Conte de Noël

La légende de Ra-Bdouliman

(Une vieille légende égyptienne de Noël.)

Ra-Bbdouliman, fils de Ra-Bdoulimique était un gros et grand Empereur d'Arajudestine. Il possédait un cheval blanc magnifique qui s'appelait Khoulib'Harï. C'était le plus rapide et le plus beau cheval de l'Empire...

( L'Empire ? Musique !)

Pam, pam, pam,

pam-papam,

pam-papam !

Pam, pam, pam,

pam-papam,

pam-papam !

Pam...)

Bon ça suffit la musique !

Pour la fête des Penchés --qui consistait à se pencher le plus possible sans tomber, sans mettre son pied dans l'écuelle, comme avaient su faire les grands prophètes-- (et Jésomet avait même dépassé les 45° à l'ombre); il était de bonne coutume de faire concourgir tous les chevaux de l'Hermiratat.

Mais voilà que Ra-Chachinus, le cousin de l'empereur était jaloux du cheval blanc de l'Empereur Ra-Bdouliman. Et la nuit précédant le concourg, il s'insinua donc dans les écuries du palais et administra une potion magique à Khoulib'Harï. Cette potion avait le pouvoir d'arrêter le cheval à cinq pas de la ligne d'arrivée. Il ressortit de l'écurie, dans l'ombre d'un doute et sans se faire remarquer....

Vint enfin le jour de la courge.

Ra-Chachinus y présenta son propre cheval. C'était un cheval noir mal coiffé et pas sympa qui en plus, s'appelait Al Yassar' Hihan. Or Ra-Chachinus, avait fait prendre à son propre cheval la même potion magique (afin qu'on ne se rende compte de rien à l'analyse du contrôle), mais en suppositoire, cette fois, ce qui avait pour conséquence de le faire s'arrêter, pareillement à cinq pas, mais à cinq pas, APRES la ligne d'arrivée ! Et donc, après avoir gagné la courge!

(Il est malin ce Ra-Chachinus !)

Heureusement que Yahvabouddhadioulallah, le dieu de cette époque (qui plus tard allait donner naissance à tous les autres dieux uniques postérieurs), eut... VENT de cette trompèterie. Quand Khoulib'Harï le cheval blanc sympa et bien coiffé arriva à cinq pas de la ligne d'arrivée et qu'il s'arrêta, conformément à son suppositoire que Ra-Chachinus lui avait administré du mauvais côté, Yahvabouddhadioulallah, déplaça vers l'arrière de six pas, la ligne d'arrivée (vu qu'un dieu ça peut tout) : Juste au niveau du suppositoire qui était resté coincé dans la gorge du beau cheval bien coiffé. (Il avait un cou d'un pas.). Khalib'Hari avait donc gagné d'un cou, la courge d'un pas.

Bien fait pour Ra-Chachinus et son cheval pas sympa !

Quand Al Yassar'hihan arriva sur la ligne, (du moins il le croyait, car c'était l'emplacement de la ligne avancée de six pas par Yahvabouddhadioulallah qui n'était pas la vraie ligne), il la dépassa de cinq pas, et crut avoir gagné (mais la ligne avait subrepticement repris sa place six pas plus loin si bien qu'en réalité, il s'était arrêté un pas avant la ligne blanche.)

Sniiiiiiiiiiiiiiff !

De toute façon, on s'en fout parce que Khoulib'Harï avait déjà gagné sa courge et était loin devant, après avoir recraché son suppositoire, à cinq pas au delà de la ligne d'antan, ce qui lui avait permis de faire encore cinq pas en plus des six premiers pas de plus que le cheval pas sympa qui était donc resté exactement à onze pas derrière le cheval sympa.

Je sais pas si le compte est bon, mais de toute façon, sur la photo d'arrivée, c'était bien visible.

Alors, tout content d'avoir gagné, Khoulib'Harï se transforma en coulibrï.

Parce que c'était plus facile à prononcer que Khoulib'Harï.

Il avait juste gardé le tréma pour qu'on le reconnaisse.

Depuis ce temps là on le voit voler un peu n'importe où, comme ça lui chante.

Cuï ! Cuï !

(C'est sur une stèle de pierre découverte par les archéologues dans les sous sols du palais de Romédisalem, l'ancienne capitale de l'Empire...

Pam, pam, pam,

pam-papam,

pam-papam !

Pam, pam, pam,

pam...

Chuuut !

… d'Arajudestine qu'était gravée cette belle légende.

Vous allez me dire, "Mais c'est pas un conte de Noël, ça ?!"

Eh bien si !

Parce que Noël, en Arajudestin, ça veut dire : Suppositoire...

Mais où tu vas chercher tout ça ?? en tout cas, on est assez curieux pour venir voir..

Ben oui !

C'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !

Je me suis mis à écrire n'importe quoi, et curieusement à la fin, aussi stupide que soit l'histoire, elle existait.

Et l'empereur et son cousin, et les chevaux et le dieu, (rien que des clichés !) existaient bel et bien...

C'est à la fois désespérant et... encourageant !

En tout cas, bon Noël, ma grande !

Bonjour,

J'ai tellement ri. Merci :D

Parfait et merci aussi !

(C'était le but !)