Le bestiaire fantastique

Bonjour,

Des animaux fantastiques ont de tous temps et dans le monde entier peuplé l'imaginaire collectif. Peut-être en connaissez-vous ? Pour ma part je vais vous en rapporter quelques uns.

Pour commencer, le Chouval twa pat (Cheval-trois-pattes) : aux Antilles et en Guyane, on craint d'entendre les pataclops de ses trois sabots résonner derrière soi dans la nuit, car cet animal-là ne veut pas de bien aux gens, surtout quand ils rentrent saouls et très tard !

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La Tarasque : dragon moitié animal, moitié poisson, plus épais qu'un bœuf, plus long qu'un cheval, avec des dents semblables à des épées et grosses comme des cornes, selon la description de Jacques de Voragine dans la Légende dorée, ce monstre androphage se cachait dans le Rhône en contrebas de la ville de Provence à laquelle il aurait donné son nom : Tarascon. Pour certains, il pourrait s'agir d'un crocodile s'étant retrouvé fortuitement dans les eaux du Rhône (rejeté ou échappé d'un bateau ?) : les autochtones n'ayant jamais vu de tels animaux en ces temps reculés ne pouvaient que prendre cette bête pour une créature infernale.

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La Vouivre (ou Guivre) : c'est un serpent ailé gigantesque gardien d'un trésor, qui dans certaines traditions peut prendre la forme d'une nymphe. Parfois représentée en héraldique.

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Le Sha ou Salawa : le dieu Seth dans la mythologie égyptienne, est représenté par un animal singulier, qu'on pourrait prendre pour un chacal si ce n'était ses étranges oreilles et son museau tombant. Certains égyptologues pensent qu'il pourrait s'agir en fait d'un oryctérope, animal qui pouvait paraître en Egypte en ces temps où son sud n'était pas désertique mais couvert de savanes, et donc peuplé de lions, d'éléphants... d'oryctéropes aussi normalement.

Dans les années 90, les journaux égyptiens ont relaté des attaques de "salawa" (qui signifie "goule"), dont on ne sait s'il s'agit de hyènes, de chacals, de chiens sauvages. Cela a amené à reparler du maléfique Seth et de son animal totem.

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La Taranne : en Normandie, c'est un chien géant et épouvantable qui aime effrayer les chiens et les dévorer, mais qui peut prendre à l'occasion l'aspect d'une belle femme, aussi. Peut-être ce qu'il reste du dieu celte du tonnerre Taranis.

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La Galipote (ou ganipote) : bête protéiforme pouvant prendre l'aspect d'un mouton, d'une chèvre, d'un chien, d'un loup, d'une poule, etc. elle hante les campagnes et s'amuse à terroriser les passants, à les pousser dans les fossés, à leur sauter sur le dos, ou alors elle joue les innocentes pour mieux les attirer... et les égarer. (Charente, Saintonge, Poitou, Aquitaine, etc.). Le terme "galipotte" a émigré au Québec où il désigne un individu passé loup-garou.

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Le Cheval Malet (ou Mallet) : magnifique cheval blanc ou noir apparaissant la nuit sellé et bridé pour mieux tenter le voyageur épuisé par une longue route de monter sur son dos. Sauf que, une fois en selle, l'animal se met à galoper jusqu'au matin où il vous jette à terre de façon à vous tuer sur le coup !

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Les taureaux fantastiques : A Plourin, dans le Finistère, un taureau diabolique hantait les chemins creux de la campagne et renversait tous les passants. Un boucher se fit un devoir d'aller au devant de lui, une hache à la main pour l'abattre, mais l'animal lui fit faire un bon de plusieurs dizaines de mètres et le tua.

Au large de La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, un taureau marin hante les ruines immergées de Tauroentum. La nuit, il sort pour aller dévorer les vignes des locaux. La légende viendrait de la proue d'un navire coulé qui représentait une tête de taureau et apparaissait parfois entre les eaux.

