Aller au contenu

Noter ce sujet


deja-utilise

Messages recommandés

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Je pense que tout le monde en est capable, mais qui le veut? C'est comme la vérité, il parait que toute vérité n'est pas bonne à dire, et encore moins à entendre, une fois, sur une émission, une femme trompée débattait et avoua qu'elle aurait préféré ne pas savoir, cela l'aurait moins fait souffrir!

Cet exemple concret est intéressant bien qu'il traite des relations de couple, l'on peut faire le rapprochement avec cette relation de confiance qui nous concerne tous. Lorsque l'on se sent "trompé", c'est que l'on considère le geste de l'autre comme étant une trahison qui nous est faite. Pourtant, s'il convient de se tenir lorsque l'on s'est engagé avec une personne, l'expérience nous montre que les liens et les attirances entre les personnes sont plus complexes...

En admettant l'erreur comme base de "reflection" (reflet) le potentiel maximisé de l'individu se tiendrait dans la valorisation possible d'un symptôme dans le but de le dépasser (surmonter positivement). Dans le cas contraire, l'interdire (l'acte où l'erreur) se serait dés lors condamner toute réflexion de l'individu lui-même à observer et accepter ses propres erreurs comme étant un passage obligé de sa propre évolution personnelle.

Cela demande que chacun accepte pour l'autre ce qu'il accepte pour lui-même. Il n'y a plus d'infidélité, il y a une expérience à vivre qui augmente le potentiel humain à exprimer ce "trait de culture" que nous évoquions à raison.

Modifié par Lion2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Je peux également te dire, ayant deux ados à la maison, qu'ils sont très friands de l'apparence, tant vestimentaire que comportementale, et qu'ils sont demandeurs comme leurs camarades, d'être une image agréable aux yeux des autres, plutôt que d'être eux même tout simplement, et qu'il est extrêmement difficile de discuter ouvertement de ceci, sans une levée de boucliers. Il semble donc, que les gens ne soient pas prêt à la culture en "pleine terre, vive".

C'est là que l'on voit ce qu'il nous reste à regarder, la culture comme modèle d'éducation. Mais avant d'éduquer, peut-être se demander pourquoi nous le faisons. Qu'est-ce qui doit être transmis, qu'est-ce qu'il conviendrait de modifier pour que cette éducation ne soit pas le contraire de ce qu'elle est sensée offrir, l'épanouissement de l'individu à exprimer sa joie vivre... Utopique ? peut-être, mais pas impossible...

Ps : Merci de me proposer de "travailler" à clarifier mes zen réflexions à une heure si tardive ;)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Tout excès est mauvais, suivons les conseils d'Épicure qui nous invitait à fuir les extrêmes, dans la mesure où c'est contrôlable, cela va sans dire.

hum...en vrac : les extrêmes sont les opposés - la fuite ne permet pas le contrôle - et la mesure d'Epicure, je ne saurais rien en dire, je n'ai jamais eu l'occasion de le lire, encore moins de le suivre... :D

Si tu souhaites développer sur le sujet, je te lirai volontiers à condition que cela reste dans des proportions assimilables pour moi...j'ai du mal avec les longueurs.

Modifié par Lion2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Il me semble que l'on peut être pudique et extraverti, comme quelques femmes vues sur le web posant nues, mais avec les marques de bronzage du maillot de bains ( haut et bas )!

Ce que je vois dans l'extraversion, c'est surtout une pulsion positive, et non la négation d'une position de retenue comme la honte, c'est quelque chose qui pousse vers l'avant, vers le franchissement de limites, et non l'annihilation d'un blocage ce qui conduirait à un état neutre ( comme d'arrêter de souffrir, ne donne pas du plaisir ).

Ce qui est gênant, c'est ce besoin de tout juger en permanence, il faut de tout pour faire un monde... ( de non clones )

Je ne comprends pas :

- "L'extraversion, pulsion positive"

- "négation d'une position de retenue comme la honte"

- "arrêter de souffrir, ne donne pas du plaisir"

1) L'extraversion (pulsion positive)"contre" l'excès de pudeur (honte acquise) raisonnement absurde selon moi, c'est pourquoi j'ai parlé d'abrutissement décomplexé mais la complexité n'est pas comprise...

