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Un Univers Probabiliste

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Frelser

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

En science, hasard ne veut pas dire "sans cause" ni "par chance" comme tu sembles le suggérer ici (?) mais "imprévisibilité" ou "imprédictibilité". Dans le cas de l’abiogenèse on pourrait dire que les conditions d’apparition de la vie se sont faites au hasard des rencontres entre molécules.

Moi ce que j’aimerais bien qu’on m’explique, c’est comment on fait des calculs de probabilité sans connaitre les conditions initiales, ça reste pour moi incompréhensible...

Outre que la probabilité qu'un évènement se produise augmente en fonction du nombre d'essais dans le temps (ici 1 milliard d’années et la terre primitive comme laboratoire avec des environnements très diversifiés) le hasard n’implique pas un champ illimité de possibilités.

L’émergence de la vie a dû se faire par un continuum à partir de premières réactions chimiques (nucléotides, acides aminés, existaient déjà dans l'environnement pré-biotique), les proto-cellules pouvaient être des assemblages de ces composés.

Les calculs probabilistes qui arrivent à des conclusions genre "tornade qui assemblerait un avion par chance" ne me semblent pas pertinents, des interactions relativement simples peuvent mener à l'apparition de structures répliquantes qui par la suite peuvent évoluer et se complexifier.

D'avantage que les transformations des espèces, ou même des processus d'émergence des premiers organismes vivants, il est à noter que les constantes cosmologiques, les ajustements fins, les lois de la physique, ..., sont nécessaires pour permettre un tel processus. On évalue à 9.000.000.000 le nombre de planètes habitables dans notre seule Galaxie[1]. Des observations récentes ont révélé que la vie a pu émerger à peine un milliards d'années après le big bang, vers 11,2 millairds d'années dans le passé[2]...

J'ai déjà mentionné combien l'appel à un temps même potentiellement infini ne permet jamais de contourner ce paradoxe existentiel fondamental d'un tel niveau d'ordre. Mais le fil s'allonge et on perd le fil conducteur de notre sujet.

En simplifiant encore, la tentation est grande de vouloir projeter un système de coordonnées d'un ensemble de données non-linéaire de type matriciel ou de type nombres complexes dans une représentation en 3 dimensions. Ou de persister à concevoir un temps linéaire de référence au-delà de la fluctuation temporelle au sein de l'univers ou son annulation aux frontières du big bang... Or, cela est infirmé par les seuls modèles physiques permettant de mesurer et modéliser les événements de façon fine et rigoureuse. A la frontière du big-bang, on revient à l'émergence de l'espace-temps. Au-delà, il n'y a plus d'avant ni d'après, pas de distance, pas de coordonnée ultime (les branes hypothétiques sont des faisceaux de probabilités dont des coordonées semblent subir des permutations croisées interprétées comme des collisions) mais il reste un Potentiel pur.

Mais je ne pars pas du principe que la RG ou la MQ seraient les seuls modèles répondant aux observations de façon aussi pertinente, du moins à notre échelle technologique.

Or, si on fait table rase de toute mesure pour raisonner par la seule logique innée. On aboutit exactement aux mêmes incohérences. Ainsi, si je veux parcourir une distance [a,b], je dois passer par une infinité de points avant d'attendre b. Devant passer à mi-distance de a et de b avant d'aboutir à b. Et avant d'atteindre cette mi-distance de a à b, je dois encore passer par la moitié de cette distance, et ainsi passer par une infinité de points... De même, si ce parcours va durer Δt secondes : [t1,t2]. Je devrai attendre la moitié de la duré de Δt avant t2, et ainsi attendre une infinité d'instants...

Si je veux atteindre b depuis a, je n'y arriverai strictement jamais, sauf à avoir une vitesse infinie. Mais avec une vitesse infinie, jamais je ne saurai si je vais atteindre b, ni quand cela sera éventuellement le cas. Par conséquent, à moins d'avoir un principe qui attribue une finalité d'une précision infinie, tout mouvement régulier, et donc tout ordre même infime serait totalement impossible. Or, non seulement il y a de l'ordre, mais celui-ci est hautement structuré et répond à des corrélations hautement improbables.