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Le basilic : tête de coq, corps de serpent, ailes de chauve-souris, tel est le basilic, est appelé la cocadrille, ou godrille, ou cocatrix, etc. dans certaines régions en France. Il peut apparaître la nuit et poursuivre les passants. On pensait que cette créature naissait de ce qu'on appelait avant les "œufs de coq", ces petits œufs ronds sans jaune pondus parfois par les trop vieilles ou trop jeunes poules, ou même les œufs de serpent. Qui cassait un œuf contenant une cocadrille ne passait pas l'année si la créature avait le temps de le voir, disait-on. Qui tuait la cocadrille avait la "drille" (la gigne ou la malchance) pendant sept ans.

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L'Amassas : du côté de Sisteron, dans les Hautes-Alpes, un animal monstrueux à corps de lézard et à tête de chat -l'Amassas- hantait des ruines. Si quelqu'un se trouvait devant lui, il était tué sur le coup par son regard.

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La Mantrible (Vienne) : bête grosse comme un chien, avec un corps d'écureuil, très agile, et un joli visage de jeune fille. Ses yeux brillent la nuit telles des lucioles, sans doute pour mieux voir les gens -maraudeurs, amoureux attardés ou autres noctambules- auxquels elle va jouer ses facéties... Le genre de facéties qui fait très peur, genre : crier si fort dans leurs oreilles en leur sautant sur la nuque qu'ils en sont pris de colique, après quoi elle les pousse dans les orties ou les ronces, s'arrangeant au passage pour leur faire fouler "l'herbe de la détourne" pour les égarer, de façon à les faire piétiner toute la nuit en vain.

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Ryūjin est le dieu de la mer dans la mythologie japonaise. C'est un dragon, symbole de la puissance de l'océan, pourvu d'une large gueule et capable de prendre forme humaine.

Le Drac : dans le Jura c'est un cheval sans tête qui sort sans bruit des bois pour poser ses pattes de devant sur les épaules des passants. Il peut prendre encore l'apparence d'une poule noire qui vient leur becqueter les talons. A Beaucaire, en Provence, c'est un dragon aquatique qui fait miroiter des richesses dans le fond de l'eau du fleuve pour les attirer dans un premier temps, puis dans un second les attraper et les noyer (et les dévorer en dernier lieu).

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Les matagots et les chats d'argent : en Bretagne, le soir, le sorcier charge son chat -noir évidemment- de deux petits sacs : l'un rempli d'or ou d'argent, l'autre vide. La chat s'en va et ne revient qu'au matin, l'autre sac rempli d'autant de valeurs que dans celui chargé. Son maître doit donner son chat à quelqu'un d'autre avant de mourir pour que son âme ne descende pas en enfer. Un chat d'argent peut servir successivement neuf maîtres, et c'est le neuvième qui le suit en enfer si un des maîtres n'est pas mort avant pendant qu'il était à son service.

Dans le midi, les sorciers appellent leur "chat d'argent" un matagot, dont n'importe quel autre animal peut faire office, du reste : chien, oiseau, rat, etc. peuvent devenir matagot.

Ce mythe a probablement inspiré le conte du Chat botté. On comprend mieux pourquoi tous les élèves de Poudlard on leur animal de compagnie...

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Les dragons : représentés depuis l'Antiquité d'Europe en Extrême-Orient, on ne compte plus les contes et légendes où un dragon entre en scène. Au départ, c'était il y a très longtemps, peut-être que des hommes sont tombés sur un fossile de dinosaure, et de là serait partie la première histoire de dragon ?

Ce serait également le cas du griffon : corps de lion, tête d'aigle, oreilles de cheval... Comment ne pas penser au tricératops quand on entend cela ?

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(Bon, comme j'ai initié le topic, je vais quand même préciser mes sources : concernant le Sha, le travail de l'égyptologue Pierre de Maret, le guide de la France mystérieuse (guides noirs, Tchou), et divers sites internet, principalement Wikipédia).

Le hamsa, une monture représentant une oie ou un cygne dans l'indouisme.Il est un symbole de pureté, de détachement, de savoir divin, de souffle cosmique et de suprême accomplissement spirituel . Un tel degré de symbolisme lui était attaché parce qu'il transcendait les limitations de la création autour de lui : il peut marcher sur la terre, voler dans le ciel et nager dans l'eau.

