Mes poèmes

Ton Île

Île déserte bercée par les remous des vagues salées

Embrassant le sable doré, léchant tour à tour les galets

N'oublies pas ton amie fidèle habitée par la mélancolie

Dont les pleurs habitent le cœur de peur que tu l'oublies

Vois la trace de ses pas, sur le sable mouillé, indélébiles.

Ses lares salées se mêlent à la mer et aux fossiles.

Saches que nul n'a jamais le regret de devoir partir.

Quitter ton île, tes jours, tes soleils, pour elle c'est souffrir.

Embrassant

La mer en colère

Le vent fou, fracassant, t'a mise en colère

Je reconnais ton affolement, oh ma mer

Tes larmes salées coulent à flot sur le rocher,

Inondent le sable que tu essaies d'approcher

Pour qu'il te calme par sa tiédeur, sa chaleur.

Il caressera tes vagues affolées, ta douleur

Ta colère terrifiante qui nous éclabousse.

Ondine vient murmurer une chanson douce,

Tu plonges alors dans un sommeil, rassurée

Ta folie, à mes yeux, lentement disparaît

Gréements

Gréements affrontant fièrement tous les temps..

Aucun bateau m'ayant encore émerveillée autant.

Ils ont vu tristement périr leurs grands frères

Sous les affrontements des pirates et corsaires.

Le brave matelot perché au grand mât

Frôlant sternes et rieuses de son bras

Il guette les terres, les îles et ennemis

Pendant que canonniers veillent l'artillerie.

Et majestueusement drapés tout de blanc,

Ils voguent, les courants et les dormants,

Grinçant sous les remous de toutes mers

Embarquant marins priant pour leur mère

(J'en ai écrit d'autres si ça vous intéresse...)

C'est pas mal du tout, ça !

Bise !

Merci Manu ! J'ai eu de bons critiques, de bons guides, pendant une période et certain sur qui je peux encore compter

Bises à toi !

Par contre... ça relève du grand mystère pour avoir le droit de modifier son texte après publication

difficile aussi d'obtenir des interlignes simples...

Mystère.... mystère...

Tu n'as qu'un temps limité pour éditer ton texte, après il est bloqué.

Moi aussi ça m'énerve des fois quand on voit une faute flagrante qu'on peut plus corriger par exemple.

D'un autre côté pour les discussions c'est pas plus mal :

ce serait trop facile de dire n'importe quoi, et de le retirer ensuite...

Tant que tu as la case verte "modifier", c'est bon. Mais souvent ton rajout risque d'être différent en taille...

(La preuve !)

Pour les interlignes, il vaut mieux réécrire ton texte directement sur le forum, dans la fenêtre des réponses "message".

Tu cliques dessous sur "prévisualiser", et ton post qui n'est pas encore parti s'affiche comme il apparaîtrait. Sur cet aperçu tu peux rien faire, mais dans la fenêtre du dessous tu peux encore le mettre au point.

Tu peux faire ça plusieurs fois, et quand c'est bon, que ton post est comme tu le veux, tu reviens à la fenêtre du dessous et tu l'envoies !

C'est vrai que pour une poésie, il faut étudier un peu la forme ! La mise ne page.

Tu sais que j't'adore toi !!!!

Biiiises

Bonjour à tous,

Coucou guipure,

J'aime bien ce que tu écris, tu aimes la mer (tout comme moi) et ça se sent,

merci pour ce partage.

Bonjour à tous,

Coucou guipure,

J'aime bien ce que tu écris, tu aimes la mer (tout comme moi) et ça se sent,

merci pour ce partage.

Merci Is'adora..

J'aime tout tu sais.. oui la mer pour sa force, sa résistance. Cette Mer qui a ce pouvoir mystérieux et effrayant dirais-je de pouvoir nous emporter tout doucement dans une baignade tiède et tout fracasser d'un coup sur son chemin et qui pourrais te tuer après t'avoir bercé(e)..

Mais je n'aime pas que la mer, parce que tout peut inspirer à l'écriture (poétique ou non - avec ou sans rime) en tout cas tout m'inspire.. Je dirais même que ça m'fait comme si "la Chose" me saisissait à mon insu et me pousser à l'écrire.

c'est grave Docteur ?

Merci pour ton commentaire..

DECHIRURES

Cœur lacéré, cris déchirants..

Tu m'a quittée mon soupirant.

Crève bonheur, hurle mon corps

Pourtant je te voudrais encore

Arrache-moi mon désespoir

À cette envie de te revoir

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UN JOUR D'ETE..

Après l'aube, la rosée du matin rafraîchit le jardin,

Les pétales, délicats, décorés de gouttes

Tels des diamants parant une peau de satin..

Les feuillages des arbres et les fleurs s'égouttent.

...

C'est une belle journée qui s'annonce ce matin !

Allons cueillir des fleurs pour décorer la maison

Nous les trouverons au hasard des chemins.

Allons par là, il n'y aura point de chardons.

...

cette journée sera bien remplie, il fait beau !

Nous profiterons qu'il n'y ai point de pluie

Pour tailler les rosiers puis les arbrisseaux.

J'aime ce jardin et ses volubilis..

...

Ce soir nous irons contempler les étoiles !

Tu verras.. elles brillent les soir d'été !

L'air sera si doux, le ciel bleu nuit sans voile,

Eclairé par un clair de lune enchanté.

(j'ai laissé les interlignes doubles, c'est le forum qui veut ça..)

L'ÉOLIENNE

Je suis, de la nature, l'Aliène !

Je vois vos regards perçants

Défiant au travers des persiennes..

Ils sont plutôt méfiants.

Je fais du bruit aux alentours

Agaçant les pauvres riverains

Je les fait rager, toujours

Rendant les matins chagrins.

Mais je suis grande, dominante

Paraît-il aussi, l'économie..

Regardez-moi, je suis élégante

Un peu de compassion amis !

Je défie de ma grandeur

Le bleu du ciel de l'été

De vous, je n'ai pas peur

Voyez mon immensité !

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GAVROCHE

Sa pipe en poche

Le vieux gavroche

Traîne galoche

De bois semelles

Sabots martèlent

La terre belle

Suit son chemin

Sacoche en main

Vers lendemains...

C'est trop beau tout ça. Quelle variété dans ton écriture ! Tu transcris aussi bien la drôlerie de Gavroche que la fraîcheur d'un matin d'été.

Bravo et merci, je suis sous le charme

C'est trop beau tout ça. Quelle variété dans ton écriture ! Tu transcris aussi bien la drôlerie de Gavroche que la fraîcheur d'un matin d'été.

Bravo et merci, je suis sous le charme

Bonjour Amie du forum !

Merci Isa ! Merci encore

Finalement, c'est vrai que c'est sympa les commentaires !! :)

Du coup, j'ai retrouvé mes poèmes, ils étaient toujours là ! :)

Retour Au Sources

A côté du verger, une grande maison..

J'avance lentement, pousse la porte,

L'odeur du café m'attire vers le salon

Tout y est, les souvenirs transportent..

De la fenêtre on peut voir le verger,

Aujourd'hui sont en fleurs les fruitiers,

Le temps est doux, le vent léger

Cet hiver, du verger, le gel en eut pitié !

Tiens ! le carillon.. Il est déjà l'heure..

Je vais reprendre le chemin du retour

Longeant rivières et chemin de fleurs ;

Je la croyais tarie la rivière ! Elle court !

A bientôt Dame Nature ! Attends moi !

Je reconnaîtrai le chemin en toute saison,

Je reviendrai pour le plaisir, pour l'émoi,

Je retournerai, mes parents, dans notre maison..

Martine ALLARD