J'ai plus loin évoqué l'hypothèse d'un espace discret, et des conséquences aussi implaquables qui surgissent, on chasse par la cheminée, et cela revient par la porte principale. :rtfm:

---------------------------

[1] http://www.francecul...-de-la-voie-lac

[2] http://www.journalde...-decouvert-4504

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

C'est certainement mieux explicité que ce que j'ai fait précédemment, la phrase en gras résumant fort bien ce qu'est le hasard physique, trop souvent confondu avec un manque de déterminisme.

Je me suis permis de rajouter un terme, car cela laissait entendre que le nombre conduisait nécessairement au hasard mathématique. D'ailleurs, cette expérience du lancé de dé a été produite en laboratoire dans des conditions les plus rigoureuses, et le résultat est conforme au déterminisme, aux erreurs près des impondérables, comme Galilée en son temps avec la chute des corps sur ses rampes. ;)

Salut cher @deja-utilise. Le côté stochastique le la MQ comme le côté réaliste et prédictible de la RG sont pour mon compte à considérer simplement comme une conséquence de la nature intrinsèque de l'espace-temps. Nous sommes condamnés à ne percevoir que la partie émergente de la trame de notre univers physique. Comme soulevé déjà, le théorème d'incomplétude de Gödel soutend par ailleurs qu'aucune théorie scientifique fondée sur les mathématiques ne sera jamais totalement vérifiable... J'ai lu dans l'un de tes posts (très intéressants) que tu a souligné cela dans le fil présent. La tentation est grande de chercher à violer les inégalités de Heisenberg, mais comme le dirait Niels Bohr "cessez de dire à Dieu ce qu'il doit faire". Tiens, une vidéo qui illustre si bien ma conception de la censure mathématique de tout modèle physique à ses limites... Certes, à l'échelle quantique rien n'est joué, et pourtant, selon les conséquences imparables et vérifiables de la RG : futur/présent/passé forment un tout inséparable. Cela est si bien expliqué dans la vidéo suivante..

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Je rééssaie , je suis Dieu :smile2: ou pas , je suis un fait brut , je joue aux dés et je lance des milliards de singularités avec des soupes , des potages et des choucroutes cosmiques , d'une des soupes émergera notre univers et des hommes qui s'émerveilleront de l'ajustement fin des constantes , d'une des choucroutes émergera des saucisses toutes esbaudies de se voir la finalité de la choucroute cosmique , de certains potages émergeront des croutons se demandant par quel miracle ils ont pu émerger du potage .

Simple exercice de pensée .

Avec le pâté cosmique c'aurait pu être marrant :mouai:

En cherchant à rejeter à tout prix le principe anthropique, tu retombes en plein dedans jusqu'au bout. En effet, en quoi un Univers ne comportant pas d'être intelligent, ou d'être vivant, ou d'étoile, ou même de matière serait-elle moins intéressante que le nôtre ? En quoi par exemple un Univers à une seule dimension serait moins subjuguant que le nôtre ? Ou est-ce qu'un Univers composé de particules uniques dans un espace à N dimensions que traverseraient celles-ci dans tous les sens serait pas passionnant ? :bave:
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 799 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

D'une parts tu fondes ton argumentaire sur la vérification, la logique, la science, et de l'autre tu te colles à un argument sans aucun fondement pertinent. Comment accepter un tel pseudo-argument, totalement spécieux pour tenter de réfuter l'ordre évident, les lois rigoureuses, les constantes universelles, ajustements fins mesurés, quantifiés et appuyés par l'observation de plus en plus fine ? Autant croire que Zeus se cache derrière le soleil dans une zone qui nous est inaccessible et gère tout. Après tout, cela ne peut pas être vérifié / infirmé / nié. :bo:

Un topic sur l'épistemologie serait une bonne chose ^^

L'ajustement fin concerne votre environnement phénoménologique , on est dans le truisme .