La norme pense que la complexité est une honte ainsi elle répond avec sa norme, sa démesure...

2) une position de retenue n'est ni négative, ni honteuse (toujours selon moi)

3) "arrêter de souffrir" est soulagement, le plaisir c'est la jouissance de cet état.

Bon, je déconnecte cette fois...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Qui a t-il de commun entre les hommes préhistoriques avec leurs constructions mégalithiques, les égyptiens avec les pyramides, la tour Eiffel ou les buildings extrêmes, ou encore le sportif de sports extrêmes, les gens du cirques et autres artistes exceptionnels, les champions d'une quelconque activité, les amoureux de casse-tête, les mathématiciens, etc...? ...

L'instinct de survie, rechercher l'immortalité, ou plus crûment : la reproduction de nos gènes. Modifié par Frelser
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Mais avant d'éduquer, peut-être se demander pourquoi nous le faisons. Qu'est-ce qui doit être transmis, qu'est-ce qu'il conviendrait de modifier pour que cette éducation ne soit pas le contraire de ce qu'elle est sensée offrir

Je précise :

Qu'est-ce qui doit être transmis (transmettre), qu'est-ce qu'il conviendrait de "modifier" (améliorer naturellement)...

Je mets le mot "modifier" entre guillemet parce qu'il n'exprime pas ce que je voulais dire. Je le remplace par "améliorer naturellement" ...

Il ne s'agit pas d'un progrès de la technologie (artifice) mais du progrès de la relation d'un individu à lui-même.

Beau ciel à l'Est de ma fenêtre...tout en douceur

belle journée à vous

Modifié par Lion2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

C'est là que l'on voit ce qu'il nous reste à regarder, la culture comme modèle d'éducation. Mais avant d'éduquer, peut-être se demander pourquoi nous le faisons. Qu'est-ce qui doit être transmis, qu'est-ce qu'il conviendrait de modifier pour que cette éducation ne soit pas le contraire de ce qu'elle est sensée offrir, l'épanouissement de l'individu à exprimer sa joie vivre... Utopique ? peut-être, mais pas impossible...

Je précise :

Qu'est-ce qui doit être transmis (transmettre), qu'est-ce qu'il conviendrait de "modifier" (améliorer naturellement)...

Je mets le mot "modifier" entre guillemet parce qu'il n'exprime pas ce que je voulais dire. Je le remplace par "améliorer naturellement" ...

Il ne s'agit pas d'un progrès de la technologie (artifice) mais du progrès de la relation d'un individu à lui-même.

Éduquer, l'une des questions où il est extrêmement difficile de répondre, pour une raison toute bête, c'est que contrairement à des questions existentielles comme sommes nous seuls dans l'univers, quelle est la raison de notre existence, qui peuvent être mises en suspend si nous trouvons encore des obstacles ou que nous ne sachions pas comment l'aborder, celle de l'éducation a ceci de différent et d'impératif, c'est qu'elle ne peut pas être différée, et que l'on a besoin pourtant de ne pas faire d'erreur conséquente, qui plus est, où les résultats de l'éducation ne se voient que de nombreuses années après, à un moment où il n'est plus possible d'influer sur sa pratique éducationnelle!

J'ai personnellement opté pour quelque chose de similaire au droit, c'est à dire qu'au lieu de stipuler ce qui est uniquement autorisé, c'est de mettre des interdits ou des mises en garde, laissant plus de latitude de développement et d'épanouissement, et si les règles de prohibition sont "arbitraires", il n'en demeure pas moins, que dans un contexte de vie en groupe, donc en société, il existe toujours des règles explicites et/ou implicites, et en ce sens elles sont utiles et nécessaires, même si celles que je prône sont imparfaites, insatisfaisantes aux yeux de mes enfants, qui de toute façon, en tant qu'enfants voudraient la totale liberté, la consécration du moi, la primauté sur le reste, etc...

Mais surtout, de tout mettre en oeuvre, quitte à lever des résistances, à expliquer chaque chose, chaque choix, de fournir toujours des explications, des justifications, des raisons à ce qui se passe ou c'est passé en matière d'éducation, que l'enfant sache le "pourquoi du comment"! Sans pour autant imposer un modèle précis, une voie particulière d'avenir pour chacun, tenter un compromis entre les contraintes inévitables de la vie à plusieurs et les desiderata de chacun, c'est à dire de leurs fournir des moyens d'adaptation, ou plus succinctement les faire tendre vers une certaine autonomie, toute relative.

