-utilise: que rajouter? Ce que tu dis m'interpelle, vraiment, c'est poignant... Bien sûr, les mots ne seront jamais assez forts, mais je crois que les tiens ont une portée plutôt considérable, un impact incommensurable. Bref, pour ne pas faire une tonne de louanges non plus, je tenais juste à dire que c'est ce que je ressens, ce sur quoi je n'ai jamais réussi à m'exprimer, par manque de compréhension, je contournais. On ne pourra jamais évaluer à sa juste hauteur la complexité des sentiments humains, mais les expériences personnelles parlent d'elles-mêmes. Et c'est ce qui fait notre richesse, parce que non au final, l'éducation ne sert pas à grand chose, du moins, pour certains d'entre nous, elle n'inculque que quelques valeurs superficielles, et pousse à la rébellion. Parce que nous n'aimons pas l'idée d'un cadre, nous essayons toujours de sortir de notre routine. Nous n'aimons pas rester dans l'ignorance, alors on cherche en vain, sans même savoir ce que l'on cherche. "On est riche que de ce que l'on ne sait pas" et c'est bien vrai... Tout ça pour en arriver à ta conclusion qui dit, et, j'apprécie la comparaison, que tout ces liens, ces relations, sont comme des patchworks, cela dit assemblés, ces antagonismes se transforment pour ne faire plus qu'un seul, et même dessin, à jamais inachevé.

Anna Kronisme: Ne dis pas que tu n'as pas compris, tu as ta propre interprétation, tu donnes un autre souffle à cette pensée, merci de m'avoir fait percevoir les choses sous un autre angle, tout aussi intéressant par ailleurs!

Le pronom "on", répété ad nauseam, semble avoir bon dos. Pourquoi ne pas le remplacer tout simplement par "je" ?