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 799 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

En cherchant à rejeter à tout prix le principe anthropique, tu retombes en plein dedans jusqu'au bout. En effet, en quoi un Univers ne comportant pas d'être intelligent, ou d'être vivant, ou d'étoile, ou même de matière serait-elle moins intéressante que le nôtre ? En quoi par exemple un Univers à une seule dimension serait moins subjuguant que le nôtre ? Ou est-ce qu'un Univers composé de particules uniques dans un espace à N dimensions que traverseraient celles-ci dans tous les sens serait pas passionnant ? :bave:

Quel rapport avec mon post ?

Aucun il ne se réfère pas à la notion de l'intérêt .

Notion creuse s'il est sans intelligence et en dehors de notre sensible de surcroît .

Le N dimensions fleure déjà bon l'anthropisme et la facilité de l'équivalence de la norme. Pensez large au moins infini dénombrable ^^

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Un topic sur l'épistemologie serait une bonne chose ^^

L'ajustement fin concerne votre environnement phénoménologique , on est dans le truisme .

D'infimes variations de nombre de constantes rendraient bien toute forme de vie, ou même l'organisation de la matière obsolète. Parler de truisme est juste une réponse démagogique à un état de fait qui ne te convient pas.

Quel rapport avec mon post ?

Aucun il ne se réfère pas à la notion de l'intérêt .

Notion creuse s'il est sans intelligence et en dehors de notre sensible de surcroît .

Pourtant, c'est toi qui fait appel à l'existence spécieuse d'univers "non connexes" pour tenter une explication "sur mesure" à l'ordre qui règne dans le cosmos ? Donc, en quoi l'existence d'autres univers différents "ordonnés tout différemment" serait une explication censé barrer la voie à un état de fait : notre Univers consisterait dans ce cas en un seul parmis une quantité indénombrable d'Univers régis par de lois et propriétés différentes ? Cela ne ferait que grandir l'état de fait et étendre le paradoxe de l'Ordre au-delà de notre Univers sensible ?
Le N dimensions fleure déjà bon l'anthropisme et la facilité de l'équivalence de la norme. Pensez large au moins infini dénombrable ^^

Raisonnement étrange, mais on n'en est plus à un près. Modifié par Frelser
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 799 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

D'infimes variations de nombre de constantes rendraient bien toute forme de vie, ou même l'organisation de la matière obsolète. Parler de truisme est juste une réponse démagogique à un état de fait qui ne te convient pas.

Pourtant, c'est toi qui fait appel à l'existence spécieuse d'univers "non connexes" pour tenter une explication "sur mesure" à l'ordre qui règne dans le cosmos ? Donc, en quoi l'existence d'autres univers différents "ordonnés tout différemment" serait une explication censé barrer la voie à un état de fait : notre Univers consisterait dans ce cas en un seul parmis une quantité indénombrable d'Univers régis par de lois et propriétés différentes ? Cela ne ferait que grandir l'état de fait et étendre le paradoxe de l'Ordre au-delà de notre Univers sensible ?

Raisonnement étrange, mais on n'en est plus à un près.

Pourquoi un état de fait qui ne me convient pas ?

Je suis catho , l'ordre me convient très bien ^^

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Frelser a écrit :

« Ainsi, si je veux parcourir une distance [a,b], je dois passer par une infinité de points avant d'attendre b. »

Réponse intuitive :

A moins que l’espace ne soit pas divisible à l’infini pour la simple raison que lorsqu’on le divise on atteint à un moment donné une unité d’espace non divisible. Si bien que lorsqu’un objet se déplace il ne peut parcourir au minimum qu’une unité d’espace.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 735 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

De par la fondation même de la science , la cause première ne peut être que métaphysique.

Elle peut être simplement hors de portée à ce moment, il suffit de regarder à quel point les frontières ont reculées, pour constater qu'elles ne sont pas condamnées à y rester si certaines ont débutées comme ça.

Pour l'entropie il n'y a pas incompréhension, c'est à dessein .

?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 799 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Elle peut être simplement hors de portée à ce moment, il suffit de regarder à quel point les frontières ont reculées, pour constater qu'elles ne sont pas condamnées à y rester si certaines ont débutées comme ça.

?

Non j'insiste la cause première est inaccessible .

Mais le sujet est épistémologique donc pas pour ce topic .