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Je ne comprends pas :

- "L'extraversion, pulsion positive"

- "négation d'une position de retenue comme la honte"

- "arrêter de souffrir, ne donne pas du plaisir"

1) L'extraversion (pulsion positive)"contre" l'excès de pudeur (honte acquise) raisonnement absurde selon moi, c'est pourquoi j'ai parlé d'abrutissement décomplexé mais la complexité n'est pas comprise...

La norme pense que la complexité est une honte ainsi elle répond avec sa norme, sa démesure...

2) une position de retenue n'est ni négative, ni honteuse (toujours selon moi)

3) "arrêter de souffrir" est soulagement, le plaisir c'est la jouissance de cet état.

Ce que j'essayais de dire, c'est que le contraire d'une émotion négative n'est pas l'émotion positive opposée!

Autre exemple, si je dis je ne suis pas malheureux, il ne vient pas ipso facto que je suis heureux, mais plus probablement un état neutre, c'est un raccourci fréquent chez les gens, mais ce n'est ni une réalité, ni logique, puisque toute chose n'est pas bistable ou à deux états, certaines sont à trois parties ou même toute une palette, sur ce dernier point par exemple, si je dis cette fois que je n'aime pas le noir, il reste donc nombre de couleurs en lice. Nos états ou nos choix ne sont pas systématiquement dichotomiques, voilà la substance de mon message précédent.

1) l'extraversion a sa propre énergie psychique, qui n'est pas le contraire de l'introversion, telles la timidité ou la honte, ce qui explique que l'on peut avoir les deux, mais que lorsque l'introversion est vaincue, on ne sombre pas inéluctablement dans l'extraversion.

2) la notion de négatif était liée à celle de logique contraire, d'inverse, et non du sentiment de "mal"

3) arrêter de souffrir est un soulagement, mais en déduire que le soulagement est un plaisir n'est pas juste, faire cesser une souffrance permet de retrouver une quiétude, non de produire une exaltation. D'un point de vue analogue de la fatigue, si je travaille et que je peine, si j'arrête de travailler je ne peine plus, mais cela ne conduit pas à un regain d'énergie, uniquement d'arrêter de dépenser ses forces.

Il y a des évènements qui sont dual, comme la vérité et le mensonge, si ce n'est pas l'un, c'est nécessairement l'autre, mais d'autres composantes de nos vies/êtres ne reposent pas sur cette dualité.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

L'instinct de survie, rechercher l'immortalité, ou plus crûment : la reproduction de nos gènes.

Je ne crois pas que le gène égoïste explique ces comportements sociaux!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Ce que j'essayais de dire, c'est que le contraire d'une émotion négative n'est pas l'émotion positive opposée!

Autre exemple, si je dis je ne suis pas malheureux, il ne vient pas ipso facto que je suis heureux, mais plus probablement un état neutre,

Je ne suis pas d'accord avec cette démonstration et je vais te dire pourquoi :

Le mot "contraire" est particulier parce qu'il signifie "ce qui s'oppose" ainsi qu'"une position neutre". C'est une contradiction issue de la mauvaise définition du mot entrainant une confusion de sens parfois inextricable...

Lorsque tu écris :

"ce que j'essayais de dire, c'est que le contraire d'une émotion négative n'est pas l'émotion positive opposée"

L'on peut mettre en évidence ceci :

"c'est que le contraire d'une émotion (pénible) n'est pas l'émotion (agréable) opposée.

Le mot "opposé" dans cette phrase rend-il le propos plus cohérent ? :blush:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Le véritable contraire est un silence, un silence qui ne défend plus de positions inutiles. Cette position c'est le zéro qui n'est ni un pas en avant, ni un pas en arrière.