La Bête du Gévaudan : sous le règne de Louis XV, une bête apparentée à un loup tue une centaine de femmes et d'enfants en pays Gévaudan, semant la psychose. Battues et bataillons de soldats envoyés par le roi se révélèrent vains. La bête en question n'aurait été autre qu'un loup croisé avec un chien, dressée par un tueur en série aux fins de tuer. Les dresseurs savent bien que l'hybridation loup-chien donne des animaux dangereux en ce que leur côté chien fait qu'ils soient attirés par l'homme, mais que leur côté loup les rend prompts à attaquer l'homme justement. Seul un dresseur expérimenté dispose de réelles compétences pour tenir un tel animal, et un dresseur de ce genre, il s'en trouvait un en Gévaudan à l'époque : un certain Antoine Chastel. Parti très jeune de chez son père, après toute une épopée il se retrouva prisonnier aux mains de pirates en Méditerranée, puis esclave. C'est ainsi qu'il devint dresseur de bêtes fauves. Plus tard, il fit la connaissance du comte de Morangiès -un noble originaire du même pays (surnommé "Mains sales" par certains de ses familiers)- en voyage, qui l'aurait libéré de sa condition. C'est ainsi que les deux hommes se lièrent, perpétrant ensemble des crimes une fois revenus en France : le riche blasé de tous les plaisirs pour avoir des sensations fortes, l'autre -le pauvre- par sadisme et goût du viol, du sang et du meurtre. Il va sans dire que les mises en scène des crimes commis en Gévaudan : décapitation, positionnement des cadavres, effets de surprise, etc. n'ont pu être l'œuvre d'un loup, mais évidemment celles d'un tueur en série.

(Source : La Bête du Gévaudan ou l'innocence des loups de Michel Louis, directeur du zoo d'Amnéville et passionné des loups).

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La bête faramine : monstre ailé qui s'en prenait au bétail et terrifiait la population dans les parages de Solutré, en Saône-et-Loire. Elle fut tuée par un chasseur, avant d'être plumée et brûlée sur la place publique de son village.

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La bête de Cinglais (sud de Caen en Normandie) : décrite comme ayant un corps roux, plus allongé que celui d'un loup et avec une queue plus pointue et une croupe plus large encore, elle était très agile et rapide, et tua une trentaine de personnes. En 1633, une gigantesque battue eut lieu, et cette bête antropophage fut mise à mort d'un coup d'arquebuse.

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Le Baku est une sorte de fourmilier muni d'une trompe et aux pattes griffues, consommateur de cauchemars, dans la mythologie japonaise mais aussi chinoise.

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Les bunyips : les Aborigènes australiens les craignent comme le diable. Leurs descriptions sont variables : queue de cheval, nageoires, défenses de morse... cela dépend. Ils sont cachés dans les eaux des marais, des rivières, des flaques, à l'affût de quelques proies à dévorer, lesquelles peuvent être des animaux ou des humains. Les femmes constituant leur met favori (super !). La nuit, ils poussent des cris qui font froid dans le dos, et causent également des maladies.

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Isonade : dans le folklore japonais, énorme monstre marin d'apparence assez proche du requin, qui se montre quand un vent de tempête souffle. Comme il prend soin de se cacher sous les vagues, on ne peut voir de lui que sa nageoire caudale couverte de crochets dont il se sert pour renverser les bateaux et hameçonner les marins et les entraîner au fond de la mer, où il les dévore.

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La salamandre, baffie ou lebraude est un amphibien légendaire qui était réputé pour vivre dans le feu et s'y baigner, et ne mourir que lorsque celui-ci s'éteignait. Mentionnée pour la première fois par Pline l'Ancien, la salamandre devint une créature importante des bestiaires médiévaux ainsi qu'un symbole alchimique et héraldique auquel une profonde symbolique est attachée.