Je vous renverrai simplement à gödel , popper, bachelard et poincarré

La contingence ou la nécessité de l'univers est hors du champ de notre science , la question n'est pas scientifique . La science ne s'applique qu'au sensible .

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Frelser a écrit :

« Ainsi, si je veux parcourir une distance [a,b], je dois passer par une infinité de points avant d'attendre b. »

Réponse intuitive :

A moins que l’espace ne soit pas divisible à l’infini pour la simple raison que lorsqu’on le divise on atteint à un moment donné une unité d’espace non divisible. Si bien que lorsqu’un objet se déplace il ne peut parcourir au minimum qu’une unité d’espace.

J'ai déjà traité de ceci plus haut : un tel espace discret n'est pas intuitif. En effet, on peut envisager un tel espace pour contourner les infinis mathématiques, mais comment peut-on imaginer qu'il existe un volume d'espace minimal de 0,00...n millimètres cube qui n'est pas constitué d'un sous-espace ? Cela n'est clairement pas intuitif...

J'ai suggéré donc plus haut de représenter un tel "pixel" d'espace sous forme d'un point unique sans dimension et donc indivisible et souligné que les distances disparaissent : la distance absolue entre N points de dimensions nulle juxtaposées demeurant nulle on retrouvait les propriétés de non localité typiques de la MQ.

J'ai donc comparé un tel espace non-local avec l'espace-temps relativiste qui peut se déformer autours des objets sans produire de déchirure dans la trame de l'espace dans les régions vides d'objets massifs : et souligné qu'un tel espace aussi est contre-intuitif, quoi que conforme aux mesures très rigoureuses. Et insisté sur le fait que de telles propriétés deviennent possibles dès lors que l'espace séparé s'avère une illusion émergent des propriétés mathématiques d'un espace non-local.

Par conséquent, la représentation mentale, intuitive d'un espace de type euclidien tridimensionnel inerte et infini s'avère inexistant en dehors de notre représentation mentale naive. Il ressort que l'existence du mouvement est interdite dans le cadre de notre intuition et ne devient permise que si nous faisons appel à des processus mathématiques hautement sophistiqués qui nécessitent des limites inévitables et incontournables.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 501 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

en fait ,le hasard n'existe pas réellement . il n'est que notre ignorance des multiples causes à effets qui aboutissent à une situation donné à un certain moment .

si le bigbang à bien eu lieu ,il semble qu'il y est eu une cause au départ .cette cause à , elle même , eu une cause due à un ou des effets qui l'ont provoquée .mais , sachant que la réalité que nous vivons est issue d'une suite logique de complexités de notre connaissance et , peut-être hors de notre connaissance , nous ne pouvons , actuellement saisir la logique , si logique il y à , d'après nos raisonnements , d'une apparition de l'univers dut à une cause hors de la physique que nos scientifiques connaissent . ( quelqu'un va surement m'expliquer ce que j'ai voulu dire ? merci d'avance ) .

bonne soirée

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Membre, 75ans Posté(e)
vertgandazert Membre 281 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

Bonsoir le merle,

Les scientifiques répondent en général à votre remarque judicieuse, que leur rôle est de comprendre et d'expliquer le comment pas le pourquoi.

Maintenant, force est de constater, leur mérite mais aussi leur limite, en effet ils sont positivistes et logiques, alors comment voulez vous qu'ils puissent étudier ce qui se situe hors de l'espace et du temps de notre Univers?

Ils savent bien que seuls un travail ou une information extérieurs à un système peuvent le faire évoluer.

Comme,ils n'ont pas accès à cet extérieur, leur limite est celles de l'univers, c'est déjà bien mais pas suffisant.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 501 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonsoir , c'est vrai ,je ne conteste pas les scientifiques ,sans eux ,ou en serait-ont ? on m'à dèja dit , sur un autre topic , que je demandai le pourquoi des choses alors que l'on cherche logiquement à expliquer le comment .

je me demande si ,le pourquoi des choses n'est pas hors de notre portée par ce qu'elles se trouveraient dans un ou des ...comment dire ? une ou d'autres dimensions ou autre chose inconnue ? ce qui vouerai toute nos raisonnements à une sempiternelle recherche logique pour comprendre sans trouver jamais une explication satisfaisante pour tous ?