C'est normal que tu penses que l'extraversion est préférable à l'introversion. C'est ce que tout le monde pense. Mais ce n'est pas la résolution du problème car les deux positions sont liées au même phénomène. L'un s'autocensure, l'autre se permet tout. Et l'un et l'autre ne s'oppose que pour se donner l'illusion d'exister. Que devient l'extraverti si personne ne le regarde, que devient l'introverti si ce regard est absent. Cela touche l'idée que l'on se fait du regard de l'autre sur nous-même qui nous montre comme on se voit par un jeu de validation, c'est à dire ce que l'on a décidé de croire sous la pression d'un regard...

Pour l'éducation lorsque l'on a encore des enfants à charge en tant que parents où éducateurs, comme tu le dis il faut des réponses de suite, le système tel qu'il est nous y contraint et pour satisfaire à ce système nous adoptons des positions qui ne sont pas neutres comme d'imposer un règlement "intérieur" pour faire face au nombre quant le règlement intérieur devrait venir de l'intérieur de soi. La problématique se situe dans cette volonté de satisfaire le plus grand nombre avant d'avoir touché (compris) l'intégralité et la merveille absolue de son être tel qu'il est. Ce n'est bien sûr pas toujours compatible (complémentaire) malgré toute nos bonnes volonté à bien faire, cette volonté de faire porte en elle toutes ses contradictions avec lesquelles nous allons devoir composer. Apprendre à vivre.

Sur le pourquoi éduquer...je n'ai pas de réponse toute faite. Cet article est intéressant pour démontrer que l'intelligence est déjà là, il suffit de ne pas la limiter, un risque à prendre sans doute...

http://www.huffingtonpost.fr/2012/10/02/bebes-cartesiens_n_1932248.html

Modifié par Lion2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Le véritable contraire est un silence, un silence qui ne défend plus de positions inutiles. Cette position c'est le zéro qui n'est ni un pas en avant, ni un pas en arrière.

Je ne comprends pas où tu veux en venir, est-ce encore en lien avec la distinction entre opposé et contraire, ou en rapport avec la pudeur?

C'est normal que tu penses que l'extraversion est préférable à l'introversion.

C'est ce que tout le monde pense. Mais ce n'est pas la résolution du problème car les deux positions sont liées au même phénomène. L'un s'autocensure, l'autre se permet tout. Et l'un et l'autre ne s'oppose que pour se donner l'illusion d'exister. Que devient l'extraverti si personne ne le regarde, que devient l'introverti si ce regard est absent. Cela touche l'idée que l'on se fait du regard de l'autre sur nous-même qui nous montre comme on se voit par un jeu de validation, c'est à dire ce que l'on a décidé de croire sous la pression d'un regard...

Oh mais, je n'ai pas dit une telle chose! J'avais donné un exemple qui montrait que l'on pouvait être extraverti tout en étant pudique, puis j'ai également dit qu'il y avait de tout dans ce monde, en aucun cas j'ai formulé une préférence.

Pas certain que "l'autocensure" vienne tant de l'individu lui-même que d'expériences passées et du regard des autres qui jugent, ce serait donc un moyen de protection, pour ne pas avoir à subir les émotions négatives conflictuelles en même temps, pendant que l'extraverti peut être poussé par ses envies/pulsions à bafouer certaines règles extérieures ou qu'il s'était fixé, une émotion prenant le dessus sur un sentiment en quelque sorte. Par contre, je te rejoins, si le regard de l'autre est absent, les personnes en apparence si opposées pourraient être en définitive très similaires. C'est même notre plus grande activité après dormir, c'est de juger les autres, en même temps que l'on se demande ce que les autres pensent de nous, ce qui change c'est ce que l'on fait de tous ces jugements, émis ou crus, et au final tout repose sur un jeu de croyances, oui.

Pour l'éducation lorsque l'on a encore des enfants à charge en tant que parents où éducateurs, comme tu le dis il faut des réponses de suite, le système tel qu'il est nous y contraint et pour satisfaire à ce système nous adoptons des positions qui ne sont pas neutres comme d'imposer un règlement "intérieur" pour faire face au nombre quant le règlement intérieur devrait venir de l'intérieur de soi. La problématique se situe dans cette volonté de satisfaire le plus grand nombre avant d'avoir touché (compris) l'intégralité et la merveille absolue de son être tel qu'il est. Ce n'est bien sûr pas toujours compatible (complémentaire) malgré toute nos bonnes volonté à bien faire, cette volonté de faire porte en elle toutes ses contradictions avec lesquelles nous allons devoir composer. Apprendre à vivre.

