vie de famille

Bonjours, bonjours.

Je m'appelle Marion. j'aurais pu nommé mon post "j'ai tué ma famille" en référence au film de Xavier Dolan de 2009 mais je ne sais pas si c'est moi qui ait tué ma famille ou ma famille qui m'a tué.

D'extérieur rien de plus banal, de plus ordinaire. Peut être est ce que je me fais des idées, que tout va bien et que je suis trop pessimiste pour le voir.

J'ai 1 frère de 18 ans et de soeurs de 13 et 10 ans. Mon pere n'est chez moi que le weekend car il ne travaille pas dans la région. Ma mère travaille à mi-temps. Mon frère est en co-location pour ses études. Je suis en première S, c'est une catastrophe, j'aurais aimé me réorienter vers une ES mais il faut attendre la fin de l'année pour redoubler pour ça. Je fais de l'équitation, en compétition. J'ai mon propre cheval en pension chez des amis.

Mais tout m'échappe. Je ne suis pas à l'aise, j'ai une boule au ventre permanente. L'absence de communication avec ma mère est extrêmement pesante. En effet nous n'avons aucuns centre d'intérêt commun hors-mis l'équitation. Je suis cinéphile, j'adore me poser des questions ( je m'en pose surement trop), j'adore débattre. Le contraire de ma famille. Je masque cela avec beaucoup d'humour ou d'autodérision. Cependant nous savons tous que ça ne sert à rien de faire semblant. je ne suis jamais moi meme. Je porte ce masque tous les jours.

J'ai horreur de faire la victime ainsi. Je ne dis JAMAIS ce que je ressens.

Ce n'est surement pas une bonne solution, la preuve ne voilà à raconter ma vie à de parfaits inconnus.

je ne sais pas comment exprimer ma vie, il faudrait être à ma place une journée pour comprendre. Je suis sure que beaucoup ne tiendraient pas une semaine à ma place. Alors est ce que j'ai tué ma mère en me fermant totalement.

Mon raisonnement est totalement désorganisé. de nombreuses coquilles se seront surement glissée dans ce maigre texte et je m'en excuse. Je pense que j'ai besoin de parler. C'est humain, on oublie parfois qu'on est avant tout humain non ?

Ta famille ne se pose pas de question? Et alors? Tu leur ramène pas des équations et des problèmes de philo... Que tu ais une vie intellectuelle très riche, pourquoi pas, mais tu ne peux pas blâmer ta famille de ne pas te ressembler. Quand à communiquer, à la limite t'aurais juste à leur dire ce que tu viens de nous dire (avec plus de diplomatie si je puis me permettre). ça devrait débloquer pas mal de chose...

Bonjour,

pour avoir les réponses à tes questions, te sentir libre et toi même, je te conseille de faire quelques séances d'hypnose avec un hypnothérapeute.

Je te laisse quelques liens pour te permettre d'accéder à cette démarche quand tu le désireras.

Tout ce qu'il faut savoir sur l'hypnose

Annuaire des thérapeutes

En te souhaitant un bon weekend.

Ok mais tu pourrais avoir quelques bonnes copines avec lesquelles échanger ,Cherche bien autour de toi , des amies de coeur ,qui vivent la même chose que toi ou des choses différentes ça doit exister et puis essaye un peu de rayonner autour de toi apporte un peu de ta ,de tes lumières , de ta connaissance et de ta chaleur aux autres ,tu verras tu te sentiras un peu moins seule ...

Bonjour, c'est assez violent de dire que tu as tué ta famille ou qu'elle t'a tué, c'est comme si pour toi, il n'y a aucune solution possible alors que celle ci est présente. Je comprends que la communication peut être difficile mais si tu le veux, tu peux trouver le moyen de dialoguer avec eux bien que c'est à toi à faire l'effort puisque c'est apparemment ce que tu souhaiterais. Avec ta mère, vous avez un intérêt en commun l'équitation, tu peux déjà aborder la discussion par cela et l'emmener sur un autre terrain, je ne sais pas par exemple évoquer pourquoi tu aimes l'équitation afin que ta mère y donne aussi son opinion, cela peut amener votre dialogue sur une plus grande connaissance de vous et d'après ce que tu en écris, tu t'apercevras certainement que ta mère a d'autres points communs avec toi.

Bonjours, bonjours.

Je m'appelle Marion. j'aurais pu nommé mon post "j'ai tué ma famille" en référence au film de Xavier Dolan de 2009 mais je ne sais pas si c'est moi qui ait tué ma famille ou ma famille qui m'a tué.

D'extérieur rien de plus banal, de plus ordinaire. Peut être est ce que je me fais des idées, que tout va bien et que je suis trop pessimiste pour le voir.

J'ai 1 frère de 18 ans et de soeurs de 13 et 10 ans. Mon pere n'est chez moi que le weekend car il ne travaille pas dans la région. Ma mère travaille à mi-temps. Mon frère est en co-location pour ses études. Je suis en première S, c'est une catastrophe, j'aurais aimé me réorienter vers une ES mais il faut attendre la fin de l'année pour redoubler pour ça. Je fais de l'équitation, en compétition. J'ai mon propre cheval en pension chez des amis.

Mais tout m'échappe. Je ne suis pas à l'aise, j'ai une boule au ventre permanente. L'absence de communication avec ma mère est extrêmement pesante. En effet nous n'avons aucuns centre d'intérêt commun hors-mis l'équitation. Je suis cinéphile, j'adore me poser des questions ( je m'en pose surement trop), j'adore débattre. Le contraire de ma famille. Je masque cela avec beaucoup d'humour ou d'autodérision. Cependant nous savons tous que ça ne sert à rien de faire semblant. je ne suis jamais moi meme. Je porte ce masque tous les jours.

J'ai horreur de faire la victime ainsi. Je ne dis JAMAIS ce que je ressens.

Ce n'est surement pas une bonne solution, la preuve ne voilà à raconter ma vie à de parfaits inconnus.

je ne sais pas comment exprimer ma vie, il faudrait être à ma place une journée pour comprendre. Je suis sure que beaucoup ne tiendraient pas une semaine à ma place. Alors est ce que j'ai tué ma mère en me fermant totalement.

Mon raisonnement est totalement désorganisé. de nombreuses coquilles se seront surement glissée dans ce maigre texte et je m'en excuse. Je pense que j'ai besoin de parler. C'est humain, on oublie parfois qu'on est avant tout humain non ?

La famille, ce n'est pas souvent d'où l'on vient, mais c'est toujours où l'on va.

Bonjour Marion,

Chaque individu est confronté a des problèmes bien spécifique tout au long de son existence

L’enfant est confronté à ses problèmes d’enfants, l’adolescent à ses problèmes d’identité et d’avenir qui sont les prémices de la séparation et du détachement naturel de l’individu de sa famille.

L’adulte a ses soucis d’adulte, de travail, d’argent, de logement.

Rien ne sert de vous culpabiliser inutilement sur le détachement que vous éprouvez envers vos parents, c’est le processus normal de la fin de l’adolescence, vers celui du statut d’adulte.

Vous vous rapprocherez de vos parents, lorsque vous serez vous-mêmes confrontée aux problèmes qui sont les leurs aujourd'hui.

Ainsi va la vie, rien n’est jamais totalement simple, pour personne.