bonne soirée

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 735 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

nothing.pngFrelser, le 03 octobre 2014 - 14:16, dit :

Or, si on fait table rase de toute mesure pour raisonner par la seule logique innée. On aboutit exactement aux mêmes incohérences. Ainsi, si je veux parcourir une distance [a,b], je dois passer par une infinité de points avant d'attendre b. Devant passer à mi-distance de a et de b avant d'aboutir à b. Et avant d'atteindre cette mi-distance de a à b, je dois encore passer par la moitié de cette distance, et ainsi passer par une infinité de points... De même, si ce parcours va durer Δt secondes : [t1,t2]. Je devrai attendre la moitié de la duré de Δt avant t2, et ainsi attendre une infinité d'instants...

Si je veux atteindre b depuis a, je n'y arriverai strictement jamais, sauf à avoir une vitesse infinie. Mais avec une vitesse infinie, jamais je ne saurai si je vais atteindre b, ni quand cela sera éventuellement le cas. Par conséquent, à moins d'avoir un principe qui attribue une finalité d'une précision infinie, tout mouvement régulier, et donc tout ordre même infime serait totalement impossible. Or, non seulement il y a de l'ordre, mais celui-ci est hautement structuré et répond à des corrélations hautement improbables.

J'ai plus loin évoqué l'hypothèse d'un espace discret, et des conséquences aussi implaquables qui surgissent, on chasse par la cheminée, et cela revient par la porte principale.

Bonjour Frelser,

pour rebondir sur ce que tu disais, et que tu rappelles présentement, je crois qu'une petite chose t'échappe dans ton propre raisonnement, si tu veux bien:

Alors, la sommation des distances tel que 1/2 de D ( la moitié de la distance ), plus le 1/4 de D ( la moitié de la moitié de la distance ), plus 1/8 de D ( la moitié de la moitié de la moitié de la distance ), etc... correspond à la sommation de n=1 à N allant à l'infini de [ ( a )n ] où " a " dans notre cas correspond à 1/2, ce qui donne exactement/formellement { ( ( 1-aN+1 ) / ( 1-a ) ) - 1 }, on voit bien lorsque N tend vers l'infini que le terme 1/2N+1 tend vers 0, d'où le résultat attendu, que la sommation soit parfaitement égale à 1 !

Si maintenant je te propose de sommer de n=1 à P=10N pour N allant à l'infini de la série: [ 1/10N ], c'est à dire pour n=2 par exemple, de faire 1/100+1/100+1/100+....+1/100 cent fois, on voit très nettement quel sera le résultat et pourtant quand N grandit, le temps pour faire le calcul réellement devient de plus en plus grand, autrement dit le calcul devient infini quand on tend vers l'infini, pourtant la somme est toujours égale à l'unité quel que soit N !

Donc, dans le cas que tu as évoqué, ce n'est pas qu'il faudrait effectivement un temps infini pour parcourir cette distance, mais que le calcul " mental " par cet algorithme prendrait un temps infini, ce qui n'est pas du tout la même chose !

Le fameux piège déjà discuté du paradoxe de Zénon, d'Achille et la tortue, au début de ce topic. :)

Vois tu ?

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Bonjour Frelser,

pour rebondir sur ce que tu disais, et que tu rappelles présentement, je crois qu'une petite chose t'échappe dans ton propre raisonnement, si tu veux bien:

Alors, la sommation des distances tel que 1/2 de D ( la moitié de la distance ), plus le 1/4 de D ( la moitié de la moitié de la distance ), plus 1/8 de D ( la moitié de la moitié de la moitié de la distance ), etc... correspond à la sommation de n=1 à N allant à l'infini de [ ( a )n ] où " a " dans notre cas correspond à 1/2, ce qui donne exactement/formellement { ( ( 1-aN+1 ) / ( 1-a ) ) - 1 }, on voit bien lorsque N tend vers l'infini que le terme 1/2N+1 tend vers 0, d'où le résultat attendu, que la sommation soit parfaitement égale à 1 !