C'est tout une contradiction, effectivement, dit autrement, comment laisser l'ego s'éveiller sans qu'il prenne trop d'ampleur, à en devenir indomptable, puisque nous vivons tous dans des sociétés faites d'humains, il sera toujours nécessaire de trouver un équilibre entre soi et autrui, c'est pourquoi, il ne faut pas tuer l'individualité de l'enfant, tout en l'habituant à vivre ensemble, comme dit avant, plus que les règles elles-mêmes, c'est surtout qu'elles soient présentent qui prime, que l'adulte en devenir, apprenne à vivre contraint, car ainsi est le monde, contraignant pour le moi tout puissant, sans pour autant anéantir ce qui fait l'identité de l'individu.

Et comme l'enfant ne peut pas commencer par se connaitre en profondeur avant de vivre avec les autres, nous sommes obligés de donner des règles extérieures d'abord, de le formater en quelque sorte, il lui faudra par la suite, beaucoup de volonté pour renouer en partie avec lui-même, mais il faut bien reconnaitre, que peu entreprendront un tel travail sur soi, préférant de loin, succomber à la facilité du tout fait, du prémâché, du loisir, du divertissement, du plaisir immédiat, calculé, etc... C'est pour cela qu'il est intéressant d'expliquer en permanence, même si ça les saoule, car bon an mal an, je pense que ça fait son chemin, et à retardement cela portera ses fruits, de toute façon, un enfant c'est grosso modo, lorsqu'il devient parent lui-même ( ou dans cette période ), qu'il comprend enfin comment les choses se passent vraiment, dans un tout plus grand que lui!

Sur le pourquoi éduquer...je n'ai pas de réponse toute faite. Cet article est intéressant pour démontrer que l'intelligence est déjà là, il suffit de ne pas la limiter, un risque à prendre sans doute...

http://www.huffingto..._n_1932248.html

Sur le pourquoi, la première réponse, c'est de créer les moyens d'adaptation à une vie future prévisible, nous faisons des postulats et agissons en conséquence, pour que l'enfant puisse s'intégrer dans les différents groupes auxquels il appartiendra/sera rattaché durant sa vie. D'un autre coté, même si nous ne le faisions pas activement, nous le ferions quand même malgré nous, au moins par mimétisme, mais nous sommes actifs pour maximiser/optimiser le résultat entre autre...

Oui les bébés se comportent comme de véritables petits scientifiques, ce qui est dommageable, c'est que cette faculté est atrophiée au point de quasiment disparaitre au profit d'autres activités plus relationnelles, comportementales, sociales, dont les éducateurs quels qu'ils soient sont responsables, car rien n'est inéluctable, il suffit de continuer à alimenter leur curiosité, sans rencontrer de résistance extérieure ou d'incompréhension, de jugements etc..

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Je ne comprends pas où tu veux en venir, est-ce encore en lien avec la distinction entre opposé et contraire, ou en rapport avec la pudeur?

Bonsoir Deja,

J'ai défini pour moi ce qu'était la pudeur en lui attribuant une nouvelle valeur comme la sensibilité, l'empathie. Elle n'est aucunement opposée à l'excès de pudeur. Elle est ce juste milieu qui se trouve entre ces deux excès là : l'introversion et l'extraversion.

Le contraire dont je parle n'a pas d'opposé, c'est une autre valeur qui vient d'être accordée au mot "contraire" , une nouvelle couleur si tu préfères. C'est plus simple comme ça ?

J'avais donné un exemple qui montrait que l'on pouvait être extraverti tout en étant pudique.

Oui, ton raisonnement est valide si tu accordes une autre valeur à la pudeur que la mienne. Mais je doute que l'on puisse être à la fois honteux et extraverti. Ces deux états finalement semblent s'opposer par des attitudes en apparence très différentes mais relativement proches par leurs caractères extrêmes.

Par contre ton exemple des marques du maillot sur le corps nue d'une femme même haut et bas, et bien je ne le trouve convaincant. L'on peut être pudique en cherchant un petit coin dans la nature pour soulager une envie pressante. Et cette pudeur n'est ni intro, ni extra-vertissante.:)

Oh mais, je n'ai pas dit une telle chose!

