Une seule méthode de lecture efficace

Le sujet a certainement été traité mais l'information est tombée il y a peu de temps : la méthode de lecture syllabique est la bonne méthode.

Ce slogan ne vient pas d'affreux réactionnaires de l'école de grand-père mais de deux études scientifiques : l'une en neuroscience, l'autre en sociologie.

Le débat semble être tranché mais le reportage laisse entendre que les grands et magnifiques pédagogues de " l' Éducation nationale " vont mordicus continuer à soutenir la méthode globale ou semi-globale, qui a fait des ravages dans les petites têtes scolaires pendant des années, une cause peut-être la cause de l'échec scolaire de tout le système et malheureusement de ses victimes.

Évidemment comment les intellos de la pédagogie moderne peuvent accepter leur erreur pendant des années ? Leur orgueil en a pris un coup. Et que peuvent-ils répondre ? Is ne peuvent pas écarter les critiques de cette néfaste méthode, à moins de de rejeter des conclusions scientifiques.

Avait-on vraiment besoin de preuves irréfutables pour voir le désastre ? Cela montre du reste l'extrême irréalité dans laquelle vivent ceux qui ont des " responsabilités " politiques.

Pensez-vous que dans les années à venir ( le temps que Mammouth bouge et change de logiciel idéologique ) , on ait enfin une méthode de lecture qui soit efficace et qui empêchera le Rothschildien Macron et ses congénères de dire que dans les entreprises ne travaillent que des analphabètes ?

Il y a erreur : il ne s'agit pas de "la seule" méthode efficace, mais de la méthode "la plus" efficace. Une nuance importante...

Méthode "la plus efficace" qui a fait ses preuves. Depuis des décennies, les ministres de l'éducation se succèdent en voulant marquer leur passage par de nouvelles méthodes plus désastreuses les unes que les autres. Les profs ne savent plus quelle méthode adopter.

Pour avoir enseigné trente ans en Lycée Professionnel, j'ai toujours appliqué LA méthode qui me semblait la meilleure, celle qui donnait les meilleurs résultats. Bilan, des fois j'étais dans la ligne de l'EN, des fois, non. Qu'importe je n'ai jamais changé et les retours que j'ai eu des anciens élèves, me prouvent que j'ai eu raison. Et ceci est valable pour toutes les matières.

Quand les ministres écouteront un peu plus la "base", ils feront moins de conneries

et c'est reparti pour une guerre pédagogistes vs anti pédagogistes !!!!(d'alleurs, il faut savoir que le "pédagogisme n'existe pas...il s'agit du constructivisme , qui est l'une des plus vieilles méthodes d'apprentissages, quoi qu'en disent ses détracteurs)

D'abord, il faut savoir que la méthode globale n'a JAMAIS été appliquée seule en France, et qu'elle est interdite depuis 2008 (de tête....)

Bref, ceux qui restreignent les méthodes d'apprentissages à des outils, ou des recettes de cuisine, qu'il faudrait appliquer "à la lettre" (sans jeu de mots) pour avoir 0% d'illettré sont de puissants ignorants en matière de pédagogie.

Certes, la méthode syllabique est plus adaptée à une majorité d'élève, mais on sait qu'elle est inefficace chez un certain nombre ; comme on sait, depuis longtemps (pas besoin d'études nouvelles, mon cher tricephale) que la méthode globale est désastreuse pour un certain nombre.

Mais ce que vous semblez ignorer, c'est qu'il existe de nombreuses autres méthodes, qui reprennent "un petit peu" de chaque méthode, qui sont largement plus efficaces, et surtout, qu'elles doivent être adaptées aux élèves ; : tous les instits le vous le diront, chaque classe est différente, et le pédagogue (j'aime ce mot) doit s'adapter aux difficultés de ses élèves...

"l'élève au centre de son apprentissage...l'élève construit son savoir.."

"l'élève au centre de son apprentissage...l'élève construit son savoir.."

Exact. C'est ce que j'appellerais : apprendre à apprendre. Une des clés de la réussite, parce que le tout appris par cœur s'oublie. Ce qui est compris reste.