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Le Dahu (dairi, daru, darhut, tamarou ou tamarro selon les régions) est un animal montagnard dont les pattes d'un côté seraient plus courte que de l'autre. Il pourrait ainsi se déplacer plus facilement le long des montagnes. Problème: il ne peut pas faire demi-tour. :smile2:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dahu

Vous trouverez tout le bestiaire héraldique dans le vol1 de Rietstap

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f%C3%A9rence:Armorial_g%C3%A9n%C3%A9ral_pr%C3%A9c%C3%A9d%C3%A9_d%27un_dictionnaire_des_termes_du_blason

Le dahut a un homologue en Ecosse, il s'agit du haggis sauvage. En vérité, le haggis est le plat écossais le plus connu : c'est une panse de brebis farcie, mais comme dans l'assiette cela ne se voit pas, alors évidemment les touristes ont depuis toujours eu tendance à demander la recette. Ce à quoi les Ecossais répondent parfois malicieusement que c'est un oiseau ressemblant à l'autruche, selon les versions à trois pattes dont une plus courte que les deux autres, ou bien quatre : deux longues et deux courtes de façon à courir plus vite autour des hauteurs, tout le temps dans le même sens évidemment, dans le sens des aiguilles d'une montre si c'est un mâle et dans le sens inverse si c'est une femelle. Un sondage mené en 2003 a démontré que 33 % des Américains interrogés croyaient réellement que le haggis était un animal, et 23 % pensaient pouvoir en capturer un.

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Le serpent de mer : longtemps les marins ont craint d'avoir affaire à cette créature géante des mers, dont l'existence n'a jamais été prouvée scientifiquement. C'est un animal qui a été vu à plusieurs reprises au cours de l'histoire par des équipages de bateau, voire de sous-marin, d'où cette expression "revenir comme un serpent de mer" attribuée aux sujets revenant de temps à autres dans les conversations ou les médias.

dans le sens des aiguilles d'une montre si c'est un mâle et dans le sens inverse si c'est une femelle.

Euh...et comment ils feraient pour se reproduire s'ils sont toujours face à face ou dos à dos?

Sinon les serpents de mer existent bel et bien mais ne dépassent pas un ou deux mètres. Ils sont par contre très venimeux.

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-des-serpents-sous-la-mer-21760.php

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrophiidae

Euh...et comment ils feraient pour se reproduire s'ils sont toujours face à face ou dos à dos?

Oui en effet, ça devait être expédié rapido.

Sinon les serpents de mer existent bel et bien mais ne dépassent pas un ou deux mètres. Ils sont par contre très venimeux.

C'est vrai, mais les marins exagèrent tout une fois rentrés au port. Ah, sacrés marins !

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Le Quetzalcóatl : en tant que divinité, il présidait aux cycles du temps, au climat pour la culture du maïs, à l'aube et au couchant. Son incarnation était un magnifique serpent à plumes. Il était sage et bienveillant, symbolisait la civilisation en opposition à la sauvagerie. Il fut puni pourtant, par les autres dieux du panthéon des Anciens Mexicains, pour s'être enivré et livré aux plaisirs de la chair : exilé dans les enfers océaniques, les peuples pré-Colombiens attendaient son retour avec ferveur, si bien qu'au débarquement de Cortèz sur le sol américain en 1519, les Aztèques crurent avoir affaire au bon Quetzalcóatl, qui était un dieu à peau blanche, et le reçurent à bras ouverts.

Quetzalcóatl fait encore partie intégrante des rituels de solstices et d'équinoxes, ainsi que la fête des Pâques et autres cérémonies chrétiennes, en ce qu'il a été assimilé au Christ à la suite de la conquête espagnole.

Quelques oiseaux mythologiques du folklore russe :

Le Gamaïoun : oiseau à tête de femme, il sait tout sur la création du ciel et de la Terre, des dieux, des héros, des êtres vivants, y compris des monstres. Il chante des hymnes divins aux humains et prédit l'avenir à qui sait l'écouter. Il symbolise la sagesse et ses cris portent bonheur.

Sirine est un autre oiseau prophétique à tête et à buste de femme, le reste de son corps étant celui d'un hibou. A l'instar, elle ensorcelle les gens par son chant et leur fait perdre la mémoire. Seul un homme heureux peut l'entendre, mais au final pour en oublier le boire et le manger, ce qui cause sa mort.

L'Alkonost : comme les précédents mi-oiseau mi-femme, on le retrouve dans la mythologie grecque sous le nom d'Alcyone, et il est associé au soleil. Tant qu'elle couve ses œufs quelque part sur la côte, la mer reste calme et le vent faible. Son chant est si triste et si beau qu'il fait tout oublier à celui qui l'entend.