Et bien disons que te lisant, il m'avait semblé lire le contraire (à lire dans le sens courant)...

Ce que je vois dans l'extraversion, c'est surtout une pulsion positive, et non la négation d'une position de retenue comme la honte, c'est quelque chose qui pousse vers l'avant, vers le franchissement de limites, et non l'annihilation d'un blocage ce qui conduirait à un état neutre ( comme d'arrêter de souffrir, ne donne pas du plaisir ).

C'est pourquoi arrêter de souffrir, produit un autre état.

J'ai simplement repris le mot "plaisir" qui se trouvait dans déjà dans ton message en reprenant cette idée que je trouve intéressante. Mais comme elle ne te sembles pas juste, elle pourrait être améliorée comme ceci :

"arrêter de souffrir est un soulagement, ce soulagement est la jouissance de cet état".

A demain pour la suite...si tu le veux bien évidement ;)

Modifié par Lion2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

J'ai défini pour moi ce qu'était la pudeur en lui attribuant une nouvelle valeur comme la sensibilité, l'empathie. Elle n'est aucunement opposée à l'excès de pudeur. Elle est ce juste milieu qui se trouve entre ces deux excès là : l'introversion et l'extraversion.

Le contraire dont je parle n'a pas d'opposé, c'est une autre valeur qui vient d'être accordée au mot "contraire" , une nouvelle couleur si tu préfères. C'est plus simple comme ça ?

Salut, salut,

Je suis pourtant le premier à clarifier les mots ou a étendre leur définition parfois, je ne peux donc pas te blâmer, toutefois je ne ressens pas les prémisses de ce que tu mets dans la pudeur, et si je me réfère au Centre national de ressources textuelles et lexicales ou plus simplement au Larousse, je n'y retrouve pas cette idée en latence/potentielle.

Ce qui me donne l'impression, que malgré toi, tu utilises ce vocable, dans un sens très personnel, ce qui ne facilite pas la compréhension. Toutefois, si tu considères que cette "pudeur" est une position neutre, le contraire d'un point d'équilibre, ce sont tous les autres états hors équilibre, en prenant en compte ta distinction précédente entre opposé et contraire. Et puisque tu en fais un rapprochement avec de la sensibilité ou de l'empathie, ces états ayant leurs opposés, donc la pudeur ainsi définie aussi.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Je suis pourtant le premier à clarifier les mots ou a étendre leur définition parfois, je ne peux donc pas te blâmer, toutefois je ne ressens pas les prémisses de ce que tu mets dans la pudeur, et si je me réfère au Centre national de ressources textuelles et lexicales ou plus simplement au Larousse, je n'y retrouve pas cette idée en latence/potentielle.

Je comprends et tu as raison dans en un sens si tu te bases sur la définition courante des mots.

Il n'y a pas de prémisses à la pudeur telle que la définis, il ne s'agit pas du résultat d'un raisonnement, d'un calcul mais d'un autisme particulier.

Ce qui me donne l'impression, que malgré toi, tu utilises ce vocable, dans un sens très personnel, ce qui ne facilite pas la compréhension

J'attribue un sens personnel à un mot quand la définition courante du mot ne me satisfait pas où qu'elle ne me permet pas de partager quelque chose qui n'existe pas dans le dictionnaire. Si tu dis que cela ne facilite pas la compréhension, cela me confirme que je n'ai pas su partager cette "chose" mais je persiste à croire que l'usage des mots en général n'est pas suffisant à traduire ce qui ne peut être défini par la raison. Et comme les mots servent d'abord la raison, il va falloir trouver le moyen de la contourner cette raison, pour qu'elle ne dise pas tout et son contraire.

Toutefois, si tu considères que cette "pudeur" est une position neutre, le contraire d'un point d'équilibre, ce sont tous les autres états hors équilibre, en prenant en compte ta distinction précédente entre opposé et contraire.

Non, une position "neutre" n'est pas le contraire d'un point d'équilibre, il est le point d'équilibre.

Et puisque tu en fais un rapprochement avec de la sensibilité ou de l'empathie, ces états ayant leurs opposés, donc la pudeur ainsi définie aussi.