Si maintenant je te propose de sommer de n=1 à P=10N pour N allant à l'infini de la série: [ 1/10N ], c'est à dire pour n=2 par exemple, de faire 1/100+1/100+1/100+....+1/100 cent fois, on voit très nettement quel sera le résultat et pourtant quand N grandit, le temps pour faire le calcul réellement devient de plus en plus grand, autrement dit le calcul devient infini quand on tend vers l'infini, pourtant la somme est toujours égale à l'unité quel que soit N !

Donc, dans le cas que tu as évoqué, ce n'est pas qu'il faudrait effectivement un temps infini pour parcourir cette distance, mais que le calcul " mental " par cet algorithme prendrait un temps infini, ce qui n'est pas du tout la même chose !

Le fameux piège déjà discuté du paradoxe de Zénon, d'Achille et la tortue, au début de ce topic. :)

Vois tu ?

Tu ne fais qu'un jeu là. J'explique, si on fait une infinité d'opérations pour aboutir à l'infini, alors on fait appel à une infinité d'instants nécessaires pour effectuer chacune de ces opérations. Donc un temps infini... Infini mais avec une limite à N=1. J'espère que c'est plus clair. :)
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 735 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Nous sommes condamnés à ne percevoir que la partie émergente de la trame de notre univers physique.

Difficile de se prononcer, tant que l'on n'a pas fait le tour de la question, ce qui est loin d'être le cas.

Comme soulevé déjà, le théorème d'incomplétude de Gödel soutend par ailleurs qu'aucune théorie scientifique fondée sur les mathématiques ne sera jamais totalement vérifiable... J'ai lu dans l'un de tes posts (très intéressants) que tu a souligné cela dans le fil présent.

( je te remercie )

Ce que je disais dans cette référence, c'est que si les théorèmes d'incomplétudes sont pertinents en mathématique, ils ne le sont pas nécessairement dans le monde physique, puisque je disais que les mathématiques ne sont qu'une épuration de règles empiriques, or dans le monde réel, un détail aussi insignifiant soit-il peut revêtir une importance considérable, et changer profondément notre approche, qu'un jeune enfant se comporte assez similairement à ses parents n'a au fond que peu de raison de nous surprendre, en revanche le parent ne se comporte pas semblablement comme l'enfant, il peut il y avoir de vives divergences, ainsi en va t-il entre la mathématique qui n'est qu'un rejeton, et le parent représenté par le monde réel.

La tentation est grande de chercher à violer les inégalités de Heisenberg,

Comme je l'ai dit quelque part, pour ma part ces inégalités ne viennent que du moyen d'investigation de la matière, à savoir les OEM.

Si un jour, nous sommes capables d'interroger la matière avec un vecteur moins énergétique mais précis, alors ces règles voleront en éclat.

selon les conséquences imparables et vérifiables de la RG : futur/présent/passé forment un tout inséparable.

Le temps ne peut pas être lié à ce point avec lui-même, c'est un phénomène émergent, chaque instant est découplé du précédent ou du suivant, et le fait qu'il existe nombre de phénomènes irréversibles, devrait largement mettre la puce à l'oreille !?

Mais tant que l'on reste coincé dans le cadre rigide, qui dure depuis presque 100 ans, on n'arrivera pas à voir les choses autrement, c'est comme d'être enfermé dans une pièce, on a beau faire le tour et le tour de celle-ci, on retombe toujours sur les mêmes choses, les mêmes constats, les mêmes pensées, alors que de prendre ne serait-ce qu'une petite porte, permet déjà, de remodeler ce que l'on tenait pour vrai...

Tu ne fais qu'un jeu là.

Ce n'est pas un jeu cher Frelser, au contraire, je t'ai apporté sur un plateau d'argent la solution à ton interrogation !

Je t'invite à méditer à ce que j'ai pris la peine de te décortiquer, à ce sujet. :hi:

Modifié par deja-utilise
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 799 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

puisque je disais que les mathématiques ne sont qu'une épuration de règles empiriques

http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/empirique/28945

Qui s'attache exclusivement à l'observation et au classement des données sans

l'intervention d'un système ou d'une théorie a priori

==================================================

Il me semblait que les mathématiques se basaient bien sur un système à priori .