La preuve que ce système esttenu par des apparatchiks, c'est qu'on en est encore à discuter de la méthode alors qu'il n'y a rien de plus simple d'organiser des évaluations sur des bases représentatives au cours préparatoire.

Il y a un autre point.

C'est que les enfants sont différents, certains sont dyslexiques, d'autres ont une forme de structuration de pensée logique, globale, visuelle, audio....

Si on considère l'instituteur comme un professionnel de l'apprentissage de la lecture, ce n'est pas une méthode qu'il doit maîtriser mais ce sont plusieurs méthodes à partir desquelles il va falloir piocher en fonction d'un auditoire et d'un élève en particulier parfois.

C'est vraiment prendre les instituteurs pour des gloglos que de leur imposer une méthode après 20 ou 30 ans à avoir compris la richesse des formes d'apprentissage et de leur adéquation aux différents problèmes qu'ils rencontrent.

En gros, les meilleurs instit devraient s'occuper des enfants les plus difficiles et avoir carte blanche.

Qu'on décline une méthode industrielle pour les débutants qui ont besoin qu'on les prenne par la main...

et puis une très bonne chose aussi pour l'apprentissage de la lecture, et qui ne dépend pas de l'école, c'est de mettre à la disposition des enfants des livres à la maison

un jour, quand mon fils ainé était petit, 7 ou 8 ans, il a offert une bd à un copain à sa fête d'anniversaire. tous les autres se sont foutu de sa gueule, un livre, mais quelle idée ! son copain, lui, était content: à 7 ans, c'était son premier livre..........................

et aussi, ne pas critiquer sans cesse leurs choix de lecture : arrête la fantaisie, lis plutôt Maupassant ! (ma mère)

toutes les lectures sont bonnes, livres romans bd........

personnellement, je lis beaucoup, il y a des livres partout à la maison, pour grands, pour petit, et ça leur fait envie

mes deux grands ont eut au CP un prof génial, mais détesté par la plupart des parents (pas par nous), car jugé pas assez strict

sa méthode, c'était de faire aimer l'école aux enfants, et c'est celle là la meilleure .....................................

oui, je suis assez d'accord avec ce qui a été dit plus haut ; ce qui torpille l'éducation nationale, c'est cette "guerre de tranchée" entre les idéologies dites progressiste et celles dite traditionnelles.

On ne peut rien faire, dans un sens ou dans l'autre, sans qu'une lever de bouclier empêche d'avancer ; les conservateurs mettent souvent en avant le pédagogie comme le pire du pire, et surtout , responsable de tous les maux.

Ils oublient de préciser qu'il n'a jamais été appliqué de façon générale en France...et ce serait impossible. De même qu'il serait impossible d'imposer une école dite "traditionnelle"(des années 20) comme le réclament certains.

Pourtant, quand on regarde les résultats des études PISA, on se rends compte que les pays les mieux placés sont ceux qui s'inspirent fortement du constructivisme, mais sans sectarisme. Par exemple, la méthode globale (assimilée, à tord ou à raison au constructivisme) n'est plus appliqué dans ces pays depuis belle lurette.

Mais comme l'a dit zenalpha, les enseignants n'ont pas besoin qu'ont leur interdisent ou qu'on leur autorise telle ou telle méthode ; ils ont besoin de formation, de réflexion, sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.

3

Avant tout

: la concentration

Au risque de décevoir ceux qui recherchent la recette secrète de la réussite scolaire, on

reconnaîtra d’emblée qu’il existe autant de méthodes de travail que d’étudiants et d’étudiantes.

Toutefois, puisque toutes les méthodes de travail intellectuel ont

en commun de nécessiter un

minimum de concentration, certaines règles de base s’appliquent.

Le travail intellectuel peut donc épuiser rapidement l’étudiant ou l’étudiante qui omet de s’y

préparer adéquatement.

Heureusement, il est possible de maximise

r l’efficacité de ses séances d’étude et de protéger sa

qualité de vie en minimisant les ressources mentales que l’on alloue à la concentration.

On classe généralement les facteurs qui influencent la concentration selon qu’ils relèvent de

l’environnement

de travail (facteurs externes) ou des dispositions personnelles (facteurs

internes).