J'ai dit tout à fait le contraire :)

La sensibilité dont je parle n'a pas d'opposé.

Tu vois ce qui est intéressant pour moi dans cet échange, c'est que pour trouver le un bon usage d'un mot, il faut apprendre à voir ce qu'il charrie en lui de contradictions. C'est un exercice mais avant de le pratiquer, il consiste à reconnaitre qu'il est difficile de se comprendre et ce même avec l'usage des mots en général.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Et comme l'enfant ne peut pas commencer par se connaitre en profondeur avant de vivre avec les autres, nous sommes obligés de donner des règles extérieures d'abord, de le formater en quelque sorte,

Si nous sommes obligés de donner des règles extérieures, nous devons nous demander si ces règles servent le respect de l'individu. Si ces règles ne servent pas le respect de l'individu, elles ne serviront jamais personne, même en groupe. C'est une question intéressante...

il lui faudra par la suite, beaucoup de volonté pour renouer en partie avec lui-même, mais il faut bien reconnaitre, que peu entreprendront un tel travail sur soi

Oui, c'est le commerce des psy, certains sont excellents mais rares malheureusement !

C'est pour cela qu'il est intéressant d'expliquer en permanence, même si ça les saoule, car bon an mal an, je pense que ça fait son chemin,

Sans doute, il y a du bon dans toute répétition pour parvenir à un résultat. Mais bien souvent nous ne savons pas bien faire la différence entre ce qui doit être dit, et ce qui doit être tu...Lorsque le résultat prend le pas sur l'individu, ce n'est pas de l'éducation, c'est d'autre chose qu'il s'agit. Enfin, c'est ma vision de la chose. Ce qui est évident pour moi ne l'est pas forcement pour un autre.

Bonne soirée à toi

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Nous parlions d'éducation...

Voici une petite vidéo qui traite le sujet sous le regard juteux de l'aliment : "PEDAGOGIE DE LA CONTRAINTE OU PEDAGOGIE DU PLAISIR" où "comment passer de la communication de la coercition à la communication basée sur la bienveillance" (dixit Thierry, association Regenere.org)

J'avais écarté le mot "plaisir" ? Comme c'est bizarre, le voilà qui revient comme par plaisir justement !!! :)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Sans doute, il y a du bon dans toute répétition pour parvenir à un résultat. Mais bien souvent nous ne savons pas bien faire la différence entre ce qui doit être dit, et ce qui doit être tu...Lorsque le résultat prend le pas sur l'individu, ce n'est pas de l'éducation, c'est d'autre chose qu'il s'agit. Enfin, c'est ma vision de la chose. Ce qui est évident pour moi ne l'est pas forcement pour un autre.

Et pourtant, nombre de parents se comportent ainsi!

Mais je suis d'accord avec toi dans le principe, même si dans la réalité concrète, nous sommes quand même conduit à faire tendre l'enfant dans une direction plutôt que d'autres, d'ailleurs si ce n'était pas le cas, ça ne serait plus de l'éducation, mais du laisser faire, et encore une fois, tant que l'enfant n'a pris assez de recul sur lui et son environnement, nous sommes obligés de jouer les guides, comme le très jeune enfant qui a besoin d'être surveillé en permanence pour ne pas qu'il se fasse mal car il ne voit pas encore tous les dangers.

Pour ce qui doit être dit ou non, je ne te rejoins pas, pour ma part il n'y a aucun sujet tabou, mais adapté à l'âge de l'enfant, puis plus tard, à son désir ou sa révulsion d'entendre certaines vérités ( qui peuvent le toucher profondément ), c'est à dire qu'il faut savoir/s'informer de ses intentions avant de lui imposer une connaissance dont il n'était pas demandeur ou prêt à accueillir, mais ceci est plus de l'ordre du respect de l'individu, pas plus qu'on lui impose de force de faire des choses qui touche à son intégrité physique.

Sinon, dans les autres cas de figures, on peut tout dire, à condition d'y mettre les formes, selon moi.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Voici une petite vidéo qui traite le sujet sous le regard juteux de l'aliment : "PEDAGOGIE DE LA CONTRAINTE OU PEDAGOGIE DU PLAISIR" où "comment passer de la communication de la coercition à la communication basée sur la bienveillance" (dixit Thierry, association Regenere.org)

Je vais te décevoir certainement Lion2, mais je n'adhère que très partiellement à ce type d'intervention!