L'oiseau de feu : son plumage rutile tel de l'or, et il représente autant une bénédiction qu'une malédiction pour celui qui le capture. Sa légende a été mondialement popularisée par un ballet de Serge Diaghilev et Igor Stravinski.

Gremlins & Mogwaïs : les gremlins sont des créatures légendaires apparus lors de la Seconde Guerre mondiale, dans le monde de l'aéronautique. Sortes de lutins des airs, les pilotes de chasse de la Royale Air Force leur imputaient les incidents à bord de leurs appareils : moteurs cassés, pannes, etc. Un gremlin peut s'attacher à un pilote ou à un avion en particulier, sur lequel il veillera tout en lui faisant subir ses facéties.

Les mogwaïs sont plus anciens, et font partie de la culture chinoise. Ce sont des diablotins qui utilisent leurs pouvoirs surnaturels pour faire du tort aux humains. C'est grâce à la pluie qu'ils se reproduisent.

Dans les années 80, le réalisateur Joe Dante a fait fusionner mogwaïs et gremlins, inversant les rôles : les mignons et gentils mogwaïs mutant en affreux gremlins au contact de l'eau...

Le Bonnacon est un animal légendaire qui, pour se défendre, projetait des gaz acides par son cul .

Jusqu'à ce qu'un vaillant chevalier pense à lui enfoncer un tronc de charbon actif dans le cul ! :D J'aurais pas aimé avoir affaire à c'te bête !

Le Drac : dans le Jura c'est un cheval sans tête qui sort sans bruit des bois pour poser ses pattes de devant sur les épaules des passants. Il peut prendre encore l'apparence d'une poule noire qui vient leur becqueter les talons. A Beaucaire, en Provence, c'est un dragon aquatique qui fait miroiter des richesses dans le fond de l'eau du fleuve pour les attirer dans un premier temps, puis dans un second les attraper et les noyer (et les dévorer en dernier lieu).

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Les matagots et les chats d'argent : en Bretagne, le soir, le sorcier charge son chat -noir évidemment- de deux petits sacs : l'un rempli d'or ou d'argent, l'autre vide. La chat s'en va et ne revient qu'au matin, l'autre sac rempli d'autant de valeurs que dans celui chargé. Son maître doit donner son chat à quelqu'un d'autre avant de mourir pour que son âme ne descende pas en enfer. Un chat d'argent peut servir successivement neuf maîtres, et c'est le neuvième qui le suit en enfer si un des maîtres n'est pas mort avant pendant qu'il était à son service.

Dans le midi, les sorciers appellent leur "chat d'argent" un matagot, dont n'importe quel autre animal peut faire office, du reste : chien, oiseau, rat, etc. peuvent devenir matagot.

Ce mythe a probablement inspiré le conte du Chat botté. On comprend mieux pourquoi tous les élèves de Poudlard on leur animal de compagnie...

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Les dragons : représentés depuis l'Antiquité d'Europe en Extrême-Orient, on ne compte plus les contes et légendes où un dragon entre en scène. Au départ, c'était il y a très longtemps, peut-être que des hommes sont tombés sur un fossile de dinosaure, et de là serait partie la première histoire de dragon ?

Ce serait également le cas du griffon : corps de lion, tête d'aigle, oreilles de cheval... Comment ne pas penser au tricératops quand on entend cela ?

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(Bon, comme j'ai initié le topic, je vais quand même préciser mes sources : concernant le Sha, le travail de l'égyptologue Pierre de Maret, le guide de la France mystérieuse (guides noirs, Tchou), et divers sites internet, principalement Wikipédia).

Lo Drac dans les contes gascons, c'est un monstre qui mange les enfants ...

Le Dahu (dairi, daru, darhut, tamarou ou tamarro selon les régions) est un animal montagnard dont les pattes d'un côté seraient plus courte que de l'autre. Il pourrait ainsi se déplacer plus facilement le long des montagnes. Problème: il ne peut pas faire demi-tour. :smile2:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dahu

Le dahu se chassait beaucoup, dans les Pyrénées, à l'époque où j'animais des centres de vacances...