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Difficile de se prononcer, tant que l'on n'a pas fait le tour de la question, ce qui est loin d'être le cas.

Je parles en fondant mon argumentation sur, d'une parts la physique théorique et toutes les technologies de pointes nous faisant nous rapprocher de l'infiniment petit et de l'infiniment grand.. Et d'autres parts en mon approche intuitive soulevée plus haut. Nous avons désormais la preuve ultra solide que le monde physique est différent de ce que nous nous en représentons.
( je te remercie ) :bo:

Ce que je disais dans cette référence, c'est que si les théorèmes d'incomplétudes sont pertinents en mathématique, ils ne le sont pas nécessairement dans le monde physique, puisque je disais que les mathématiques ne sont qu'une épuration de règles empiriques, or dans le monde réel, un détail aussi insignifiant soit-il peut revêtir une importance considérable, et changer profondément notre approche, qu'un jeune enfant se comporte assez similairement à ses parents n'a au fond que peu de raison de nous surprendre, en revanche le parent ne se comporte pas semblablement comme l'enfant, il peut il y avoir de vives divergences, ainsi en va t-il entre la mathématique qui n'est qu'un rejeton, et le parent représenté par le monde réel.

Je m'étonne de ton raidonnement. Tu mentionnés la physique sans doute dans un sens matériel. Sans outil mathématique, il est simplement impossible de poser une théorie ou un modèle vérifiable.
Comme je l'ai dit quelque part, pour ma part ces inégalités ne viennent que du moyen d'investigation de la matière, à savoir les OEM.

Si un jour, nous sommes capables d'interroger la matière avec un vecteur moins énergétique mais précis, alors ces règles voleront en éclat.

Tu te souviendras que nous avons déjà évoqué ce sujet. Et j'ai expliqué en quoi nous tenons pour mathématiquement acquis que ces inégalités ne sont pas un manque de contrôle mais une conséquence des propriétés de la mécanique de l'infiniment petit. Je t'ai donc fait la remarque que la MQ décrit cette échelle des événements avec une précision ultime, ai mentionné les expériences pour trancher au sujet de l'incomplétude de la MQ. Et montré que ton approche vient de ce que ne maîtrisant pas la matière tu sous-estimes les conclusions experimentales.
Le temps ne peut pas être lié à ce point avec lui-même, c'est un phénomène émergent, chaque instant est découplé du précédent ou du suivant, et le fait qu'il existe nombre de phénomènes irréversibles, devrait largement mettre la puce à l'oreille !?
Si tu as visionné la vidéo que j'ai partagé, je t'invite (éventuellement) à dire quoi dans les explications te semble faux\incompris.
Mais tant que l'on reste coincé dans le cadre rigide, qui dure depuis presque 100 ans, on n'arrivera pas à voir les choses autrement, c'est comme d'être enfermé dans une pièce, on a beau faire le tour et le tour de celle-ci, on retombe toujours sur les mêmes choses, les mêmes constats, les mêmes pensées, alors que de prendre ne serait-ce qu'une petite porte, permet déjà, de remodeler ce que l'on tenait pour vrai...

C'est le sujet de mon topic. Aucun modèle ne sera jamais absolu, car les mathématiques elles-mêmes ne le sont pas.
Ce n'est pas un jeu cher Frelser, au contraire, je t'ai apporté sur un plateau d'argent la solution à ton interrogation !
Une infinité de déplacements en une infinité d'opérations. Sans connaître au départ la destination (finalité) ? Pas sur qu'on soit sur la même fréquence. :rtfm: Modifié par Frelser
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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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Bonjour. Je sais que c'est drôle, mais j'ai une idée toute naïve qui m'a traversé l'esprit. Si la marge d'incertitude à l'échelle quantique venait simplement de la dilatation de l'espace autours des particules à leur échelle ? Cela pourrait expliquer les expériences comme les fentes de Young. L'emplacement de l'électron serait statistiquement indéterminé dans un volume d'espace local en fonction de la vitesse d'expansion de l'espace à cette échelle, tandis que la cellule photoélectrique détecterait l'électron en un point précis du fait qu'il ne peut pas se dissiper du fait de l'expansion ?

ptitecece.gif

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