Je vais essayé de te dire pourquoi, il y en a plusieurs:

- Manifestement, cet homme ne connait rien en diététique, on ne peut pas manger que des fruits et des légumes, sans prendre le risque de carences alimentaires.

- Il est clair qu'il a lui même un parti-pris sur le comportement alimentaire, et il y crois apparemment fermement, ce qui contre sa volonté influence le comportement de son entourage, quelque soit la méthode qu'il utilisera, les humains sont adeptes du mimétisme.

- Il prône une connaissance en psychologie cognitive, mais montre des lacunes sur le conditionnement pavlovien, et...

- Se réclamant d'une nature impétueuse, c'est à dire se disant en opposition face à un forçage, il n'est pas gêné de nous dire que la "carotte" est une bonne méthode, mais c'est aussi une forme de chantage, certes plus subtile, mais on force aussi la main, on oriente selon ses aspirations l'autre! N'importe qui se rendra compte du subterfuge, même un enfant.

- Il part d'un postulat, qui est point crucial pour valider sa théorie, que le plaisir peut avoir une valeur supérieure à une action coercitive, ce qui est totalement faux, la peur est l'outil le plus puissant de notre conditionnement, une seule expérience douloureuse marquera pour toute la vie, ce qui veut dire, que dans le cadre restreint à l'alimentaire, il faudra que la révulsion soit légère pour avoir une chance de succès, par exemple, il est très difficile d'échapper à son conditionnement alimentaire culturel, nous autres occidentaux, avons les plus grandes peines à manger des insectes, même cuits, quelque soit le plaisir que l'on mettra en face, on ne fera jamais mangé un cafard vivant à n'importe qui, ce qui ne serait pas le cas si sa vie en dépendait immédiatement. ( perso ce sont les huitres crues que l'on ne me fera pas avaler, quelque soit la plaisir dans la balance, pour les anglais ce seraient les cuisses de grenouilles ou nos fromages faits ). La méthode invoquée basée sur le plaisir a donc des limites, mais aussi...

- Elle peut montrer un coté pervers, d'une part l'enfant peut facilement retourner la méthode à son avantage, il aura tôt fait de comprendre le rouage du "carottage", mais pire encore, on pourrait être conduit à proposer un mal plus grand encore pour abonder dans le sens du parent inflexible, par exemple conditionner, involontairement donc, en proposant à l'enfant de jouer à des jeux vidéos pour manger ses légumes, car rien d'autres ne lui fait plaisir ou d'avoir une friandise à la fin du repas.

Nous pouvons même envisager un conditionnement négatif entre le légume proposé pour la première fois et qu'il trouvera abjecte et ce qu'il fait en même temps, par exemple, si il est dans le parc pour jouer comme le propose l'auteur, d'associer la foule et le dégoût pour l'aliment, ce qui déclenchera plus tard une agoraphobie éventuellement, dont on aura toutes les difficultés à comprendre l'origine.

- Il dit qu'on n'apprend rien sans plaisir, ce qui n'est pas juste, la génération de mes parents, ont été forcé à apprendre leurs leçons, l'enseignement été dur, mais force est de constater qu'ils ont appris mieux que nous, et encore plus avec les générations présentes, à niveaux identiques ils sont plus fort en calcul mental, en histoire-géo, en français etc..., alors que justement les enfants d'aujourd'hui sont éduqués de plus en plus avec du ludique, de l'agréable ou qui va dans leurs centres d'intérêt...

- Il est notoire que la même méthode finit par s'user avec l'usage, dans un jeu, on pourra "avoir" ses adversaires une ou deux fois avec une même tactique, mais pas avec systématiquement, il faut au contraire mixer les approches pour augmenter ses chances de succès, un coup on sévit, un coup on fait du chantage, ou la carotte, ou on laisse faire, etc...

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Je vais te décevoir certainement Lion2, mais je n'adhère que très partiellement à ce type d'intervention!

Tu ne me déçois pas Déjà, je trouve au contraire tes remarques intéressantes.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×